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Par giova35 le 15 Décembre 2016 à 14:12
En ce début du XIXè siècle, Nuremberg, paisiblement endormie dans ses remparts, a bien oublié son ancienne splendeur médiévale. Il est loin le temps où les Hohenzollern étendaient leur main de fer sur la cité depuis leur imposante forteresse qui domine les vieux quartiers. Et il faudra attendre encore un bon quart de siècle pour que la révolution industrielle vienne secouer la torpeur de la deuxième ville du bucolique Etat de Bavière.
Cette ville tranquille, qui incarne si bien l'Allemagne provinciale, va cependant être le théâtre d'étranges événements, qui vont passionner l'Europe entière. Mais revenons en ce dimanche de Pentecôte du 26 mai 1828.
Ce matin là, un cordonnier qui effectue sa promenade aperçoit, alors qu'il passe par la place Unschlitt, un jeune garçon qui avance en titubant sur la chaussée ; il paraît âgé d'environ 17 ans et ne semble pas avoir conscience du monde environnant. Pensant que le jeune homme est souffrant, le cordonnier s'approche et lui demande s'il peut l'aider en quelque chose. Le garçon balbutie une réponse inintelligible, mais son interlocuteur constate alors qu'il tient dans sa main gauche une enveloppe adressée au capitaine du 4ème escadron du 6ème régiment de cavalerie. De plus en plus intrigué, le serviable artisan conduit alors son protégé au logis du capitaine, en guidant ses pas chancelants.
Le capitaine est absent, mais son ordonnance fait entrer les visiteurs et leur offre des rafraîchissement. Fascinés, le soldat et le cordonnier ne quittent pas des yeux le jeune garçon qui se jette avidement sur le pain et l'eau, mais s'écarte avec répugnance de la viande froide et de la bière. Au retour du capitaine, le jeune homme s'anime quelque peu à la vue de l'uniforme et de l'épée, qui semblent le plonger dans un ravissement puéril, et il répété sans arrêt les quelques mots qui constituent apparemment tout son vocabulaire : " Veux être soldat comme mon père " et " Cheval, cheval "
La fameuse enveloppe contient deux lettres. L'une est un simple billet, censé avoir été remis en 1812 par la mère du garçon à l'homme à qui elle l'avait confié. Il est écrit en lettres latines et ne comporte aucun signe de ponctuation :
L'ENFANT EST DÉJÀ BAPTISE
IL S'APPELLE KASPAR
UN NOM DE FAMILLE VOUS LE LUI
DONNEREZ VOUS MÊME
SI VOUS L’ÉLEVEZ SON PÈRE
A ÉTÉ UN CHEVAU-LEGER
QUAND IL AURA DIX-SEPT ANS
ENVOYEZ LE A NUREMBERG
AU 6è RÉGIMENT DE CHEVAU-LEGERS
LA AUSSI SON PÈRE A ÉTÉ
JE VOUS PRIE DE L’ÉLEVER JUSQU’À
DIX_SEPT ANS
IL EST NE UN 30 AVRIL
DE L’ANNÉE 1812
PAUVRE FILLE JE NE PUIS
PAS NOURRIR L'ENFANT
SON PÈRE EST MORTLa seconde lettre, non signée, est écrite en caractère gothiques avec d'assez nombreuses fautes d'orthographe et de grammaire et est supposée avoir été écrite en 1828 par l'homme qui a amené Kaspar à Nuremberg.
1828
Au très noble capitaine de cavalerie
J'envoie à vous un garçon qui aimerait servir fidèlement son roi comme il l'a demandé. Ce garçon fut déposé à ma porte, en 1812, le 7 octobre, et je suis moi-même un pauvre journalier. J'ai aussi dix enfants à moi et sa mère ne m'a laissé l'enfant que pour son éducation, mais je n'ai pas pu questionner sa mère et jusqu'à maintenant je n'ai encore rien dit au tribunal qu le garçon m'a été déposé. Je me suis dit comme ça qu'il fallait que je fasse comme si c'était mon fils. Je l'ai élevé dans la religion chrétienne et depuis 1812 je ne l'ai pas laissé faire un pas en dehors de la maison pour que personne ne sache où il est élevé et lui-même ne sait rien de comment s'appelle ma maison ni du village, vous le lui pouvez toujours demander mais il ne peut pas vous le dire. A lire et à écrire je lui ai appris et il sait écrire mon écriture comme moi, et quand on lui demande ce qu'il veut être plus tard il dit qu'il veut être un chevau-léger comme son père l'a été et aussi s'il avait des parents, mais il n'en a pas eu, qu'il veut devenir un garçon savant, oui ! Vous n'avez qu'à lui montrer quelque chose, il le sait déjà.Je l'ai seulement conduit jusqu'au nouveau marché et là il a su aller vous trouver tout seul. Je lui ai dit que si il devient un soldat je viens tout de suite et je lui cherche sa maison sinon j'aurais dû l'amener autour de mon cou.
Très honoré Monsieur le capitaine vous ne devez pas du tout le maltraiter car il ne sait pas mon endroit où je suis, je l'ai conduit en plein milieu de la nuit et il ne sait plus où est la maison.
Je vous présente mes respects. Je ne fais pas connaître mon nom car je pourrais être puni.
Et il n'a pas d'argent sur lui, et comme je n'ai rien moi-même si vous ne le gardez pas, vous devez le dresser ou le pendre dans la cheminée.
(Sans signature)
Le capitaine presse de questions, mais n'obtient que des réponses incompréhensibles. Il finit par déclarer que le garçon est idiot, ou bien qu'il s'est maintenu dans un incroyable état de primitivité et décide de le conduire au poste de police en tant qu'enfant trouvé. Là, interrogé à nouveau, Kaspar dévide les même bribes de phrases informes et sibyllines. Ne sachant qu'en faire, les policiers le logent dans une des cellules afin d'observer son comportement.
Le jeune homme semble passablement vigoureux et l'un des officiers de police note que son teint, " loin d'être pâle et délicat, présente au contraire les couleurs de la santé ". Les mains de l'adolescent sont dépourvues de toute callosité, de même que ses pieds, qui sont par ailleurs écorchés et couverts d'ampoules. Aucune des pièces du costume ne peut fournir le moindre indice quant à son lieu ou sa famille d'origine : une paire de bottes bâillant aux coutures et grossièrement renforcées de clous et de fers à cheval, une culotte qui tombe en loques, une veste apparemment coupée dans une vieille redingote et un chapeau.
Le geôlier constate bientôt les étranges habitudes de son nouveau pensionnaire : " Il pouvait rester assis des heures entières, sans bouger d'un pouce. Il n'arpentait pas le plancher. Il n'essayait pas de dormir. Non, il restait assis là, tout raide, sans même essayer de trouver une position moins inconfortable. De plus, il semblait préférer l'obscurité à la lumière et se déplaçait dans le noir avec autant d'aisance qu'un chat. "
Un médecin est appelé, à qui l'on fait examiner Kaspar. Selon lui, cette curieuse propension à l'immobilité serait due à une formation des articulations des genoux. Cette déformation, pense-t-il, viendrait de ce que le garçon, dans son jeune âge, serait resté presque constamment assis, les jambe étendue devant lui, ce qui pourrait expliquer sa démarche incertaine et vacillante. Le patricien, toutefois, est formel : cet être n'est ni fou ni idiot, mais il a été monstrueusement privé de soins les plus élémentaire et les plus nécessaires au développement de sa personnalité, sur le plan tant individuel que social.
Quelqu'un a alors l'idée de mettre entre les mains de Kaspar une feuille de papier et un crayon. Les résultats sont surprenants. Il couvre bientôt la feuille de lettres au tracé enfantin, formant toujours les trois même mots : Reiter (cavalier) et Kaspar Hauser. On en déduit donc que le nom du garçon est Kaspar Hauser et, bien qu'il refuse tout d'abord d'y répondre, c'est ainsi qu'on l'appellera désormais.
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Par giova35 le 13 Décembre 2016 à 23:30
La nuit du 13 août 1956 fut une nuit très agitée pour les contrôleurs et pour les opérateurs radar de la Royal Air Force et de l'U.S. Air Force. Bien que certaines des traces radar visualisées sur les écrans aient probablement été des fausses traces, d'autres par contre, provenaient indubitablement d'objet non identifié. L'U.S.A.F. qualifia l’événement comme la plus embarrassante et le plus inhabituelle des visions radar de ces dernières années.
Le principal événement survint à 22 h 55, sur la base de la R.A.F. de Bentwaters, près d'Ipswich. Un G.C.A. (radar de contrôle pour l'approche au sol) et son opérateur captèrent un écho se déplaçant vers l'est à une vitesse variant de 3 200 à 6 440 km/h ! L'objet survola Bentwaters et s'en éloigna jusqu'à disparaître vers l'ouest. Un opérateur de la tour de contrôle au sol aperçut également " un lumière estompée se mouvant à grande vitesse ". Le pilote d'un C-47 qui survolait Bentwaters à 1 200 m d'altitude, alerté par la tour de contrôle, regarda vers le sol et vit aussi un "flash" de lumière entre le sol et l'avion.
L'ovni se dirigeait vers Lakenheath, autre aérodrome de la R.A.F., où l'alerte fut immédiatement donnée.
Officiellement, il n'y eut aucune manifestation sonore à Bentwaters. Les observateurs au sol virent la lumière s'approcher, s'arrêter, puis disparaître hors de leur vue, en direction de l'est.
Les observateurs et les opérateurs radar de Laken heath, ainsi que ceux du centre radar de Lakenheath, ainsi que ceux du centre radar du trafic aérien, assurément avoir visualisé des objets se mouvant à une vitesse incroyable, qui s'arrêtaient et changeaient de direction en un instant.
Après quelques hésitations, les Américains de lakenheath se mirent en communication avec la R.F.A. : " Quelques chose bourdonnait dans leur espace aérien. " Ils demandèrent l'intervention d'un avion de chasse Venon de la R.A.F. de Waterbeach, et une équipe de pilotes expérimentés décolla. Le Venon chercha la position de l'ovni et le pilote, qui était accompagné d'un navigateur, cria " Contact ! " quand il put l'apercevoir
et " Judy ! " quand le navigateur eut la cible bien cadrée sur l'écran radar de l'avion.Le Venon s'approcha de la cible mais après quelques secondes, l'espace d'un ou deux balayages sur l'écran, l'objet apparut derrière l'avion de chasse. Le pilote cria " Contact perdu ! ". On lui répondit que l'objet se trouvait derrière lui !
L'étude de cette apparition devait faire admettre que " le comportement apparemment rationnel et intelligent de l'ovni suggérait un système mécanique d'origine inconnue ".
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Par giova35 le 4 Décembre 2016 à 22:34
Le petit village de Quarouble, non loin de Valencienne, près de la frontière franco-belge, fut secoué par les événements de la nuit du 10 septembre 1954.
Vers 10h30, Marius Dewilde, 34 ans, était en train de lire dans la cuisine de sa petite maison. Sa femme et son fils se trouvaient déjà au lit. La maison était située au milieu des bois et des champs. Sur un des côtés du jardin de la maison se trouvait une voie de chemin de fer.
Soudain, le chien des Delwilde prit sa lampe électrique et sortit. Il fut tout de suite conscient d'une présence sur sa gauche, près de la ligne de chemin de fer. Il pensa qu'il s'agissait d'un camion appartenant à un fermier. Puis, comme le chien se rapprochait de lui en rampant sur le ventre, il entendit un bruit sur sa droite. il fit un tour sur lui-même et aperçut deux étranges créatures habillées d'une sorte de combinaison de plongée. Il remarqua qu'elles avaient des épaules très larges, mais pas de bras, et qu'elles portaient un très gros casque.
Se remettant de sa surprisse, il se plaça à la barrière de son jardin, avec l'intention de barrer le passage aux intrus. Soudain, une lumière aveuglante, identique à celle d'un flash au magnésium, sortit de l'ouverture d'un des côtés de la " forme " noire qu'il avait aperçue sur sa gauche. La lueur le frappa et il fut stoppé net dans son mouvement, comme si, tout d'un coup il se trouvait paralysé. Il vit alors les deux créatures passer à 1 m de lui et se diriger vers la " forme "
Soudain, la lumière s'éteignit. Retrouvant l'usage de ses muscles, M. Dewilde suivit les créatures : l'objet s'éleva alors lentement du sol, comme l'aurait fait un hélicoptère. Il y avait un bruit de sifflement et M. Dewilde aperçut une sorte de vapeur s'échapper de l'engin. Après s'être élevé de 30 m environ, l'engin se dirigea vers l'est.
Fortement ébranlé, M. Dewilde réveilla sa femme. Ils se rendirent au commissariat de police le plus proche : le fonctionnaire de service, pensant que M. Dewilde n'avait pas tous ses esprits, avertit tout de même le commissaire qui, après avoir écouté ce récit d'apparence incohérent, estima que cet homme n'était rien de plus qu'un joyeux plaisantin plus ou moins éméché...
Une enquête détaillée fut pourtant effectuée par la police, la gendarmerie de l'air et la D.S.T., qui étaient convaincue que le témoin ne mentait pas. Les enquêteurs étaient aussi convaincus que l'objet ne pouvait être un hélicoptère : les fils du téléphone, regroupés près de la voie, auraient empêché un atterrissage !
On découvrit également des marques sur les traverses du chemin de fer, là où s'était tenu l'engin. Un ingénieur des mines calcula qu'il aurait fallu un poids de 30 t pour imprimer de telles marques. Il aurait aussi fallu une chaleur considérable pour produire les traces de brûlé et calciner les pierres du ballast entre les traverses.
Et, pour achever le tout, il aurait fallu une incroyable hallucination...
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