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Père Noël*
Le père Noël qui apporte des jouets aux enfants trouve son origine dans le personnage de saint-Nicolas, saint patron de Noël, qui gâte les enfants le jour de la fête du 6 décembre. La grande générosité du saint et son amour des enfants expliquent qu'il soit devenu le Père Noël.
Ce dernier profita vraisemblablement de l'éclipse imposée à saint Nicolas au XVIe siècle par les tenant de la religion réformée qui considéraient le culte des saints comme une superstition. Pour certains, ce sont les protestants hollandais des Etats-Unis qui jouèrent un rôle important dans la transformation de " l'évêque des enfants en une sorte de magicien nordique "Saint Nicolas et son substitut, le Père Noël ont de nombreuses caractéristiques communes : outre leur rôle auprès des enfants, ils sont représentés tous deux avec une longue barbe blanche et ont adopté la couleur rouge. Caractéristiques qui ne sont d'ailleurs pas sans rappeler la figure du dieu germanique Thor dont serait issu saint Nicolas et par conséquent le Père Noël : " Thor, dieu des pauvres et des paysans, était un vieillard jovial, robuste, doté d'une longue barbe blanche. Le feu était son élément, le rouge sa couleur. Il vivait parmi les icebergs des régions arctiques, où il avait son palais. Dieu joyeux et débonnaire, Thor symbolisait le caractère gai et jovial des gens du Nord, moins porté à la mélancolie que les Méditerranéens. Thor était donc un dieu bienveillant et protecteur ; on lui réservait la meilleur place devant l'âtre où, disait-on, il descendait par la cheminée à la rencontre de son élément, le feu. En somme, le Père Noël serait une sorte de saint Nicolas plus ou moins défroqué et plus ou moins germanisé, plutôt qu'un Enfant Jésus prématurément vieilli "
On sait que le Père Noel, qui pour certains vit en Finlande, passe par la cheminée des maisons pour laisser ses présents dans les bas ou les souliers. Il s'agit, là encore, de la transposition laïque d'une légende concernant saint Nicolas : un jour, le saint, ayant rendu visite à trois sœurs très pauvres, leur jeta une poignée de pièces par la cheminée : l'argent tomba dans des bas que les jeunes filles avaient mis à sécher devant l'âtre où elles les découvrirent le lendemain matin.
En Franche-Comté, ce n'est ni le père Noël ni saint Nicolas qui gâte les enfants mais le petit Jésus qui dépose dans leur souliers " des bonbons et des jouets pour ceux qui ont été sages, et des verges ou des martinets pour les mauvais garnements "
Dans les environs de Montbéliant, la généreuse bienfaitrice des enfants est tante Arie, fée ou bon génie, qui serait " un type féminin du " bonhomme Noël "
Les échange de cadeaux le jour de Noël serait issus d'une coutume encore plus ancienne, remontant aux Romains qui s'offraient des présents au jour de l'an tout en conservant les étrennes du nouvel an, on a lancé la mode des cadeaux de noël.
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