Outre son don de télépathie, Uri Geller manifeste aussi d'étranges facultés, dont celle de tordre le métal ou d'agir, par la seule force de sa pensée, sur la matière...

Aux Etats-Unis, des chercheurs se sont intéressés à cet aspect des pouvoirs paranormaux du jeune Uri Geller. But réel de ces recherches : la maîtrise de cette faculté parapsychologique, pour le plus grand bien de l'espèce humaine.

Une des expériences les plus sérieuses et les plus concluantes jamais réalisées en laboratoire a été conduite par le docteur John G. Taylor :

" Dans un local du King's Collège, écrit le docteur Taylor, j'ai réalisé plusieurs expériences destinées à mesurer la pression exercée par Uri Geller pendant la déformation du métal... Pour la première expérience, j'ai utilisé une balance semblable à un pèse-lettres, assez sensible pour mesurer des poids de 7 gr. Une barre de laiton d'environ 20 cm de long a été placée horizontalement sur la plate-forme de la balance. Geller frottait la surface supérieure de la barre. Pour ma part, je mesurais directement, en lisant la graduation et au moyen d'un appareil automatique, la pression exercée..."

A la fin du test, la barre de laiton caressée par Uri Geller était déformée de 10 degrés vers le haut. Pourtant aucune pression supérieure à 14 g n'avait été exercée ! Et pour faire bonne mesure, pendant le déroulement de l'expérience. Uri Geller avait également tordu l'aiguille du pèse-lettre, mais sans la toucher !

Après de tels exemples, dont les rapports ont été contresignés par des sommités du monde scientifique, il est difficile de prétendre qu'Uri Geller n'est qu'un vulgaire manipulateur et qu'il n'a jamais osé se soumettre au rigoureux protocole scientifique d'un laboratoire pour laisser tester ses pouvoirs " psy "

La réputation d'Uri Geller auprès des milieux scientifiques à certainement beaucoup souffert des rumeurs répandues à son sujet par plusieurs célèbres prestidigitateurs. Certains, comme James Randi  ou Gérard Majax en France, prétendaient en effet qu'ils étaient capables d'obtenir les mêmes résultats " paranormaux " qu'Uri Geller avec des trucages de métier.

Il était tentant, pour le public, d'en conclure que le prétendu sujet psy, qui agissait par la pensée n'était qu'un manipulateur un peu plus habile que les autres et uniquement soucieux de se faire passer pour un authentique médium.

Paradoxalement, ce sont d'autres illusionnistes qui ont permis à Uri Geller de retrouver la faveur des laboratoires. Une fois surmontés leurs préjugés dans le domaine de la psychokinésie, ces prestidigitateurs n'ont eu d'autre recours pour étudier les phénomènes dus à l'effet Geller que de faire contrôler le jeune sujet par des magiciens de music-hall de réputation internationale !

Beaucoup d'entre les savants qui se sont intéressés à Uri Geller ont eu recours à des illusionnistes pour vérifier qu'ils n'avaient pas été abusés par un quelconque trucage.

La plupart étaient d'ailleurs déjà convaincu par un rapport de la société des illusionnistes américains rédigé au cours de leur XXXe assemblée, en juin 1975. Ils avaient placé cinq de leurs collègues à différents points d'une salle, au cours d'une séance télévisée de psychokinésie avec Uri Geller. Leur ambition était de " découvrir les méthodes utilisées par le célèbre sujet pour produire des phénomènes prétendus paranormaux ".

Le rapport de ces cinq témoins privilégiés a été formel, et la Société  des illusionnistes américains l'a communiqué à tous les scientifiques qui en ont fait la demande : 

" Bien que nous puissions, affirme le texte, en tant qu'illusionnistes, obtenir des phénomènes semblables par des moyens connus de nous seul et dans des conditions appropriées, nous devons affirmer, en nous fondant sur nos connaissance actuelles, qu'aucun trucage n'a pu être utilisé dans les conditions auxquelles Uri Geller était soumis. "

Les détracteurs de la psychokinésie n'en ont pas désarmé pour autant. Ils ont ainsi prétendu qu'Uri Geller dissimulait des appareils électriques miniaturisés, qui produisaient eux-mêmes le fameux effet.
Le docteur Joseph Hanlon écrivait :

" Uri Geller dissimule sans doute un minuscule récepteur, qui pourrait être implanté dans une dent ou dans n'importe quelle autre partie de son organisme. Cela explique au moins tous les phénomènes de télépathie dont il est capable. Le dispositif reçoit les informations et les transmet, par l'intermédiaire du nerf de la dent, au cerveau du " sujet " Geller. "

Le 7 décembre 1974, un examen radiographique poussé des dents d'Uri Geller. Le professeur John K. Lind est formel :

" Je l'ai d'abord soumis à un examen clinique ordinaire des tissus durs et des tissus mous. Puis j'ai radiographié quatorze fois ses dents. Mon examen n'a révélé aucun soin dentaire antérieur et seulement trois petites caries. Je peux affirmer que l'examen clinique de sa bouche, de ses dents et de ses mâchoires n'a pas révélé l'implantation d'objets étrangers comme des transistors ou des fragments métalliques. "

Aucune dent 'Uri Geller n'ayant été fraisée avant cette date, il est donc impossible qu'il ait pu utiliser les dispositifs électroniques miniaturisés que l'on soupçonnait d'être à l'origine de ses facultés paranormales. D'autres radiographies, portant sur le reste du corps, ont confirmés qu'il n'avait jamais subi d'intervention ayant, à une occasion ou une autre, pu permettre de greffer de tels appareils. Le rapport du docteur Lind et de ses confrères a balayé l'ensemble de ces objections.

Bien qu'ils ressortissent pour la plupart au secret de la défense nationale américaine, on dispose aujourd'hui d'un certain nombre de comptes rendu d'expériences, qui se sont déroulées dans des laboratoires militaires, avec Uri Geller comme sujet.

Au centre naval des armes de surfaces de Silver Spring, Uri Geller s'est montré capable, entre autre, de déformer sous contrôle un alliage métallique d'une solidité exceptionnelle, le nithiol. Cet alliage à la stupéfiante propriété d'avoir une " mémoire physique ".

Le fil de nithiol se souvient de sa forme originale. Quelle que soit la déformation qu'on lui impose, ce fil revient à sa forme première dès qu'on le chauffe à une température donnée...

L'expérience d'Uri Geller face à une barre de nithiol a eu lieu en octobre 1973. Uri Geller devra la déformer par la seule force de son esprit et, si cela lui est possible, leur faire perdre la mémoire. 

Une des scène se passe le 29 octobre 1974 :

" Je voulais savoir, écrit le docteur Byrd, si Geller serait capable d'influencer le nithiol. J'avais en ma possession trois objet de ce métal : un petit bloc et deux fols de diamètre différent. La robustesse du bloc avait été controlée auparavant en laboratoire et les fils avaient été examinés, pour bien vérifier que, une fois trempés dans l'eau bouillante ou chauffés avec une allumette, ils retrouvaient leur forme initiale. "

Il est intéressant de savoir que le bloc est particulièrement solide et non magnétique. Il faut donc que la puissance psychokinésique d'Uri Geller soit importante pour entraîner une quelconque modification de la structure moléculaire de ce bloc. Pour les fils, il s'agit de déterminer dans quelle mesure le jeune Israélien est capable de perturber la fameuse mémoire physique du métal.

" Je fis tout d'abord tenir le bloc à Uri Geller, explique le docteur Byrd dans son rapport. Je lui dis que je voulais voir s'il serait capable de modifier sa robustesse. Je lui demandai également s'il tenterait d'agir sur les propriétés magnétiques du métal. Il me répondit qu'il essayerait les deux à la fois. "

Uri Geller subit un premier échec. " ... Je pris un second fils de nithiol et le coupais en trois fragments d'environ 12 cm de longueur. Je déclarais à Uri Geller que, s'il ne pouvait agir sur un de ses fragments, il ne pourrait jamais parvenir à déformer le nithiol... Il me demande de tenir le fil. Je le tins fortement entre le pouce et l'index de chacune de mains. Geller plaça son index sur le fil et commença à le frotter doucement. "

L'opération dure une vingtaine de secondes. Puis le médium déclare au docteur Byrd qu'il sent " comme une bosse " sous son index. Lorsqu'il enlève son doigt, le fil de nitinol est déformé...

Mieux encore : la mémoire du métal est modifiée. " Je demandai à un assistant, précise le docteur Byrd, de m'apporter de l'eau bouillante. Ce fil avait été usiné de sorte qu'il garde une forme froide. Le fait de le plonger dans cette eau auraient dû le faire revenir à cette forme première, presque instantanément. Mais, lorsque je le plongeai dans l'eau, au lieu de redevenir droit, le fil de nitinol commença à former une sorte d'angle droit. "

Uri Geller a réussi dans de rigoureuse conditions de laboratoire, à faire la preuve de son don parapsychologique.

                                                                                                                                                                                                       Extrait de " Inexpliqué " 1981