• L'imagination

     

    L’imagination

     

    Nous abordons sur ce blog toute sorte d’histoires abracadabrantes. Ce sont des énigmes scientifiques, historiques et quelquefois imaginaires oubliées par l’histoire. Elles semblent issues d’un cerveau disjoncté et complètement irréelle pour le rationaliste pur et dur qui visitera ce blog dans un élan de curiosité.

    Peut-on vraiment croire à toute ces fadaises ? A ces contes à dormir debout ? Ou se situe la limite à ne pas dépasser sous peine de ridicule ? 
    Que fait-on de la frontière indispensable entre l’imaginaire et le réel ?  Mais que peut-on dire de l’imagination sinon que c’est un grain de folie indispensable ?

     

    La folie dont il est question ici est salutaire, c’est une folie qui vient de l’émerveillement enfantine. Gardons notre âme d’enfant et continuons à nous émerveiller à la moindre occasion. Laissons la raison de côté et plongeons nous dans les contes de fées. Sans modération.

     

    Une notion très répandue voudrait que l’excès d’imagination mette en péril l’équilibre mental de l’homme. Les faits historiques opposent un total démenti à cette opinion. L’imagination n’engendre pas la folie. Ce qui engendre la folie, c’est précisément la raison. Les poètes ne deviennent pas fous mais les joueurs d’échecs le deviennent. Les mathématiciens deviennent fous, et les caissiers aussi, mais les artistes et les créateurs rarement.

    Le danger provient de la logique, et non de l’imagination.
    Edgar Allan Poe par exemple, était réellement morbide, non parce qu’il était poète, mais parce qu’il avait un esprit particulièrement analytique. Préférons donc les contes de fées et émerveillons nous. Voyons le monde autrement, avec les yeux d’un enfant. La feuille de l’arbre est verte parce qu’elle n’aurait jamais pu être autrement. Dans la nature, les répétitions semblent parfois bien nerveuses, comme celle d’un instituteur répétant sans cesse la même chose. Lassant.

     

    Chez l’enfant, cette monotonie n’existe pas. Parce qu’ils ont l’esprit libre et plein de fougue. Nos ancêtres avaient compris l’impact de l’imagination dans la vie quotidienne et n’hésitaient pas à en abuser pour expliquer tout casse tête qui venait s’immiscé dans leur vie.
    Voici comment par exemple ils expliquaient le rythme des saisons :

     

    " Il était une fois dans l'histoire des dieux, une déesse qui portait le doux nom de Déméter, la déesse de la terre et des récoltes. Elle rendait la terre fertile et permettait ainsi aux hommes de travailler la terre et de pouvoir manger leurs récoltes. Cette déesse avait une fille qui portait le nom de Perséphone. Un jour qu'elle s'amusait dans un champs, Perséphone fut enlevée par Hadès, le dieu des enfers. Tout ce que l'on vit, c'est qu'un chars, tiré par 4 chevaux sortit de terre et emporta la belle Perséphone. Déméter fut au courant de l'enlèvement de sa fille mais ne connaissait pas le responsable, elle décida donc de partir a sa recherche sous la forme d'une mortelle, d'une vieille femme.

    Déméter partit tellement longtemps sans se soucier de son travail de déesse que la terre commençait à mourir et que plus rien ne poussait. Zeus, qui connaissait tout de l'enlèvement, devait faire quelque chose pour que la terre continue à vivre. Il réussit donc a avoir un accord entre Hadès et Déméter. Cette accord consiste à ce que la moitié de l'année, Perséphone soit chez sa mère et que l'autre moitié, il l'a passé chez Hadès dans le royaume des enfers. C'est ainsi que le printemps et l'été sont les moments ou Déméter est avec sa fille et qu'elle est donc contente de l'avoir auprès d'elle mais dès qu'elle la laisse partir, la tristesse prend le dessus et elle ne s'occupe plus de son travail, c'est ainsi qu'apparaît l'automne et l'hiver.

     

    Cette version des saisons est bien plus délectable que la vraie que nous connaissons tous.

     

    Laissons notre imagination nous emporter au-delà des rêves mais attention, ces voyages au pays de l’imaginaire ne doivent être qu’une incursion passagère. N’oublions pas le monde réel qui nous attend dans notre quotidien. Tout voyage dans la quatrième dimension est salutaire à condition d’un retour dans le monde impitoyable des hommes.

     

    Les histoires et les théories que nous émettons dans ce blog ne doivent pas nous faire oublier les réalités de la vie.


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