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Par giova35 le 14 Février 2020 à 22:18
La notoriété de l'Ecosse comme royaume de l'étrange ne se dément pas en ce début du XXIe siècle. Selon l'Office du tourisme écossais, plus d'un millier de phénomènes "paranormaux" y auraient été rapporté en 2017 : bruits de pas inexpliqués, chuchotements, lumières diffuses ou ombres fantomatiques...
De quoi donner des sueurs froides aux plus valeureux des touristes. Pourtant, ces derniers se mettent aujourd'hui en quête d'âmes perdues et de spectres. Direction les châteaux, qui se dressent çà et là dans les landes embrumées. Avec un peu de chance, au détour d'un couloir, on peut y rencontrer l'ombre de la "dame en vert" de Fivy Castle ou celle de la "jeune fille sans main" de Cawdor. Et si, au château de Stirling, un homme en kilt s'approche puis disparaît en un clin d’œil, ce n'est pas un guide mais l'un des trois esprits qui hantent le manoir. Parmi ces demeures, nombreuses sont celles qui revendiquent le statut de "lieu le plus hanté d'Ecosse".
Mais, s'il y en a une qui mérite un peu plus que les autres la palme, c'est sans doute Glamis Castle, à une heure et demie de route d’Édimbourg, avec pas moins de neuf fantômes répertoriés ! C'est ici que la reine Elizabeth d'Angleterre, passa son enfance et que naquit la princesse Margaret, sans que l'on sache si les deux soeurs y ont un jour croisé un spectre. On raconte que ses murs recèlent de terribles secrets. Dans l'une des pièces du château, le cruel comte Earl Beardie joue aux cartes depuis le XVe siècle : son partenaire ne serait autre que le diable. Il parait qu'en tendant l'oreille, on peut parfois entendre résonner les échos de cette partie... et des coups frappés contre la cloison. Ailleurs, dans la chappelle, les guides prennent toujours soin de réserver l'une des chaises à Lady Janet Douglas. Épouse du sixième seigneur de Glamis, elle a été accusée de sorcellerie et torturée à mort en 1537. Cette "dame grise" a néanmoins gardés ses habitudes et s'assois toujours au même endroit. mais la plus terrifiante de ces histoires demeure sans conteste celle du "monstre de Glamis" : un enfant affreusement difforme, né en 1821, et qui aurait vécu reclus et enchaîné. Sa chambre fut murée après sa mort et, depuis, son ombre traîne, la nuit, dans les sombres couloirs.Des sornettes tout juste bonnes à effrayer les enfants et les esprits faibles ? Peut-être. Il reste que Tommy Baxter, qui fut directeur des lieux jusqu'en 2018, affirme avoir été régulièrement confronté à des phénomènes inexpliqués. Pour autant, le site Internet du château passe sous silence ces hôtes venus de l'au-delà, sans doute pour ne pas effrayer la clientèle contemporaine, en quête de tranquillité. Et peut-être que, pour les comtes de Glamis encore bien vivants aujourd'hui, et qui sont gens de haute noblesse proches de la famille royale, avoir des fantômes plein les placards n'est pas du meilleur goût...
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Par giova35 le 31 Janvier 2020 à 09:21
Sous hypnose, on peut revivre non seulement sa vie actuelle dans les moindres détails jusqu’à la période fœtale, mais aussi certaines existences antérieures. Peut-on imaginer pareille incursion… dans le futur, à la recherche non plus des vies que nous avons déjà vécues mais celles que nous allons vivre ? Peu d’expériences ont été faites en ce sens. Mais il semble que, dans certaines conditions du moins, ce soit tout à fait possible.
« Tout est en nous, disaient les Anciens, notre présent bien sûr, notre passé, mais aussi le futur qui nous attend. Et il appartient au véritable philosophe d’éveiller les yeux secrets de ton âme, ces zones encore inconnues de notre destin… »
Pour les parapsychologues modernes, ces « yeux secrets de l’âme » sont les différents états de conscience qui permettent, par exemple, d’atteindre certains états hypnotiques. Sous induction, et avec les suggestions nécessaires, on accède ainsi à une sorte de supraconscience susceptible de nous ouvrir l’accès de nos vies antérieures.
Si notre avenir est en nous comme notre plus lointain passé, pourquoi ne pas tenter l’expérience vers les vies futures ?
Laissons de côté l’aspect philosophique de la démarche pour examiner les tentatives faites en ce sens. Il semble que le premier qui ait songé à appliquer les techniques de « régression » à ce que l’on pourrait appeler la « progression » soit le français Albert de Rochas. On a un peu oublié ce chercheur qui, au début du siècle, a mené à bien nombre d’expériences très concluantes en matière d’hypnotisme et de magnétisme appliqués.
Albert de Rochas a littéralement réussi à projeter dans leur futur une dizaine de sujets. Parfois, la « progression » s’est limitée à quelques années. La patiente vit, sous hypnose, ce qui doit lui arriver incessamment. Dans quelques cas seulement, elle traverse sa propre mort et entame des existences à venir qu’elle est capable de décrire avec un luxe de détails.
La technique de la progression, selon Rochas, ne diffère pas, dans les grandes lignes, de celle de la régression, sinon au niveau, bien sûr, du contenu des suggestions hypnotiques et des passes magnétiques qui les accompagnent. Ainsi, le chercheur remarqua-t-il que les passes dites « longitudinales » favorisent davantage les évasions en direction des vies antérieures, tandis que les passes dites « transversales » ouvraient plutôt le chemin des existences futures. Pour exécuter les premières, on a recours à des mouvements de mains de bas en haut et de gauche à droite du sujet ; les secondes se pratiquent de côté ou, plus rarement, par derrière.
Rhochas entreprit ses premières expériences de progression avec une jeune domestique nommée Joséphine, âgée de 18 ans, qu’il avait fait régresser à plusieurs reprises. Excellente sensitive, elle se laissa très vite projeter dans le futur immédiat. Mais le savant était en droit de se demander s’il ne s’agissait pas plutôt de clairvoyance que d’une véritable incursion dans une postériorité de l’existence.
Quittant momentanément Voiron où il travaillait, Albert de Rochas rencontre à Paris un remarquable sujet hypnotique, Mme Lambert. Elle a quarante ans, jouit d’une parfaite santé et d’un grand équilibre, deux précieux atouts pour un expérimentateur dans ce domaine.
Comme Joséphine, Mme Lambert régresse aisément et revit plusieurs existences antérieures. En la ramenant à son état normal lors d’une session, l ‘hypnotiseur approfondit ses suggestions, l’engage très doucement à poursuivre sa route dans le temps sans s’arrêter au présent, et… lui demande de se regarder dans un miroir.
Mme Lambert est coquette. Fière de sa chevelure d’un brun magnifique, elle pousse un véritable cri d’angoisse. Elle doit avoir devant elle une vieille femme à cheveux blancs qui lui ressemble comme une sœur, mais avec trente ans de plus…
Albert de Rochas travaille avec Joséphine de la même manière qu’avec Mme Lambert. La jeune domestique entre peu à peu dans son futur. Elle raconte d’abord comment à quelques mois de là, elle quittera son service actuel pour travailler dans un grand magasin de Grenoble, les Galeries modernes, en tant que vendeuse. Ensuite, elle est, dit-elle, sollicitée à nouveau par le savant pour reprendre les expériences.
Tous les détails qu’elle donne sur cette période immédiate qu’elle est censée vivre dans les deux à trois ans qui suivent ne peuvent se vérifier, ou sont tellement vagues qu’on ne peut considérer qu’elle ait vraiment vécu sous hypnose magnétique ce passage de sa vie. Les révélations faites par la suite deviennent beaucoup plus intéressantes : Joséphine dit avoir atteint 25 ans. Elle ne travaille plus comme domestique depuis trois ans. Au cours de la séance, elle parait souffrir vivement, puis tombe dans un état de profonde fatigue apparente. Aux questions inductives d’Albert de Rochas, elle se contente de dire qu’elle traverse des moments psychologiquement difficiles. Pas moyen d’en savoir davantage, mais elle assume vraiment à l’avance tous ses malheurs. Au point que Mme de Rochas doit prier son mari d’interrompre la pénible expérience et demander du repos pour la jeune domestique.
Joséphine « progresse » au cours d’une autre séance, jusqu’à l’âge de 32 à 35 ans. Elle a un enfant naturel et dit avoir été abusée par une fallacieuse promesse de mariage. Elle accuse le fils même de son hypnotiseur, Eugène F. de Rochas. C’est sans doute un transfert inconscient de l’amour qu’elle porte en secret au jeune homme. Car Joséphine aura effectivement, par la suite, un enfant d’un homme qui lui promettra le mariage pour la séduire, mais il ne s’agira pas d’Eugène. Détail intéressant : elle considère sa situation peu enviable comme une punition pour une faute dans une vie antérieure. Elle ne retrouve pas cette existence, sans doute fort ancienne, malgré les efforts du savant.
Rochas fait encore progresser Joséphine dans l’avenir. Elle atteint la quarantaine. Elle est revenue vivre à Manziat, le village de son enfance. La déception de son mariage avorté la poursuit. Sous les passes hypno-magnétiques, elle vit de durs tourments psychologiques qui effraient une nouvelle fois l’expérimentateur. Il lui pose pourtant la fatale question :
- Voulez-vous aller plus loin que cette vie et faire l’expérience de votre propre mort ?
Joséphine hésite. Mais son destin lui parait tellement triste qu’elle finit par accepter. Elle atteint soixante-dix ans et meurt.
Il nous manque malheureusement dans les rapports du colonel de Rochas le récit circonstancié de cette mort. L’après-vie immédiate est en revanche décrite avec une grande précision.
Joséphine assiste à ses propres funérailles. Son témoignage rappelle ceux des patients du docteur Moody, qui, séparés de leur corps, observent leur entourage. Il est intéressant d’effectuer le rapprochement.
Pas de rencontres dans l’au-delà. Pas de parents ou d’amis morts pour venir l’accueillir… Joséphine était croyante, et pourtant aucun être de lumière, ressemblant à Jésus ou à ses anges, n’est venu pour la guider. Elle évolue dans d’infinies ténèbres. Là, de temps à autre, elle ressent pourtant des présences désincarnées, mais il lui est impossible de communiquer avec elles. Elle ressent fortement le désir de se réincarner.
Sous les passes magnétiques d’Albert de Rochas, la voix de Joséphine devient celle d’une enfant de deux ans qui dit s’appeler Lili. Ses parents s’appellent Claude et Françoise. L’enfant qu’elle est devenue dans une vie ultérieure ne peut donner ni son nom de famille ni celui de la ville où elle habite. Elle meurt vers l’âge de trois ou quatre ans.
Nouvelle incursion dans le « no man’s land » de « l’entre-vie » … Cette fois, l’âme rencontre des esprits dont certains sont bénéfiques et d’autres expressément mauvais. Toutefois, les bonnes entités prédominent, et c’est, pour l’ex-Joséphine, une période de bonheur dont elle ne peut déterminer la durée. Le temps, en effet, n’existe pas dans cette étrange dimension. Elle se réincarne à nouveau. Elle dit s’appeler Marie et vivre dans une ville qui s’appelle Saint-Germain-au-Mont-d’or. Ses parents vendent des chaussures. Ils s’appellent Edmond et Rosalie Baudin.
Albert de Rochas fit des expériences similaires avec une certaine Mme Mayo. Il ne parvint pas à la faire progresser de plus de deux ans, mais tout ce qu’elle révéla se produisit en particulier un départ précipité our un pays lointain avec son père.
Un autre sujet, Juliette, un modèle de seize ans, vécut son existence sous hypnose magnétique. Elle donna peu de détail sur sa mort (très précoce) et sur la période qui suivit immédiatement, mais elle décrivit avec une grande précision une existence ultérieure dans laquelle elle changea de sexe en se réincarnant en la personne d’un certain Emile Chaumette.
Que valent ces révélations ? Rochas en a vérifié certaines et reconnait que, parfois, les sujets ont simplement puisé dans leur subconscient profond l’existence qu’il souhaitait dans l’avenir. D’autre fois, les coïncidences avec ce qui survit sont assez étonnantes.
Dans la mesure où les expériences du grand hypnotiseur magnétique n’ont jamais été reprises d’un manière systématique, il est évidemment difficile de se prononcer. Toutefois, il existe dans les tentatives d’exploration d’éventuelles existences ultérieures une piste parapsychologique des plus intéressantes.
Autre exemple : le cas d’une femme de 34 ans, catholique fervente et mère de plusieurs enfants qu’Albert de Rochas appelle Henrietta dans ses rapports.
En transes Hypno-magnétiques, Henrietta commence par évoler dans un futur immédiat. Elle se voit quittant Valence, la ville où elle réside, pour venir habiter Paris. A son regret d’ailleurs, car elle laisse derrière elle d’excellents et fidèle amis. Elle vit à l’avance son veuvage à l’âge de 55 ans, sa solitude, alors qu’elle atteint la soixantaine et que tous ses enfant sont mariés. A 75 ans, elle se porte bien, mais elle se sent fatiguée. Et très curieusement, son visage et sa voix changent sous hypnose. Elle atteindra ainsi 90 ans, mais au-delà, elle ne répond plus aux inductions d’Albert de Rochas. Un petit cri : elle meurt…
Après quelques instant, Henrietta décrit l’après-vie : une vive lumière, la rencontre avec son mari, Henri, et… son hypnotiseur Albert de Rochas ! Il lui semble passer dans une autre dimension avec Henri.
Marguerite N., un autre sujet, est une jeune fille de 19 ans, intelligente et robuste. Sous hypnose, elle vit une existence assez triste. Un homme plus âgé qu’elle l’a épousée, et c’est la déception la plus complète. La mort vient la délivré à 45 ans.
Dans la parcelle d’au-delà que Marguerite traverse, elle est au contraire pleinement heureuse. Elle rencontre tous ceux qu’elle a véritablement aimés. Néanmoins, elle éprouve le désir (ou le besoin) de se réincarner. Dans cette vie ultérieure, elle devient une femme très indépendante, sûre d’elle et de son destin. Le contraire, on le voit, de ce qu’elle avait été dans la précédente existence… Elle ne se marie pas, mais rencontre… la réincarnation de son hypnotiseur ! Une amitié purement platonique les lie, et ils s’adonnent ensemble à des recherches de parapsychologie.
Devant ce genre de récit, Rochas réagit sur le champ comme l’aurait fait un psychologue de 1982. Sa patiente projetait dans une très hypothétique existence ultérieure ce qu’elle n’était pas, ou ne pourrait pas être dans celui-ci. L’hypnose et les passes magnétiques n’ouvraient pas la porte d’un futur même très potentiel, mais libéraient les complexes du sujet.
Au terme de nombreuses tentatives d’exploration de vies ultérieures, Albert de Rochas mesura très honnêtement les limites de sa méthode. Il lui arrivait assez souvent de projeter quelqu’un dans l’avenir. Mais s’agissait-il d’un avenir « objectif » ou de phénomènes de compensation tout à fait subjectifs en face d’une vie actuelle terne et sans objet ?
C’est au fond, tout le problème de la clairvoyance, dans laquelle le sujet lui-même s’investit.
A la suite des pythagoriciens, nombreux furent les philosophes et les penseurs, ou tout simplement les gens faisant métier de pronostiqueurs, à prétendre que l’avenir de quelqu’un était en lui dans son entièreté. L’avenir et, lorsqu’il y avait croyance en des existences ultérieures, ces réincarnations successives le long du fleuve du temps.
Certains spécialistes de physiognomonie, cette forme caractérologue qui étudie, après le Suisse Lavater, la forme des visages et les bosses de la tête, sont allé jusqu’à prétendre que dans les traits d’un individu ou les protubérances de son crâne, on pouvait lire ce qui l’attendait au futur. Ces « phrénologues » n’ont sans doute pas tout à fait tort. Le caractère de quelqu’un est pour beaucoup dans ce qui lui doit arriver. Il porte en lui, au moins en partie, les attitudes qu’il aura face à tel ou tel événement de la vie qui va être la sienne.
De la même manière, sous inductions hypno-magnétiques, un sujet se révèle. Surgissent à la surface de sa conscience les aspects les plus ténébreux et les plus secrets de l’individu, les complexes, les désirs refoulés ou soigneusement cachés à l’entourage, les craintes, les projets…
Est-ce à dire que pour ajouter foi à la méthode ou aux innombrables techniques de divination qui paraissent avoir fait, en partie du moins, leurs preuves, il faille adhérer à un déterminisme sans recours ? A la manière de ces jeunes Marocains, par exemple, qui, au début du siècle, lâchaient des cerfs-volants dont le vol était censé écrire littéralement leur destin en plein ciel. Si l’engin évoluait au mieux, elles étaient certaines de connaitre un avenir, souriant. S’il lui arrivait quelques anicroche, c’était le malheur qui les attendait. Les premiers ethnologues qui ont étudié cette coutume, aujourd’hui à peu près révolue, ont remarqué que le comportement du cerf-volant affectait très fort le moral des jeunes filles concernées.
D’un futur prédéterminé dans ses moindres détails à des lendemains que nous serions capable de modeler à notre convenance cachée, en passant par le Hasard total, avec une énorme majuscule, du destin tissé par les dieux à la liberté entière de choisir se pose tout le problème de la conjecture, rationnelle ou parapsychologique.
Donc les vies ultérieures sont une hypothèse à ne pas négliger. Le tout serait d’en trouver le chemin. Ce ne serait certes pas déplaisant, pourrait-on conclure avec quelque humour, de parier sur elles comme le faisait, par exemple, nos ancêtres les Gaulois. Il leur arrivait de prêter de l’argent ou des biens sur la seule promesse que leur débiteur les rembourserait dans une vie future… Comme le constatait un auteur anglais, il ne doit pas y avoir aujourd’hui beaucoup de directeurs de banques dans lesquels nos optimistes aïeux se soient réincarnés…
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Par giova35 le 27 Décembre 2019 à 21:14
Tard dans l’après-midi du 22 septembre 1974, Mme W. arrive à l’intersection de la route de Didleum et de la route de Tayene Plains, à environ 50 km de Launcession. Il pleut, et la brume couvre le sommet des montagnes. Elle ralentit pour voir si la personne qu’elle est venue cherche est arrivée. Comme il n’y a personne, elle gare sa voiture de l’autre côté de la route. Ceci pour des raisons de sécurité, car la route est étroite et fréquentée par de nombreux poids lourds qui transporte le bois.
A la radio, le speaker donne l’heure. Il est 17h20. Suit alors un bruit strident. Soudain, une lumière brillante éclaire les alentours et envahit l’intérieur de la voiture. Mme W. éteint la radio. En regardant par le pare-brise, elle aperçoit entre deux arbres un objet de couleur gris orangé qi vient dans sa direction. De la taille d’une grosse voiture, il se déplace lentement à environ 15 m du sol, en direction de la route.
Terrifiée, Mme W. redémarre en marche arrière. L’objet continue à avancer vers elle. Il franchit la clôture qui sépare le champ de la route et plane au-dessus de la chaussée, à environ 30 m de la voiture de Mme W.
Il est surmonté d’un dôme. Mais aveuglée par la lumière jaune orangé, le témoin détermine mal sa forme et sa taille. Sous le dôme, l’ovni est gris argenté. Il lui semble aussi apercevoir une large bande où elle croit distinguer des ouvertures, puis, en dessous, six à huit autres bandes horizontales de plus en plus petites. La largeur totale de ces bandes n’excède pas 1,5 m. D’une plaque tournante située au-dessous de l’objet sort un genre de boite ou de tube.Mme W. continue en marche arrière pendant environ 100 m. Mais, à cause d’une fausse manœuvre, les roues du véhicule quittent la route et s’enlisent. L’ovni s’arrête alors en face du témoin, puis il vire vers la droite en direction d’une vallée située au sud-ouest. Il s’élève ensuite rapidement à la verticale. L’apparition a duré trois à quatre minutes au plus.
Une fois l’objet disparu, Mme W., sort précipitamment de sa voiture et se met à courir vers son domicile, situé à environ 2 km de là. Elle se retourne souvent, car elle a l’horrible impression d’être suivie. Pourtant, il n’y a rien.
Peu après son arrivée, son mari et son fils se rendirent sur les lieux de l’incident. Ils inspectèrent la voiture, mais ne remarquèrent rien de spécial. Ce n’est que le lendemain, lorsque le camion de dépannage ramena le véhicule, qu’ils s’aperçurent que tout l’avant était exceptionnellement propre. Des marques de pattes de chat, qui s’étaient nettement visibles sur le capot avant la rencontre, avaient totalement disparu, comme si seule cette partie de la voiture avait été nettoyée et astiquée. M. et Mme W. pensèrent à la pluie qui était tombée les jours précédents. Mais cela n’expliquait pas pourquoi le véhicule n’avait été lavé qu’à moitié.
Mme W. mit quelques jours à se rétablir du choc nerveux qu’elle avait subi. Il faut noter aussi une autre conséquence curieuse… sur ses cheveux, qui perdirent soudain l’effet d’une permanente pourtant récente.
Au cours de l’enquête, M. et Mme W. précisèrent que la radio de la voiture ne marchait plus aussi bien qu’avant la rencontre. Ce que confirmèrent beaucoup d’autres témoignages du même genre.
M. et Mme W, fit part de son étrange expérience à la Royal Australian Air Force, qui ne put lui fournir aucune explication. Il ne s’agissait ni de ballon-sonde, ni d’avion, ni d’hélicoptère, ni d’un quelconque phénomène météorologique. Le représentant du Tasmanian UFO Invstigation Center se chargea alors de l’enquête puis en fit part à la publication Flying Saucer Review.
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