• A la recherche des derniers dinosaures*

     

    A la recherche des derniers dinosaures

    Deux savants américains James L. Powell et Roy Mackal ont annoncé leur intention de partir en Afrique central afin d'y chasser... le dinosaure ! Pour extraordinaire que cela puisse paraître, plusieurs témoignages font état de l'existence d'un animal inconnu aux confins du Congo et du Zaïre.

    Celui-ci est décrit tant par les indigènes actuels que par les voyageurs d'autrefois, missionnaires français ou savant allemands, comme étant de la taille d'un éléphant, avec un long cou flexible, une longue et forte queue ressemblant à celle des crocodiles, et des pieds griffus. L'animal vivrait dans les lacs et les marécages de cette région encore mal explorée.

    A la recherche des derniers dinosaures

    En dialecte local, les indigènes le nomment parfois Mokele-Mbembe, parfois N'yamala et certains spécialistes pensent qu'il pourrait s'agir d'un dinosaure nain ayant la forme d'un petit brontosaure qui aurait vécu là jusqu'à nos jours.

    James Powell a recueilli plusieurs témoignages dont l'un des plus important remonte à 1959. A cette date, un animal aurait été tué parce qu’il effrayait les naturels qui vivaient près du lac Télé, au Congo. La bête fut coupée en morceau, et l'opération aurait été longue en raison de la dimension de son cou et de sa queue. Enfin, un dernier témoignage oculaire est plus récent, puisqu'il date de 1979. Quant aux savants, s'ils ont offert une prime de 2 000 dollars de récompense à celui qui apporterait quelques preuves, des fragments de squelette par exemple, ils attendent prudemment pour se prononcer.

    Powell et Mackal, pour leur part, croient à son existence et ils espèrent ramener de leur prochaine expédition des données nouvelles prouvant qu'ils avaient raison.

    Cela doit-il être pris au sérieux ? S'il s'agit d'un canular, il faut reconnaître qu'il n'a pas le mérite de la nouveauté. Depuis fort longtemps, en effet, des récits perpétuent la tradition d'animaux extraordinaires, de dragons, baptisés dinosaures depuis le début de notre siècle qui vivaient au cœur de la forêt équatoriale africaine.
    L'affirmation la plus ancienne provient d'un missionnaire français, l'abbé Bonaventure Proyart qui en parle dans son Histoire de Loango, Kalongo, et autres royaumes d'Afrique, rédigée d'après les mémoires des préfets apostoliques de la mission française, publiée en 1776.

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    Voici le récit de l'abbé :

    " Les missionnaires ont observé, en passant le long d'une forêt, la piste d'un animal qu'ils n'ont pas vu, mais qui doit être monstrueux : les traces de ses griffes s'apercevant sur la terre et y formant une empreinte d'environ trois pieds de circonférence. En observant la disposition de ses pas, on a reconnu qu'il ne courait pas dans cet endroit de son passage, et qu'il portait ses pattes à la distance  de sept à huit pieds les uns des autres ( 2,50 m environ ). "

    A cette époque, il n'était pas encore question de dinosaures : leurs fossiles ne seront découverts qu'un demi-siècle plus tard...

    Même, à partir du milieu du XIXe siècle, lorsque le centre de l'Afrique sera parcouru par les Européens, on recueillera d'autres témoignage sur des animaux extraordinaires, inconnu des zoologues et, peu à peu, l'imagination des explorateurs et des journalistes aidant, on se plaira à les identifier avec les dinosaures de l'ère secondaire.

    Le grand Livingstone lui-même, en 1855, au moment ou il découvrait les chutes Victoria sur le Zambèze, se demandait si le monstre dont parlaient les indigènes locaux, les Barotsé, ne pourrait être
    " le représentant tardif de traditions relatives à des animaux qui n'existent plus ".

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    Dès lors, précédant par là Powell et Mackal, les " sportsmen " réputés n'hésitèrent plus à se lancer à leur tour sur la piste du dinosaure africain.
    Ainsi, à la fin de l'année 1919, on put lire dans
    le Time et dans le Daily Mail de Londres qu'un certain capitaine Leicester Stevens devait s'embarquer à Southampton pour aller chasser dans la brousse le brontosaure.

    Pour l'aider dans son expédition, il emmenait avec lui un énorme berger allemand chargé de dépister le gibier préhistorique. L'équipée de Stevens tourna court et, s'il partit bien pour l'Afrique, il dut se contenter de chasser de vulgaires éléphants. D'autres pourtant continuaient d'y croire.
    Walter Winans, un chasseur de gros gibier très connu, affirmait que le célèbre montreur d'animaux allemand Carl Hagenbeck, lui avait dit avant 1914 que deux de ses envoyés avaient, au cours d'expéditions différentes, aperçu des brontosaures dans les lacs d'Afrique centrale.
    Témoignage intéressant de la part d'hommes habitués à capturer des animaux sauvages et ne pouvant guère se tromper sur leur identification.

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    En 1952 encore un livre fort sérieux rapportait les confidences d'un garde qui aurait aperçu, à la frontière du Soudan et de l'Ethiopie, un animal mystérieux ressemblant à un énorme lézard de 4 mètres de long, à la tête de saurien, et dont l'échine et la queue étaient recouvertes d'une haute crête de piquants. Or, détail extrêmement troublant, cet animal laissait derrière lui des traces de pieds à trois doigts qui sont caractéristiques, chez les reptiles, des seuls dinosaures...

    Depuis cette date, des bruits persistants font état de l'existence d'animaux aussi extraordinaires vivant dans le centre de l'Afrique. Ce sont ces rumeurs qui ont incité James H. Powell à se rendre sur place.

    Cet américain est bien le contraire d'un plaisantin. Zoologue spécialisé dans l'étude des serpents et la protection des crocodiles, il s'est intéressé aux problèmes posés par la survivance de certaines espèces de dinosaures. Il effectua à cet effet un premier voyage en Afrique en 1973, puis un second en 1976.

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    Au Gabon, il interrogea les indigènes et mena son enquête en leur montrant des images de dinosaures. Or, à la vue d'un brontosaure, tous les indigènes s'accordèrent à reconnaître en lui un animal très rare, vivant dans les lacs lointains et qu'ils baptisaient N'yamala. Seuls quelques uns d'entre eux, les plus habiles chasseurs, l'avaient aperçu. Ce sont ces résultats encourageant et concordants qui ont conduit James Powell à mettre sur pied une nouvelle expédition qui pourrait cette fois, tout au moins l'espère-t-il, lui apporter la solution de cette troublante énigme.

    Certains croient donc à la possibilité pour quelques représentants de cette célèbre famille des dinosaures de pouvoir encore exister en quelques régions reculées du continent noir. Les spécialistes, les paléontologues, eux, se contentent de scruter les fossiles de ces animaux dont l'existence et la disparition, des dizaines de millions d'années avant l'apparition de l'homme sur la Terre, posent aux savants des énigmes tout aussi passionnantes.

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    Les dinosaures ne sont pas le résultat de l'imagination d'auteurs de livres ou de films de science-fiction, qui ont contribué à les mettre à la mode, mais ils sont tout simplement un aboutissement de l'évolution de la vie animale.

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    Issus des amphibiens, ces reptiles apparaissent sur la Terre voici environ 200 millions d'années. Ils vont exister durant 140 millions d'années, soit près de 6 millions de générations. Ce laps de temps énorme explique pourquoi les espèces de dinosaures sont si nombreuses et si variées puisqu'elles comptent dans leurs rangs les plus grands animaux qui aient vécu sur la Terre, tel le gigantosaure long de 50 m, et d'autres qui n'étaient pas plus grands qu'un poulet.

    Rappelons que l'homme compte à peine dix mille générations depuis son apparition sur la Terre. Avec leurs six millions de génération, les dinosaures ont eu tout le temps de se transformer, en taille et en poids, et de revêtir les formes les plus bizarre. Cet extraordinaire foisonnement de formes animalières nous réserve certainement encore des surprises puisque, tous les ans, les paléontologues découvrent de nouveaux fossiles qu'ils rapportent de leurs expéditions.

    Jusqu'au XXe siècle, ils provenaient tous d'Europe ou des Etats-Unis ; depuis on a prospecté d'autres continents, et le désert de Gobi en Mongolie, celui du Niger en Afrique, se sont révélés particulièrement riches à cet égard.

    A la recherche des derniers dinosaures

    La découverte des dinosaures est d'ailleurs relativement récente, Napoléon a ignoré leur existence : c'est seulement en 1822, un an après sa mort, que fut trouvé le premier fossile. Il s'agissait en l’occurrence d'un carnivore géant haut de 9 m, le mégalosaure, découvert en Angleterre, dans une carrière, près d'Oxford. Depuis cette date, les trouvailles se sont succédé, on a récolté des milliers de fossiles, et cette famille animale, grâce aux études des paléontologues, nous est désormais bien connue.

    Auraient-ils pu survivre jusqu'à nos jours ?

                                                                            Adaptation de " Inexpliqué " 1981

    A lire aussi : La vie secrète des dinosaures

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  • Commentaires

    1
    racimbaba
    Dimanche 25 Novembre 2012 à 15:08

    algeie

    2
    classe3
    Jeudi 10 Décembre 2015 à 10:29

    cool !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! kissintellozzz^^happysmiletonguewinktonguewink2sarcastichearferffrownclowncoolcoolohoopssleep

     

      • Moi
        Mardi 2 Février 2021 à 18:02

        G

    3
    Thomas momototo
    Vendredi 4 Mars 2016 à 14:11
    Maeci ses trop bien
    4
    Paule Tour
    Dimanche 19 Avril 2020 à 19:28

    merci  c est vraiment trop bien

    5
    Paule Tour
    Dimanche 19 Avril 2020 à 19:28

    j adore

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    6
    Moi
    Mardi 2 Février 2021 à 18:02

    Trop bien

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