• William P. Blatty - L'Exorciste

     

    William P. Blatty - L'Exorciste

    Pour Chris MacNeil et sa fille Reagan, une adolescente de quatorze ans, la vie s'écoule heureuse et aisée dans un quartier bourgeois de Washington.
    Et puis, un jour, des bruits étranges résonnent dans la calme demeure, des objets disparaissent, des meubles sont déplacés. Quant à Reagan, d'étranges métamorphoses la défigurent, des mots obscènes jaillissent de sa bouche.
    Tandis que peu à peu la personnalité de l'enfant se dédouble et se disloque, face aux médecins impuissants, des profanations souillent une église voisine, un crime mystérieux a lieu sous les fenêtres des MacNeil. La police trop perspicace est saisie d'horreur devant l'atroce vérité. Damien Karras , prêtre et psychiatre, sera-t-il le seul recours ?

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    L'exorciste est bel et bien, à l'origine, inspiré d'une histoire soi-disant vraie. Celle-ci remonte à l'année 1949 et concerne un adolescent de 13 ans, dont l'histoire a longtemps été connue sous un pseudonyme - Roland Doe selon la coupure de presse du Washington Post intitulée "Boy Reported Held in Devil's Grip" qui a relayé l'histoire à l'époque. Une identité a été révélée plus récemment : il s'agirait d'un certain Ronald Edwin Hunkeler.

    William P. Blatty - L'Exorciste

    A l'époque de la publication de l'article dans le Washington Post, William Peter Blatty a 21 ans. L'étudiant d'alors est intrigué par ce qu'il lit, et commence à creuser. Ce sera la base de son ouvrage, qu'il mettra tout de même plus de 20 ans à publier. L'exorciste sort dans les rayons en 1971.

    La rédaction de "The exorcist" débute en 1969. Blatty se retire du monde, investit une cabane au bord du lac Tahoe pour trouver la sérénité nécessaire à l'écriture de cet ouvrage qui lui trottait depuis bien longtemps dans la tête. Il y a dans cette rédaction une grand fidélité aux événements de 1949, à ceci près que le petit garçon devient Reagan, une petite fille, sous la plume de l'auteur. Ce choix, qui permet de protéger l'identité de l'enfant exorcisé

    Cette œuvre majeure de la littérature d'horreur a marqué les esprits, et ceci en partie grâce à son adaptation cinématographique.

    William P. Blatty - L'Exorciste

    L'Exorciste est beaucoup plus qu'une simple histoire de possession démoniaque. Il ouvre les portes à l'étude d'un démon bien réel si l'on s'en réfèrent aux récits historiques babyloniens, s'appuient sur des faits absolument authentiques et répertoriés tels que la glossolalie, la psychokinésie, les transes, séances de spiritisme, la force herculéenne ou supranormale, le rituel de l'exorcisme romain exacte...

    Car cette histoire est effrayante, principalement par son atmosphère oppressante et son ton à la fois clinique et malsain.
    Glaçant pour les lecteurs de l'époque et sans doute encore pour les lecteurs d'aujourd'hui.

    Une histoire et un livre dont on a du mal a s'en sortir indemne. La progression de l'histoire est lente, étape par étape. La possession et l'atmosphère du livre deviennent de plus en plus oppressantes. L'enquête du prêtre qui doute et qui ne néglige aucune piste nous tient en haleine.

    Et surtout n'oublions pas cet avertissement de l'auteur :

    " Il y a dans le monde entier des asiles d'aliénés rempli de gens qui ont voulu se mêler d'occultisme."

    William P. Blatty - L'Exorciste

    Une écriture et un style qui ont faits de ce livre un classique indémodable.  

     


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  • Lord Dusany - La fille du roi des elfes

    C’est sur l’ordre du roi son père que le prince Alvéric entreprend de traverser la forêt enchantée pour y découvrir et enlever la fille du roi des Elfes. Il la trouve en effet, après avoir combattu les chevaliers qui défendent sa demeure, mais le rapt n’aura pas lieu : en effet, c’est de son plein gré que la princesse Lirazel, conquise, suivra le jeune prince jusqu’au royaume d’Erl, où naîtra Orion, le fruit de leurs amours. 

    Mais le roi des Elfes, furieux, envoie vers sa fille un troll porteur d’un message magique qui la ramène près de lui. Alvéric, inconsolable, part à sa recherche, mais protégé par la magie de son roi, le domaine des Elfes est devenu introuvable. 
    Tandis qu’Orion, qui grandit en beauté et en sagesse, apprend à connaître la forêt enchantée…

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    Lord Dusany - La fille du roi des elfes

     

    A la question de savoir si la réédition du chef-d'oeuvre de Lord Dunsany s'imposait-elle vraiment, la réponse est affirmative. Car en effet, ce roman a sa place parmi les textes fondateurs, de ceux qui ont façonné la fantasy telle qu'elle se présente aujourd'hui.. Il est bien évidemment défini comme tel dans l'Encyclopedia of fantasy et cité dans toute liste d'oeuvre de fantasy qui se respecte. Les descriptions du monde magique, et de l'irruption de la magie dans le monde des humains, sont tout simplement splendides, évocatrices comme rarement en fantasy. 

    La fille du roi des elfes, considéré comme chef-d'oeuvre de son auteur, appartient à une veine plus merveilleuse qu'épique, celle du conte.

    Demeuré longtemps inédit chez nous, Ce livre est devenu un roman majeur. Bien des années avant un quelconque Hobbit, Lord Dunsany donnait naissance à cette merveilleuse histoire, pétrie de folklore et de légendes et nous entraîne dans un formidable voyage où l’Amour, toujours, joue son rôle…

    On prend un grand plaisir à découvrir ce genre de conte merveilleux, qui préfigure les personnages de la fantasy, le roi des elfes, les licornes, les trolls, le petit peuple, etc. Ainsi que la description du monde enchanté du roi des elfes.

    Prince, sorcière, elfes, trolls, épée extraordinaire, Royaume Enchanté… se croisent pour notre plus grand plaisir.

    Lord Dunsany nous livre ici une gigantesque saga portée par une prose délicieuse et chantante, un discours poétique, des phrases riches et bien tournées, et des comparaisons et des métaphores ciselées de merveille...

    Auteur prolixe, il écrivit de nombreuses nouvelles (huit recueils), mais également des romans, des essais, des pièces de théâtre et de la poésie. le premier de ses admirateurs fut Lovecraft qui le considérait comme l'un de ses principaux inspirateurs. 

      

     Les descriptions du monde magique, et de l'irruption de la magie dans le monde des humains, sont tout simplement splendides, évocatrices comme rarement en fantasy.

    Lord Dusany - La fille du roi des elfes


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  • A Edimbourgh, le célèbre Professeur Oliver Lindenbrook reçoit en cadeau une pierre volcanique. Il s'aperçoit rapidement que le morceau de lave contient un objet. Un fil à plomb de la plus haute importance sur lequel est gravé un message émanant du savant volcanologue Arne Saknussmen, dont on a plus de nouvelles alors qu'il avait entrepris de voyager au 
    centre de la Terre. Le Professeur Lindenbrook parvient à déchiffrer le message. Le passage menant vers le centre de la terre se trouve sur le Snuffel, un volcan éteint en Islande. Le Professeur Oliver Lindenbrook annonce la nouvelle à son confrère Suédois. Mais ne recevant pas de
    nouvelle de ce dernier il comprend très vite que le Professeur Goetaborg  à décidé de le doubler. Lindenbrook entreprend alors une expédition,  accompagné de son élève et futur gendre, Alec McEwen.

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    Voyage au centre de la terre ( 1959 ) - Henry Levin

     

     

      Ce film est l'une des meilleures adaptations de Jules Verne à l'écran. Bien qu'on ait pris quelques libertés avec le roman, l'esprit en a été parfaitement respecté.

    Produit par Charles Brackett, réalisé par un artisan impersonnel qui signait là, et de très loin, son meilleur film, cette version somptueuse mêle adroitement fidélités et infidélités à Jules Verne, la plus remarquable, et en même temps la plus inévitable, étant l'introduction d'une femme toujours impeccablement coiffée et maquillée dans l'aventure, en l’occurrence la veuve Saknussem, la plus iconoclaste restant la découverte des ruines de l'Atlantide qui ressemblent à des temples romains. 

    Mais les décors, sans doute un peu trop éclairés pour des grottes profondes sont splendides, avec la forêt de champignons géants et le lac intérieur. 

    La qualité des décors et des trucages, au charme rétro, reflète sans les trahir les rêves suscités par le livre : les images de forêts minérales, algues phosphorescentes, déserts de sel, cavernes plantées de champignons géants, repaires de monstres préhistoriques sont de celles qui s'incrustent dans l'imaginaire du spectateur ayant gardé son âme d'enfant.

    Voyage au centre de la terre ( 1959 ) - Henry Levin

    Pour augmenter la portée fantaisiste du métrage, nos héros rencontrent les ruines de l’Atlantide et, surtout, une horde de reptiles géants agressifs et carnivores. Ceux-ci sont de simples lézards rendus gigantesques par d’ingénieux trucages optiques, un procédé généralement assez disgracieux mais ici, pour une fois, plutôt convaincant.

     Autre point fort du film : l'interprétation pleine d'humour de Mason en savant farfelu et arrogant, donnant un entrain pétillant à tout le film.
    James Mason, qui incarne le Professeur Oliver Lindenbrook dans  Le Voyage au centre de la Terre, est l'une des plus grandes vedettes internationales dans les années 50 et 60. 
    Nous n'oublierons pas son interprétation magistral du capitaine Némo dans  le magnifique" Vingt mille lieues sous les mers ".

    Voyage au centre de la terre ( 1959 ) - Henry Levin

    En 1960, Le Voyage au centre de la Terre fut nommé dans les catégories suivantes lors de la cérémonie des Oscars :
    Meilleurs décors, Meilleurs effets spéciaux et Meilleur son.

    Afin de rendre le plus authentique possible les gigantesques stégosaures  du film, la production a fait appel au professeur R. Anderson, paléontologue renommé basé au Nouveau-Mexique. Un spécialiste dont l'expérience a été très bénéfique dans l'élaboration de ces créatures réalisées à partir de véritables lézards et grossies à l'aide de lunettes optiques.

     

    Voyage au centre de la terre ( 1959 ) - Henry Levin


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  • Pleasantville (1998) - Gary Ross

    David, naïf et rêveur, s'évade au quotidien grâce à "Pleasantville", un sitcom des années 50. Là-bas, tout est bonheur, calme et simplicité. A l'opposé, sa soeur jumelle Jennifer, impertinente et branchée, vit à fond son époque. Un soir, un étrange réparateur de télévision leur donne une télécommande qui les projette dans l'écran ! Les voilà obligés de vivre à Pleasantville, en noir et blanc, dans un monde d'un autre temps. Mais Jenny n'entend pas se soumettre à cette vie bien trop tranquille. Et bientôt, c'est Pleasantville qui se détraque.

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    Ce film nous emmène dans la société des années 1950 ou vont s'opposer deux cultures totalement différente. Les valeurs  et les connaissance de cette époque vont être mise à rude épreuve face à Jennifer, une ado totalement libérée.

     L’' heure et demie qui suit est un pur bonheur de cinéma : la réalisation est impeccable, agrémentée d'une photographie superbe qui mélange habilement noir/blanc et couleurs, le rythme est totalement addictif, les interprètent s'’amusent, l'’histoire est prenante, et le contenu est brillant. Que demander de plus ?

      On observe donc avec intérêt la progression des Tobey Maguire et de Reese Reese Witherspoon dans cet univers tellement codifié que c’en est presque insupportable (tout le monde est gentil, les pelouses sont tondues au mm prêt, on oublie les gros mots…). Mais des changements anodins vont entraîner petit à petit une remise en question bien plus profonde qu’il n’y paraît.

    Pleasantville s'impose comme un hymne à l’'humain et 
    au libre-arbitre. L’idée du film (de faire évoluer des personnages réels dans une ville d’une série télévisée) est plutôt bonne. D’autant plus que cette série est en N&B et que les bouleversements que vont amener les personnages propulsés à Pleasantville se traduisent par la colorisation progressive de l’environnement. Une idée graphique toute simple mais qui fonctionne parfaitement.

     

    Pleasantville (1998) - Gary Ross

     

    Ce film est un petit bijou qui mérite d'être reconnu pour son très bon travail esthétique et son scénario bourré de référence culturelles, historiques et symboliques.

    Pleasantville a reçu plusieurs nominations comme celle du meilleur jeune acteur, meilleur décor, meilleur musique dramatique, meilleur film fantastique, meilleur scénario et meilleur costume.

     

    Pleasantville (1998) - Gary Ross 

    Il a également détenu brièvement le record du plus grand nombre de plans à effets spéciaux jusqu'à la sortie de Star Wars, épisode I :
    La Menace fantôm
    e en 1999.


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  • Planète interdite

    Au XXIIe siècle, le vaisseau spatial C 57 D se pose sur la lointaine planète Altair 4. Une expédition dirigée par le commandant Adams vient enquêter sur la disparition, vingt années plus tôt, du navire spatial Bellérophon et de son équipage. Les explorateurs sont accueillis par Robby, un robot ultra perfectionné qui les conduit jusqu’à la formidable demeure de l’énigmatique Docteur Morbius. Celui-ci, avec sa fille Altaira est le seul survivant de l’expédition précédente qui a été décimée par une force inconnue...
    Le Docteur Morbius explique qu’il a découvert qu’il y a plusieurs milliers d’années, la planète était habitée par des êtres à l’intelligence exceptionnelle, les Krells, qui ont mystérieusement disparu, laissant derrière eux des traces de leur civilisation : un cube gigantesque de plusieurs kilomètres de côté capable de fournir une énergie incommensurable.

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    Très lointainement inspiré de la Tempête de Shakespeare - où un vaisseau fait naufrage sur une île habitée par le monstre Prospero - Planète interdite brasse et articule avec intelligence différents sous-thèmes du space opera : exploration galactique, civilisation disparue, monstre invulnérable tandis que le film s'appuie sur une philosophie humaniste sans oublier d'aborder le thème de l’innocence et du Paradis perdu, en la personne d'Alta, la fille de Morbius qui, dès lors qu'elle embrasse le capitaine Adams, voit se retourner contre elle son tigre familier. 

    Œuvre ambitieuse, " Planète interdite " fut le premier film de science-fiction tourné en couleurs et en Cinémascope, et le premier film tous genres confondus  à proposer une musique entièrement synthétique. Il contribuera largement à donner ses lettres de noblesse au genre et marquera à jamais son évolution.

    Planète interdite (1956) - Fred M. Wilcox

     Film à gros budget donc, Planète interdite propose ainsi à ses contemporains des images jamais vues, avec des effets spéciaux inégalés jusqu’alors. Réglés par Arnold Gillespie, ils ont bénéficié du concours technique des studios Disney. 
    On tient là une réussite artistique à tous points de vue.

    N'oublions pas les superbes matte paintings et les décors grandioses (le film fut intégralement tourné en studio), comme cette plaine de sable rose sous un ciel émeraude habité par deux lunes ou les images de la cité enterrée des Krells, où les astronautes paraissent plus minuscules que des fourmis, ni faire oublier d'intenses moments d'angoisse quand les empreintes du monstre invisible, perceptible par sa seule et lourde respiration, s'impriment sur le site d'atterrissage. Ils font aujourd’hui encore grandement le charme de Planète interdite.

     La musique synthétique à l’ambiance si particulière qui fut supervisée par John Cage (le pape de la musique expérimentale) reste toujours aussi inquiétante et singulière. Jamais une musique toute entière électronique n’avait accompagné de bout en bout un long-métrage. Très présente, elle contribue à l’atmosphère inquiétante que veut entretenir le film. Sans doute les scénaristes n’avaient-ils pas d’autre ambition.

    Planète interdite (1956) - Fred M. Wilcox

     La diversité des thèmes qu’il soulève le rend intensément riche. Le docteur Morbius, en enrichissant ses connaissances à travers les vestiges d’une civilisation brillante, cherche à s’affranchir de la bête qui est tapie dans l’homme, à faire prendre définitivement le dessus à l’esprit sur le corps, à abolir le subconscient. Sur cette planète vierge de toute société, il a bâti un monde idéal pour sa fille Alta. Celle ci, dans une image de paradis originel, parle une langue que comprennent les animaux. Elle perdra cette faculté en même temps qu’une partie de son innocence, Morbius le démiurge paiera quand à lui le prix de son blasphème.

    Planète interdite (1956) - Fred M. Wilcox

    Mais la vraie star du film est incontestablement Robby le robot qui a assurément influencé la création de C3PO dans Star Wars, de même que l’esthétique de la base.. Capable de synthétiser n’importe quelle matière, de l’émeraude au whisky, parlant 188 langues, dialectes et sous-langages, Robby marqua profondément les esprits. Il sera crédité en tant qu’acteur sur un autre film : The Invisible Boy (1957) et on ne compte plus aujourd’hui ses apparitions aussi bien à la télévision qu’au cinéma.

    On cultiva le secret concernant la présence ou non d’un acteur dans la carcasse métallique, et Robby fut même interviewé par France Roche lors de la sortie du film en France. Si le film reste toujours aussi magique pour le spectateur qui le découvrent aujourd’hui, ce n’est pas uniquement dû à l’avance qu’il avait sur son temps ni à son statut, à posteriori, de film matrice. Planète interdite émerveille toujours autant car il est l’incarnation même d’une certaine idée de la science-fiction, la vision idéale qu’on se fait du cinéma de SF classique : naïf et poétique, grandiose et délicieusement désuet. Pour le cinéphile qui découvre le film aujourd'hui, Planète interdite est un fantasme réalisé.

    Planète interdite (1956) - Fred M. Wilcox

     Le scénario multiplie les références aux mythes de l’Antiquité tout en se dotant d’une forte connotation psychanalytique Effectivement, le monstre qui sévit sur cette planète n’est autre que la manifestation du ça freudien élargi non pas à l’individu seul, mais à toute la civilisation. Ainsi, il s’agit bien d’un inconscient collectif au sens que lui donnait Jung qui intervient ici. Audacieux à plus d’un titre, le sous-texte invite donc les spectateurs à sonder leur part d’ombre.

    Grâce au savoir-faire du réalisateur et au talent des acteurs, Planète interdite se regarde donc toujours aujourd’hui avec un plaisir immense, d’autant que les effets spéciaux tiennent encore plutôt bien la route. Loin de l’ennui provoqué par bon nombre de films de SF de cette époque, ce petit classique mérite amplement sa renommée.

    Planète interdite (1956) - Fred M. Wilcox

    Le film est aussi l'ancêtre conceptuel de la série télévisée Star Trek. On retrouve d'ailleurs la même toile de fond : un vaisseau spatial militaire capable de se déplacer à une vitesse supérieure à celle de la lumière. Il y a la même curiosité de faire des découvertes, d'enquêter et, au besoin, de risquer sa vie. On y retrouve également la même complicité dans l'équipage — particulièrement dans la relation entre le capitaine et le médecin de bord. En fait, les deux capitaines et médecins de bord sont interchangeables, et ils auraient été à l'aise dans les deux vaisseaux.
    Une mention spéciale pour le très sérieux Leslie Nielsen.
     

    Planète interdite (1956) - Fred M. Wilcox

    Tourné en 1955 et sorti en 1956, Planète Interdite intriguait au plus haut point, et pas uniquement parce qu'il s'agit d'un pur joyau de l'époque, encore salué aujourd'hui par tous les cinéastes, jeunes ou moins.
    Ce film reste un chef-d'œuvre absolu de la naissance du genre.
    Un classique à déguster sans modération.

     


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