• Simorgh*

    Simorgh

    Oiseau sacré d'origine perse, cité dès l'époque zoroastrienne ( 600 av. J-C ), proche de l'aigle et du phénix - on dit aussi qu'il est mi-oiseau mi-chien ou lion -, nichant au somme t d'une montagne, en compagnie des anges et des démons, doué de langage humain, et dont le plumage multicolore, allant du brun au cramoisi en passant par toutes les nuances du vert et de l'or, a la faculté de guérir les blessures du corps et de l'âme. L'envergure de ses ailes déployées peut atteindre six mètres. Il vient de Gaokerena, l'Arbre de toutes les graines.

    Dans la mystique persane, le simorgh symbolise la divinité et la quête du moi caché.

    Attar ( vers 1140 - vers 1230 ), dans La Confession des oiseaux, raconte comment, lassés de l'anarchie régnant dans le monde, les oiseaux s'en allèrent en quête du fabuleux simorgh, conduits par la huppe. Ils traversèrent sept mers et sept vallées, et trente d'entre eux seulement parvinrent à bon port. Ils s'aperçurent alors que le simorgh n'était jamais qu'eux-mêmes, partis à la recherche de leur transcendance - en persan -
    " trente oiseau " se dit si morgh.

    Le silorgh est également cité dans l'épopée iranienne du Livre des rois, dans laquelle l'oiseau fabuleux prête assistance à la famille royale en usant de ses pouvoirs de guérison et de ses facultés de sagesse. Il aida également la femme de Zal, célèbre héros persan, à accoucher, et porta assistance à Rustan, fils de Zal, blessé au cours d'une bataille, lui retirant les six flèches qu'il avait dans le corps et guérissant ses plaies en les couvrant de ses large ailes.

      


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