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Par giova35 le 21 Juin 2013 à 13:59
Sâo Vicente ( Brésil ), 4 novembre 1957
Le fort côtier brésilien d'Itaipu se trouve à Sâo Vicente, tout près du port de Santos, dans l'Etat de Sâo Paulo. Ce jour-là, le 4 novembre 1957, tout semblait calme aux deux sentinelles patrouillant autour des canons.
Rien ne laissait supposer que, quelques minutes plus tard, il leur faudrait affronter une épreuve cauchemardesque qui reste encore aujourd'hui sans explication.A 2 heure du matin, les sentinelles repérèrent une " étoile brillante " apparue brusquement sur l'horizon au-dessus de l'Atlantique.
Cette étoile grossissant à vue d’œil, les soldats réalisèrent qu'elle s'approchait à grande vitesse. Surpris par cet objet rougeoyant qu'ils prenaient pour un avion, ils n'eurent pas le réflexe de sonner l'alarme.
En quelques secondes, se déplaçant silencieusement, l'ovni se stabilisa au-dessus du fort à haute altitude. Puis il descendit en planant pour s'immobiliser à 50 m au-dessus de la tourelle du canon le plus élevé, baignant le sol d'une mystérieuse lumière orange. L'objet avait une forme circulaire et était à peu près de la taille d'un avion Douglas DC-6.
Les sentinelles entendirent bientôt un ronflement qui semblait provenir de l'enginLes deux hommes furent brusquement pris sous une chape de chaleur desséchante. Tandis que le ronflement s'intensifiait, il leur sembla que le feu les prenait tout entiers. L'une des sentinelles chancela, hébétée, avant de s'écrouler, inconsciente. Son camarade atteignit en trébuchant un point relativement protégé sous l'un des canons. Parvenu à cet endroit, il semble qu'il perdit la tête : saisi d'horreur, il se mit à déchirer l'air de hurlements atroce, presque inhumains.
Ces cris terribles réveillèrent le reste de la garnison. Dans les secondes qui suivirent, le courant électrique fut interrompu, les lumières s'éteignirent et tous les équipement du fort tombèrent en panne.
Un officier essaya de mettre en route le groupe électrogène, qui, à son tour, s'arrêta de fonctionner. La sentinelle ne cessait de pousser ses cris terrifiants et la confusion tourna à la panique dans les couloirs souterrains plongés dans l'obscurité.Soudain, la lumière revint. Les officiers et les hommes les premiers sortis arrivèrent à temps pour voir une intense lumière orange s'élever à la verticale, avant de s'éloigner brusquement à très grande vitesse.
Les derniers arrivés trouvèrent leurs camarades penchés sur la sentinelles inconsciente, tandis que l'autre, toujours blotti dans son refuge, pleurait hystériquement.Les deux soldats furent soignés à l'infirmerie pour des brûlure grave au second degré, les parties protégées par les vêtements ayant été le plus gravement atteintes. La sentinelle qui avait perdu connaissance se trouvait dans un profond état de choc et ne retrouva la parole qu'après de longues heures de repos.
Les horloges électriques du fort s'étaient arrêtées à 2 h 03 du matin, ce qui signifie que tout ce cauchemar n'avait duré que 4 minutes.
Plus tard, dans la matinée, le colonel commandant le fort d'Itaipu donna l'ordre de ne parler à personne de cet incident. Des officiers de renseignements se mirent rapidement au travail afin d'envoyer un rapport au quartier général au terme de leur enquête. Quelques jours plus tard, des officiers de la mission militaire américaine, accompagnés d'officier de l'aviation brésilienne, arrivèrent au fort. Quant aux sentinelles, elles furent envoyées par avion à Rio de Janiero pour y être admises à l'hôpital central des Armées où elles furent aussitôt entourées d'un important cordon de sécurité.
Trois semaines plus tard, un officier du fort qui s’intéressait aux ovnis alla trouver le docteur Olavo Fontes, qui avait participé à l'enquête sur le fameux cas Antonio Villas. Cet officier était présent au fort lors de l'incident. Après avoir reçu l'assurance que son nom ne serait pas divulgué, il donna à Fontes d'amples détails sur cet événement.
C'est ainsi que l'affaire a été connue...Pilar de Goias, Brésil, le 13 août 1967
" Illettré, simple et honnête, digne de foi et réservé. " C'est ainsi qu'était décrit par son patron Inacio De Souza, un employé de ranch brésilien de quarante et un ans. Cet homme a connu une fin tragique.
4 h de l'après-midi, le 13 août 1967. De Souza et sa femme Luiza, parents de cinq enfants, retournaient au ranch après être allés à pied faire des achats au village le plus proche. Le ranch se trouve près de Pilar de Goias, à 240 km de Brasilia. Ils atteignirent presque le premier bâtiment quand ils virent trois " personnes " apparemment en train de jouer sur la piste atterrissage. Le propriétaire du ranch, riche et bien connu, possédait plusieurs avions. De Souza pensa que les intrus étaient nus, mais sa femme déclara qu'ils portaient une combinaison collante de couleur jaune. Au même moment, les personnages semblèrent voir le couple et s'approchèrent.
C'est alors que De Souza aperçut un étrange véhicule aérien au bout de la piste. Il était posé sur le sol, ou légèrement en suspension, et ressemblait à une cuvette retournée. Le fermier eut soudain très peur, il épaula sa carabine calibre 44, visa et tira sur le personnage le plus proche.
Presque immédiatement, l'étrange appareil émit un rayon de lumière verte atteignant De Souza à la tête et à l'épaule et le faisant tomber.
Alors qu'elle courait à son secours, sa femme vit les trois personnages entrer dans l'appareil qui, aussitôt décolla à grande vitesse dans un bruit semblable à un bourdonnement d'abeilles.Durant les jours suivant, De Souza se plaignit d'engourdissement et de fourmillements, de maux de tête et de fortes nausées ; le troisième jour, ses mains et sa tête tremblaient continuellement. Le propriétaire du ranch, informé de l'incident, fit transporter par avion son employé malade vers Goiania, à plus de 300 km, ou un docteur l'examina.
On découvrit alors sur la tête et le tronc du blessé des brûlures en forme de cercles parfaits de 15 cm de diamètre. Le médecin pensa que ce devait être une éruption provoquée par une plante vénéneuse. Le propriétaire du ranch lui raconta alors l'histoire de De Souza et de sa rencontre avec l'ovni et ses occupants. Surpris, le médecin ordonna une analyse de selles, des urines et du sang de De Souza, prescrivit un onguent pour les " brûlures " et avança l'idée que De Souza avait été victime d'hallucinations et qu'il était déjà malade avant son aventure. Le docteur ne dissimula pas son énervement devant ces histoires de soucoupes volantes, auxquelles il ne crut pas. Pour lui, cette affaire devait être étouffée.
Le malade et son employeur restèrent cinq jours à Goiania. Le temps de faire les analyses et de continuer le traitement. On diagnostiqua une leucémie, en donnant une espérance de vie qui ne dépassait
pas 60 jours. De Souza dépérit en effet rapidement, couvert de boutons blancs et jaunâtres. Il mourut le 11 octobre 1967.Des extra-terrestres ont-ils pu tuer l'employé du ranch ? Si De Souza avait vraiment été victime d'une hallucination, sa femme l'aurait été également ; à moins qu'elle n'ait menti par solidarité envers son mari.
S'il s'agit d'une hallucination collective, il doit forcément exister une raison, aussi mystérieuse que cet étrange avion et que ses occupants, rencontrés par le couple De Souza.Itatiana, Rio de Janeiro, Brésil, 30 août 1970
Quelques années après l'expérience désastreuse d'Inacio De Souza, u autre brésilien fit une brève mais terrifiante rencontre avec un objet mystérieux. La victime en fut Almino Martins de Freitas, un gardien de la sécurité, en service à ce moment-là.
Tout se passa le 30 août 1970 à 21 h 30. De Freitas, un homme marié, père de trois enfants, travaillait pour le Service spécial de surveillance et de sécurité sur le barrage de Funil à Itatiana, dans l'Etat de Rio de Janeiro.
Ce soir-là, il effectuait une ronde dans la zone placée sous sa responsabilité. Une pluie diluvienne venait de s'abattre sur la région et le sol était encore tout détrempé. De Freitas achevait sa ronde lorsqu'il vit, sur un monticule, une masse en forme de bosse d'où rayonnaient des lumière multicolores, certaines de couleurs bleue, rouge ou orange.De Freitas eut un sentiment de malaise. Mais il surmonta l'impulsion instinctive qui le poussait à rebrousser chemin aussi vite que possible.
Il avança avec prudence vers l'objet. C'est alors qu'il fut assourdi par un bruit intense qui ressemblait à celui d'un moteur d'avion.
Prenant peur, il sortit son revolver et se mit à tirer en direction des lumières. Après le deuxième tir, l'objet lança vers le gardien un flash éblouissant. De Freitas fut aveuglé. Furieux, il tira une troisième fois. Une chaleur intense le paralysa alors instantanément.Peu après, un gardien et un automobiliste de passage arrivèrent sur les lieux pour découvrir De Freitas debout près d'un monticules de terre, le corps raidi, brandissant son revolver et leur criant : " Ne regardez pas ! Attention au flash ! Il m'a fait perdre la vue ! " Les deux nouveaux arrivants portèrent tant bien que mal le blessé vers la voiture.
Au bout d'un moment, il put recommencer à bouger, mais sans recouvrer la vue.Un fait important vint confirmer le récit de De Freitas : à l'endroit où il avait vu les lumières multicolores, on remarqua une zone de forme circulaire où le sol était resté sec malgré la pluie diluvienne qui avait détrempé le sol partout ailleurs....
On transporta le gardiens d'Itatiana à l’hôpital de Guanabara, où des psychiatres et des ophtalmologistes lui firent subir des examens de tous ordres. Ces tests montrèrent que le patient était tout à fait normal du point de vue physiologique. Les médecins expliquèrent sa cécité par son état de choc. Parler de son expérience perturbait manifestement De Freitas.
Le 3 septembre, de nombreux journaux brésiliens parlent de l'affaire, ais De Freitas n'avait toujours pas recouvré la vue...
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Par giova35 le 21 Juin 2013 à 09:21
Les gobelins - à ne pas confondre avec les hobgoblins, les lutins du foyer anglais, favorables aux humains - sont des nains hideux d'aspect grotesque, presque toujours malveillant et méchants.
La plupart des gobelins sont mineurs, Les " gobelins " qui travaillaient dans les mines " sont attestés dans l'ouvrage de Georgius, De animantis subterranibus ( 1651), et se trouve représentés sur la page de titre de
Golden Remains Of The Evermemorable Mr John Hales (1653).
On les voit toujours à l'oeuvre, avec leur pics et leurs pioches, et on perçoit le bruit de leur marteaux, mais il ne reste jamais aucune trace de leur travail.Les bogies et bogles d'Ecosse et d'Angleterre sont des gobelins redoutés, assimilés la plupart du temps au diable lui-même, dont ils sont une émanation. Mais leur esprit obtus et simple les rend faciles à duper.
Au pays de Galles, il existe une caste de gobelins nommés fanfrelons. Ils sont cousins des Knockers de Cornouailles. On raconte qu'un jour, au milieu d'un champ de la paroisse de Bodfari, dans le Denbighshire, une quinzaine de franfrelons entamèrent une danse sauvage et endiablée :
" Les fanfrelons étaient vêtus de rouge comme des soldats
anglais, ils avaient noué sur leur front des foulards rouges
avec des taches jaunes. Et le plus étrange était qu'ils avaient
presque la même taille que les humains, mais qu'ils
ressemblaient pourtant à des nains et qu'on ne pouvait
les appeler autrement que des nains. "Les gobelins tiennent également un marché, réservé exclusivement au Petit Peuple de Féerie. Les humains qui s'y risquent, voire qui se contentent d'en épier les activités, deviennent la proie de ces terribles lutins, qui les pincent, leur tirent les cheveux et les forcent à consommer des fruits de la mort.
Il ne faut pas regarder les gobelins
Il ne faut pas acheter de leurs fruits,
Qui sait de quel sol ils ont nourri
La faim et la soif de leurs racines ?
2 commentaires -
Par giova35 le 16 Juin 2013 à 00:02
Il est de plus en plus évident que l'hypnose peut ouvrir des voies d'accès totalement inédites à la connaissance. On peut pratiquement affirmer aujourd'hui qu'elle est une clef privilégiée pour pénétrer dans l'inexpliqué et le paranormal humain. Les recherches en cours et les expériences qui s’accumulent le prouvent.
L'idée que l'hypnose peut ouvrir les portes de l'extra-sensorialité n'est pas nouvelle. Son pionnier, Chastenet de Puységur, à la fin du XVIIIè siècle, obtenait déjà d'étonnants résultats avec le célèbre médium Victor.
Dans le rapport qu'il nous a laissé de ses séances, il décrit la manière dont il le dota littéralement de facultés paranormales sous induction.
Victor pouvait communiquer avec lui par télépathie. Il savait les choses à distance. Il pouvait lire dans les pensées des assistants qu'il n'avait jamais vus auparavant...En 1904, dans Les Etats profonds de l'hypnose, le lieutenant-colonel Albert de Rochas publiait une compilation de cas rigoureusement contrôlés au cours desquels la suggestion et le " somnambulisme " avaient provoqué chez le sujet des réactions sensorielles paranormales. L'auteur avait
lui-même testé cette réalité lors des expériences qu'il conduisit à la Salpêtrière à la fin du XIXè siècle. Ses patients, avaient-ils remarqué, devenaient souvent télépathes, et de préférence avec l'opérateur. Mais le phénomène le plus curieux était la vision qu'il avaient sous hypnose des personnes de leur entourage." ... Pour peu qu'ils aient quelques connaissances en anatomie, écrit Rochas, ils sont capables de décrire avec une infinie précision tout ce qui se passe à l'intérieur de leur organisme. Si une maladie les guette, si un organe menace de se détériorer ou de céder à une quelconque pression pathologique, ils le signalent immédiatement. La plupart du temps, la personne concernée ne s'en est pas encore rendu compte. Mais quand on établit un diagnostic, on s'aperçoit que le " somnambule " avait complètement raison. "
A la même époque, la fameuse Society for Psychical mène une enquête de trois ans pour essayer de savoir si l'hypnose peut être utilisée aux fins de développer les pouvoirs paranormaux. Le préambule de son rapport final est sans ambages :
" ... Nous avons souvent observé une communauté de sensations absolument remarquable entre l'opérateur et son sujet, phénomène qui pourra être nommé, d'une façon plus exacte, une transmission de sensation. Dans certains cas plus particuliers, il s'agit d'une véritable transmission de pensée...
" Ces phénomènes sont évidemment liés à ceux dont s'occupe le Comité de la transmission mentale. Nos expériences diffèrent d'ailleurs en ceci, des expériences faites par ledit comité, que le sujet n'est pas dans son état normal, mais se trouve plongé dans le sommeil mesmérique... "
Et de constater que dans l'état normal, justement, le sujet ne manifeste absolument aucun talent pour la communication extra-sensorielle !
Au cours du XXè siècle, beaucoup de gens s’intéressèrent à ce développement des facultés parapsychologiques par l'intermédiaire de l'hypnose. On émit plusieurs hypothèses sur le phénomène, une question fondamentale se posant : l'hypnose crée-t-elle un état particulièrement de conscience propre à la manifestation psi ou se contente-t-elle d'éveiller une faculté qui n'a pas accédé à le conscience ?
Il semblerait que ce soit la deuxième solution qu'il faille choisir. C'est du moins ce que pensait un chercheur aujourd'hui beaucoup trop oublié.
Paul-Clément Jagot, qui exerçait dans les années trente. Pour le démontrer, il mit au point une méthode accessible à tous qui permettait d'acquérir des pouvoirs de télépathie, de clairvoyance, d'influence à distance, etc, sous hypnose, tout en les conservant à l'état de veille.La technique Jagot a inspiré des dizaines de théoriciens plus modernes du développement personnel. Elle est une remarquable synthèse des méthodes traditionnelles de suggestions par un opérateur et des technique Coué-Schultz. Auto hypnose, training autogène et
" somnambulisme " traditionnel contrôlé par un spécialiste extérieur sont à même de conduire n'importe quel sujet à une maîtrise plus ou moins grandes des facultés latentes qu'il possède naturellement en lui.Le docteur Milan Ryzl, l'un des plus célèbres parapsychologues au monde, n'a fait que reprendre les grandes lignes de Jagot. Son avantage est évidemment de les compléter et de les affiner à partir des découvertes plus récentes de la psychanalyse et des sciences du comportement.
" ... Le principe général sur lequel se base notre méthode est le suivant : l'hypnose amène le sujet d'esprit voulu et le rend suggestible à un point tel que l'hypnotiseur pourra diriger ses humeurs et croyances à sa guise...
Le processus d'initiation à la perception extra-sensorielle se déroule essentiellement comme suit :1. - Préparer psychologiquement le sujet avant le début de la séance;
2. - Induire l'état d'hypnose
3. - Utiliser l'état hypnotique afin de stimuler la faculté psi
4. - Améliorer et cultiver d'avantage le talent du sujet
5. Amener le sujet à diriger consciemment son sixième sens à l'état de veille normal "De cette manière, le docteur Ryzl a littéralement " créé " plusieurs dizaines d'excellent sujet capables de télépathie, de clairvoyance ou de psychométrie. En Tchécoslovaquie, où il travaillait avant d'émigrer aux Etats-Unis, ses anciens élèves comptent aujourd'hui parmi les meilleurs médiums utilisés en psychotronique scientifique ( terme par lequel on désigne la parapsychologie dans un pays de l'Est ).
Dans cette méthode, l'hypnotiseur pourrait être remplacé par les techniques de Coué et de Schultz. Mais recourir à l'autosuggestion, au training autogène et à l'autohypnose est beaucoup moins sûr. On connait cependant un grand nombre de cas où les sujets sont parvenus par eux-même à éveiller leurs facultés paranormales. Ryzl lui-même et d'autres chercheurs comme Raïkov en U.R.S.S. Rhine et Charles Tart aux Etats-Unis en ont testé d'excellents.
Autre fantastique possibilité psi de l'hypnose : celle qui permettrait d'explorer nos vie intérieures et ce no man's land dans lequel l'âme semble errer entre deux vies. Le mot n'est d'ailleurs pas toujours exact puisque beaucoup d'expériences de ce genre font référence à des univers autre que le nôtre, que l'on pourrait rapprocher des paradis et des enfers proposés par les diverses religions...
A notre connaissance, la première tentation de ce genre date des année 1860.
Un homme complètement oublié de nos jours, Edmond Billaudot, voyant quasi officiel du Second Empire et qui stupéfia Victor Hugo par ses prédictions, tenta une expérience de " somnambulisme " avec un mourant. Nos possédons le manuscrit du rapport de cette séance, contresigné par plusieurs éminents médecins qui assistèrent à l'étrange spectacle.
Billaudot prit une main du mourant, se fit induire en hypnose et vécut avec lui les derniers instants de l'agonie. C'est à la fois terrible et prodigieusement curieux. Si bien peu de gens se sont depuis risqués à tenter de nouveau pareille aventure... c'est parce qu'il y a de grande chance pour qu'un médium meure en même temps que l'agonisant dans cet hallucinant périple psychique !
Beaucoup, en revanche, ont expérimenté la régression hypnotique
au-delà du stade fœtal. Les expériences faites par le psychanalyste anglais Kelsey avec son épouse Joan Grant sont bien connues aujourd'hui du grand public. Remarquable médium en état normal, cette dernière c'est avérée capable, sous hypnose, de " visiter littéralement l'histoire " en revivant une multitude de vie antérieures et en retrouvant avec une précision stupéfiante les personnalités qu'elle aurait été par le passé.
La rigueur historique de ses descriptions des mœurs et coutumes, des événements et des situations historiques a confondu les plus grands spécialistes. Au cours d'un de ses voyages mentaux dans une incarnation égyptienne, Joan Grant a même évoqué des vestiges que l'archéologue n'a exhumés qu'une dizaine d'année plus tard.Kelsey a d'ailleurs travaillé avec d'autres médium moins professionnels que Joan. Dans son livre Mourir n'est pas mourir, la regrettée Isola Pisani parle d'un Français, qu'elle appelle Thomas d'Orville, qui a tenté et réussi ce genre d'expérience d’intériorisation sous hypnose avec le psychanalyste anglais.
Aux Etats-Unis, la psychologue et thérapeute Helen Wembach a mis au point, ces dernières années, une technique entre l'hypnose traditionnelle et le training autogène de Schultz, qui permet d'accéder à cette étrange mémoire du passé à travers la transe. Un sujet peut la pratiquer seul, à condition d'être entraîné et tout de même assez doué.
On peut bien sûr se demander s'il s'agit vraiment d'une incursion dans nos éventuelles vies intérieures. Les Soviétiques, qui ont tenté cet éveil hypnotique d'une faculté paranormale très spéciale, n'aiment pas beaucoup parler de survie. A vrai dire, c'est leur idéologie qui n'y tient guère... Aussi invoquent-ils des thèses que certains Occidentaux comme le professeur Charron ou l'Américain Watson entérinèrent.
Nous posséderions une mémoire secrète au fond de nous-même, une banque génétique de données remontant à l'infini dans le temps et dont les techniques de l'hypnose permettraient l'accès.Pourquoi pas ?
Que l'on admette ou non la survie, et donc l'antériorité éventuelle, le seul moyen d'explorer cet univers demeure pour l'instant le vieux
" somnambulisme mesmérique " de ce bon marquis Chastenet de Puységur...Jean Morissette Une anecdote : Vers 1970 j'avais hypnotisé une fille et elle m'avait dit que dans une autre vie elle était Viking et elle avait pillé Alexandrie. Je me précipite dans les bibliothèques, librairies et je ne trouve rien et je me persuade qu'elle a tout inventé. Or, des années plus tard, il fut prouvé par des archéologues que le fait est authentique...
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