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Par giova35 le 18 Février 2018 à 20:35
Loin dans le future, la Terre étend sa domination et se trouve à la tête d'un empire gigantesque où la majeure partie des races extraterrestres coopèrent.
Ce pendant deux d'entre elles menacent la Terre dans son expansion à différents niveau. D'abord les Ezwals de la planète Carson qui, télépathes, empêchent les Hommes d'installer une base militaire sur leur planète pour lutter contre un ennemi expansionniste : les Rulls qui massacrent toute forme de vie intelligente sur leur passage.
Jamieson, un terrien, va se trouver seul confronté à ces deux ennemis essayant de convaincre l'un de s'associer avec la Terre pour lutter contre l'autre et sauver l'empire terrestre.**********
C'est a des entités animales et intelligentes que se confronte Trevors Jamieson dans un paysage hostile de la planète dans laquelle il va résulter une coopération nécessaire de deux ennemis dont un Ezwal adulte télépathe. C'est par la cervelle que se résolvent les énigmes et impasses de ce roman, alors que les muscles et la puissance sont présents dans chaque race rencontrée.
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Un grand livre de science fiction qui restera certainement l'un des meilleurs de Van Vogt. Sur le thème de la tolérance à la différence. Entre les Ezwals et les Rulls, l'histoire se recoupe et se complète, véritable aventure épique, on ne s'ennuie jamais !
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Par giova35 le 18 Février 2018 à 20:30
Un naufragé, Prendrick, est recueilli à bord d'un étrange bateau rempli de bêtes ; c'est la ménagerie du Dr Montgomery et de son domestique, une créature hideuse. Le capitaine débarque son encombrante cargaison dans une île du Pacifique et contraint Prendrick à suivre Montgomery. Tout l'intrigue dans ce lieu sauvage : un enclos fermé, des hurlements incessants d'animaux torturés, des zones interdites. Les êtres qu'il croise sont estropiés ou difformes, possèdent des faces semi-bestiales et semblent avoir subi d'inexplicables transformations. Prendrick, affolé, découvre l'identité du maître des lieux : c'est le Dr Moreau, chassé d'Angleterre pour s'être livré dans son laboratoire à de cruelles expériences. Moreau et Montgomery, savants fous, pratiquent la vivisection sur des animaux, greffent et mutilent des bêtes pour en faire des "hommes" ; c'est dire qu'ils fabriquent, avec un certain succès, des monstres. Ces manipulations ont donné naissances à des être hybrides qui se révolteront....
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Sa formation de biologiste et de zoologiste auprès du grand savant T. Huxley donne à Wells un sens aigu de la description clinique ; sa puissance d'imagination et le sadisme qu'il prête à ses personnages font basculer le récit dans la démence. Wells avoue avoir moins de mal à écrire des contes d'épouvantes que des histoires gaies et exaltantes et confesse qu'il est sujet à un phénomène particulier : "De temps en temps l'univers se projette dans ma direction avec une grimace hideuse. Cette fois-là il grimaça et je fis de mon mieux pour exprimer ma vision de la torture sans but dans la création" ; il y parvient avec maestria dans ces pages qui font dresser les cheveux sur la tête et qui pour lui demeuraient "un exercice de blasphème juvénile" : il avait trente ans à l'époque où il écrivait L'Île du docteur Moreau.
Wells questionne son lecteur sur la place de l'être humain dans le monde animal et de l'animal dans l'être humain, mais aussi sur la place de la souffrance dans la recherche scientifique, et ce qu'il est permis de faire ou non au nom de la science.
L'auteur était furieusement visionnaire et avait déjà compris vers quoi les expérimentations de son époque pouvaient conduire dans l'avenir.
Wells parvient à fasciner et à interroger le lecteur. Ces créatures hybrides ne sont plus des animaux, pas des hommes, des êtres en marge qu'il faut tout de même contrôler afin d'éviter toute régression d'où l'instauration de la Loi, ensemble de règles visant à maintenir l'ordre chez les Monstres. Ce mode de comportement peut rappeler l'emprise d'un dictateur sur son pays, les manipulations quelles qu'elles soient, la soumission d'un groupe à une intelligentsia. C'est une nouvelle fois l'orgueil qui pousse l'homme à concurrencer Dieu qui semble critiqué ici.
Ce roman, écrit en 1896 par H.G Wells, nous démontre que les excès de la science peuvent entraîner la folie de l'homme.
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Par giova35 le 18 Février 2018 à 20:28
Lorsque George Orr dort, il rêve comme tout le monde. Mais lorsqu'il se réveille, il découvre que ses rêves ont changé l'univers.
Et parce qu'il lui arrive aussi de faire des cauchemars, le monde réel se trouve ravagé par des guerres nucléaires, envahi par des extraterrestres. George Orr doit-il se débarrasser d'un aussi terrifiant pouvoir ?
Ou bien doit-il l'utiliser dans l'intention redoutable d'améliorer le monde ?
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George Orr rêve et influe inconsciemment sur le monde en le faisant basculer d'un sentier à un autre.
Afin d'éviter que ses rêves ne bouleversent le monde, George abuse de drogues et est finalement envoyé chez le docteur Haber, spécialiste du sommeil. Ce docteur est l'opposant du récit, non pas qu'il soit véritablement méchant. Au contraire. Il souhaite changer le monde, l'améliorer pour que tous les problèmes soient résolus. Mettre fin au racisme, à la guerre…quel mal peut-il y avoir à cela ? En hypnotisant George et en contrôlant étroitement ses rêves, le docteur espère rendre le monde meilleur. Mais le peut-on réellement ?
Ce dernier se convainc de l’effectivité des rêves d’Orr et décide de les instrumentaliser au service de la création d’un monde meilleur, en suscitant par hypnose des rêves à la demande. Mais alors que le statut social de Haber s’améliore de rêve en rêve, le monde va, lui, de mal en pis : si elles répondent toujours, en un sens, aux prescriptions du psychiatre, les solutions imaginées par le rêveur sont souvent inattendues.
L'autre côté du rêve est l'un des classique d'Ursula Le Guin, qui obtint le prix Locus en 1972. Il s'agit en fait d'un roman assez court, des plus agréables, qui propose une variation originale sur le thème de l'apprenti sorcier. Orr est dépassé par un pouvoir qu'il ne maîtrise pas, Haber est grisé par l'utilisation qu'il peut faire du talent de son patient, en instrumentalisant son cerveau.
Et on se demande bien comment tout cela va finir...
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Par giova35 le 18 Février 2018 à 20:26
Montag est pompier Son casque et la manche de son uniforme portent le nombre 451 : température à laquelle un livre se consume. Il vit mécaniquement dans une société dictatoriale robotisée où la lecture est interdite et le bonheur " obligatoire ".
Spectatrice assidue d'une télévision omniprésente, son épouse Mildred est une citoyenne modèle.
Montag croise l'idéaliste Clarisse McClellan et, lors d'une mission en compagnie du capitaine Beatty, il " s'éveille " : une vieille femme refuse de quitter ses livres et se laisse brûler parmi eux.
Montag cache ces objets proscrits et devients dès lors un dangereux criminel. Un intellectuel retraité, Faber, va l'aider à donner un sens à son existence. Son épouse, Mildred dénonce son mari. Montag doit brûler sa propre maison et s'enfuit.
Traqué, il retrouve un groupe d'"hérétique " ayant tous mémorisé les pages d'un auteur. L'univers de Montag est anéanti par une guerre nucléaire. Avec ses nouveaux compagnons et leur savoir, il espère reconstruire un monde meilleur.**********
Ray Bradbury est connu comme le poète de la science-fiction. Les abus du progrès scientifique ( dans les domaines de la communication ou des transports ) et la déshumanisation qu'ils entrainent amènent Bradbury, non pas à proférer une condamnation, mais à pousser un cri d'alarme indigné. Ici il s'oppose avec son héros à la destruction des livres.
Ray Bradbury nous lance ici, dans le portrait d'une civilisation en décadence, un avertissement puissant. En effet, au contraire de nombreux romans d'anticipation, ici, c'est la société qui refuse de lire, de s'informer, de réfléchir, d'observer et de s'interesser au monde,... bref qui s'opprime elle-même.
Ce livre très agréablement écrit peut se relire à n'importe quel moment de la vie : sa beauté formelle reste époustouflante et sa clairvoyance fera toujours peur. Il peut nous aider à nous réveiller à tout âge. C'est ce qui en fait une œuvre qu'il ne faudra jamais brûler dans nos esprits.
Ce livre a sa place dans toutes les bibliothèques, au-delà des genres et du temps. Un incontournable quand on aime les livres et la lecture. Et en cadeau, un vrai bonheur de lire ces pages.**********
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Par giova35 le 18 Février 2018 à 20:24
Chronique martiennes conte l'histoire des premiers colons terriens vers la planète Mars. La très ancienne civilisation, sur le déclin, finit par disparaître devant l'arrivée de plus en plus massive des hommes de la Terre. A cause d'une guerre qui se déclare sur leur planète d'origine, les hommes repartent et abandonnent Mars, excepté une poignée d'entre eux.
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Loin de la SF habituelle, les nouvelles de Bradbury délaissent les tentatives de réalisme futuristes, d'imagination technologique, d'aventures et de quêtes initiatiques pour se concentrer sur les êtres humains et martiens et sur la poésie d'un monde que l'on observe, le soir, de loin dans le ciel étoilé, et que l'on ne peut s'empêcher de rêver.
Nous sommes ébloui par l'univers de Ray Bradbury. Par son écriture poétique, qui tend des fils de dentelles entre les civilisations. Par les thèmes abordés, qui vont de la folie à l solitude, en passant par la famille, le racisme, le deuil, le respect...
Les Chroniques martiennes sont composées d'un ensemble de nouvelles qui peuvent être indépendantes mais dont l'ensemble forment un tout cohérent et raconte une histoire. A travers toutes ces nouvelles, Bradbury traite de nombreux thèmes qui participent tous à une critique de l'humanité et de sa force de destruction.
Ray Bradbury est incroyable, il emporte son lecteur dans le flot des mots ; on a l'impression de naviguer sur un océan, c'est fluide, magnifique, dur parfois, drôle aussi, mélancolique, triste, merveilleux...
Bien des surprises nous attendent dans ce petit livre qui restera longtemps l'un des plus grand chef-d'oeuvre de la science fiction. Un texte magnifique qui n'a pas prit une ride.
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