• L'attaque des ptérodactyles*

     

    L'attaque des ptérodactyles

    Les ptérodactyles ont-ils vraiment disparu il y a 60 millions d'années ?
    D'étranges créatures qui leur ressemblent hantent encore les cieux...

    Voici un étrange récit paru dans le très sérieux magazine Le Zoologue, de juillet 1868. L'auteur y décrit l'étrange rencontre qu'il fit quelques mois auparavant à Copiapo, au Chili :

    " Hier, vers 5 heures de l'après-midi, alors que la journée de travail à la mine s'achevait et que les ouvriers se rassemblaient pour le dîner, nous avons tous vu apparaître un oiseau gigantesque que nous avons d'abord pris pour un nuage poussé par un vent particulièrement fort. Il venait du nord-ouest et se dirigeait vers le sud-est. Il volait à vive allure et en ligne droite. Lorsqu'il passa au-dessus de nous, nous avons pu voir son corps distinctement. Les ailes étaient immenses et de couleur grise. Sa tête évoquait celle d'une sauterelle. Les yeux étaient grands ouverts et brillaient comme des charbons ardents. Le corps, très allongé, était hérissé d'écailles brillantes qui s'entrechoquaient. "

     S'agissait-il vraiment d'un oiseau ? N'était-ce pas plutôt un reptile
    volant ? Il ne faut pas non plus écarter l'hypothèse d'un canular journalistique, probable explication, par exemple du " Thunderbird " de Tombstone en Arizona.

    L'attaque des ptérodactyles

    Le récit de cette aventure parut le 26 avril 1890 dans l'Épitaphe, un journal local : deux ranchers, qui chevauchaient dans le désert, rencontrèrent un monstre ailé, qui " ressemblait à un alligator, avec une queue très longue et des ailes immenses ".

    Ils lui firent la chasse et réussirent à l'abattre. Ils entreprirent alors de le mesurer. Il atteignait une envergure de 49 m et son corps faisait 28 m de long. Ils remarquèrent avec étonnement qu'aucun plumage ne recouvrait le corps et que la mâchoire était pourvue de dents pointues.

    Mais l'histoire se complique, car un autre Thunderbird aurait été tué dans la même région en 1886. Une photo aurait même été prise... que personne ne retrouva jamais. Personne non plus ne semble savoir ce qu'il est advenu du cadavre du Thunderbird et s'il a vraiment existé !

    L'attaque des ptérodactyles

    En revanche il a été prouvé qu'un grand nombre des " histoires extraordinaires " parue dans les journaux de la seconde moitié du XIXè siècle ont été fabriquées de toutes pièces. L'histoire du Thunderbird de Tombstone appartient sans doute à cette catégorie.

    Toutefois, si les " oiseaux " de Copiapo et de Tombstone sont réels, il est à remarquer qu'ils ressemblent plus à des monstres préhistoriques qu'aux oiseaux actuels. Vers 1850, un journaliste français rapporta qu'un ptérodactyle avait été découvert à Culmont, en Haute-Marne, par des ouvriers qui faisaient sauter un rocher à la dynamite. La créature qui surgit d'une cavité ressemblait à une chauve-souris et était de la taille d'une oie. De couleur noire, elle atteignait 3 m d'envergure. Malheureusement, il a été impossible de vérifier cette histoire.

     Il est plus facile d'étudier des cas plus proches de nous dans le temps, comme celui du " diable de Jersey ". En janvier 1909, ce monstre terrorisa l'Etat du New Jersey. Son nid, disait-on, se trouvait quelques part dans les Pine Barrens, région isolée du sud-est de l'Etat. On lui attribua toutes sortes de méfaits. Nous nous contenterons de rappeler les principales apparitions de cet inquiétant monstre ailé.

    L'attaque des ptérodactyles

    Tout commença en janvier 1909, et le " diable de Jersey " fut signalé dans trente villes différentes. La première apparition date du 17 janvier et eut lieu à Bristol, dans l'Etat de Pennsylvanie. Vers 2 heures du matin, John McOwen entendit des bruits bizarres. Il se leva et alla regarder par le fenêtre. " Il y avait une créature de grande taille. C'était une sorte d'aigle... il sautillait sur le chemin de halage. "

    Le témoignage du policier James Sackville rejoint celui de John McOwen : une créature ailée qui sautillait comme un oiseau, une tête inquiétante et des cris effrayants. Le policier n'hésita pas à tirer. Mais l'oiseau réussit à s'enfuir, sans blessure apparente. Une troisième personne, E.W. Minster, le receveur des postes, aperçut le  " diable de Jersey " le lendemain matin. L'oiseau survolait le fleuve Delaware.

    L'attaque des ptérodactyles

    E.W. Minster, qui s'en était trouvé assez proche, en fournit une description précise : " Il avait une tête de bélier, avec des cornes enroulées et un cou très long. Les ailes étaient longues et minces, et les pattes de devant plus courte que celle de derrière. Il poussa un cri lugubre qui me fit frissonner. "

    Le lendemain matin, les habitants de Bristol trouvèrent de mystérieuse empreintes dans la neige. Elles ressemblaient à des traces de sabot de cheval.

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    Dans la semaine qui suivi, les apparitions se multiplièrent. Des groupes de chasseurs se lancèrent sur les traces du monstre et posèrent de multiples pièges, mais sans résultat. Et les photographes qui affluèrent ne firent qu'augmenter la panique. Mardi 19 janvier, au petit matin, Mr et Mrs Evans assistèrent à un surprenant spectacle : " Le monstre se trouvait à quelques mètres de nous seulement, raconta Mr Evans. Il resta bien dix minutes sur un toit en appentis, où nous avons pu l'observer à loisir. Il faisait environ 1 m de haut. Sa tête me rappela celle d'un colley, mais ses traits ressemblaient à ceux d'un cheval. Il tenait ses pattes avant, qui étaient plus courtes, repliées sur la poitrine. Le premier moment de frayeur passé, j'ouvris la fenêtre et criai dans sa direction en agitant les bras, pour essayer de le faire partir. Il se retourna vers nous en aboyant, puis s'envola. "

     D'autres témoins assurèrent qu'il avait une peau d'alligator et qu'il faisait près de 2 m. Après une dernière apparition qui eut lieu le 22 janvier, le " diable de Jersey " disparut. On ne le revit jamais.

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    Sans rejeter totalement l'hypothèse d'un coup monté ou d'un cas d'hallucination collectives, des experts ont cependant pris soin d'interroger les témoins pour tenter de dégager une vue d'ensemble. Certains conclurent à un " retour en masse " de canards ou de grues du sud des Etats-Unis, qui vivaient auparavant dans l'Etat du New jersey et qui y seraient revenus pour des raisons qui restent à préciser.

    L'hypothèse d'un animal préhistorique a aussi été envisagée. Quant aux empreintes retrouvées dans la neige, elles étaient certainement le fait de
    " joyeux plaisantins ", à moins qu'il ne s'agisse tout simplement d'empreintes humaines déformées par un gel ou un dégel successifs. Quoi qu'il en soit, il est impossible de trancher, car les preuves manquent.

    L'attaque des ptérodactyles

    Depuis la seconde guerre mondiale, d'autres apparitions ont été signalées. En mai 1961, un homme d'affaire qui pilotait son avion
    au-dessus de l' Hudson River vit distinctement : " un oiseau de grande taille plus grand qu'un aigle... Il remuait à peine les ailes et ressemblait à un ptérodactyle ".

    Cette dernière précision ressort très souvent dans les témoignages récents. Elles s'expliquent sans doute par la vulgarisation scientifique de ces dernières années et par l’intérêt grandissant pour la préhistoire.

    En 1960, dans une forêt californienne cette fois, deux témoins affirmèrent avoir vu un autre ptérodactyle. L'animal volait à la cime des arbres.
    Ils estimèrent qu'il atteignait une envergure de 4 m. Il traversa la route devant leur voiture, puis disparut dans un ravin. D'autres témoins déclarèrent eux aussi avoir aperçu un ptérodactyle dans la même région.

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    En 1976, au Texas, on signala de nombreuses apparitions semblables.
    Comme d'habitude, les explications logiques ne manquèrent pas.
    Malheureusement, elles ne recoupaient pas les faits. Le premier témoignage émane de deux enfants, Jackie Davis, 14 ans, et Tracey Lawson, 11 ans. Le 1er janvier, ils aperçurent un " oiseau " qui
    faisait 1,50 m de haut. Il était de couleur noire avec de grand yeux rouges, de larges " épaules ", une tête de chauve-souris, un faciès de gorille et un long bec pointu. Le lendemain, les parents trouvèrent cinq empreintes enfoncées de 4 cm dans le sol ( l'animal devait donc peser au moins 80 kg ), qui faisaient 20 cm de large et ne montraient que trois doigts.

    Une semaine plus tard, le 7 janvier, à Brownsville, Alverico Guajardo se trouva face à face avec une " créature venue d'une autre
    planète "qu'éclairait la lumière de ses phares. Il confia plus tard aux journalistes que cet oiseau au plumage noir faisait environ 1 m de long, qu'il avait des ailes de chauve-souris, un bec de 60 à 80 cm et d'horribles yeux rouges étincelants. La lumière des phares le dérangea visiblement, et il se mit à pousser des cris effrayants. Alvérico Guajardo ne demanda pas son reste et courut se réfugier chez un voisin. L'oiseau n'essaya pas de le poursuivre.

    L'attaque des ptérodactyles

    Armando Grimaldo, lui, n'eut pas cette chance. Il fut victime d'une attaque le soir du 14 janvier, à Raymondville. Il prenait l'air dans le jardin lorsqu'il entendit un battement d'ailes et un " sifflement bizarre ".
    Soudain, une créature s'abattit sur lui. Malgré la redoutable emprise des serres puissantes de l'animal, il réussit à se dégager et courut à toute allure vers la maison. Quand il se retourna, il aperçut un " oiseau " aussi grand qu'un homme. La tête ressemblait à celle d'une chauve-souris ou d'un singe, avec de grand yeux rouges, pas de bec et une peau noire lisse, sans plumage.

    Près de Brownsville, Libby et Deany Ford déclarèrent avoir aperçu une créature qui tenait à la fois de l'oiseau et de la chauve-souris et qui ressemblait à un ptéranodon ( sorte de ptérodactyle ). 
    Le 24 février, cette créature apparut aussi à trois instituteurs près de San Antonio. L'oiseau s'abattit sur la voiture où ils se trouvaient.
    L'ombre de ses ailes couvrit toute la route.

    L'attaque des ptérodactyles

    Mrs Patricia Bryant affirma que l'oiseau était aussi grand qu'un avion de tourisme et " que ses os de couleur noire apparaissaient sous la peau ou sous les plumes de couleur grise ". David Rendon ajouta que " l'oiseau planait plus qu'il ne volait " et que " ses ailes ressemblaient à celles d'une chauve-souris ".   

    S'agit-il vraiment de ptéranodons, ces reptiles volants disparus il y a
    64 millions d'années ? Des fossiles de ptérosaures ont été découverts au Texas. Certains auraient-ils survécu ?

                                                                            Adaptation de " Inexpliqué " 1981

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