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    ovnis sous-marins

    Le soir du 30 juillet 1967, Jorge Montoya était l'officier de service à bord du navire argentin Navieros, qui croisait dans l'Atlantique Sud, à 190 km de la côte brésilienne. Le reste de l'équipage dînait, et tout était aussi calme que possible.

    Jetant un regard par-dessus bord, Montoya vit tout à coup un étrange objet en forme de cigare glissant silencieusement dans l'eau,
    à environ 15 m du bateau. Il resta interloqué un instant, puis alerta le capitaine par l'interphone. Quand le capitaine Julian Arlanza arriva sur le pont, le vaisseau mystérieux naviguait toujours de conserve avec le bateau. Les deux hommes l'observèrent le temps d'un quart d'heure pendant qu'il maintenait sa route. L'objet brillait d'une vive luminosité blanc-bleu et ne laissait pas le moindre sillage. Il mesurait dans les 30 à 35 m. Puis sans avertissement, l'objet se tourna vers le cargo et, devenant de plus en plus brillant à mesure qu'il accélérait, il plongea par-dessous et disparut rapidement dans les profondeurs de l'Océan.

    Osni - Les ovnis sous-marins

    Les officiers et l'équipage du Navieros venaient d'être témoins de l'apparition d'un de ces énigmatiques objet sous-marin non identifié (Osni). Plus tard, lors d'une interview, le capitaine déclara qu'il ne pouvait s'agir ni d'un sous-marin, ni d'une baleine, car, durant ses 20 ans de mer, il n'avait rien vu de semblable.

    Le nombre de témoignages à propos d'ovnis depuis les années quarante se chiffre par dizaine de milliers et les rapports recueillis concernant les osnis donnent à croire qu'ils sont aussi nombreux dans les eaux de la planète que les ovnis dans le ciel. N'oublions pas que la Terre est couverte d'eau à 70 %. La profondeur moyenne des océans est de 3 km, et l'homme vient à peine de commencer à explorer l'immensité qui se cache sous la surface des mers. Aussi, des êtres technologiquement avancés y trouveraient-ils une cachette idéale pour poursuivre leurs activités hors du contrôle des hommes...

    De même que les chercheurs attentifs ont relevé des témoignages d'ovnis datant d'avant 1947, de même y a-t-il des rapports datant du siècle dernier pour les osnis.

    Dans la nuit du 24 février 1885, dans le Pacifique Nord, l'équipage de l'Innerwich vit un objet colossal, brillant d'une lueur rouge éclatante, qui plongeait dans la mer, faisant jaillir d'énormes masses d'eau alors qu'il s'enfonçait sous les vagues. Le 12 novembre 1887, près du Cap Race, à Terre- Neuve, le capitaine Moore, du navire anglais Siberian, put observer pendant cinq minutes une " grosse boule de feu " jaillissant de l'Océan à la hauteur de 15 m. Elle se dirigea vers le navire, par vent debout, avant de disparaître.

    Osni - Les ovnis sous-marins

    Ces rapports, et de nombreux autres, donnent à penser que les osnis deviennent parfois, et vice versa.

    Un des cas les plus typiques d'osni eut lieu la nuit du 26 juillet 1980. Le remorqueur Caioba-Seahorse accomplissant un voyage de routine quand, à environ 100 km de diamètre au large de la côte brésilienne, vers le Natal, le second avisa un objet gris de 10 m de diamètre flottant sur la surface, droit devant. Au même moment, une vive lumière apparut sur la mer, se dirigeant rapidement vers le bateau. Le second changea rapidement de cap pour éviter une collision avec l'objet flottant, lequel se para tout à coup de brillantes couleurs. La lumière brillante les avait maintenant rejoints et se révéla être un corps ovale scintillant, planant silencieusement à 60 m au-dessus de l'osni. Le remorqueur avait stoppé ses machines et l'équipage regardait avec terreur et fascination l'ovni descendant lentement vers l'osni. Le contact se fit, les lumières de l'osni s'éteignirent et les deux objets s'élevèrent ensemble. Après avoir plané quelques instants, l'ovni et son fardeau se trouvèrent rapidement hors de vue.

    Osni - Les ovnis sous-marins

    Cet événement suscita, bien sûr, énormément de curiosité de la part des autorités navales et une foule de spéculation chez les ufologues brésiliens. Le remorqueur avait-il assisté au sauvetage d'un ovni par un autre ? Ou bien s'agissait-il d'un entrainement de routine, avec un lieu de rendez vous soigneusement déterminé ? Aucune conclusion ne peut-être avancée, et les autorités navales gardèrent leur opinion pour elles.

    Des osnis ont été vus également au large de la côte américaine par un témoin de 19 ans, Wesley Gruman, qui conduisait sa voiture
    vers Oak Bluff, Massachusetts, le soir du 27 mars 1979.
    Constatant la présence d'une lueur verte par-delà les dunes, il observa la mer dès que la vue fut dégagée. A quelque 60 m de la plage, un cylindre lumineux de 9 m flottait sur l'eau. Gruman arrêta sa voiture comme l'osni s'élevait au-dessus de la surface, et il sortit pour mieux observer son ascension. Il voulut alors prendre sa torche dans la voiture, mais il s'aperçut qu'il ne pouvait plus bouger que la tête. Cette paralysie dura jusqu'à ce que l'osni eût disparu.

    Gruman constata également deux autres détails étranges : tout d'abord, sa radio de bord émit un bourdonnement de basse fréquence durant toute la scène ; deuxièmement, sa montre, un modèle à ressort, qui était coincée depuis trois jours sur la même date exacte le lendemain et n'a plus calé depuis.

    Osni - Les ovnis sous-marins

    A Newport, John Callagher observa pendant le jour quelques chose qui jaillissait de la mer. En avril 1961, travaillant dans une maison près de la plage, il aperçut une sphère rouge surgissant des flots. Intrigué, il monta au deuxième étage afin d'avoir une meilleure visibilité, et il put évaluer la distance à 180 m du rivage. Soudain l'objet s'éleva à environ 20 m , stoppa et, accélérant jusqu'à 160 km/h, il s'éloigna sans dévier le moins du monde. Callagher est sûr qu'il ne s'agissait pas d'un ballon, car ni ses mouvements, ni sa vitesse n'étaient ceux d'un objet emporté par le vent, mais témoignaient bien d'un contrôle intelligent.

    Les objets sous-marins non identifiés ont étendu leur champ d'action jusqu'aux eaux intérieures. On a des rapports d'arrivées ou de départs concernant des las, des rivières, des ports, comme aussi des criques ou des fjords. Un témoignage collectif eut lieu sur l'Araguari, au Brésil :
    70 personnes qui attendaient un bac virent un objet solide de 5 m de diamètre surgir de l'eau. Pendant environ 4 minutes, il plana à 200 m,
    puis s'éloigna hors de vue. En un certain endroit, il se trouva à moins de 30 m au-dessus de la rive.

    Osni - Les ovnis sous-marins

    L'homme qui vit une " soucoupe volante typique " s'élever de la Thompson River, près de Kamloops, en Colombie britannique et souhaitait rester anonyme, a été reconnu comme un individu digne de confiance par le docteur J. Allen Hynek, l'ufologue de réputation mondiale. Par un après-midi ensoleillé, le 16 mai 1981, le témoin pêchait tranquillement quand, avec un " bruit d'eau projetée dans une poêle chaude ", un objet étrange émergea de l'eau écumante à environ 100 m du rivage. Puis, accélérant, il glissa au-dessus de sa tête et disparut rapidement. En même temps, un bruit crépitant, comme si des objets tombaient en grêle de l'ovni, se fit entendre. Le témoin pu ramasser quelques-unes de ces boules qui furent portées pour analyse au Centre des études ufologiques de Illinois. A la fin de 1981, les résultats n'avaient pas encore été communiqués...

    Le conducteur et les passagers d'un bus londonien furent aux premières loges pour voir un osni en forme de cigare argenté plonger dans la rivière Lea après avoir coupé des lignes téléphoniques et laissé une entaille dans le bord du quai. Bob Fall conduisait son bus 123 vers Tottenham, le 13 avril 1964, quand l'osni traversa la route devant lui et plongea dans la rivière. La police, qui ne trouva rien en sondant la petite rivière, profonde seulement de 2 m, suggéra qu'il pouvait s'agir d'un vol de canards.
    Mais cela n'explique pas les fils téléphoniques coupés ni le béton endommagé !

    Un autre osni fut observé sur le Saint Laurent près de Québec, en mars 1965. Pendant 4 ou 5 minutes, le capitaine Claude Laurin, de Québecair et son copilote purent voir un " sous-marin" flottant sous la surface à plus de 350 km de la pleine mer, situation quasiment impossible pour un sous-marin normal. Le 23 mai 1969, trois témoins virent '' un objet rond brillant avec des lumières rouges clignotantes qui plongeait dans le Saint-Laurent ". Une enquête de la police fluviale n'apporta aucun éclaircissement.

    Osni - Les ovnis sous-marins

    La possibilité que certains ovnis, après un vol supersonique dans l'atmosphère soient obligés de plonger pour refroidir leurs structures surchauffées paraît confirmée par le rapport suivant.

    Au cours de l'été 1967, un chef scout et son assistant campaient avec leurs patrouille sur les bords d'un lac tranquille à New Burnswick, au Canada. Les garçons dormaient et les deux hommes étaient descendus jusqu'au lac pour chercher de l'eau. Soudain, dans l'obscurité, parut un ovni de la forme de deux soucoupes placées face à face, avec des lumières clignotantes, rouges, oranges, vertes et bleues autour des bords. Comme il touchait l'eau s'éleva un bruit grésillant. Le lac contenait de l'eau limpide et froide, alimentée par la neige des montagnes voisines, mais quand les deux hommes y virent le lendemain matin, elle était tiède et paraissait boueuse.

    Il semble que les ovnis et les osnis s’intéressent particulièrement aux
    lacs-réservoirs, et les rapports concernant leurs activités dans ou au-dessus de leurs eaux sont nombreux. Pour les ufologues, ils pourraient étudier la pollution que l'espèce humaine s'inflige. Ou bien introduire dans notre eau potable des produits connus d'eux seuls...

    Osni - Les ovnis sous-marins

     La puissance de ces énigmatiques machines paraît phénoménale ; le 30 avril 1976, entre 17 h 15 et 17 h 30, trois témoins virent un objet gris sombre d'environ 10 m de long qui sillonnait le lac Silijan, en Suède centrale, traçant un canal à travers la glace à une vitesse de 100 km/h
    et rejetant l'eau et des blocs de glace de chaque côté. Le canal avait environ 3 m de large et traversait le lac sur plus de 800 m, et la glace qui le recouvrait avait 20 cm d'épaisseur.

    Huit ans plus tôt, le 5 avril 1968, le Times avait rapporté que " quelque chose d'incroyablement puissant " avait percé un trou colossal dans la glace d'un lac de la Suède centrale, mais que les scientifiques et les militaires ignoraient de quoi il s'agissait. Deux indigènes avaient découvert ce trou, de 580 m², près de Malung.

    L'enquête fut menée par le colonel Curt Hermansson, qui déduisit que la chute d'un avions était hors de question, puisqu'il , n'y avait aucune trace autour du trou, " seulement de gros blocs de glace projetés au loin, indiquant la force prodigieuse de ce qui avait percuté le lac ". Le fait que la glace épaisse de 1 m eût été projetée en morceau signifie que " quelques chose " d'une force prodigieuse devait provenir du fond, mais comment en être sûr ? Les plongeurs ne trouvèrent rien dans les fonds boueux du lac qui puisse expliquer tant soit peu le mystère.
    Quelques jours plus tard, un autre trou fut découvert dans la glace couvrant le lac de Serna, ce qui resta aussi mystérieux.

    Osni - Les ovnis sous-marins

    Il n'est pas surprenant que les autorités aient affirmé que ces trous ont été faits par des objets tombant dans l'eau. Depuis des années, en effet, les Scandinaves sont la cible d'objets non identifiés s'abîmant dans leurs lacs. Il y en eut un grand nombre en 1956 qui furent alors étiquetés
    " météores " par la presse. Mais, quand des rapports faisant état de certains objets argentés en forme de torpille et émettant des traînées de fumée continuèrent à arriver, jusqu'à plusieurs par jour, on les baptisa
    " fusées fantômes ". La première explication fut qu'il s'agissait de V2 prix aux Allemands et expérimentés par les Russes, mais personne ne put le prouver.

    Bien que le centre d'essai des V2 à Peenemünde ait été occupé par les Russes dès mars 1945, les savants allemands s'étaient déjà rendus aux Américains, réduisant ainsi fâcheusement les possibilités d'essai.
    Il n'aurait pas été possible aux savants russes de remonter des V1 ou
    des V2, puis de les lancer dans le temps souhaitable, ni de construire des centaines de nouvelles fusées, dont les caractéristiques différaient d'ailleurs totalement de celle des V2...

    Osni - Les ovnis sous-marins

    Qu'étaient donc ces " fusées fantômes " ?

     


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    Feux follets

    Les feux follets apparaissent sous la forme de petites flammeroles, de boules de feu ou d'émanations phosphorescentes qui se manifestent la nuit, notamment durant la période de l'Avent, dans les forêts désertes, près des tombes des cimetières ou au-dessus des marécages.
    Contrairement aux follets et folletti, que l'on classe avec les farfadets, les feux follets sont des âmes en peine réclamant des prières pour sortir du purgatoire, des âmes d'enfants morts sans baptême ou des esprits malfaisants qui cherchent à conduire les passants au fond des étangs ou au bord des précipices.

    Dans les Landes, le fantôme du curé de Commensacq, l'abbé Ducasse, apparaissait en 1822 sur un chemin situé au nord du village, en surplis et étole. Mais il ne s'agissait que d'une illusion :
    " Ce chemin bordait un marais, et le peuple avait pris pour un revenant les feux follets qui s'élevaient par intervalles du milieu des marécages. "

    A Pond-Audemer, feux follets étaient les spectres de femmes ayant péché durant leur vie, condamnées à revenir sous cette apparence durant sept ans.

    Feux follets

    En pays de Galles, les feux follets sont des esprits venus chercher un parent près de mourir ; la taille de la flammerole correspond à l'âge de l'agonisant : un petit feu follet annonce la mort d'un enfant.
    En Angleterre, les feux follets ont pour nom Jack wih the lantern
    (" Jack à la lanterne ") ou Will o' the wisp (" Will au tortillon ").
    Ces ignis fatuus, " esprits du feu ", sont représenté comme de jeunes garçons porteurs de lanternes, qui entraînent les voyageurs égarés dans la forêt au bord des précipices. Puis ils soufflent leur bougie et précipitent les malheureux au fond du ravin.
    En pays de Galles, ce sinistre jeu est le fait du pwca, ou pooka, lutin follet à qui l'on attribue mille autres facéties de mauvais goût.

    Feux follets

    Comment s'en débarrasser ?

    Il suffit de se signer ou de planter une aiguille en terre. Les feux follets doivent passer à travers le chas, et l'on peut mettre à profit ce délais pour s'enfuir.
    Pour échapper aux feux follets des étangs, il faut jeter une pierre dans l'eau. Persuadés qu'ils sont arrivés à leurs fins, les feux follets se précipitent alors dans l'onde en ricanant.

     


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    Les apparitions de la Vierge Marie

     

    L'histoire est pleine de visions. Des visions qui ont amené de grand hommes à faire de grande choses et des méchants à en perpétrer d'infâmes. Des visitations par des êtres immatériels ont amené Jeanne d'Arc à combattre pour la France. Et également l’Éventreur du Yorkshire à tuer des prostituées ! Un chercheur obstiné peut détecter des visions de toutes sortes :

    - anges, démons, villes, monstres, cieux, enfers, elfes, fées, soucoupes volantes, saints, amants, morts et mourant et bien d'autres choses encore.
    La plupart sont uniques : on les voit une fois, rarement plus.
    Elles se rapportent à la personnes qui les voit ou au lieu où elles sont vues, ou à une combinaison de circonstances particulières qui ne risquent pas de se reproduire de sitôt. Fascinantes certes, mais trop variées pour qu'on en puisse tirer quelques conclusions logique.

     La vision la plus fréquemment rapportée dans le monde occidentale depuis plus de 800 ans est celle de la Vierge Marie, mère du Christ.
    Il y a quelques variations de détails, âge, vêtements, accessoires ou compagnons, mais l'ensemble des descriptions est remarquablement cohérent. Le sont aussi les rapports de guérisons et de prophéties qui accompagnent ces visions.

    Le nombre des apparitions se chiffre par milliers, et augmente sans cesse.
    En étudiant 8 cas séparés, les uns célèbres, d'autres moins, survenus en Europe et aux Etats-Unis depuis 150 ans, nous pouvons obtenir une impression d'ensemble de ce sujet fascinant.

    L'apparition de la Salette

    Les apparitions de la Vierge Marie

    La Salette est un petit village des Alpes non loin de Grenoble. Là, le 18 septembre 1846, les éléments d'une apparition de la Vierge furent réunis.
    Deux enfants, Mélanie Calvat, 15 ans, et Maximin Giraud, 11 ans, qui gardaient leurs vaches dans un endroit isolé, virent une femme en pleurs, qui paraissaient se reposer dans le lit d'un torrent à sec.
    Elle se leva et dit : " Pourquoi n'êtes vous pas venus plus tôt,
    mes enfants ? Ne soyez pas effrayés, je suis venue vous porter de grandes nouvelles. "

    Les enfants la décrivent comme éblouissante " plus brillante que le soleil, bien que ce ne soit pas comparable ". Elle portait une longue robe blanche, avec une écharpe blanche imprimée, un tablier jaune et des chaussures blanches brodées de perles. Elle avait une croix sur la poitrine, qui brillait intensément. Des rayons en partaient. Surmontant leur peur, les enfants écoutèrent l'apparition. Elle prédit la famine et des épidémies : les pommes de terre et le raisin allaient pourrir.
    Elle se plaignit amèrement du marasme causé par les péchés du monde, et on dit qu'elle ajouta des informations secrètes, qui furent transmises au pape Pie IX en 1850.

      Comme c'est souvent le cas, les prêtres et les fidèles commencèrent par ne pas croire l'histoire des enfants, qui endurèrent des semonces, des tentatives de persuasion et même dit-on, des contraintes physiques.
    Mais ils refusèrent de se rétracter, et discutèrent raisonnablement de ce qu'ils avaient vu. Le torrent, que les enfants avaient vu à sec, était rempli le lendemain. Cependant, comme il avait été prédit, la récolte de pommes de terre fut désastreuse, causant des famines en France et en Irlande, et le phylloxéra ruina les vignes. Les affirmations des enfants de la Salette n'ont jamais été complètement réfutée...

    L'apparition de Lourdes

    Les apparitions de la Vierge Marie

    Les événements de Lourdes, où une jeune fille de 14 ans eut 18 visions de la Vierge, sont bien mieux connus. Des films, des pièces, des romans et même la télévision ont repris l'histoire de cette petite ville pyrénéenne devenue le centre de temps d'espoirs et même, quelquefois, de guérisons d'apparence miraculeuse. L'image de cette paysanne pieuse, Bernadette Soubirous, ramassant du bois, voyant la Vierge, parlant avec elle, et regardant la source miraculeuse jaillir du sol, est maintenant du domaine de la légende.

    Mais regardons d'un peu plus près l'apparition elle-même, d'après les termes de Bernadette :

    " Je regardais en haut, et vis un fouillis de branches et de ronces au-dessus de la plus haute ouverture de la grotte, qui remuait et s'agitait, bien qu'il n'y ait personne pour les faire bouger. Sous ces buissons et dans l'ouverture, je vis à ce moment une femme en blanc, pas plus grande que moi, qui me saluait d'une inclinaison de tête... Elle portait une robe blanche tombant jusqu'au pieds et révélant seulement de bout de ses orteils. La robe montait jusqu'au cou où elle était fermée par un cordon blanc. Un voile blanc  couvrait sa tête et tombait sur ses épaules et ses bras presque jusqu'en bas de sa robe. Sur chaque pied, je vis une rose jaune. La ceinture de sa robe était bleu et pendait jusqu'à ses genoux. La chaîne de son chapelet était jaune, les grains blancs, gros et espacés. La femme était très jeune, et inondée de lumière. Quand j'eu fini mon chapelet, elle s'inclina vers moi en souriant. Elle se retira dans sa niche, et disparut soudain. "

    Ce fut tout ce qui se passa pendant la première apparition. Ce ne fut pas avant le 25 mars 1858 que la vision se définit comme " l'Immaculée Conception ", une doctrine assez fumeuse définie par le pape seulement 4 ans auparavant. Les visions continuèrent jusqu'en juillet 1858.

    Une certaine confusion s'est répandue dans la relation des faits. Bernadette avait décrit la vision comme " pas plus haute que moi ", donc loin de la taille adulte. De même au début, ne donnait-elle pas à la vision un nom religieux, se contentant de l'appeler aquero ( "cette chose" ).
    Après des contacts avec un prêtre qui croyait fanatiquement à la vision de la Salette, il n'est peut-être pas surprenant qu'avec le temps elle ait identifié la vision avec la Vierge Marie et que l'histoire ait transformé la fillette vue par Bernadette en mère de Dieu, de taille adulte...

    L'apparition de Knock

    Les apparitions de la Vierge Marie

    Au milieu de XIXè siècle, les apparitions de la Vierge se répandirent dans toute l'Europe. A l'écart des visions du continent, et bien différents aussi, furent les événements de Knock, comté de Mayo, en Irlande, le soir du 21 août 1879. La scène qui se passa sur le mur extérieur de la chapelle de ce village reculé fut ainsi décrite par le journal local Tuam News :

    "La première personne qui vit cela passa sans s'arrêter, mais les autres vinrent bientôt et restèrent, regardant un autel qui couvrait tout le pignon de la sacristie, encadrés par les figures de Jean l’Évangéliste, la Sainte Vierge et Joseph... L'autel était environné d'une vive lumière dorée à travers laquelle des anges semblaient voleter... A la droite de Jean, la Sainte Vierge, les mains élevées à la hauteur des épaules, les paumes tournées vers le peuple et ses yeux levés au ciel... Ces figures restèrent visibles depuis 7 h 30 du soir jusqu'à 10 h, observées pendant ce temps par une vingtaine de personnes... La Vierge portait ce jour-là une robe blanche et une couronne d'or " 

    La nature particulière des visions de Knock, en deux dimensions sur le mur, immobiles comme des statues, inondées de lumière et de plus en plus visible au fur et à mesure que la nuit tombait, ont fait supposer que la " vision " n'était qu'une projection de lanternes magique ou une peinture phosphorescente à même le mur. Bien entendu, ces explications rationnelles ont semblé ridicules à la plupart des gens, mais aucune autre explication conventionnelle n'a pu être avancée.

    La chapelle de Knock attire maintenant plus d'un million de visiteurs par an. La vision ne fit aucune communication, mais une sorte de " soupe ", faite du plâtre du mur mélangée avec de l'eau bénite, fut administrée aux malades et les témoignages de guérison s'ensuivirent bientôt.

    Apparition du monastère de Llanthony Abbey

    Les apparitions de la Vierge Marie

    Situé à Capel-y-Fin, dans le pays de Galles, entre le 30 août et le 15 septembre 1880.

    La communauté y était dirigée par son fondateur, l’excentrique Joseph Leycester Lyne, plus connu sous le nom de père Ignatius.
    A la suite de l'apparition du Sacré Cœur à la sœur Janet le matin, au crépuscule du 30 août 1880, quatre garçons de la communauté, âgés
    de  9 à 15 ans, affirmèrent avoir été témoins d'une apparition de la Vierge :

    " Un halo de gloire brillait alentour de la figure, en forme de mandorle. La personne était une femme voilée, les mains élevées dans un geste de bénédiction. Cela approcha lentement. L'apparence générale ressemblait aux images de l' " Immaculée Conception... "

    Ils virent cette forme merveilleuse contre la haie, et après quelques minutes elle la traversa et s'évanouit. Le samedi 4 septembre, en réponse au cantique Ave Maria, une lumière dans le même buisson devint peu à peu " une forme de femme inondée de lumière... la tête et la figure couverte d'un voile ". Puis, " dans la lumière, apparut la forme d'un homme, nu, à part un linge autour des reins... Comme les deux apparitions se rencontraient, elles disparurent. "  

    L'apogée de cette série d’événements survint le 15 septembre, quand quatre personnes eurent une brève mais remarquable expérience après avoir longtemps chanté des cantiques. Ils commencèrent à en chanter en l'honneur de la Sainte Vierge : " Nous n'avions pas plus tôt commencé que le ciel et les collines se transformèrent en cercles de lumière, des cercles sortant d'autres cercles. La lumière ruissela sur nos figures et sur la maison, et dans le cercle central se tenait une Forme céleste, majestueuse, entourée de draperies flottantes. La Forme était gigantesque, mais sembla se réduire à la taille humaine en se rapprochant. Elle s'arrêta tout près, devant le Saint Buisson. La vision était très distincte et les détails fort clairs, mas c'était très fugitif. "
    Les apparitions de la Vierge Marie sont rare en Angleterre et les témoignages des habitants de Llanthony ont été critiqué , mais jamais réfutés. Il y eu ainsi des cas de guérisons effectués par les feuilles du Saint Buisson, qui est actuellement un pied de rhubarbe sauvage.

    Le XXe siècle n'a pas manqué de baisse de fréquence pour les apparitions. Les techniques modernes de photographies et d'enregistrement ont en fait contribué à les répandre parmi les croyances fanatiques. Les cas relevés ici sont plus disséminés géographiquement mais leurs caractéristiques ressemblent aux cas précédents.
    Dans tous, l'apparition parle et dans trois, il s'agit d'une prophétie étendue. La figure vue est apparemment la même dans tous les cas, et on a des guérisons pour chacun. Dans les trois cas les plus importants, les témoins sont des enfants.

    L'apparition de Fatima 

     Les apparitions de la Vierge Marie

    Les événements, d'apparence miraculeuse, de Fatima au Portugal en 1917 sont bien connus, surtout pour cette " danse du Soleil ", qui prit fin à la dernière vision d'une série de six, et pour le mystère recouvrant les prophéties faite par la Vierge aux jeunes témoins, Lucia 9 ans,
    Francisco 8 ans, et sa sœur Jacinta 6 ans. Ils gardaient leurs moutons tout près de Fatima lorsqu'ils virent un garçon " âgé de 15 ans " qui les exhorta à prier. L' " ange ", comme ils l'appelèrent, leur apparut deux autres fois cette année-là, mais c'est la série d’événements qui commence le 13 mai 1917 qui rendit Fatima célèbre dans le monde entier.

    Les trois enfants étaient là, de nouveau, gardant leur troupeau, quand un éclair dans le ciel pur les fit s'abriter. Mais il ne plut pas. Au lieu de cela, ils virent tout à coup une belle jeune femme d'environ 18 ans.
    Lucia parla, cependant que Jacinta regardait . L'apparition leur dit qu'elle venait du ciel et qu'elle réapparaîtrait le 13 de chaque mois pendant une période de six mois.

    Les enfants s'étaient mis d'accord pour garder l'histoire pour eux, mais une fois à la maison, Jacinta raconta tout. La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre et, bientôt, la foule vint se rassembler près de Fatima le 13 de chaque mois.

    L'apparition se montra, mais seulement aux trois enfants, chaque mois, de mai à septembre, cependant que la foule grandissait.
    Le 13 octobre, quelques 70 000 personnes étaient là quand le phénomène connu comme " la danse du Soleil " commença, bien que tous ne l'aient pas vu. Voici comment un libelle catholique le décrit :

    " La pluie cessa soudain, et dans un trou parmi les nuages, le soleil apparut comme un disque d'argent. Il sembla se mettre à tourner, s'arrêta, tourna encore une deuxième fois, émettant des rayons de plusieurs couleurs. Ensuite il sembla se rapprocher de la terre, dégageant une lumière rouge et une intense chaleur. La foule paniqua, croyant que c'était la fin du monde, et tomba dans une tumultueuse dévotion. "

    Malheureusement, toutes les photos prises pendant l’événement sont apparemment truquées. Le moins qu'on puisse dire est qu'elles n'emportent pas la conviction...

    Le contenu des prophéties est des plus intriguant. Les deux premières, soi-disant donnée par Lucia en 1917, sont les moins convaincantes puisqu'elles n'ont été révélées qu'après leur accomplissement, en 1936 et 1941.

    La troisième prophétie de Fatima demeure un grand mystère : soi-disant révélée à Lucia le 13 juillet 1917, elle fut envoyée cachetée au Vatican, et on dit qu'elle fut ouverte en secret par le pape, soit en 1942, soit en 1960.
    Contrairement aux instructions de Lucia, son contenu n'a pas été révélé publiquement, mais les journalistes et les extrémistes religieux s'en sont donné à cœur joie.

    Elle annoncerait une effroyable guerre mondiale à venir dans la seconde moitié du XX siècle, des divisions au sein de l'Eglise, la montée de Satan, et enfin la victoire du Christ apparut lui-même à un fidèle anonyme pour lui dire que " le secret devait être révélé à tous à présent "

    L'apparition de Beauraing

    Les apparitions de la Vierge Marie

    Les visions de Beauraing, en Belgique, qui durèrent de novembre 1932 à janvier 1933, introduisirent quelques éléments nouveaux dans le sujet des apparitions de la Vierge. Elles eurent pour témoins cinq enfants ( et eux seulement ) de deux pauvres familles, âgés de neuf à quinze ans. On dit qu'il y eut 33 visions, et bien qu'il n'y ait pas eu de vérification indépendante, quelques-unes furent suivies par de grandes foules. Un témoignage objectif raconte ainsi la première vision :

    " Le 29 novembre 1932, quatre enfants de Beauraing allaient voir une amie à son couvent. Après une prière devant la grotte de Lourde du jardin, l'un d'eux sonna la cloche. Ils attendirent qu'une des sœurs vienne leur ouvrir la porte. Soudain, comme Andrée regardait vers le viaduc, elle s'écria :
    " Je vois de la lumière ! - Ça doit être les phares d'une auto ", lui répondit un des enfants.
    Ils regardèrent tous dans la direction de la lumière.
    " Quelque chose bouge, est-ce un homme ou quoi ? " se demandaient-ils .
    Puis Albert Voisin s'écria : " C'est la Sainte Vierge ! "
    Ils regardèrent mieux, et furent bientôt convaincu que c'était bien la Sainte Vierge qui marchait sur le pont...
    Ce fut la première des 33 apparitions... Et il y eut jusqu'à trente mille personnes réunies pendant les apparitions, bien que seuls les enfants en fussent favorisés.

    L'un des éléments nouveaux à Beauraing fut la profondeur de l'enquête relative aux visions, incluant des tests sur la réalité des transes grâce à des allumettes enflammées et à un canif, qui semblent avoir conclu à leur authenticité.

    Les descriptions de la Dame par les historiens catholiques Herbert Thurston et Jean Helle sont classiques :

    " Ils virent sa forme brillante comme elle se tenait sur ce qui semblait être un petit nuage. Sa robe blanche semblait tintée par des projections de lumière bleue, et ses cheveux étaient couvert d'un voile blanc. De sa tête partait de court rayons de lumière, qui prenaient l'apparence d'une couronne. Ses mains étaient jointes, et elle regardait vers le ciel. "

     Un des enfants affirma que l'apparition lui avait fait des révélations prodigieuses, mais, à part d'inutiles précisions sur le dogme de
    l'Immaculée Conception, il y avait peu à retirer de ce que l'apparition avait dit. Malgré cela, des foules denses s'amassèrent, toutes prêtes à accepter les visions enfantines.

    L'apparition de Garabandal

     Les apparitions de la Vierge Marie

    Une série de visions, plus plausibles pour le chercheur sérieux comme pour l'Eglise, commença à Garabandal, un petit village au nord-ouest de l'Espagne, le 18 juin 1961. De nouveau, quatre jeunes enfants, des filles âgées de 11 à 12 ans, furent les seuls témoins de la Dame elle-même. Elle parla longtemps et en détail, prophétisant et menaçant.

    Curieusement, on dit que la vision apparut aux enfants environ deux mille fois en quatre ans. Il existe des cas absolument prouvés de guérisons, dont un recouvrement de la vue.

    Les événement commencèrent par neuf apparitions d'un ange, annonçant aux fillettes que la Vierge leur apparaîtrait comme
    " Notre-Dame du Carmel ". Elles décrivirent plus tard l'apparition :

    " Elle avait un robe blanche, une cape bleu, une couronne d'étoiles d'or. Elle portait dans ses mains fines un chapelet brun, sauf quand elle portait l'Enfant dans ses bras. Elle avait de long cheveux châtains avec une raie au milieu. Sa figure était ovale, avec un nez fort délicat, et une jolie bouche aux lèvres bien dessinées. Elle apparaissait  18 ans et était de grande taille. "

    Les enfants, d'après leurs photos, paraissaient gaies et sensibles. Pendant les visions, des foules de pèlerins les observaient : elles semblaient être dans de vraies transes extatiques et ne prêtaient aucune attention aux autres. Elles étaient sujettes à tomber à la renverse toutes ensembles, comme si elles étaient synchronisées, ou bien à lever les bras e à défiler dans des " marches extatiques "

     Les messages étaient identiques à ceux délivrés à Fatima. Ils consistaient surtout en menaces, avertissements et marques d’intérêt. Une suite d’événements fut annoncée : il y aurait tout d'abord un avertissement, duquel chacun sur terre serait témoin, puis un miracle arriverait à Garabandal. Conchita, l'un des témoins, qui vit à présent aux Etats-Unis, l'annonçant huit jours avant. Résultat de ce miracle : l'U.R.S.S. entière se convertira au christianisme et un " signe surnaturel permanent demeurera jusqu'à la fin des temps ".

    Malheureusement, l'une des fillettes, Maria Cruz Gonzales, a toujours affirmé aux enquêteurs que certaines des " extases " étaient simulées, dans le but de pouvoir sortir du village pour aller jouer. Les autres, de toute façon, ont toujours soutenu que leurs visions et leurs transes étaient authentiques.

    Les apparitions de la Vierge Marie

     Ce n'est pas ici le lieu d'entrer dans une discussion détaillée des cas de visions que nous avons relatés. L'apparence à la fois cohérente et inconsistante de la Vierge, changeant d'âge, peut-être en accord avec l'âge des témoins, et changeant de titre et d'attributs suivant la nécessité et la situation, donne l'impression que les visions ne sont que les différentes versions d'un même archétype psychologique.
    Contre ceci, nous avons le fait que les apparitions furent vues par de simples enfants, apparemment non suggestionnés. Pourrons-nous les créditer d'histoires aussi denses, aussi fouillées ?
    Il y a aussi ces nombreux cas de guérisons. Et les prophéties :
    une illusion psychologique aurait-elle eu les mêmes effets ?
    La prophétie peut-elle entrer dans les détails du futur ?

    La présence de milliers de témoins, comme à Lourdes ou Fatima, prouve que quelques chose d'inusité s'est passé. Peut-être de véritables apparitions de la mère de Dieu, la Vierge Marie. Jusqu'à ce que nous possédions un faisceau de preuves nous ne sommes pas en mesure de décrier o de nier une croyance sincère fondée sur ces expériences.

      


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