Dans ses souvenirs, Robert-Houdin, le roi des magiciens, nous a laissé quelques explications sur ses tours de prestidigitation qui ont assuré sa renommée mondiale. Voici quelques secrets. C'était simple. Il suffisait d'y penser...

Le rosier de Robert-Houdin

Sur le devant de la scène est posé un vase ancien contenant un rosier sans fleur. Après avoir exécuter plusieurs tours, le magiciens fait choisir une carte à un spectateur. Puis sur ordre de l'illusionniste, le spectateur place la carte dans une boite. A un signal, la carte ( enfermée dans la boite ) apparaît au centre du rosier.

Perfectionniste, Robert-Houdin avait amélioré ce tour par un apport mécanique important. Un oiseau remplaçait la carte et le rosier fleurissait. Des roses apparaissaient et épanouissaient dans le feuillage grâce à un jeu mécanique très minutieux dissimulé dans les branches mêmes du rosier. Pendant que l'attention des spectateurs était dirigée sur le rosier magique, Robert-Houdin chargeait un étrange pistolet à tromblon de divers objets : foulards, montres, cartes, etc., et tirait sur le rosier, où l'on retrouvait montres, mouchoirs et cartes accrochés aux branches.

Un simple jeu de manipulation permettait de compléter ce tour : le magicien emprunte ces objets, il se dirige vers une petite table où se trouve le pistolet, il échange les objets réel contre des objets truqués pliables. Il amuse son public, parle et charge son arme pendant qu'un assistant récupère la table dans le plateau de laquelle sont dissimulés les vrais objets, et court derrière le rideau les accrocher à des branches à ressort placées derrière le rosier magique. Au coup de feu, les branche se détendent et les objets apparaissent.