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Par giova35 le 9 Juin 2013 à 08:48
Les farfadets sont des esprits follets de la forêt dont le nom dérive de fade, " fée ", bien qu'ils n'aient que peu de relation avec celle-ci.
La vallée de l'Egray, aux environs de Germond, dans les Deux-Sèvres, était à la fin du XIXè siècle considérée comme le domaine exclusif des farfadets, qui n'aimaient pas être dérangés par les femmes qui se réunissaient pour filer dans les cavernes ou les carrières.Un soir qu'elles revenaient au village, elles aperçurent des farfadets qui faisaient remonter la pente de la route, à une vitesse stupéfiante, à un énorme chariot aux roues grinçantes. Une des fileuses eût l'idée de faire un signe de croix, ce qui eut pour effet de faire disparaître tout à la fois farfadets et chariot.
Comme les lutins, avec lesquels on les confond parfois, les farfadets s'occupent volontiers des chevaux, dont ils frisent et emmêlent les crinières, et sont généralement serviables. Il est difficile de les décrire car ils demeurent la plupart du temps invisibles, à moins qu'ils ne prennent des apparences animales.
Brian Froud et Alan Lee les ont observés : " Le farfadets est un petit bonhomme ridé, fripé, au teint brunâtre, haut d'un demi-mètre, qui se promène nu ou vêtu de loques brunes. Les farfadets des montagnes n'ont ni doigts ni orteils et ceux des plaines manque de nez ".Si à l'état sauvage le farfadet tient sa résidence dans quelques taupinière de la forêt, il joue parfois le rôle d'un esprit servant lorsqu'il s'attache à une maison ou à une ferme. Il veille alors sur les troupeaux et la tenue de la maisonnée, moissonne, bat et fauche le blé, et achève les tâches que n'ont pas eu le temps de terminer les domestiques - non sans avoir puni ces derniers de leur paresse ou leur négligence en leur assénant une volée de bâtons.
Pour tous ces services, le farfadet ne demande qu'un salaire insignifiant :
" En échange de sa peine, le farfadet ne veut rien de plus qu'un bol de crème ou de bon lait avec un gâteau a miel. Qu'on veuille lui donner plus, il se froisse et s'en va, ce qui arrive souvent quand la générosité maladroite du maître de maison lui fait laisser au farfadet des vêtements neufs. " Il s'exclame alors :
Qu'avons-nous là, Chanvri, Chanvrai !
Plus ne sauterai ici, plus ne marcherai.Les farfadets, bons petits diables, avaient également coutume de hanter les monastères. Collin de Pancy conte à ce propos l'histoire suivante :
"En l'année 1221, vers le temps des vendanges, le frère cuisinier d'un monastère de Citeaux chargea deux serviteurs de garder les vignes pendant la nuit. Un soir, l'un de ces deux hommes, ayant grande envie de dormir, appela le diable à haute voix et promit de le bien payer s'il voulait garder la vigne à sa place. Il achevait à peine ces mots qu'un farfadet apparut.
" - Me voici prêt, dit-il à celui qui l'avait demandé. Que me donneras-tu si je remplis ta charge ?
" - Je te donnerai un panier de raisin, répondit le serviteur, et du bon, à condition que tu veilles jusqu'au matin.
" Le farfadet accepta l'offre ; et le domestique rentra à la maison pour s'y reposer. Le frère cuisinier, qui était encore debout, lui demanda pourquoi il avait quitté la vigne. Il appela l'autre valet, lui conta le procédé dont il s'était avisé ; et tous deux, se reposant sur la bonne garde du lutin, entrèrent dans une petite grotte qui était près de là et s'y endormirent. Les choses se passèrent aussi bien qu'on pouvait l'espérer ; le farfadet fut fidèle à son poste jusqu'au matin, et on lui donna le panier de raisin promis. "En 1821, un certain Alexis Vincent Charles Berbiguier de Terre-Neuve du Thym ( 1776 - 1852 ), natif de Carpentras, publia un ouvrage en trois volumes, dans lequel l'auteur, que l'on peut aisément soupçonner de mythomanie et de paranoïa galopante, tente d'y faire passer les farfadets pour des démons issus de l'enfer à seule fin de le tourmenter.
il écrit notamment :
" Ces coquins vont la nuit surprendre les dames, ou entrent invisiblement dans leur lit, les endorment par l'effet du magnétisme, et par l'opération farfadienne, elles mettent au monde un enfant bâtard ou adultérin. "
Le même malheur, selon Berbiguier, menaçait les veuves et les demoiselles, qui voyaient leur ventre s'arrondir sans qu'elles sachent à quoi en attribuer la cause, jusqu'à ce qu'elles mettent au monde
" le fruit du plaisir farfadéen ". Résolu à prendre la défense de ces innocentes " victimes farfadérisée ", Berbiguier inaugure son ouvrage par une dédicace à tous les empereurs, rois et princes souverains, qu'il engage à joindre leurs effort aux siens afin de " détruire l'influence des démons, sorcières et farfadets " qui s'acharnent sur les habitants de leurs Etats : " Ah ! Il y a déjà longtemps que les persécutions diaboliques des farfadets auraient eu un terme sur la Terre si quelques-uns de vos sujets avaient eu le courage de les dévoiler. "Extrait de " La petite Encyclopédie du Merveilleux " d' Edouard Brassey
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Par giova35 le 7 Juin 2013 à 13:09
L'histoire n'a rien retenu des anciens astronomes qui peuplèrent le ciel de constellations.
Ont-ils organisé des groupes totalement arbitraires ou obéissaient-ils à des objectifs bien déterminés ? Pourquoi les anciens astronomes éprouvèrent-ils le besoin de regrouper les étoiles en figures mythiques ? Pour repérer le passage des saisons ? Pour glorifier leurs dieux et leur déesses ? Pour aider les navigateurs ? Vraisemblablement pour ces trois raisons à la fois...
Il suffit de se reporter au poète d'Aratos reprenant Les phénomènes d'Eudoxe, pour s'apercevoir qu'il ne fait que très peu référence à l''agriculture. Le poème entier est dédié à la mer et aux marins, comme le prouve cet extrait où Aratos décrit les étoiles proche du pôle Nord céleste :
" La machine même du ciel est mobile et tourne entraînée par son propre poids.
Mais l'axe n'es pas emporté par le tournoiement de la voûte céleste comme une anguille qui suis la rotation d'une sphère.
ll reste immobile ; de sa longue pointe il perce les entrailles sacrées du Ciel, et il soutient la masse du centre de la Terre...
Il est terminé à ses deux extrémités par les pôles opposés. L'un s'élève au-dessus de l’océan ; l'autre, plongé sous les flots, va gagner l'Erèbe...
Celui-ci est vers le Notus ; celui-là est engourdi par les affreux aiguillons...
Mais à cet endroit où l'axe plus élevé laisse les eaux de Téthys avec ses monstres marins, voyez dans le ciel la situation des Arctus sacré...
Les nourrices de Jupiter, Hélicé et Cynosure, opposées par la tête et par les épaules annoncent continuellement les tempêtes à venir.
Hélicé guide les Grecs. Et Cynosore, la plus petite, guide les vaisseaux tyriens à travers la mer...
Quoique Cynosore n'étende dans le ciel que le petit chariot, elle offre un présage plus assuré à ceux qui courent la mer.
Elle tourne sur un pivot fixe ; au lieu que l'autre décrit lentement de longs cercles et, comme retenue, elle dévie un moment, retardée dans son cours paresseux.
Mais, par ce que Cynosore sert de guide aux vaisseaux tyriens, ils sillonnent d'une course plus droite les flots de la mer.Ce passage est remarquable par les connaissances astronomiques qu'il révèle. Aratos affirme, par exemple que la Terre est en équilibre dans l'espace et que les cieux tournent autour de deux pôles.
Fait d'autant plus remarquable que ce poème, oeuvre du IIIe siècle avant notre ère, rapporte des connaissances encore plus anciennes.Aratos rend hommages aux " Tyriens ", ou Phéniciens, ces grands navigateurs de l'Antiquité qui se guidaient sur l'étoile Polaire :
" Et Cynosure, la plus petite, guide les vaisseaux tyriens à travers
la mers. "Dès la première moitié du second millénaire avant notre ère, la Petite Ourse était suffisamment proche du pôle Nord céleste pour indiquer le nord. Elle est encore plus proche de nos jours. Polaris, son étoile principale ( l'étoile polaire ), occupe presque l'emplacement du pôle.
Prévoir les tempêtes et les orages est une des préoccupations majeures d'Aratos. C'est dans ce but qu'il mentionne la constellation australe de l'Autel :Le pôle arctique élève l'Arctus, de même que le pôle austral, fécond en , abaisse l'Autel... Ce dernier signe parcourt une petite carrière et se couche rapidement, néanmoins la nuit, mère des astres, prenant autrefois en pitié la destinée malheureuse des hommes, a voulu qu'il donnât des présages certains pour les tempêtes. Puisse l'Autel polaire n'être pas visible pour vous au milieu des nuages chargés de pluie, quand le ciel se resserre sous un air plus lourd, amoncelant autour de l'astre d'épais flocons de neige accumule, et quand les nuées,
sorties de la terre et répandues dans l'espace, versent d'en haut les
pluies contenues dans leur sein.
Oh ! qu'on ne voie pas dans un pareil temps briller l'aigrette de l'Autel !
Pour celui qui est attentif à ces avertissements de la nuit, en vain les zéphyrs bouleversent la mer.
Pour celui qui dédaigne, les vent fracassent son navire imprudent.Si l'on en juge par ces passages, la première fonction des constellations était donc d'aider les marins. Que faut-il en penser ? N'étaient-elles pas plutôt une sorte de calendrier ? Cela aurait été le cas si elles avaient été placées autour de l'écliptique, ce qui aurait permis de suivre la course annuelle du Soleil.
Or la plupart des constellations ne sont pas orientées en direction de l'écliptique mais de l'équateur, l'équateur de 2 500 ans avant notre ère.
Un tel système aiderait-il les marins ? Sans nul doute. Si un certain nombre de constellation se trouvent à la même distance de l'équateur, chaque constellation se lève et se couche au même endroit à différents moments de la nuit. Un marin qui sait observer les mouvements successifs de chaque groupe stellaire peut se diriger la nuit en utilisant ces points de repère.Le premier but des constellations était donc bien de servir la navigation maritime. Au cours des siècles, des astronomes observèrent les cieux. Pour imposer un ordre à ce désordre étoilé, ils projetèrent dans le ciel nocturne des images de leurs dieux et déesses, des monstres et des héros de leur mythologie. C'était aussi une excellente méthode pour fixer dans leur mémoires les étoiles essentielles. Ils commencèrent probablement par la région du zodiac, car elle est traversée par le soleil, la lune et les planètes, symboles des dieux. Et, progressivement, toute la sphère céleste se trouva ainsi organisée pour la navigation maritime, à l'exception toutefois de la partie australe qui leur était invisible.
Grace à leur connaissance des constellations, les marins pouvaient s'aventurer loin des côtes, sans risque de se perdre. Au cours de leurs voyages, ils apprirent à reconnaître les vents, à prévoir les tempêtes ou le retour du beau temps.
Toutes ces connaissances en astronomie et en météorologie, si précieuses pour les premiers explorateurs des océans, étaient soigneusement préservées. Sans doute par la tradition orale, comme le faisait encore récemment les Polynésiens. Ceux qui partaient tenter l'aventure sur les mers appartenaient à des familles où les secrets des mouvements du Soleil, de la Lune et des étoiles étaient jalousement gardés et transmis seulement de père en fils.
L'histoire nous apprend qu'Eudoxe alla étudier en Egypte. Est-ce dans ce pays qu'il trouva le célèbre globe étoilé que l'on baptisa " sphère d'Euxode " ? L'historien A.D.C. Crommein pense qu'il est plus que vraisemblable qu' " Eudoxe ait ramené un globe céleste d'Egypte et qu'il ai étudié les données qui s'y trouvaient inscrites ". Dans son poème tiré des Phénomènes, Aratos ne fournit aucune indication précise sur les astronomes qui inventèrent les constellations. Il les situe seulement très loin dans le temps.
Pourquoi les prêtres égyptiens ne donnèrent-ils pas à Eudoxe un modèle corrigé ? Sans doute parce qu'ils n'en possédaient pas.
Ce décalage dans le temps est un point capital dans notre recherche.
Que s'est-il passé entre 2 300 avant notre ère et la date de la visite d'Eudoxe ? Pourquoi les données du globe d'Eudoxe n'ont-elles pas été mise à jour ? Qu'arriva-t-il à ceux qui le composèrent ? Un mystère historique qui nous dévoile un grand cataclysme...Extrait de " Inexpliqué " 1981
2 commentaires -
Par giova35 le 3 Juin 2013 à 21:52
... 18 septembre 1877 : un homme-oiseau survole Brooklyn
... Septembre 1880 : le New York Times révèle qu' " un homme avec des ailes de chauve-souris et des jambes de grenouille " a été aperçu au-dessus de Coney Island !
Des cas semblables sont signalés dans le monde entier. Le 11 juillet 1908 dans la région de Vladivostok , en Russie orientale, un chasseur remarqua des empreintes humaines. Tout à coup, il entendit des bruits de piétinement qui venaient d'un proche fourré. Comme son chien refusait d'avancer, il lança une pierre en direction des bruits. Presque aussitôt, une forme sombre de grande taille s'envola dans un grand battement d'ailes. Le brouillard l'empêcha de voir cette créature distinctement.
Toutefois, d'autres chasseurs de la région qui l'avaient aussi aperçue fournirent d'autres détails.En 1950 au Brésil, M et Mme Real firent une étrange rencontre. Ils se promenaient un soir sur la plage de Pelotas lorsqu'ils remarquèrent deux oiseaux géants perchés dans les arbres. Les témoins continuèrent à avancer. A leur grand étonnement, ils s'aperçurent alors que ces oiseaux avaient une forme humaine et qu'ils faisaient au moins 1,80 m.
Au bout d'un moment, ils descendirent de l'arbre et s'accroupirent sur le sol.Nous possédons un témoignage encore plus précis émanant de Mme Hilda Walker. Il faisait particulièrement chaud, en cette nuit de juin 1953, à Houston ( Texas ). Trois voisins prenaient l'air dans le jardin.
" Nous bavardions tranquillement, raconte Mme Walker, lorsque, à moins de dix mètres d'où nous étions assis, j'aperçus une ombre gigantesque.
Je ne m'inquiétais pas, pensant qu'il s'agissait de la réflexion d'un insecte de nuit pris dans un réverbère de la rue. Mais soudain l'ombre bondit dans un pacanier... Je vis très nettement cette créature. Tout le corps était entouré d'un halo de lumière grise. Elle avait de grandes ailes repliées aux épaules. "Howards Philips et Judy Meyers furent aussi témoin de cette apparition.
Ils affirmèrent avoir vu " une silhouette d'homme avec des ailes de chauve-souris, habillée d'un ensemble gris et très ajusté ". Cette créature resta environ trente secondes sur une branche du pacanier. Soudain, le halo qui l'entourait diminua, et l'homme-oiseau sembla fondre dans l'obscurité. Quelques secondes plus tard, les témoins entendirent un bruissement d'ailes et virent un éclair blanc. Tous trois précisèrent, dans leurs déclarations, que 'homme-oiseau mesurait au moins 2 m, qu'i portait une cape noire, un pantalon noir très ajusté et des bottes !Une rencontre aussi effrayante survint le long de la route n°2, en 1960, en Virginie. Voici le témoignage de la conductrice de la voiture, une jeune femme qui conduisait son père à la ville voisine :
" De loin, j'aperçus une silhouette au milieu de la route. Cela ressemblait à une sorte d'home-oiseau. Comme la voiture approchait, il remua les épaules et déplia des ailes d'une telle envergure que je ne voyais plus rien de la route. Puis, il s'envola, disparaissant en l'espace de quelques secondes. J'étais terrorisée, on père aussi. J'ai appuyé sur l'accélérateur et nous nos sommes enfuis le plus vite possible. La première frayeur passée, nous avons discuté de ce que nous avions vu. Nous avons décidé de n'en rien dire. Personne ne nous aurait crus. "
S'agissait-il d'une des premières apparition de Mothman ( l'homme-papillon ) qui, en 1966, terrifia les habitants de Point Pleasant en Virginie ?
Durant la nuit du 15 novembre, M et Mmes Roger Scaberry et M et Mmes Steve Malette revenaient chez eux en voiture. En passant près d'une ancienne usine d'explosifs, ils aperçurent de la route deux cercle rouge brillants qui ressemblaient à des yeux. Les cercles se mirent à bouger et les témoins virent alors une silhouette de forme humaine de près de 2 m, de couleur grise, avec des ailes repliées dans le dos.
L'" homme " marchait lentement. Sans perdre un instant, Roger fit alors marche arrière.Alors que la voiture repartait dans une autre direction, les passagers aperçurent le monstre ailé, ou un de ses semblables, au bord de la route.
Quand la voiture arriva près de l'endroit où il se tenait, il entendit ses ailes de chauve-souris et se mit à les poursuivre. Roger se souvient avoir regardé le compteur : il indiquait 160 km/h et ' " oiseau " les suivait toujours ; chose curieuse, sans battre des ailes ! Mme Malette entendit clairement les cris que poussait cette créature : " des cris de souris "...Ils se rendirent au poste de police le plus proche. Après avoir enregistré leur déclarations, le shérif alla inspecter les lieux, et ne remarqua rien de particulier. Les journaux parlèrent de l'incident. Point Pleassant devint immédiatement le rendez-vous des amateurs de mystère. Des policiers fouillèrent l'usine d'explosifs. Sans résultat.
Mothman se manifesta pourtant encore le nuit suivante : dans la soirée du 16 novembre, il apparut à Mme Marcella Bennet. Elle venait de rendre visite à des amis qui habitaient dans le voisinage de l'usine d'explosifs. Elle prenait place dans la voiture et s'apprêtait à démarrer lorsqu'une silhouette surgit devant elle. " Ce monstre était plus grand qu'un homme, déclara-t-elle plus tard. Ses yeux rouges brillaient dans l'obscurité. "Comme les témoins de la veille, Mme Bennet semblait hypnotisée par les yeux rouges de Mothman. Elle resta paralysée sur son siège. Heureusement, un ami la saisit par les épaules et l'arracha à l'horrible vision.
Dans les jours qui suivirent, beaucoup de gens affirmèrent avoir vu Mothman. Le virent-ils vraiment ? La publicité faite autour du " monstre " créa certainement nombre de ces apparitions !
John Keel alla se rendre compte sur place. Après avoir interrogé la plupart des témoins sérieux, il établit que Mothman faisait près de 2 m, qu'il était de couleur grise ou brune, de forme humaine, mais sans bras ni tête.
Détail intéressant : les inquiétants yeux rouges étincelants se trouvaient à la hauteur des épaules. Les ailes atteignaient une envergure de 3 m.
La plupart des apparitions eurent lieu en novembre et en décembre 1966.
Ensuite, Mothman disparut...C'est au Vêt-Nam, en 1969, qu'apparut la créature ailée le plus fantastique. Earl Morrison, un des trois témoins raconte :
" J'étais de garde avec deux autres marines. Soudain, sans trop savoir pourquoi, nous avons levé la tête. Un point lumineux bougeait dans le ciel. A mesure que l'objet se rapprochait, nous avons distingué des ailes de chauve-souris, puis... un corps de femme nue ! Une femme noire : la peau était noire, les ailes étaient noires. Elle était entièrement noire, entourée d'un halo vert qui brillait dans la nuit. "
Lorsqu'elle passa à quelques mètres au-dessus de leurs têtes, les trois marines virent que ses bras, ses mains et ses doigts faisaient partie intégrante des ailes.
Un " homme-hibou " apparu en Cornouaille en 1976 et en 1978.
Son territoire était très limité : le voisinage de l'église de Mawnan.Le 17 avril 1976, deux petites filles, June Melling( 12 ans ) et sa sœur
Vicky ( 9 ans) aperçurent une créature ailée qui planait au-dessus du clocher de l'église. June fit un dessin précis de cet homme-oiseau.
trois mois plus tard, le 3 juillet, deux autres fillettes, Sally et Barbara apeurent la même silhouette étrange, cette fois parmi les sapins dans un pré où elles campaient. Sally décrivit cette apparition :" C'était un genre de hibou. Il avait des oreilles pointues et il était de la tailles d'un homme. Il avait des yeux rouge brillant. Au début, nous avons ri. Nous pensions que c'était une plaisanterie, que quelqu'un s'était déguisé pour nous faire peur. Mais quand nous avons vu cette créature s'envoler, nous avons crié de peur. "
Barbara ajouta : " C'est vrai, nous avons vraiment eu peur quand il s'est envolé. Il avait des pieds en forme de pinces, une horrible tête de hibou, de grandes oreilles et de grands yeux rouges. Il était couvert de plumes grises. Il s'envola et disparut parmi les arbres. "
Le lendemain, 4 juillet, encore deux petites filles, Jane et sa soeur, aperçurent l'homme-hibou. Jane fit un compte rendu de l'incident au journal local :
" Cela se passait un dimanche matin, près de l'église de Mawnan, qui surplombe la plage. Ma sœur et moi avons vu un " oiseau " bizarre dans les arbres ; il était au moins de la taille d'un homme. Dès qu'il nous aperçut, il grimpa à toute vitesse au sommet de l'arbre. Nous l'avons vu d'assez près pour pouvoir le décrire. Il avait de petits yeux rouges et une très grande bouche. Son plumage était gris clair. Ses pieds ressemblaient à de grandes pinces de crabe.
" Nous avons eu très peur. On aurait dit une créature sortie tout droit d'un film d'épouvante. Le sommet de l'arbre continua à craquer longtemps après que la créature eut disparu. Dans l'après-midi, nous avons discuté avec des amis du camp. Ils nous racontèrent qu'ils avaient été nager samedi dans la rivière, près de l'endroit où nous avions vu l'oiseau, et qu'ils avaient vu le monstre Morgawr au fond de l'eau. Il ressemblait à un énorme lézard.
" Notre mère pense que nous avons fabriqué toute cette histoire. Ce n'est pas vrai. Il y avait vraiment un homme-oiseau dans l'arbre. Des amis supposent qu'il ne s'agissait que d'un homme déguisé. C'est peut-être vrai. Mais comment a t-il pu grimper si vite ? Si nous avons tout inventé, eh bien nous sommes deux à avoir imaginé la même chose en même temps. "
Le monstre Morgawr auquel fait allusion le fillette est un monstre marin qui apparut plusieurs fois dans la baie de Falmouth, en 1976. On signala aussi des apparitions d'ovnis. La baie de Falmouth était, cette année-là, l'endroit rêvé pour les amateurs de mystères.
L'homme-hibou réapparut en juin 1978. Une jeune fille de 16 ans vit " un monstre qui volait au-dessus des arbres près de l'église de Mawnan ".
Le 2 août, trois jeunes Françaises signalèrent la présence " d'un grand oiseau poilu, de couleur blanche, avec une grande bouche et de grand yeux rond "...On ne peut que s'interroger sur l'origine de ces phénomènes et se demander pourquoi ils se reproduisent principalement à certains endroit. Une forme d'énergie encore inconnues serait-elles à l'origine des ovnis et des apparitions de monstres de toutes sortes ? L'avenir nous apportera vraisemblablement de nombreux autres cas de ce genre, et peut-être des preuves plus concrètes. Espérons qu'un jour le phénomène sera élucidé.
2 commentaires
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