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Par giova35 le 8 Mai 2016 à 00:13
Dans toutes les légendes, il est fait mention d'un objet aux vertus extraordinaires qui, à partir d'une certaine époque, aurait disparu mystérieusement. L'interprétation symbolique du Graal la plus communément admise est celle qui consiste à l'assimiler à la coupe qui servit à Jésus, lors de la Cène, et où Joseph d'Arimathie recueillit le sang du Sauveur provenant de la blessure au côté due au coup de lance du centurion Longin. Cela nous permet de faire remarquer que la coupe est très souvent associée à la lance, mais l'étude de la complémentarité des symboles nous entraînerait trop loin de notre sujet.
Pour en revenir à la coupe, indiquons que nous étudierons sa signification antique dans les chapitres suivants, concernant la Grande Tradition. Cependant, sans déflorer notre sujet, remarquons que la perte du Graal (vase de la Connaissance), ou de l'un des symboles équivalents, peut être assimilée à la perte de la Tradition avec tout ce que cela comporte d'appauvrissement spirituel.
Ainsi, pour les traditionalistes, le mythe du Graal est le reflet d'un enseignement perdu. Ce fut l'interprétation des nationaux socialistes, qui développèrent leur pensée en voyant dans le Graal-pierre une loi de vie seulement valable pour certaines races.
Dans son Roi du monde, René Guénon n'a pas voulu trancher le débat quand il déclare que le Graal serait à la fois un "vase" (de l'occitan grasale) et un "livre" (gradale ou graduale) ".
Pour nous, le national-socialisme est un phénomène à la fois plus simple et plus complexe à expliciter dans son essence.
Le Graal est le Livre sacré des Aryens, perdu et retrouvé, caché enfin à Montségur par les cathares, qui sont restés incapables de le déchiffrer correctement. Le reste semble, dès lors, couler de source : il appartenait aux savants, aux chercheurs, aux spécialistes de l'écriture païenne enchevêtrée de redécouvrir le Graal-pierre et le traduire en langage clair, afin que la tradition aryenne ne soit pas perdue et que, ainsi, le secret de la genèse du monde parvenant à la connaissance des maîtres du IIIè Reich, il vienne justifier leurs théories politiques par la caution d'une écriture millénaires.C'est à ce titre qu'Otto Rahn, le grand spécialiste du catharisme, fut envoyé par les pontifes du nazisme dans le pays albigeois, afin d'y découvrir ce fameux Graal-pierre, évoqué dans ses poésies par Wolfram von Eschenbach, qui parle d'une pierre précieuse. Or les manichéens originaires de la Perse associaient le mot "Goor" (pierre précieuse) au mot "Al" (éclat), ce qui donnerait le Graal par contraction, dans le sens de "pierre précieuse gravée", et serait la notion historique la plus fondée de par son origine étymologique.
Cela nous permet de comprendre tout l’intérêt que les dirigeants hitlériens, au premier desquels Rosenberg, portaient à cette recherche.
L'emblème choisi par Hitler, le svastika, ou croix gammée, revêt, dans cette même mythologie une signification ésotérique. Le fondateur du parti national-socialisme voulait renouer par là avec toutes les religions et toutes les magies qui reposent sur le symbolisme ; de même, les ordres de chevalerie (comme celui du Temple) étaient à l'origine des sociétés initiatiques, les devises féodales étant choisies par les chefs qui possédaient les connaissances occultes nécessaires. En suivant ce courant, Hitler s'affirmait comme le continuateur d'une certaine tradition concrétisée avant lui par le groupe Thulé.
Quant au Graal, puisqu'il est au centre de notre sujet, de par sa signification, il présente un rapport étroit avec le svastika.
Montsalvat, la montagne du Graal, peut-être assimilée au Paradeshâ du sanscrit, qui signifie "contrée suprême" ou "centre spirituel" par excellence. Les familiers de René Guénon auront fait aussitôt le rapprochement : il est facile de voir que la montagne Polaire, dont il est question sous des noms divers dans presque toutes les traditions, est la fameuse hyperborée. René Guénon est d'ailleurs très affirmatif sur ce sujet, contrairement à ce qu'il écrit à propos du Graal, puisque selon lui
" il s'agit toujours d'une région qui, comme le paradis terrestre, est devenue inaccessible à l'humanité ordinaire, et qui est située hors de l'atteinte de tous les cataclysmes qui bouleversent le monde humain à la fin de certaines périodes cycliques. "Rien ne manquait désormais à la nouvelle religion nazie : le mythe du sang de la tradition ésotérique, les voix des innombrables prophètes, dont nous allons faire état, la croix gammée comme signe de reconnaissance, l'ensemble noyé dans la musique liturgique de Wagner.
Louis Bertrand, académicien français rallié à cette "religion", nous a décrit dans son livre consacré à son dieu : Adolf Hitler, une de ces manifestations religieuses du IIIè Reich à Nuremberg." Au centre de cette esplanade géante, entièrement recouverte par des troupes en armes, une avenue large comme le lit d'un fleuve qui se perd dans les lointains de l'horizon. Tout à coup, un orchestre wagnérien invisible remplit tout l'espace de sonorités triomphales : c'est la marche des Nibelungen... Et voici que, du fond de la prairie, tout au bout de l'avenue qui conduit à la tribune du Führer, une bande pourpre se lève, comme celle qui annonce le soleil dans un ciel matinal. Ce sont les vingt mille étendards qui s'ébranlent. Rythmé par la musique triomphale, le flot monte, déferle, s'étale en une vaste nappe rouge, s'arrête brusquement d'un seul mouvement. Et, d'un seul mouvement, les vingt mille étendards se dressent, grandes fleurs pourpre, et s'abaissent en une salutation unanime devant la minuscule silhouette en chemise brune, à peine discernable là-haut, au sommet de la tribune, et qui représente le maître de la Troisième Allemagne... Et je me demande quel souverain, quels héros national a été acclamé, adulé, chéri et idolâtré autant que cet homme, ce petit homme en chemise brune qui, suivi de son cortège, comme un souvenir, a toujours l'air d'un ouvrier. C'est bien autre chose que la popularité, c'est de la religion. Hitler, aux yeux de ses admirateurs, est un prophète, il participe de la divinité "
Quant aux Tables de la Loi, Hitler les enviait au peuple juif qui, lui, pouvait suivre une ligne de conduite unique depuis le fond des âges, c'est pourquoi on imagine facilement sa fureur lorsqu'il évoquait Moïse et le peuple hébreu qui, depuis des siècles et malgré toutes les persécutions, gardaient intacte la tradition judaïque et la religion de ses pères. Quelle victoire aux yeux du monde entier que la possession du Graal par Adolf Hitler, et quelle revanche en même temps sur l'éternel ennemi ! Il serait alors apparu, lui, le Führer, comme le messie de la religion éternelle, le chef théocratique d'une Europe nouvelle ayant l'Allemagne pour pivot et... principale bénéficiaire de la connaissance absolue dans l'éternel devenir de la race blanche.
Hitler avait fait sienne la légende germanique qui, de Charlemagne à Frédéric Barberousse, enfiévrait les imaginations allemande : nous voulons parler de la légende de l'empereur endormi au sein d'une grotte de Thuringe, et qui ne se réveillera que pour proclamer le Reich de 1 000 ans établi sur toute l'Europe et la supériorité de l'Allemagne sur tous les autres peuples du monde par la volonté de Dieu.
Mais le maître du IIIè Reich était trop versé dans les questions ésotériques pour oublier que la légende de l'empereur endormi s'appuie sur la transposition germanique du mythe du Graal et l'exploitation qu'en a faite Wolfram von Eschenbach à la fin du XIIè siècle. C'est probablement lors du sacre de Henri VI en 1190, à Mayence, que Guyot de Provence devait rencontrer l'Allemand Wolfram von Eschenbach, celui-ci faisait du Perceval occitan le Parzival germanique magnifié par Richard Wagner.
On a trop répété les mêmes histoires sur Adolf Hitler, "le peintre en bâtiment, le petit bourgeois nationaliste et déçu repêché par un groupe surgi on ne sait d'où", pour être satisfait de pareils clichés. De la même façon, on a mis le groupe Thulé à toute les sauces pour expliquer l'ascension foudroyante d'Adolf Hitler. Une telle attitude méconnaît une grande partie de l'histoire allemande, car, comment, dans un tel cas, donner une solution aux problèmes posés par un pareil phénomène : par quel sortilège un homme parti de rien a-t-il pu, en l'espace de dix années, franchir les obstacles énormes qui le séparaient du pouvoir et capter la confiance de millions d'hommes, chômeurs, ouvriers, bourgeois et intellectuels ? Pourquoi la crise de 1929 n'a-t-elle pas profité au parti communiste allemand ?
Il faut voir dans le succès personnel de Hitler un signe de reconnaissance par lequel s'établissait une espèce de communication mystique entre le
" Volk" (c'est-à-dire la communauté du sang) et son Führer, au contact des grands mythes germaniques agitant l'inconscient collectif de ce grand peuple. Depuis des temps immémoriaux, les Germains avaient pris conscience de la destruction de leurs anciennes divinités, et au
Crépuscule des Dieux de Wagner répondait en écho le Crépuscule des Idoles de Nietzsche.C'était, de plus, en Allemagne, et, en Bavière, que la légende du Graal s'était transportée, transmise de siècle en siècle jusqu'aux illuminés de Bavière. Le culte solaire transmis aux cathares par les manichéens a été repris par les rose-croix et les illuminés pour parvenir, sous la forme du svastika, au IIIè Reich.
Pour apporter une confirmation aux thèses des dirigeants nationaux-socialistes, il fallait toutefois remonter le cours de l'histoire occidentale, et les Allemands de 1933 n'étaient pas incultes au point d'ignorer que la légende du Graal provenait de ce Midi cathare qui les fascinait. Le choix d'Otto Rahn pour accomplir cette quête marque le soucis de s'entourer des meilleurs garanties, puisque ce dernier joignait à une profonde connaissance de la Romanie, une parfaite maîtrise de la langue française et possédait des dons de spéléologue et de sportif.
Avant de partir pour une neuvième croisade, Otto Rahn avait longuement étudié l'histoire et la doctrine des cathares dans laquelle il espérait trouver la Clef des choses cachées, pour reprendre le titre d'un ouvrage de Maurice Magre, célèbre écrivain languedocien.
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Par giova35 le 4 Mai 2016 à 23:58
L'Ascension, parfois appelée "petite Pâques", célèbre, quarante jours après Pâques, l'élévation miraculeuse du Christ dans le ciel.
Ce jour saint peut donner lieu à des prodiges : certains ont vu, dit-on, des processions dans le ciel et entendu les anges chanter, d'autres ont aperçu la forme d'un mouton dans les nuage (rappel de l'agneau de Dieu).
D'ailleurs, selon une tradition anglo-saxonne, la tête d'un agneau est toujours visible dans les nuages le jour de l’Ascension.Ce jour-là, on doit s'abstenir de travailler car cela porte malheur et favorise les accidents ou attire la foudre. Pour les Américains, la foudre frappera celui qui porte un vêtement cousu au moment de l'ascension.
Qui chasse s'expose en outre à de graves dangers et qui fait sa lessive le jour même ou durant toute la semaine de l'Ascension entraîne une mort, notamment celle du chef de famille.Si l'on veut conserver une bonne santé, il ne faut pas non plus manger de légumes le jour de l'Ascension, ni de groseilles car ce fruit abrite le diable.
En revanche, l'Ascension passait au Moyen Âge pour un jour favorable à une saignée. En Provence, la plante grasse, cueillie à l'aube dans un creux d'un rocher, apportait paix et prospérité à la maison où elle était suspendue. L’œuf pondu à l'Ascension ne pourrit pas et a des pouvoirs magique.
Autrefois, on faisait une procession à l'Ascension contre la grêle.
S'il fait beau à l'Ascension, l'été sera long et chaud mais s'il pleut, c'est un présage de mauvaise récolte et d'épidémie pour le bétail, d'où les dictons : " Pluie de l'Ascension, tout dépérit jusqu'à la moisson " ou
" S'il pleut le jour de l'Ascension, tout s'en va en perdition ".
Aux yeux des Britanniques, la pluie qui tombe ce jour là a des vertus curatives, notamment pour les maladies des yeux, à condition d'avoir été recueillie dans un récipient propre.Les couvreurs, maçons et tailleurs de pierre ont choisi pour leur fête l'Ascension "parce que c'est un couvreur qui ouvrit le toit de la maison où Jésus-Christ avait été enseveli, un tailleur de pierre qui retira la dalle qui recouvrait le tombeau et un maçon qui démolit la maçonnerie du tombeau pour permettre à Notre Seigneur de s'élancer dans le ciel.
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Par giova35 le 23 Avril 2016 à 09:12
En 1744, l'impératrice Marie-Thérèse confiait le gouvernement des Pays -Bas à Charles de Lorraine. Celui-ci, logé à Bruxelles dans l'Hôtel de Nassau, qui était une demeure gothique inconfortable, désigna Jean Faulte, architecte et poète, pour l'aménager selon les goûts de l'époque. Les travaux commencèrent en 1957.
Le duc dressa de sa main un plan qui montre ses bibliothèques, des cabines rassemblant des collections archéologiques et scientifiques, et surtout un laboratoire. Ce personnage attachant, se passionnait en effet pour l'alchimie à tel point qu'il fit équiper un autre laboratoire à côté de sa chambre à coucher ! Il en eut même un troisième, dans les jardins, qui avait été utilisé par l'apothicaire de l'ancienne cour.
Son intérêt pour l'alchimie est confirmé par l'inventaire de ses biens, établi à sa mort. Outre l'équipement nécessaire à ses recherches, il fournit la liste des nombreux traités qu'il consultait. Quant à son fameux journal secret, il relate aussi bien le gibier abattu, ses gains et pertes au jeu, les maîtresses des nobles en vue, que ses achats de produits chimiques ou de matériel de laboratoire.
Le duc y transcrivit des expériences sur l'or et l'argent, des recettes d'élixir, y nota des secrets révélés par d'autres, comme ceux d'un certain Manchini, médecin, ou de Frédéric de Harrsch.Le siècle des Lumières, le XVIIIè siècle, fut aussi celui des Illuminés. L'alchimie était devenue un divertissement de cour dans une société qui faisait bon accueil aux mages et théosophes. Le cas de Charles de Lorraine est, à cet égard, significatif, puisque cet habitué des cornues était aussi Grand-Maître de l'Ordre Teutonique et franc-maçon. Comme tel, en 1762, il avait installé dans la chapelle du palais, la loge de Saint-Charles, travaillant selon le rite de la grande loge Saint-André-d'Ecosse.
De ce fait, sa cour fut fréquentée par des personnages hautement initiés, peut-être par le célèbre comte de Saint-Germain.A l'époque, celui-ci se faisait appeler sieur de Surmont d'après le lieu où, discrédité par Choiseul, il avait dû se réfugier en 1762. Il y poursuivait de mystérieuses recherches sur les matières colorantes. C'est en mars 1763 que ce personnage, qui se prétendait éternel, rendit visite, à Bruxelles, au comte de Cobenzl, ministre plénipotentiaire de l'impératrice auprès de Charles de Lorraine.
Subjugué par ses connaissances étonnantes, Cobenzl fut immédiatement attentif à leur intérêt économique. Il fut convenu de les tester à Tournai où Surmont réussit une transmutation et quelques expériences de teinture plus prosaïques. Convaincu, Cobenzl désigna la veuve du banquier de Nettine, trésorière de Charles de Lorraine, pour l'avance des fonds nécessaires à l'établissement d'une manufacture.
Malheureusement, de Vienne, le chancelier Kaunitz fit suspendre l'opération.
Dépité, Surmont partit pour d'autres cieux.Les préoccupations du duc et celles de son entourage permettent de croire que certaines décorations du palais, dont il fut sans doute l'instigateur, ont un sens caché : principalement celles de l'escalier d'honneur, qui était emprunté tant par les maçons de Saint-Charles que les disciples d'Hermès. Au pied de cet escalier, se dresse un Hercule en marbre blanc, chef-d'oeuvre signé par Laurent Delvaux en 1770. Comme l'indiquent sur sa massue les initiales C, les croix teutoniques et de Lorraine, il incarne le maître de céans, non seulement comme guerrier mais aussi comme alchimiste. En effet, le duc aimait comparer ses travaux à ceux d'Hercule, forgés d'ailleurs sur la rampe de l'escalier. En réalité, il était convaincu que les exploits du héros, comme toute la mythologie, n'étaient qu'allégories cachant les secrets de la pierre philosophale et de l'or qu'elle permettait d'obtenir. Un de ses contemporains, le bénédiction Antoine-Joseph Pernety, passa ainsi au peigne fin toutes les fables antiques. Comme d'autres alchimistes, il s’intéressa particulièrement aux travaux d'Hercule.
Montant l'escalier, l'initié pouvait admirer cinq reliefs exécutés en stuc vers 1764-65, sans doute par Carmillon. Pour les déchiffrer, il devait recourir à la "cabale linguistique", le langage secret des alchimistes. Fondée essentiellement sur des jeux de mots, elle ne s'embarrassait pas des règles actuelles de l'étymologie.
Se voient successivement l'eau, la quintessence, l'air, puis, au palier supérieur, la terre et le feu. Était ainsi exprimé le fondement de la théorie alchimique : pour obtenir la pierre philosophale, l'adepte devait réussir la synthèse des quatre éléments, la "quinte-essence".Le relief de l'eau est organisé autour de deux symboles désignant le Christ, que l'alchimiste associait à la pierre philosophale : le chrisme (un X barré d'un I) et le poisson. Le X est, toujours en grec, l'initiale de Christ, de chimie, d'or et de creuset. Ce dernier, par son nom provenant de croix, rappelait que les métaux vils devaient y être torturés avant d'être transfigurés comme le Christ après sa passion.
On retrouve une évocation de l'or dans le relief de l'air, par les fleurs solaires sur la queue d'un paon et la grande étoile régnant sur six petites (les métaux imparfaits).
La pierre philosophale apparaît dans le relief du feu sous forme d'une sphère avec deux ailes représentant le soufre et le mercure dont elle-même et l'or étaient composés. Ces deux produits sont encore évoqués dans le relief de la quintessence par un coq, l'oiseau d'Hermès, dieu des alchimistes, et une branche de chêne.
L'alchimiste établissait certainement un rapprochement entre la galle apparaissant sur les feuilles de cet arbres, le nom du coq en latin (gallus) et celui du lait
en grec (galla). Ce lait, symbole du mercure, est encore suggéré par un sein au-dessus de la porte menant, par la salle des gardes, au temple maçonnique.
Un angelot y chevauchant un sphinx porte un doigt à ses lèvres. Il invite l'initié à ne pas révéler le secret symbolisé traditionnellement par le sphinx.
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