• C'était demain - 1980 - Nicholas Meyer

     

     

    Fin 1895, H.G. Wells a réuni chez lui quelques amis pour leur révéler qu'il a non seulement écrit The Time Machine mais a réellement construit l'engin. Parmi ses invités, le chirurgiens John Leslie Stevenson, identité civile de Jack l’Éventreur, qui vient d'occire sa dernière victime. Pour échapper à la police, Jack s'enfuit vers le futur à bord de la machine.

    Celle-ci étant conçue pour revenir automatiquement à son point de départ, l'inventeur n'a plus qu'à suivre son ami assassin pour tenter de la mettre hors d'état de nuire.

    L'ouverture du film qui copie à l'identique, y compris le design de la machine, le film de George Pal est une petite merveille. La suite voit l'écrivain débarquer en 1979, non à Londres et la rencontre avec une jolie employée de banque délurée, Amy Robins. 

    De nombreuses et ingénieuses trouvailles émanent le récit (Wells débarquant dans une exposition consacrée à sa vie et son oeuvre, le même usant pour la police du pseudonyme de Sherlock Holmes, sans se douter une seconde de la postérité du nom), lui communiquant un charme désuet bien agréable.

    La seconde partie, plus dramatique, use discrètement du paradoxe temporel pour sauver Amy de la lame faisant retomber le récit sur les rails de l'histoire en expédiant Jack dans l’éternité et en permettant à Wells de regagner son époque, parce que... " Il faut bien que j'écrive tous les livres que j'ai déjà écrit. "

    Dernière finesse et non des moindres : Herbert a emmené Amy, avec qui il se marie ; un carton nous apprend qu'elle restera sa femme jusqu'à sa mort, en 1927. Or Amy Robbin est bien le non de la véritable épouse du romancier.

     


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