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    Selon une légende antique orientale, des "dragons de feu préservent des pierres lumineuses aux facultés intrigantes.
    Lors d'investigations dans la vallée de Sher-Dahng au Moyen-Orient, Damiani en découvre un échantillon et en fait part, juste avant de mourir à son ami, le professeur Kala du laboratoire scientifique Eurocristal 1.
    Sans plus attendre, ce dernier, en compagnie de Luc Orient son assistant et Lora se lance dans une expédition qui les emmène au cœur même d'un territoire sauvage qui a subi de nombreuses transformations dues aux effets de ces fameuses pierres interdites. Mais cette quête extraordinaire attise malheureusement les ambitions démesurées du terrible docteur Argos qui va tenter de s'accaparer cette découverte.

    Luc Orient - T1 - Les dragons de feu

     

    Dressant le bilan des récits publiés depuis son arrivée, trois ans plus tôt, à la tête du magazine, Michel Greg a constaté que si des genres aussi différents que l'humour, le récit policier ou le western sont largement représentés, la science-fiction en est totalement absente. Passionné par ce genre, il invente aussitôt un univers au centre duquel il place son héros, Luc Orient. Dans la foulée, il écrit les bases d'une histoire intitulée Les dragons de feu. Sachant qu'il ne dispose pas du temps nécessaire pour dessiner ce récit, il décide de confier cette mission à l'un de ses confrères et complice de toujours, Eddy paape

    Visiblement influencé par Flash Gordon, un héros de l'espace créé aux Etats-Unis, Greg bâtit, petit à petit, ce qu'on appellerait aujourd'hui un "Space Opera". Trouvant le temps de lire de nombreuses revues scientifiques, il découvre ainsi des théories, des univers, à partir desquels il extrapole pour bâtir ses récits. L'aventure va se poursuivre pendant deux décennies.

    De la première à la dernière planche de la série, les personnages ne vont guère changer, y comprit Luc Orient. 
    Ses cheveux vont toutefois pousser légèrement au fil des albums. "Je me suis dit qu'avec tout ce qu'il avait à faire, il n'avait absolument pas le temps d'aller chez le coiffeur, avouera Eddy Paape, le sourire aux lèvres.

     Adapté de Scéneario.com

     

     


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  • TIMOUR - La Tribu de l'Homme Rouge - Sirius

     

    Ce livre retrace l'histoire des premiers âges des hommes. 
    Un petit clan familial se fait attaquer par des rôdeurs en quête de nourriture. C'est un massacre. Seul survivent Timour et Naoûm du clan adverse. Tout deux se rendent compte de l'inutilité du massacre et décident de s'associer pour survivre. 
    Les animaux se font rare dans la plaine et ils décident de partir à l'aventure vers une région plus giboyeuse.
    Ce sont alors les rencontres avec les mammouths, les pêcheurs des marais, l'affrontement avec une troupe d’aurochs, affronter l'ours géant...
    C'est ensuite la découverte d'une large vallée giboyeuse ou les deux amis vont s'installer. Leur arrivée va gêner d'autre clans familiaux disséminés. Une seule loi : tuer pour survivre. 
    Timour tente alors de faire quelques alliances...

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    TIMOUR - La Tribu de l'Homme Rouge - Sirius

    Ce livre retrace l'histoire d'un homme : Timour, vivant au temps ou il n'y avait pas encore d'histoire.
    Nous le regarderons vivre parmi les autres mortel comme les autres.

    D'autres livres viendront car dans la longue chaîne de la descendance de Timour, de temps  à autre un fils de ses fils apparaîtra, semblable à l'ancêtre oublié, vivant sa vie d'homme en quelque point nouveau du Temps et de l'Espace.

    Un Timour connaîtra la grande gloire de Babylone. Un autre verra les pyramides d'Egypte, et d'autres encore, vivant loyalement et courageusement la vie des hommes de leur temps.

    Ainsi l'histoire de leur vie sera une image de la grande histoire du Monde en train de se faire autour d'eux.

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    TIMOUR - La Tribu de l'Homme Rouge - Sirius

    Sirius nous offre là une histoire originale : suivre l'histoire du monde de génération en génération avec comme témoins et acteurs privilégiés, les Timour.

     Il arrive que Sirius nous offre un court intermède d'une case en guise de mini explication sur tel ou tel sujet historique. 
    Ce sera le cas dans cet album avec " les Ancêtres des éléphants" et " la peinture rupestre ". Une case ou deux suffisent à éclairer notre lanterne et a mieux nous situer dans le contexte historique.

     

     


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    William Butler Yeats

    Chanson de Fées

     

    Nous qui sommes vieilles et gaies
    Ô si vieilles
    Des milliers d'années, des milliers d'années
    Pas une pareille

    Donnons à ces enfants en ce monde
    Silence et amour
    Lente rosée perlant des heures de la nuit 
    Et des étoiles autour

    Donnons à ces enfants nouveaux, en ce monde
    Repos loin de tous
    S'il est rien de meilleur, rien de meilleur
    Dites-le-nous

    A nous qui sommes vieilles, vieilles et gaies
    Ô si vieilles
    Des milliers d'années, des milliers d'années
    Pas une pareille

     


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    Fin 1895, H.G. Wells a réuni chez lui quelques amis pour leur révéler qu'il a non seulement écrit The Time Machine mais a réellement construit l'engin. Parmi ses invités, le chirurgiens John Leslie Stevenson, identité civile de Jack l’Éventreur, qui vient d'occire sa dernière victime. Pour échapper à la police, Jack s'enfuit vers le futur à bord de la machine.

    Celle-ci étant conçue pour revenir automatiquement à son point de départ, l'inventeur n'a plus qu'à suivre son ami assassin pour tenter de la mettre hors d'état de nuire.

    L'ouverture du film qui copie à l'identique, y compris le design de la machine, le film de George Pal est une petite merveille. La suite voit l'écrivain débarquer en 1979, non à Londres et la rencontre avec une jolie employée de banque délurée, Amy Robins. 

    De nombreuses et ingénieuses trouvailles émanent le récit (Wells débarquant dans une exposition consacrée à sa vie et son oeuvre, le même usant pour la police du pseudonyme de Sherlock Holmes, sans se douter une seconde de la postérité du nom), lui communiquant un charme désuet bien agréable.

    La seconde partie, plus dramatique, use discrètement du paradoxe temporel pour sauver Amy de la lame faisant retomber le récit sur les rails de l'histoire en expédiant Jack dans l’éternité et en permettant à Wells de regagner son époque, parce que... " Il faut bien que j'écrive tous les livres que j'ai déjà écrit. "

    Dernière finesse et non des moindres : Herbert a emmené Amy, avec qui il se marie ; un carton nous apprend qu'elle restera sa femme jusqu'à sa mort, en 1927. Or Amy Robbin est bien le non de la véritable épouse du romancier.

     


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  • La première expédition lunaire anglo-américaino-russe découvre sur notre satellite un drapeau anglais planté dans la poussière depuis 1899.

    Un flash-back permet de rechausser les bottes de sept lieues de Wells : l'excentrique savant Cavor qui doit beaucoup au Professeur Tournesol, enduit d'un précipité de son invention annihilant la gravité une sphère métallique qui s'envole, l'emportant vers la Lune en compagnie de son assistant et de la fiancée de ce dernier, qui a joué les passagères clandestines.

    La première partie du film, volontairement étirée, est une franche et fraîche comédie qui voit monter au ciel toitures et animaux ; la seconde, malgré de remarquables plans, spatiaux, doit plus à Méliès qu'à la science Wellsienne, même si les Sélénites insectoïdes (figurants en combinaison et quelques créatures animées) , ou le "Veau Lunaire", monstrueuse chenille, sont assez effrayants. 

    Les décors hexagonaux de la cités des insectes, baignant dans une lumière verte ou rougeoyante, et devant évoquer une sorte de ruche cavernicole, sont très réussis. 

    Le film surprend par sa cruauté. Ray Harryhausen considère l'oeuvre comme l'un de ses meilleurs films ; un avis que l'on doit partager, même si le succès commercial n'a pas tout à fait été conforme à ses espoirs.

    C'est une fantaisie, mais qui tout de même amène à se poser des questions sur le bien-fondé du désir d'expansion géographique de l'homme, de sa propension à s'approprier systématiquement et hâtivement toute terre qu'il croit "découvrir", alors qu'elle est déjà habitée.
    Il est aisé d'y voir une allégorie de la conquête de l'Amérique par les Européens, qui apportèrent avec eux les fléaux (l'alcool, les maladies entre autres vénériennes,...) qui décimeront les peuples amérindiens.

     


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