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Ecritures et énergies magiques*
C'est à peine si nous commençons à admettre scientifiquement qu'il puisse exister des énergies inconnues et néanmoins efficaces comme celles qui émanent de certaines formes ou structures telles que pyramides, générateurs psioniques, ...etc. Des civilisations comme celle de l'Egypte pharaonique ou ces peuples mystérieux de l'Amérique précolombienne en ont-elles connu le secret bien avant nous ? Les chercheurs les plus sérieux qui se sont consacrés à l'énigme des émissions dues aux formes, comme on appelle ces énergies, en sont de plus en plus persuadés.
Bélizal n'a-t-il pas découvert la fameuse forme " Louksor " à partir d'une bague que l'archéologue Carter avait exhumée du tombeau de Toutankhamon ? Bovis ne s'est-il pas avisé des pouvoirs momificateurs de la pyramide en s'interrogeant sur des cadavres de petits animaux étrangement conservés dans les couloirs du mausolée de Chéops ?
Le bon sens s'oppose, a priori, à l'idée que des civilisations, si brillantes soient-elles, aient pu pus surpasser en quoi que ce soit. Tel est l'orgueilleux argument des sceptiques. Notre siècle serait dans l'histoire des hommes, du moins le croient-ils, la figure de proue du progrès.
C'est nous qui serions allés le plus loin dans l'investigation des secrets de la nature et de la matière. Ce bel optimisme de la science adolescente est malheureusement battu en brèche par un certain nombre de faits qui, de jour en jour, incitent au doute et à une plus grande humilité.Nous citions Bélizal et Bovis. On peut objecter qu'il ne s'agit pas de scientifique appartenant à l'autorité établie, mais de marginaux de la recherche. Il en va de même en France pour des francs-tireurs comme Jean de La Foye ou Roger de Lafforest qui, depuis 30 ans, travaillent sur le même sujet. Par contre, le docteur Serge V. King aux Etats-Unis, le professeur Seruëiev en Union soviétique jouissent de toute la considération de l'Université...
Mais la science française elle-même reconnaît, dans ses éléments avancés, l'intérêt d'une expérimentation systématique en matière d'onde de forme.
Le mathématicien Jacques Ravatin et son groupe de travail tentent d'expliquer, avec l'aide des nouveaux concepts de l'espace et de l'énergie que fournissent les dernières théories de la recherche d'avant-garde, pourquoi une pyramide ou toute autre structure exercent une influence sur leur environnement.Ravatin va d'ailleurs beaucoup plus loin. Selon lui, les alphabets eux-mêmes des anciennes civilisations et tous leurs graphismes, que l'on dit magiques, sont porteurs de forces qu'il est possible de déclencher dans certaines conditions :
" Les alphabets contemporains, dit le mathématicien, sont des ensembles de signes purement conventionnels, mais il n'en vas pas de même des alphabets antiques, dont chaque signe était porteur d'une puissance latente en liaison avec différents aspects cosmique que l'écriture se proposait de refléter et d'influencer. La puissance de chaque signe était susceptible d'amplification, d'activation, d'où la possibilité d'utilisé les hiéroglyphes, les alphabets hiératiques et les noms sacrés pour pénétrer ou accéder à des états secrets du réel ou à des états de conscience élevés.
Nous vérifions chaque jour la puissance, l’efficience de ces symboles, qu'il faut d'ailleurs manier avec beaucoup de prudence... "Étonnante rencontre de la mathématique avancée et des vieilles thèses de l'ésotérisme traditionnel ! Ravatin assure que les expériences pratiques faites dans le cadre de la fondation Ark-Hall ont démontré cette théorie.
Certains sujets psi particulièrement doué parviendraient à utiliser des ondes de formes pour changer de dimension, ouvrir des portes sur des univers parallèles... Somme toute, réaliser les performances que l'on prêtait aux prêtres initiés des vieilles religions et ce que l'on pensait n'être que mythes ou légende..." ... Les sensitifs avec lesquels nous travaillons, explique Jacques Ravatin, ont ainsi effectué de nombreux dédoublement vers des époques ou des lieux inaccessibles... Samuel Franerie, par exemple, a accompli un dédoublement pour découvrir ce que devenait la Grande Pyramide lors du passage d'une constellation donnée... Nous avons ainsi appris que le grand prêtre s'y délocalisait et entrait en relation avec des forces pensantes du Global. Il ne mentait donc pas lorsqu'il disait avoir parlé aux dieux... "
Voilà qui remet en question pas mal de nos conceptions au sujet des anciennes civilisations humaines, qu'il s'agisse de l'Egypte ancienne, des Précolombiens ou des Celtes. Quelles étaient leurs connaissances en matière d'émission dues aux formes ?
On a beaucoup glosé sur leurs mystérieux sites mégalithiques, de Carnac à Stonehenge. Calendrier astronomique, sans doute, mais aussi catalyseurs de forces à partir de leur situation au carrefour de lignes telluriques précisément déterminées de la disposition des pierres levées.
L'historien britannique James Hodgson, attaché à l'université d'Edimbourg, a démontré par ses travaux que menhirs et dolmens constituaient de véritables centrales énergétiques. Les premiers missionnaires du christianisme ne l'ignoraient pas. Ces pierres levées n'étaient pas à proprement parler des manifestations d'un culte idolâtre, mais des monuments d'abord " utilitaires ", indispensables à la communauté qui vivait à leurs pieds. Les chroniques gaéliques et bretonnes nous rapportent qu'ils se gardèrent bien de les détruire, mais se contentèrent de les investir au nom du christianisme. Les croix gravées sur ces immenses pierres levées, les cultes de saints qui leur sont attachés sont des preuves de cette attitude.
Sans évoquer d'énormes réalisations comme Carnac ou Stonehenge, dont les objectifs étaient beaucoup plus ambitieux, le dolmen ou le menhir local jouait un rôle très particulier que Hodgson et son équipe ont mis en évidence. Ils se sont par exemple aperçus que la végétation profitait de leur proximité. Quelles que soient les conditions climatiques, les semences germent mieux dans la périphérie de la pierre, les parasites des cultures vivrières se développent sensiblement moins, les plantes sont plus vivaces...
" ... Menhirs et dolmens, conclut Hodgson, étaient disposés de manière à catalyser diverses énergies au bénéfice des plantes, des animaux et des hommes vivant à leur ombre. Energies, tellurico-magnétique, sans doute, mais aussi forces mystérieuses captées ou produites directement par leur forme, leur disposition, leur orientation et leur structure.
Il est facile de démontrer que dans un certain rayon autour d'eux, la végétation profite d'une mystérieuse influence bénéfique.
Aujourd'hui encore, les paysans vont en pèlerinage à la pierre levée pour soigner les maladies humaines ou animales. Et il a été constaté que le procédé n'est pas toujours efficace... "Edifices mégalithiques, alphabets magiques, comme le vieil hébreu ou les hieroglyphes d'Egypte, pyramides..., autant de formes susceptibles d'agir sur leur environnement. Face à ces évidences, on en vient à considérer autrement les talismans et même les objets les plus familiers, que l'on dit parfois " chargés d'ondes bénéfiques ou maléfiques ".
Roger de Lafforest, auteur des Lois de la Chance, de La Réalité magique et de Ces maisons qui tuent, a consacré des années de recherche à ces sujets.
" Nous sommes en mesure de répondre aujourd'hui, écrit-il, que les objets faits de matière inerte ( meubles, ustensiles de cuisine ou bibelots ), bien que sans vie et sans conscience, n'en ont pas moins parfois une personnalité rayonnante et peuvent être de véritables accumulateurs de force... "
Cette puissance, selon lui, peut-être " empruntée " ou " essentielle ".
Dans le premier cas, un phénomène d'osmose, volontaire ou non, s'est produit entre l'objet et son possesseur. Le bibelot, le meuble, l'ustensile, mais aussi une maison tout entière peuvent avoir absorbé, à la manière d'une éponge, les " effluves immatériels " de la personne qui a vécu à leur contact. Ils restituent cette énergie dans des circonstances données.
Voilà qui éclaire d'un jour nouveau certaines hantises ou malédictions attachées à des lieux ou des objets.Cette puissance est essentielle, poursuit de Lafforest, lorsque, rien que par leur forme ou par leur matière, ces objets concourent à l'harmonie universelle ou la contrarient. Ces objets-là ne sont pas irradiants : ils ne sont pas le réservoir ou le véhicule de forces étrangères :
simplement " ils sont " . Par le seul fait qu'ils sont inscrits dans un certain plan, dans un certain réseau de lignes, et qu'ils représentent le plus souvent un symbole, ils créent ce que nous appellerons un " champ de forces ", comme disent les physiciens...Où que nous allions, nous serions donc perpétuellement soumis à une foule d'influences, positives ou négatives, dont nous ignorons tout.
Les Anciens, eux, savaient. Ils choisissaient les emplacements de leurs sites et construisaient leurs édifices sacrés en fonction de cela.
Le nombre d'or de Pythagore n'était que le symbole de cette parfaite intégration de l'homme dans le cosmos.D'où leur venait pareille connaissance ? Les dieux l'avaient apportée sur terre à l'aube de l'humanité, disaient leurs cosmogonies. De leur enseignement, l'homme avait réussi à conserver quelques bribes quand ils avaient regagné les cieux où étaient morts, tué par leur propre création.
Mais pour nos historiens, les dieux et les héros ne sont que des mythes ou, à l'extrême rigueur, des ancêtres plus intelligents que les autres, auxquels les siècles écoulés ont conféré de légendaires pouvoir...
Peut-être avons-nous tort, et sont-ils véritablement venus d'ailleurs, comme le prétendent certains chercheurs marginaux...Quoi qu'il en soit, leur " science " des ondes de forme n'est pas un mythe, elle. On en démontre chaque jour les effets. Nos lointains ancêtres la manipulait couramment, et il nous a fallu des millénaires pour seulement entrevoir ses extraordinaires réalités.
Extrait de " Inexpliqué " 1981
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