• Voyage au centre de la terre ( 1959 ) - Henry Levin

    A Edimbourgh, le célèbre Professeur Oliver Lindenbrook reçoit en cadeau une pierre volcanique. Il s'aperçoit rapidement que le morceau de lave contient un objet. Un fil à plomb de la plus haute importance sur lequel est gravé un message émanant du savant volcanologue Arne Saknussmen, dont on a plus de nouvelles alors qu'il avait entrepris de voyager au 
    centre de la Terre. Le Professeur Lindenbrook parvient à déchiffrer le message. Le passage menant vers le centre de la terre se trouve sur le Snuffel, un volcan éteint en Islande. Le Professeur Oliver Lindenbrook annonce la nouvelle à son confrère Suédois. Mais ne recevant pas de
    nouvelle de ce dernier il comprend très vite que le Professeur Goetaborg  à décidé de le doubler. Lindenbrook entreprend alors une expédition,  accompagné de son élève et futur gendre, Alec McEwen.

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    Voyage au centre de la terre ( 1959 ) - Henry Levin

     

     

      Ce film est l'une des meilleures adaptations de Jules Verne à l'écran. Bien qu'on ait pris quelques libertés avec le roman, l'esprit en a été parfaitement respecté.

    Produit par Charles Brackett, réalisé par un artisan impersonnel qui signait là, et de très loin, son meilleur film, cette version somptueuse mêle adroitement fidélités et infidélités à Jules Verne, la plus remarquable, et en même temps la plus inévitable, étant l'introduction d'une femme toujours impeccablement coiffée et maquillée dans l'aventure, en l’occurrence la veuve Saknussem, la plus iconoclaste restant la découverte des ruines de l'Atlantide qui ressemblent à des temples romains. 

    Mais les décors, sans doute un peu trop éclairés pour des grottes profondes sont splendides, avec la forêt de champignons géants et le lac intérieur. 

    La qualité des décors et des trucages, au charme rétro, reflète sans les trahir les rêves suscités par le livre : les images de forêts minérales, algues phosphorescentes, déserts de sel, cavernes plantées de champignons géants, repaires de monstres préhistoriques sont de celles qui s'incrustent dans l'imaginaire du spectateur ayant gardé son âme d'enfant.

    Voyage au centre de la terre ( 1959 ) - Henry Levin

    Pour augmenter la portée fantaisiste du métrage, nos héros rencontrent les ruines de l’Atlantide et, surtout, une horde de reptiles géants agressifs et carnivores. Ceux-ci sont de simples lézards rendus gigantesques par d’ingénieux trucages optiques, un procédé généralement assez disgracieux mais ici, pour une fois, plutôt convaincant.

     Autre point fort du film : l'interprétation pleine d'humour de Mason en savant farfelu et arrogant, donnant un entrain pétillant à tout le film.
    James Mason, qui incarne le Professeur Oliver Lindenbrook dans  Le Voyage au centre de la Terre, est l'une des plus grandes vedettes internationales dans les années 50 et 60. 
    Nous n'oublierons pas son interprétation magistral du capitaine Némo dans  le magnifique" Vingt mille lieues sous les mers ".

    Voyage au centre de la terre ( 1959 ) - Henry Levin

    En 1960, Le Voyage au centre de la Terre fut nommé dans les catégories suivantes lors de la cérémonie des Oscars :
    Meilleurs décors, Meilleurs effets spéciaux et Meilleur son.

    Afin de rendre le plus authentique possible les gigantesques stégosaures  du film, la production a fait appel au professeur R. Anderson, paléontologue renommé basé au Nouveau-Mexique. Un spécialiste dont l'expérience a été très bénéfique dans l'élaboration de ces créatures réalisées à partir de véritables lézards et grossies à l'aide de lunettes optiques.

     

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