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Les lacs irlandais où des " monstres " ont été aperçus sont très petits. Trop petits, semble-t-il, pour contenir de telles créatures, ou bien leur fournir longtemps de la nourriture.
Dans les années 1960, le capitaine Lionel Leslie décida de tenter quelques expériences. La première se déroula en octobre 1965 dans le lough Fadda, là où Georgina Carberry, en 1954, avait vu un monstre. Le capitaine Leslie obtint la permission de faire exploser de la gélignite dans le lough Fadda. Son désir était de créer une grande onde de choc qui aurait dérangé le monstre et qui l'aurait fait monter à la surface.
Il disposa 2 kg d'explosifs contre les rochers où miss Carberry avait vu le monstre. Dix secondes après, ils explosèrent...
Le capitaine et ses collègues virent un grand objet, d'aspect noir, qui éclaboussait jusqu'à 45 m autour de lui.
Malheureusement, ils ne purent en voir davantage à cause de l'eau soulevée, mais ils en distinguèrent suffisamment pour se convaincre qu'il y avait réellement un monstre dans le lac.
L'expérience suivante consistait à placer un filet dans le lough Fadda : il put le faire en octobre 1967. Le filet resta en place plusieurs semaines, mais rien ne fut attrapé. Des orage empêchèrent Lionel Leslie de draguer le fond du lac. Nullement découragé, en 1968, le capitaine Leslie se mit à la recherche d'autres lacs où des monstres avaient été aperçu...
Il travaillait en collaboration avec d'autres chasseurs de monstres. Le lac finalement choisi pour y poser un filet fut le lough Nahooin, près de Claddaghduff, dans le comté de Galway. C'était un lac minuscule, 90 m de long sur 73 m de large. Les chances d'attraper un monstre étaient très élevées : un fermier de la région, Stephen Coyne, en avait vu un le 22 février 1968, à peine 5 mois avant l'opération du filet.
Il était dehors, en train de ramasser de la tourbe sur les bords de lac, avec son fils de 8 ans et son chien. Voyant un objet noir dans l'eau, le fermier siffla, pensant qu'il s'agissait de son chien. A son grand étonnement, le chien surgit derrière lui, stoppa, regarda la créature et se mit à aboyer.
Le monstre nageait en direction du rivage, la bouche ouverte, comme pour répondre aux aboiements du chien. Mais quand Stephen Coyne eut rejoint son chien, il changea de direction et se mit à nager autour du lac.Le fermier envoya son fils alerter le reste de la famille, et il fut bientôt rejoint par sa femme et ses quatre autres enfants. Ils regardèrent le monstre pendant un moment : avant que la lumière s'en aille, ils purent alors le détailler.
Celui-ci s'était approché d'eux. Il était noir, mesurait 3,50 de long et sa peau était comme celle d'une anguille. Ils purent voir la queue et, quand le monstre mit sa tête sa tête sous l'eau, ils virent apparaître deux bosses. Le cou de 30 cm de diamètre était haut perché. L'intérieur de la bouche était pâle et la créature avait deux " cornes " sur le haut de la tête. Les Coyne ne remarquèrent pas d'yeux ! Stephen Coyne dit aux chasseurs qu'il avait déjà vu un monstre quelques vingt années auparavant.
Le " coup de filet " commença au lough Nahooin le 15 juillet 1968.
Le 17 juillet , une ligne de filets traînait sur tout le fond du lac. Dans sa partie le plus profonde ( 7 m ), là où le monstre était apparu à deux reprises, le lac s’avéra plus facile à draguer que le loch Ness, qui atteint 275 m de profondeur. Seule ressemblance entre les deux lacs : la tourbe, qui rend l'eau trouble et opaque.Davis James avait un système électronique pour attirer les poissons, mais les filets demeurèrent vides, et le professeur Mackall n'eut pas besoin de son canon-harpon ! L'expérience se termina sur un échec...
Cependant, en 1969, le capitaine Leslie, Ivor Newby et F.W. Holiday décidèrent de tenter une nouvelle "chasse au monstre ". Cette fois, ils draguèrent au filet trois lacs censés contenir des monstres et théâtre de plusieurs " apparitions " au cours de ces dernières années.
Ces visions furent toutes rapportées à l'équipe de " chasseurs de monstres ", qui purent rencontrer les témoins et admettre qu'ils avaient réellement vu quelque chose d'étrange. Aussi, en dépit de l'échec des premiers dragages, les " chasseurs " se lancèrent dans de nouvelles recherches.
Mais dans le lough Nahooin, où ils n'avaient trouvé aucune trace de monstre en 1968, ils étaient enclins à recommencer : ils avaient entendu parler d'une apparition à cet endroit, un mois auparavant. Le 8 septembre, un éleveur de moutons, Thomas Connelly, avait vu
une " créature noire, plus grosse qu'un jeune âne " sur le rivage du lac.
Elle semblait avoir quatre jambes trapues et glissait vers le lac. Comme Connelly le regardait, le monstre s'enfonça dans l'eau.Malheureusement, l'essai de dragage du lough Nahooin avorta : les dragues restaient accrochées dans les racines qui tapissaient le fond.
Les filets tendus à travers les trois lacs restèrent en place, et les monstres demeurèrent paisiblement cachés. Les chasseurs, malheureux mais courageux, assaillis par le vent et la pluie, réalisèrent qu'ils ne pourraient rien attraper.De toute évidence, il est clair que les " monstres des lacs " sont amphibies. De toute évidence aussi, ils sont heureux dans l'eau : mais quand ils sont dérangés, par exemple par les chasseurs, ils sortent du lac et doivent cheminer à travers le marécage pour trouver un autre refuge.
Que ces monstres quittent les lacs apparaît clairement dans deux témoignages provenant de Connemara, qui datent de la fin du XIXè siècle. Le premier décrit une " anguille de taille énorme " qui se tenait dans le canal reliant le lough Crolan au lough Derrylea, et dont le cadavre tomba en pourriture. A Ballynahinch, une chasse fut organisée pour tuer un monstre de 9 m de long, piégé sous un pont. Mais, avant qu'on ait réussi à le tuer, la marée déplaça la créature et lui permit de s'échapper.
De tels faits sont très frustrants. Encore plus frustrants sont les rapports qui relatent des rencontres avec des monstres sur la terre ferme.
Comment se fait-il que les monstres soient toujours aperçus par des gens qui ne s'attendent pas à les voir, réagissent en prenant la fuite et ne sont jamais munis de camera ? Par exemple, en 1968, le monstre du lough Sraheens, sur l'île Achill était très " actif ". Le lac était connu pour être hanté des apparitions ayant été signalées en 1930 et en 1966. Deux hommes de la région, Michael McNulty et John Cooney, tombèrent sur le monstre dans la nuit du 1er mai 1968, alors qu'ils rentraient en voiture chez eux. Comme ils venaient de passer près du lac, une créature étrange s'avança à travers la route, à environ 3,50 m devant eux et disparut dans les broussailles. Ils purent la voir clairement grâce aux phares de la voiture, et ce qu'ils découvrirent fit accélérer le conducteur, qui n'avait plus aucune envie de voir la chose de plus près ! D'environ 3 m de long pour 75 cm de haut, l'animal avait une longue queue épaisse, un long cou, et une tête comme celle d'u mouton ou d'un lévrier.
Il était de couleur marron foncé et se dandinait en courant.Une semaine plus tard, Gay Dever, âgé de 15 ans, vit le monstre durant la journée. Il faisait du vélo près du lough Shraheens quand il entendit un éclaboussement sur le rivage. Il s'arrêta pour regarder, et il fut étonné de voir un grand animal noir hors de l'eau. Il était plus grand qu'un cheval et avait un long cou, une tête de mouton, une queue et quatre jambes. La réaction de Gay Dever fut de s'enfuir à grand coups de pédales.
Deux jours plus tard, le monstre fut aperçu à nouveau par deux jeunes filles qui faisaient de l'auto-stop. Elles attendaient près du lac, et, comme une voiture s'arrêtait pour les prendre, une des deux filles se tourna vers le lac. Elle vit alors le monstre dans l'eau, et le conducteur de la voiture, alerté, eut juste le temps de l'entrevoir.
F.W. Holiday, qui a cherché ces " monstres " des lacs pendant des années écrit qu'il existe " au moins cinquante rapports crédibles " concernant des monstres vus sur terre. Mais il y a un manque de nourriture évident pour de si nombreux animaux dans les petits lacs irlandais. L'échec des chasseurs a fini pour le faire douter de l'existence réelle de ces monstres.
Il ne met cependant pas en doute la sincérité des témoins qui disent avoir vu une créature étrange.Sa conclusion de 1976 reste pertinente aujourd'hui. Après 5 ans de chasse sans succès, il affirme : " Les monstres sont certainement un fait : mais il ne s'agit peut-être pas de cette sorte de fait à laquelle nous avons pensé aujourd'hui..".
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Avant les révélations sur Mu faites au colonel Churchward par le grand prêtre naacal, un autre chercheur, l'abbé Charles Etienne Brasseur de Bourbourg, éminent spécialiste de l'Amérique centrale, avait eu connaissance de l'existence de Mu et avait même été le premier qui ait repéré le nom. Après avoir découvert la relation du Yucatan de l’évêque espagnol Diego de Landa à la bibliothèque de l'Académie historique de Madrid, cet auteur s'était attaqué à la traduction d'un document maya appelé le Codex Troano , dans lequel se trouvait également évoqué le cataclysme qui avait englouti le continent de Mu, dont le nom apparaissait pour la première fois sans que l'on puisse affirmer si c'était bien celui que lui donnaient ses habitants.
L'américaniste Le plongeon traduisit de nouveau ce texte et confirma les données apportées par Brasseur en précisant que 64 millions d'habitants avaient péri lors de la catastrophe.
De nouvelles découvertes permirent de compléter bientôt ces premières données, ainsi que nous l'explique Churchward : " Toutes mes affirmations sont fondées sur la traduction de deux séries de tablettes anciennes. Il y a les tablettes naacales, découvertes par moi il y a de nombreuses années aux Indes, et une importante collection de tablettes en pierre, plus de deux mille cinq cent, découvertes récemment au Mexique par William Niven. Ces deux séries de tablettes ont la même origine. Car chaque série est composée d'extraits des écritures inspirées et sacrées de Mu..."
Churchward rencontra en effet Niven, qui avait découvert en 1924 cet ensemble impressionnant de tablettes, dont l'écriture rappelait celle des documents naacals consultés aux Indes. Il put traduire ces textes, très différents de tout ce qui avait été trouvé jusque là en Amérique centrale, et obtint ainsi de nouveaux renseignements relatifs à l'histoire et à la disparition de Mu.
Les affirmations de Churchward ont fait l'objet de très vives réserves, principalement dues au fait qu'il demeure très évasif quant à l'origine de ses sources. Nul ne sait de quel temple il a tiré les fameuses tablettes naacales et il reste très imprécis quand il évoque son voyage au Tibet occidental, au cours duquel des lamas lui auraient présenté une carte de l'ancien continent de Mu, dont il évalue l'âge à 20 000 ans...
Ces critiques ne doivent pas remettre automatiquement en question l'ensemble de son travail : la découverte, en 1959, de rouleaux de papyrus remontant à près de 20 000 ans sur le site fouillé jadis par Niven vint confirmer 23 ans après la mort du pionnier, les intuitions qu'il avait eues à propos de Mu, baptisé Muror sur ces nouveaux documents : la traduction de ces rouleaux ne fut terminée qu'en 1964. Due au professeur R. Hurdlop, cette découverte exceptionnelle peut être comparée, pour son importance, à celle des manuscrits de la mer Morte, dans la mesure où elle va permettre de jeter un regard complètement nouveau sur les origines de 'ancien Mexique et sur ses rapports avec
les " Terres de l'Ouest ", dont il est très clairement question dans ces nouveaux documents.L'étude des diverses sources auxquelles il avait pu avoir accès avait amené Churchward à un certain nombre de conclusions très précises quant à ce qu'avait été Mu. Ce continent s'étendait sur 5 000 Km du nord au sud, depuis les Hawaii, qui marquent encore aujourd'hui son extrémité septentrionale, jusqu’à une ligne joignant l'île de Pâques aux îles Fidji. D'est en ouest, il s'étendait sur 8 000 km : il était formé de trois terres séparées par d'étroits chenaux, selon la carte étudiée au Tibet, tout au moins.
Ce vaste ensemble se présentait comme une immense plaine vallonnée au climat tropical et à la végétation luxuriante. Ce paradis originel était fertile et propice à toutes les cultures. Des villes importantes regroupaient une population nombreuse, évaluée à plus de 60 millions d'habitants au moment de la catastrophe. Mu était véritablement de centre de toute civilisation et autres foyers de culture n'étaient que ses colonies.
Les habitants étaient divisés en dix tribus et se consacraient à l'agriculture, à la navigation et au commerce. Tous adoraient le Soleil et croyaient à l'immortalité de l'âme. Le peuple dominant était de race blanche, avec des yeux sombres et des cheveux noirs. L'hégémonie qu'il exerçait sur les autres peuples noirs ou jaunes était des plus bienveillantes, sauvagerie et violence étant bien sûr absentes de cet éden enchanteur.
C'est ce magnifique ensemble, porteur de la civilisation la plus ancienne qu'ait connue notre planète, qui fut rayé de la carte du monde par une série d'éruption volcaniques et de raz de marée gigantesques, lesquels firent de ce vaste continent la poussière d'archipels que l'on rencontre aujourd'hui au cœur de l'immensité du Pacifique.
Routes, cités et temples furent engloutis dans les profondeurs, et les rares rescapés, incapables de survivre dans un état de sauvagerie à peu près total, réduits au cannibalisme, disparurent rapidement, sans pouvoir s'adapter à de nouvelles conditions de vie, par trop différentes de celles que leur avait garanties pendant des millénaires une civilisation supérieure.
Le souvenir du continent disparu se perdit ainsi progressivement, et seules quelques populations qui avaient été en contact avec lui purent transmettre, par l'intermédiaire de sectes d'initiés telles que celle des Naacals, les traditions et le langage de la civilisation.
De nombreux textes, surtout dans l'aire de la civilisation mexicaine précolombienne, semble confirmer ce scénario effrayant, et, Churchward ainsi que Louis-Claude Vincent, son continuateur actuel, les ont soigneusement recensés, mais il est toujours possible de donner une interprétation purement symbolique de telle ou telle description d'une catastrophe.
Il va de soi que la découverte de vestiges archéologiques présente plus de crédibilité et peut conforter solidement les assertions des tenants de l'existence passée de Mu.
De nombreuses ruines viennent confirmer, à travers les îles du Pacifique, la floraison passée d'une haute civilisation. Les statues de l'île de Pâques constituent sans conteste les vestiges les plus connus et les plus spectaculaires : elles sont au nombre de 550, construction cyclopéennes dont l'origine demeure aujourd'hui inexpliquée malgré les tentatives faites en ce sens par les savants officiels depuis plusieurs décennies.
Ces constructions colossales ne sont pas les seules qui aient été reconnues sur ce modeste îlot de 118 km² : un grand temple et des terrasses de pierre imposantes traduisent l'importance d'une activité que l'on ne peut sérieusement attribuer aux Pescuans, découverts par Roggeveen au XVIII siècle. Plusieurs tablettes qui ont été déchiffrées révèlent que " quand cette île a été créée et a été connue de nos ancêtres, la terre était traversée de belles routes paves de pierres plates.
Ces pierres étaient si parfaitement jointes et posées qu'on ne voyait pas les bord... " et, par ailleurs, que " cette petite île faisait partie jadis d'un vaste continent traversé par des routes merveilleusement pavée de belles pierres plates. "Dans l'archipel Cook, on trouve sur les îles Rarotonga et Mangaia des vestiges de routes, sur des terres où ne se trouve aucune carrière de pierre, ce qui implique que les matériaux utilisés sont venus d'ailleurs.
Un autre vestige étonnant est le portique de pierre de Tongatabu, simple atoll corallien, où la pierre est naturellement absente et où nous trouvons un monument formé de trois monolithes imposants pesant respectivement 70 t pour les deux premiers et 25 t pour celui qui est posé dessus.Ces pierres ne peuvent venir que d'un point se trouvant à plus
de 200 milles, et ce que nous savons des navigations polynésiennes exclut que l'on puisse imaginer un transport de ce type sur de pareilles distances...Les îles Carolines sont particulièrement riches sur le plan archéologique et il est troublant que les tablettes naacals aient justement situé dans leurs parages les premiers approches du territoire muen. Le temple de Panape constitue l'ensemble le plus remarquable par ses dimensions et par l'importance des infrastructures telles que routes ou canaux, dont les vestiges sont visibles autour. Par leurs dimensions, les ruine de Panape apparaissent comme celles de l'une des sept capitales auxquelles font allusion les textes relatifs à Mu.
Les ruines de Kusai sont de dimensions comparables, et les traditions indigènes évoquent très clairement le passé du " peuple très puissant " qui vivait là jadis. Les ruines cyclopéennes de l'île de Lélé ne sont pas moins impressionnantes. De nombreuses pyramides de pierre dont l'usage demeure un mystère, ont été découvertes dans les îles Gilbert et Marchall.
De hautes colonnes sont les monuments les plus fréquemment répandus dans les Mariannes, à Guam et Tinian notamment.D'autres ruines sont visibles dans l'archipel des Hawaï et dans celui des Marquises, alors que diverses traditions orales montrent que le souvenir du continent perdus persistait également chez les Maori de Nouvel Zélande : de la même manière, Churchward pense que certaines peintures rupestres australiennes qui traduisent un degré d'évolution culturelle déjà élevé, ne peuvent être attribuées aux aborigène très primitifs qui peuplaient la grande île lors de l'arrivée des Européens.
Tout ces éléments ont amené Churchward, mais aussi de nombreux ethnologues qui sont loin de le suivre dans toutes ses conclusions, à penser qu'il avait existé une civilisation océanienne unique dont tous ces vestiges témoignent encore aujourd'hui.
Si l'on admet l'existence de l'ancien continent qui occupait le le centre de l'océan Pacifique, il convient d'apporter une réponse à la question que pose sa brutale disparition.
L'un des spécialiste de l'Atlantide, le colonel A. Braghine, a formulé l'hypothèse selon laquelle un corps céleste vint frapper la Terre dans le Pacifique il y a environ douze mille ans, ce qui aurait entraîné des bouleversements considérables et déplacé l'axe de notre planète.
On sait l'importance des chutes de météorites survenues à l'époque historique : le cratère de Coon Butte en Arizona, a 1 200 m de diamètre, la météorite qui s'est abattue en 1908 dans la taïga de la Toungouska a tout calciné dans un rayon de 20 km autour de son point d'impact et, dans la mesure où de nombreuses sources antiques, notamment égyptiennes et précolombiennes, évoquent un cataclysme de ce type, on peut imaginer qu'il a pu se produire et entraîner la disparition de M originelle de l'humanité.
La ceinture de feu qui entoure le Pacifique ne serait que la gigantesque cicatrice marquant les limites de la formidable collision remontant à douze mille ans.
Le débat demeure ouvert quant à la réalité historique de Mu : si celle-ci est admise, on imagine le nombre de questions auxquelles il faudra alors répondre ! Les éléments disponibles sont moins nombreux que ceux qui militent en faveur de la réalité de l'Atlantide. Mais il reste sans doute beaucoup à découvrir dans les archipels des mers du Sud...
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L’Épiphanie, qui célébrait à l'origine la Nativité, honorait au XVe siècle le souvenir du baptême du Christ mais aussi son premier miracle, et enfin l'adoration des Mages. C'est cette dernière commémoration qui perdure aujourd'hui.
L’Épiphanie fut longtemps fêtée le 6 janvier et tombait au lendemain de la période passant pour magique des douze jours après Noël.
Elle fut considérée longtemps comme la date du solstice d'hiver et donnait lieu à d'importantes célébrations religieuses. C'est le 6 janvier notamment que les dieux solaires orientaux ou grecs étaient fêtés comme Osiris et Dionysos. La fête des Rois correspond par ailleurs au début du carnaval.La tradition de la fève des rois pourrait être d'origine païenne.
Certains y voient une transposition des Saturnales romaines, fêtes en l'honneur de Saturne qui donnaient lieu à des réjouissances et des banquets, au cours desquels on tirait au sort un roi avec de vraie fèves : tous, maîtres et esclaves, riches et pauvres, devaient lui obéir.
Signalons toutefois que pour l'éminent folkloriste Arnold Van Gennep, cette fête n'a aucun héritage romain, gaulois ou celte.Malgré les efforts de l'Eglise pour faire disparaître toute trace de paganisme, la coutume des rois subsista chez les chrétiens.
On signale même que jadis, la veille de l’Épiphanie " dans chaque cathédrale, les chanoines élisaient un roi parmi eux et l'installait en grande pompe sur le maître-autel, où chacun venait lui offrir des présents. Un festin, que ce roi présidait, couronnait ce jour de réjouissance. Les fidèles, en rentrant chez eux, imitaient ce qu'ils avaient vu faire à l’Église et choisissaient un roi, par le moyen d'une fève introduite dans un gâteau"."Heureux celui qui obtient la fève. Dès le XIIIe siècle au moins, elle avait la réputation de porter bonheur et d'attirer les faveurs du roi ou des dignitaires de la Cour. Il n'est pas rare d'ailleurs que la fève prenne la forme d'un fer à cheval ou d'un trèfle à quatre feuilles. La conserver dans sa poche protège toute l'année.
Selon la tradition, c'est le plus jeune garçon de l'assistance qui monte sur la table, ou plus généralement se cache dessous. Le " président " des convives coupe chaque part du gâteau ou galette et demande à l'enfant de désigner celui à qui elle doit revenir. La première tranche, qui est " pour le bon Dieu " est toujours mise de côté pour être donnée au premier pauvre qui se présenterait : " Ce qui ne tarde jamais ; car il y a toujours quelques malheureux qui attendent à la porte le moment d'entrer en scène.
En Italie et en Russie, le gâteau des Rois comprend une fève noire, destinée au roi, et une blanche, destinée à la reine. Les célibataires qui trouvent la bonnes fèves sont destinés à se marier.
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La fête de la Befana dériverait de vieux éléments folklorique pré-christianique, reçu et adapté de la tradition chrétienne.
Une hypothèse suggérée est celle qui relie la Bafana avec une fête romaine, qui se déroulait au début de l'année en l'honneur de Giano di Strenia et durant laquelle on s'échangeait des cadeaux.La Befana signifie à la fois fête de l’épiphanie et sa personnification.
D'après une très ancienne tradition paysanne, cette antique ganache crochue-dentue, aurait été une sorcière encapuchonnée de noir avec des godillots percés ; un grand sac ou une hotte sur le dos, volant de toit en toit à califourchon sur son balais pour porter des cadeaux la nuit du 5 janvier. C'est tante Arie d'Italie. Devenue bienveillante avec l'âge, l'ogresse d'hivers d'hier dépose en passant par la cheminée, des jouets en récompense ou du charbon en punition dans les bas, les souliers ou les chaussons des petits.Appelée " Stria " , elle était attendue avec anxiété par les enfants qui, en ce temps-là, ne recevaient que quelques modestes cadeaux
On réchauffait la pièce où la vieille sorcière devait venir, en passant par la cheminée. Afin qu'elle restât le plus longtemps possible, on mettait sur la table différents mets, des fruits et un peu de vin. On mettait aussi du foin sur le seuil de la maison pour son âne On pendait à la cheminée de vieille chaussettes : le récipient typique pour recueillir la générosité de
la " Stria ".La sorcière offrait la couronne, espèce de chapelet dont les grains étaient faits de châtaignes cuites, de pommes et d'oranges. Tous ces fruits étaient enfilés dans une ficelles : les châtaignes étaient les " Ave Maria ", les pommes le, " Padre Nostro ", une orange finissait le rosaire.
On raconte que Befana aurait jadis vécu la même épreuve que Babouchka.
Alors qu'elle ramassait du bois dans la forêt, les Rois Mages seraient venus lui demander de les conduire à Bethléem adorer l'enfant Jésus.
Mais, de peur qu'on ne la voie, elle aurait préférée d'abord terminer son travail et remiser ses fagots avant de les suivre.
A son retour, il n'y avait plus personne, plus de traces laissées par les chameaux.Rongée par le remord, la Befana accomplirait chaque année cette corvée d’épiphanie afin d'expier sa faute.
Extrait de " La petite Encyclopédie du Merveilleux " d' Edouard Brassey
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