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    Ninel Kulagina - un sujet psy de première force

    Leningrad, le 10 mars 1970... le professeur Serguei Sarychev a convoqué dans son laboratoire une douzaine de savants de toutes disciplines, curieux des expériences qu'il conduit depuis plusieurs années avec un sujet psy de première force, Ninel Kulagina.

    Même le très officielle Literatournaïa Gazeta a consacré un article à ses talents. Télépathe, elle est capable de lire avec les doigts des informations scellées dans une enveloppe à triple épaisseur de papier opaque. Clairvoyantes, elle peut aussi agir par la seule concentration de la pensée sur la matière et le vivant. 

    Parmi l'assistance, il y a évidemment des parapsychologues en renom, comme le docteur Sergeyev, l'un des grands de cette science des confins de l'esprit que les Russes appellent " psychotronique ". Mais il y a aussi des chercheurs qui ne " croient " pas à ce genre de phénomènes, soit qu'ils estiment qu'il s'agit de fraude, soit qu'ils mettent en doute les facultés de discernement de leurs collègues. Sarychev a invité pour la séance des physiciens, des spécialistes de mathématiques avancées, des chimistes et, bien entendu, des biologistes : l'expériences va porter justement sur les éventuels effets médiumniques sur le vivant.

    " Comme on le sait, écrit ce savant dans le compte rendu final de cette mémorable expérience, le cœur d'une grenouille continue à battre plusieurs heures après avoir été prélevé. On a placé un cœur semblable dans un bocal de verre à une distance d'un peu moins de 1 m de Mme Kulagina. Pendant toute la séance, le cœur en question sera surveillé par électrocardiogramme..."

    " .... Elle commence à envoyer des ordres mentaux à ce cœur , décrit le professeur Sergeyev. Celui de battre plus vite, puis de battre moins vite. L’électrocardiogramme  qui contrôle l'organe du batracien montre très rapidement qu'il réagit à ces ordres...

    22 h 28 : elle commence à ralentir le cœur

    22 h 30 : elle lui ordonne de battre encore moins vite

    22 h 34 : elle commence à lui intimer l'ordre de s'arrêter.

    22 h 35 : arrête-toi !

    22 h 39 : le cœur ne s’arrête pas. Elle perd le contrôle sur l'organe. Le muscle ne répond plus à ses sollicitations.

    22 h 41 : elle reprend tout au début... Le cœur commence à ralentir de nouveau. On peut lire la perturbation sur l'électrocardiogramme. Parallèlement, on note des variations sur les traces émis par Mme Kulagina.

    22 h 50 : elle paraît mobiliser toutes ses forces psychiques. Le cœur répond avec une étonnante précision aux ordres qu'elle dicte maintenant à haute voix.

    22 h 51 : le cœur s’arrête... "

    Ce n'est pas de la science-fiction. Ninel Kulagina, une petite femme moscovite aux yeux rieurs a réellement ce pouvoir psychokinésique d'intervenir au niveau d'un muscle vivant et de lui dicter ses propres ordres.

    Un psychiatre doute alors de cette expérience, qui a connu à l'époque la publicité qu'elle méritait dans les milieux scientifique des pays de l'Est.

    Mme Kulagina lui demande de s’asseoir à 3  d'elle et de se " brancher " comme le pauvre cœur de grenouille sur tous les appareils de contrôle. 
    Puis ils n'échangent plus une parole pendant l'expérience et, à aucun moment, le médium n'aura de contact physique avec le savant.

    Au bout de deux minutes, le psychiatre ironisait encore sur la " sorcière au chignon " comme il l'appelait. Mais, déjà, les instruments indiquaient des changements notables dans le rythme cardiaque du personnage. Il était en proie à un stress émotionnel galopant.

    Au bout de cinq minutes, il faudra arrêter l'expérience. Le visage du sceptique tournait littéralement au violet. Il était au bord de l'évanouissement. Son tracé cardiaque démontrait sans conteste l'action psychokinétique de Mme Kulagina. Il serait mort si elle avait continué à se concentrer sur lui...

    Voilà qui démontre d'une manière spectaculaire l'action de l'effet psy sur le vivant, un muscle cardiaque animal ou humain, en l’occurrence.

     


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    Eros pour les grec est l'incarnation antique de l'amour impromptu, sous forme taquine et gaie.

    Il est essentiellement représenté comme un garçonnet nu avec des ailes sur le dos, des flèches et un arc ; il lance des flèches dans le cœur des hommes et des dieux pour faire naître en eux l'amour. Fils de Mars et de Vénus, il répand tant de désordre que sa mère est souvent obligée de le tenir enfermé ou de le châtier.

    A l'époque hellénistique, il était souvent représenté par groupe, que l'on retrouve par exemple sur les peintures murales de Pompéi ou sur les céramiques contemporaine, des ribambelles de petits Amours ou Eros.

    Eros et l'Amour

    Ils apparaissent dans l'imagerie chrétienne comme des anges aux traits enfantins et servirent de modèles aux chérubins des époques baroque.

    Dans le conte antique d'Amour et de Psyché, le dieu de l'Amour est en revanche un beau jeune homme qui inflige au début nombre de tourments à celle qu'il aime mais lui apporte en fin de compte le bonheur idéal.

    Eros et l'Amour

    Dans sa Théogonie, l'Amour se présente chez Hésiode comme de génération spontanée, apparaissant aussitôt que la Terre (Gaia) est issue du Chaos ou de l'abîme. Il est le premier né des dieux, avant même Ouranos, le ciel étoilé, le fils incestueux de la " Terre aux larges flancs " et avant même Aphrodite qui naîtra que plus tard de la semence d'Ouranos répandue sur les flots.

    Eros représente ici un principe cosmogonique d'où sont issues toute vie et toute possibilité de relation entre les êtres.

    D'une certaine façon, Ouranos en personne, puis toutes les généalogies des dieux, ne peuvent apparaître et s'unir à leur mères ou à leurs parèdres que parce que précisément, Amour existe déjà.

    Eros et l'Amour

    La théologie d'Orphée enseigne qu'il n'y avait à l'origine que la Nuit et le Vide. La nuit engendre alors un œuf cosmique. Lorsque cet œuf se casse pour s'ouvrir, Eros en sort tandis que les deux morceaux séparés de la coquille constituent respectivement le ciel et la terre. Eros est ainsi le premier fils de " l'inconditionné ", c'est-à-dire sa première manifestation, occupant le cœur même de la création tout entière. 

     


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     La grande question qui se pose à propos des énigmatiques lignes de Nazca, est bien celle de savoir pourquoi ces figures tracées sur le sol n'ont de sens que " vues du ciel "

    Pour Maria Reiche, le site de Nazca est le " plus grand livre d'astronomie à ciel ouvert du monde "

     Il est étonnant de constater que certaines de ces lignes, longues de plusieurs kilomètres ne dévient quasiment pas, et rarement de plus d'un degré ! Les dessins apparaissent disséminés principalement entre l'océan pacifique et la Cordillères des Andes. On pense qu'on ne peut arriver à un tel résultat que si l'on peut avoir une vue d'ensemble vue du ciel. Une hypothèse difficile à imaginer pour l'époque et pourtant si évidente pour nous qui sommes en possessions de photos su site.

    Entre les hommes et les dieux se nouaient alors des liens privilégiés, qui nous échappent complètement. Peut-être ces lignes ne sont-elles que des moyens de guider les hommes vers des lieux de culte. Peut-être ces animaux dessinés sur le sol ne sont-ils que des hommages à des dieux supposé célestes.

    Les lignes de Nazca

    Pourquoi après tant de siècle, les lignes du désert de Nazca sont-elles encore visibles? La réponse est, encore une fois de plus, relativement simple : le climat de la pampa est extrêmement sec et le soleil y brille plus de dix mois par an. Les pierres des pistes et des dessins emmagasinent une chaleur qui forme une sorte de halo quasi permanent au-dessus des figures, lesquelles sont ainsi protégées des effets du vent.

    Autre étrangeté : certains chercheurs ont fait observer que les lignes pourraient n'être que la concrétisation de ces immenses courants telluriques qui traversent la Terre, et les grands sites mystérieux en constitueraient alors autant de points de repère : Est-ce un hasard si les sites d'Ica, de Nazca et de Tithuanaco, éloignés de plusieurs milliers de kilomètres, se placent sur une même ligne droite ?

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    Plus troublant encore reste le fait qu'une perpendiculaire tracée au centre exact de cette ligne conduit tout droit à Cuzco et à Sacsahuaman, la cité sacrée et la forteresse des Incas.

    Le secret de ces lignes est encore bien préservé. Peut-être plus pour longtemps. Non parce qu'il sera mis au jour, mais parce que les signes de ce secret auront disparu : trop célèbres, les lignes sont aujourd'hui sérieusement dégradées par l'afflux des visiteurs. Certains jeunes Péruviens profitent des accidents de ce terrain meuble pour faire du moto-cross.

    Pourra-t-on sauver cet émouvant et fascinant symbole du savoir caché des peuples précolombiens ?

    Vous retrouverez la première partie de cette énigme dans " Les lignes de Nazca "

                                                                                   Extrait de " Inexpliqué " 1981


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