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Par giova35 le 2 Juin 2013 à 23:26
Les migrations des animaux adultes restent un phénomène mystérieux. Ces voyages si périlleux si périlleux sont-ils un procédé de défense ?
Obéissent-ils aux nécessités de la reproduction ou à une autorégulation de l'espèce ? Les scientifiques réservent encore leurs réponses...Comme les oies sauvages n'apparaissent que quelques mois par an,
on pensait au Moyen Age qu'elles étaient une métamorphose des bernaches, participant ainsi au cycle biologique qui transforme la chenille en papillon et la graine en fleur.Les migrations donnèrent naissance à beaucoup d'autres légendes semblables, car des siècles s'écoulèrent avant que l'homme fût en mesure de concevoir que des animaux puissent parcourir de telles distances.
Dans le folklore anglais, les coucous se transformaient en faucons à l'automne. Quant au philosophe grec Aristote, il prétendait que les rouges-gorges se transformaient en rouges-queues, et il affirmait même avoir assisté à cette métamorphose. On attribuait aussi à l'hibernation la disparition de certains oiseaux.
Que les hirondelles se regroupent à l'automne nous semble une preuve évidente de migration. Elles s'apprêtent visiblement à un grand départ.
Pourtant, même Gilbert White, le grand naturaliste du XVIIIe siècle, ne comprit pas ce que ces grands rassemblements signifiaient.
Comme le plupart de ses contemporains, il pensait que les hirondelles et les martinets passaient l'hivers bien au chaud, au fond des étangs !Ce n'est que depuis l'invention des bateaux et des trains à vapeurs puis, plus récemment de celle des automobiles et des avions que nous avons pris conscience des distances extraordinaires parcourues par les animaux migrateurs. Des animaux familiers, comme l'anguille et l'hirondelle, et d'autres moins connus comme certains papillons, ont fait l'objet d'études très suivies.
Tous les animaux, bien entendu, se déplace dans le cadre de leur habitat. La difficulté est de définir les limites de cet habitat et de déterminer ce qui caractérise le phénomène migratoire. Les migrations peuvent donc être définies comme un ensemble de déplacements périodiques intervenant entre une aire de reproduction et une aire ou l'animal séjourne en dehors de la période de reproduction. La caractéristique principale des migrations est leur régularité et e fait qu'elles comportent un voyage de retour.
Ainsi, l’hirondelle, qui se reproduit en Europe et passe l'hivers en Afrique, est un animal migrateur, alors que l'araignée, dont le mouvement consiste à être ballottée au gré du vent, n'entre évidemment pas dans cette catégorie.
De tous les oiseaux migrateurs qui parcourent des distances fabuleuses, les sternes arctiques sont parmi les plus remarquables. Elles accomplissent chaque année le voyage du cercle polaire arctique au cercle polaire antarctique, soit une distance de 26 000 Km aller et 26 000 Km retour. On a calculé qu'elles doivent voler 24h/jour pendant 8 mois pour boucler cet extraordinaire périple.
De nombreux invertébrés marins se déplacent aussi sur des distances appréciables en fonction des saisons. Les anguilles, par exemple, qui vivent la plus grande partie de leur vie dans les cours d'eau d'Europe, vont se reproduire dans la mer des Sargasse. Les mammifères aquatiques effectuent également des déplacements de grande ampleur. C'est le cas de la baleine à bosse qui, tous les ans, à l'automne et au printemps, accomplit
les 8 000 Km qui séparent les tropiques des mers polaires du Sud.Les déplacements saisonniers sont moins répandus chez les mammifères terrestres, la marche n'étant pas un mode de locomotion rapide sur de longues distances. Toutefois, certains parcourent des distances considérables de plusieurs milliers de kilomètres chaque année.
En Amérique du Nord, dès la fin de l'été, les caribous migrent de la toundra vers les forêts, plus au sud. Des troupeaux comptant des milliers de têtes suivent des routes immuables à travers l’immensité canadienne.De manière générale, les migrations sont le fait de populations entières dont le nombre d'individus peut atteindre un chiffre incroyablement élevé. En Amérique, un seul vol de papillon couvrit une aire de 400 Km²
Les cas de cet ordre ne manquent pas. On a observé des vols de pigeons voyageurs d'une telle densité qu'ils cachaient le soleil.Dans un registre plus amusant, on peut citer le cas du vapeur norvégien bloqué 15 min par une marée de lemmings, ou celui du train hongrois que la masse gélatineuse de milliers de mille-pattes écrasés faillit faire dérailler. Des incidents tragiques peuvent en effet survenir. Il y a quelques années, en Afrique du Sud, un troupeau de Springboks se précipita dans la mer. On retrouva des cadavres sur 50 kilomètres.
Diverses méthodes sont appliquées à l'étude des phénomènes migratoires. La plus simple consiste, bien sûr, en une observation attentive des animaux en cours de migrations. Observation grandement facilitées de nos jours par le radar et les avions. Comme il est capitale de pouvoir suivre un individu déterminé, on utilise le marquage. Ce qui consiste à placer des signes distinctifs aux animaux : bagues numérotées, colliers, marques colorées ou puce.
Enfin, des recherches spécialisées font appel à des techniques particulières. En vue d'étudier, par exemple, les problèmes touchant à l'orientation, on a équipé des pigeons de lentilles opaques pour les rendre aveugles momentanément et voir si leur sens de l'orientation s'en trouvait affecté ( il ne le fut pas ).
Dans le cas de ces mêmes recherches, on a placé des oiseaux en cage dans un planétarium et observé leur comportement pendant que la voûte céleste tournait autour d'eux.
Toutefois, malgré les progrès de la science, l'origine et la fonction essentielle des migrations restent du domaine de l'hypothèse.
Par le simple fait de quitter leur habitat, les animaux s'exposent à de grands dangers. La proportion des victimes est à la mesure de ces dangers : seulement une hirondelle sur deux survit au terrible voyage.La migration s'est développée chez les espèces pour lesquelles elle constituait un avantage, affirment les biologistes. Autrement dit, si on en croit la théorie de la sélection naturelle de Darwin, cette habitude ne se serait pas imposée. Pourtant, on peut s'interroger sur le bien fondé de certaines migrations? celle, par exemple, de l’hirondelle de fenêtre. Espèce insectivore, elle migre en hiver vers des régions plus tempérées pour trouver sa source de nourriture habituelle. En chemin, les hirondelles doivent survoler le Sahara. Or, elles choisissent souvent une des traversées les plus longues. pour quelle raison ? En outre, pourquoi persistent-elles à voyager jusqu'en Afrique du Sud alors qu'elles rencontrent sur leur route d'autres pays aussi hospitalière pour passer l'hiver ?
Y a t-il vraiment à voler si loin un avantage essentiel que nous ne saisissons pas, ou les hirondelles sont-elles victimes d'une habitude dont elles ne parviennent pas à se défaire ?
On avance souvent l'argument de l'équilibre biologique. Rappelons que 50 % des hirondelles meurent pendant ces migrations saisonnières. Ce qui permettrait de maintenir un niveau stationnaire de population.
On recourt à ce même argument pour expliquer que tant de lemming et les springboks périssent pendant les migrations. L'avantage n'est certes que pour l'espèce. On a remarqué que, juste avant la migration, les lemmings deviennent très féconds. Résultat : la population augmente.
Heureusement, affirment les biologistes, la nature veille. Si un nombre important de lemmings ne disparaissaient pas pendant la migration, il y aurait des problèmes de surpopulation.Toutefois, cette explication reste incomplète. Elle laisse subsister une bonne part du mystère des migrations. L'équilibre biologique et la sélection naturelle sont des facteurs essentiels, mais d'autres, plus subtils, entre en jeu...
L'énigme des pigeons voyageurs
Les pigeons voyageurs ont fait l'objet d'études très poussées. De nombreuses hypothèses ont été émises pour tenter d'expliquer leur extraordinaire sens de l'orientation. Des expériences ont démontré récemment que la théorie selon laquelle ils s'orientaient d'après le soleil était faussée.
En effet, des pigeons que l'on avait gardés enfermés pendant des semaines à la lumière artificielle la nuit et dans l'obscurité le jour, une fois relâchés, retrouvaient malgré tout leur chemin.
Une autre théorie intéressante selon laquelle les pigeons utilisent un sens magnétique pour se diriger doit aussi être réfutée. Des oiseaux auxquels on avait fixé des aimants, quoique visiblement perturbés de prime abord, furent cependant capables de retrouver leur chemin sans difficulté.
La solution se trouve vraisemblablement dans la combinaison de tous ces facteurs : odorat développé, observation de la position du Soleil, de la Lune et des étoiles ainsi que sens magnétique.
Un " sixième sens " encore inconnu entre peut-être aussi en jeu.
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Par giova35 le 1 Juin 2013 à 23:49
Ce monstre issu de la mythologie phénicienne est devenu chez les Hébreux une incarnation du mal. D'après l'Apocalypse d'Esdras et l'Apocalypse de Baruch, livres apocryphes de la Bible, Dieu créa Léviathan et tous les monstres aquatiques au cinquième jour de la Création. Comme pour toutes les créatures vivantes, Dieu en créa tout d'abord deux spécimens, l'un mâle et l'autre femelle. Mais il craignit qu'en se multipliant ils ne détruisent toute vie sur terre. Alors il fit périr l'un des deux monstres, et conféra à l'autre l'immortalité à titre de compensation.
La description la plus complète de Léviathan est donnée par Dieu
lui-même dans le Livre de Job :
" Sa vue seule suffit à terrasser. Personne n'est assez féroce pour l'exciter... La terreur règne autour de ses dents ! Son dos, ce sont des rangées de boucliers, que ferme un sceau de pierre. Ils se touchent de si près qu'un souffle ne peut s'y infiltrer. Ils adhèrent l'un à l'autre et font bloc sans fissure. Son éternuement projette de la lumière, ses yeux ressemblent aux paupières de l'aurore. De sa gueule jaillissent des torches, il s'en échappe des étincelles de feu. De ses naseaux sort une fumée, comme un chaudron qui bout sur le feu.
Son souffle allumerait des charbons, une flamme sort de sa gueule.
Sur son cou est campée la force, et devant lui bondit l'épouvante.
Quand il se dresse, les flots prennent peur et les vagues de la mer se retirent. Les fanons de sa chair sont soudés ensemble :
ils adhèrent à elle, inébranlables. Son coeur est dur comme le roc, résistant comme la meule de dessous. L'épée l'atteint sans se fixer, de même lance, javeline ou dard. Pour lui, le fer n'est que paille, et l'airain, du bois pourri. Les traits de l'arc ne le fond pas fuir :
les pierres de fronde se changent en fétu. La massue lui semble un fétu, il se rit du javelot qui vibre. Il a sous lui des tessons aigus, comme une herse il passe sur la vase. Il fait bouillonner le gouffre comme une chaudière, il change la mer en brûle-parfum. Il laisse derrière lui un sillage lumineux, l'abime semble couvert d'une toison blanche.
Sur terre il n'a point son pareil, il a été fait intrépide. Il regarde en face les plus hautains, il est roi sur tous les fils de l'orgueil. "Chaque soir, au crépuscule, Dieu s'amuse pendant trois heures avec Léviathan, sa créature la plus formidable. Mais au jugement dernier, il le mettra à mort, à en croire l'Apocalypse du prophète Isaïe dans l'Ancien Testament : " Ce jour-là, Yavé châtiera, avec son épée dure, grande et forte, Léviathan, le serpent tortueux ; il tuera le dragon qui habite
la mer. "Le Léviathan est également présent dans le folklore provençale, qui narre les amours entre le monstre marin et la bounge, vipère gigantesque portant sur le front une escarboucle, comme la vouivre, et qui rejetait sur ses poursuivants un jet de boue brûlante qui les réduisaient en cendre.
Avant de se baigner dans le lac salé de Tatt, en Galatie, où vivaient les Gaulois, la Bounge déposa sur le bord de son escarboucle, devenant subitement aveugle. Léviathan en profita pour la rejoindre et s'unir avec elle, concevant ainsi un nouveau monstre marin, le Tharascouros, qui devint la Tarasque.
3 commentaires -
Par giova35 le 29 Mai 2013 à 23:50
Les ptérodactyles ont-ils vraiment disparu il y a 60 millions d'années ?
D'étranges créatures qui leur ressemblent hantent encore les cieux...Voici un étrange récit paru dans le très sérieux magazine Le Zoologue, de juillet 1868. L'auteur y décrit l'étrange rencontre qu'il fit quelques mois auparavant à Copiapo, au Chili :
" Hier, vers 5 heures de l'après-midi, alors que la journée de travail à la mine s'achevait et que les ouvriers se rassemblaient pour le dîner, nous avons tous vu apparaître un oiseau gigantesque que nous avons d'abord pris pour un nuage poussé par un vent particulièrement fort. Il venait du nord-ouest et se dirigeait vers le sud-est. Il volait à vive allure et en ligne droite. Lorsqu'il passa au-dessus de nous, nous avons pu voir son corps distinctement. Les ailes étaient immenses et de couleur grise. Sa tête évoquait celle d'une sauterelle. Les yeux étaient grands ouverts et brillaient comme des charbons ardents. Le corps, très allongé, était hérissé d'écailles brillantes qui s'entrechoquaient. "
S'agissait-il vraiment d'un oiseau ? N'était-ce pas plutôt un reptile
volant ? Il ne faut pas non plus écarter l'hypothèse d'un canular journalistique, probable explication, par exemple du " Thunderbird " de Tombstone en Arizona.Le récit de cette aventure parut le 26 avril 1890 dans l'Épitaphe, un journal local : deux ranchers, qui chevauchaient dans le désert, rencontrèrent un monstre ailé, qui " ressemblait à un alligator, avec une queue très longue et des ailes immenses ".
Ils lui firent la chasse et réussirent à l'abattre. Ils entreprirent alors de le mesurer. Il atteignait une envergure de 49 m et son corps faisait 28 m de long. Ils remarquèrent avec étonnement qu'aucun plumage ne recouvrait le corps et que la mâchoire était pourvue de dents pointues.
Mais l'histoire se complique, car un autre Thunderbird aurait été tué dans la même région en 1886. Une photo aurait même été prise... que personne ne retrouva jamais. Personne non plus ne semble savoir ce qu'il est advenu du cadavre du Thunderbird et s'il a vraiment existé !
En revanche il a été prouvé qu'un grand nombre des " histoires extraordinaires " parue dans les journaux de la seconde moitié du XIXè siècle ont été fabriquées de toutes pièces. L'histoire du Thunderbird de Tombstone appartient sans doute à cette catégorie.
Toutefois, si les " oiseaux " de Copiapo et de Tombstone sont réels, il est à remarquer qu'ils ressemblent plus à des monstres préhistoriques qu'aux oiseaux actuels. Vers 1850, un journaliste français rapporta qu'un ptérodactyle avait été découvert à Culmont, en Haute-Marne, par des ouvriers qui faisaient sauter un rocher à la dynamite. La créature qui surgit d'une cavité ressemblait à une chauve-souris et était de la taille d'une oie. De couleur noire, elle atteignait 3 m d'envergure. Malheureusement, il a été impossible de vérifier cette histoire.
Il est plus facile d'étudier des cas plus proches de nous dans le temps, comme celui du " diable de Jersey ". En janvier 1909, ce monstre terrorisa l'Etat du New Jersey. Son nid, disait-on, se trouvait quelques part dans les Pine Barrens, région isolée du sud-est de l'Etat. On lui attribua toutes sortes de méfaits. Nous nous contenterons de rappeler les principales apparitions de cet inquiétant monstre ailé.
Tout commença en janvier 1909, et le " diable de Jersey " fut signalé dans trente villes différentes. La première apparition date du 17 janvier et eut lieu à Bristol, dans l'Etat de Pennsylvanie. Vers 2 heures du matin, John McOwen entendit des bruits bizarres. Il se leva et alla regarder par le fenêtre. " Il y avait une créature de grande taille. C'était une sorte d'aigle... il sautillait sur le chemin de halage. "
Le témoignage du policier James Sackville rejoint celui de John McOwen : une créature ailée qui sautillait comme un oiseau, une tête inquiétante et des cris effrayants. Le policier n'hésita pas à tirer. Mais l'oiseau réussit à s'enfuir, sans blessure apparente. Une troisième personne, E.W. Minster, le receveur des postes, aperçut le " diable de Jersey " le lendemain matin. L'oiseau survolait le fleuve Delaware.
E.W. Minster, qui s'en était trouvé assez proche, en fournit une description précise : " Il avait une tête de bélier, avec des cornes enroulées et un cou très long. Les ailes étaient longues et minces, et les pattes de devant plus courte que celle de derrière. Il poussa un cri lugubre qui me fit frissonner. "
Le lendemain matin, les habitants de Bristol trouvèrent de mystérieuse empreintes dans la neige. Elles ressemblaient à des traces de sabot de cheval.
Dans la semaine qui suivi, les apparitions se multiplièrent. Des groupes de chasseurs se lancèrent sur les traces du monstre et posèrent de multiples pièges, mais sans résultat. Et les photographes qui affluèrent ne firent qu'augmenter la panique. Mardi 19 janvier, au petit matin, Mr et Mrs Evans assistèrent à un surprenant spectacle : " Le monstre se trouvait à quelques mètres de nous seulement, raconta Mr Evans. Il resta bien dix minutes sur un toit en appentis, où nous avons pu l'observer à loisir. Il faisait environ 1 m de haut. Sa tête me rappela celle d'un colley, mais ses traits ressemblaient à ceux d'un cheval. Il tenait ses pattes avant, qui étaient plus courtes, repliées sur la poitrine. Le premier moment de frayeur passé, j'ouvris la fenêtre et criai dans sa direction en agitant les bras, pour essayer de le faire partir. Il se retourna vers nous en aboyant, puis s'envola. "
D'autres témoins assurèrent qu'il avait une peau d'alligator et qu'il faisait près de 2 m. Après une dernière apparition qui eut lieu le 22 janvier, le " diable de Jersey " disparut. On ne le revit jamais.
Sans rejeter totalement l'hypothèse d'un coup monté ou d'un cas d'hallucination collectives, des experts ont cependant pris soin d'interroger les témoins pour tenter de dégager une vue d'ensemble. Certains conclurent à un " retour en masse " de canards ou de grues du sud des Etats-Unis, qui vivaient auparavant dans l'Etat du New jersey et qui y seraient revenus pour des raisons qui restent à préciser.
L'hypothèse d'un animal préhistorique a aussi été envisagée. Quant aux empreintes retrouvées dans la neige, elles étaient certainement le fait de
" joyeux plaisantins ", à moins qu'il ne s'agisse tout simplement d'empreintes humaines déformées par un gel ou un dégel successifs. Quoi qu'il en soit, il est impossible de trancher, car les preuves manquent.Depuis la seconde guerre mondiale, d'autres apparitions ont été signalées. En mai 1961, un homme d'affaire qui pilotait son avion
au-dessus de l' Hudson River vit distinctement : " un oiseau de grande taille plus grand qu'un aigle... Il remuait à peine les ailes et ressemblait à un ptérodactyle ".Cette dernière précision ressort très souvent dans les témoignages récents. Elles s'expliquent sans doute par la vulgarisation scientifique de ces dernières années et par l’intérêt grandissant pour la préhistoire.
En 1960, dans une forêt californienne cette fois, deux témoins affirmèrent avoir vu un autre ptérodactyle. L'animal volait à la cime des arbres.
Ils estimèrent qu'il atteignait une envergure de 4 m. Il traversa la route devant leur voiture, puis disparut dans un ravin. D'autres témoins déclarèrent eux aussi avoir aperçu un ptérodactyle dans la même région.En 1976, au Texas, on signala de nombreuses apparitions semblables.
Comme d'habitude, les explications logiques ne manquèrent pas.
Malheureusement, elles ne recoupaient pas les faits. Le premier témoignage émane de deux enfants, Jackie Davis, 14 ans, et Tracey Lawson, 11 ans. Le 1er janvier, ils aperçurent un " oiseau " qui
faisait 1,50 m de haut. Il était de couleur noire avec de grand yeux rouges, de larges " épaules ", une tête de chauve-souris, un faciès de gorille et un long bec pointu. Le lendemain, les parents trouvèrent cinq empreintes enfoncées de 4 cm dans le sol ( l'animal devait donc peser au moins 80 kg ), qui faisaient 20 cm de large et ne montraient que trois doigts.Une semaine plus tard, le 7 janvier, à Brownsville, Alverico Guajardo se trouva face à face avec une " créature venue d'une autre
planète "qu'éclairait la lumière de ses phares. Il confia plus tard aux journalistes que cet oiseau au plumage noir faisait environ 1 m de long, qu'il avait des ailes de chauve-souris, un bec de 60 à 80 cm et d'horribles yeux rouges étincelants. La lumière des phares le dérangea visiblement, et il se mit à pousser des cris effrayants. Alvérico Guajardo ne demanda pas son reste et courut se réfugier chez un voisin. L'oiseau n'essaya pas de le poursuivre.Armando Grimaldo, lui, n'eut pas cette chance. Il fut victime d'une attaque le soir du 14 janvier, à Raymondville. Il prenait l'air dans le jardin lorsqu'il entendit un battement d'ailes et un " sifflement bizarre ".
Soudain, une créature s'abattit sur lui. Malgré la redoutable emprise des serres puissantes de l'animal, il réussit à se dégager et courut à toute allure vers la maison. Quand il se retourna, il aperçut un " oiseau " aussi grand qu'un homme. La tête ressemblait à celle d'une chauve-souris ou d'un singe, avec de grand yeux rouges, pas de bec et une peau noire lisse, sans plumage.Près de Brownsville, Libby et Deany Ford déclarèrent avoir aperçu une créature qui tenait à la fois de l'oiseau et de la chauve-souris et qui ressemblait à un ptéranodon ( sorte de ptérodactyle ).
Le 24 février, cette créature apparut aussi à trois instituteurs près de San Antonio. L'oiseau s'abattit sur la voiture où ils se trouvaient.
L'ombre de ses ailes couvrit toute la route.Mrs Patricia Bryant affirma que l'oiseau était aussi grand qu'un avion de tourisme et " que ses os de couleur noire apparaissaient sous la peau ou sous les plumes de couleur grise ". David Rendon ajouta que " l'oiseau planait plus qu'il ne volait " et que " ses ailes ressemblaient à celles d'une chauve-souris ".
S'agit-il vraiment de ptéranodons, ces reptiles volants disparus il y a
64 millions d'années ? Des fossiles de ptérosaures ont été découverts au Texas. Certains auraient-ils survécu ?Adaptation de " Inexpliqué " 1981
A lire aussi : A la recherche des derniers dinosaures
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