• Le secret des milliardaires américains*

     

    Le secret des milliardaires américains

    Après avoir dépensé 2 millions de dollars dans un programme de développement de 2 ans, l'Electric Hydracon Company d'Altoona, en Pennsylvanie, aux Etat-Unis découvre une fissure grave dans son nouveau modèle de matrices destinées à former les plaques de métal.
    Une fois tous les travaux terminés, on s'aperçoit que, prévus pour travailler 24/24 h, matrices et outils ne dureront pas une semaine.

    Les dirigeants de l'entreprise s'affolent. Les avis sont unanimes : il faut tout refaire dans un matériau plus dur. Le président de la société décide de suivre ce conseil. Richard Haupt, le vice-président, n'en croit rien. Il suit sa propre intuition et fait tout refaire dans un matériau moins dur.
    Résultat : un succès sans précédent, deux fois et demie moins d'argent à dépenser, des matrices qui durent six fois plus longtemps et trouve la profession qui lui emboîte le pas !

    Le secret des milliardaires américains

    Quelle est donc cette intuition qui guide souvent les grands chefs d'entreprise et les fait agir contre la logique courante et contre l'avis des experts ?

    La plupart des hommes d'affaires refusent d'admettre que cette intuition ait quelque chose à voir avec une sorte de perception extra-sensorielle. Pour eux, il s'agirait d'un flair particulier, d'un sixième sens ou d'un simple sens des affaires. C'est jouer sur les mots.

    Pour le docteur Douglas Dean :
     " les hommes d'affaires ont recours à ce phénomène de perception extra-sensorielle chaque semaine, chaque mois, chaque année, en permanence. Et les meilleurs le font sans se poser des questions. Chaque année, ils accumulent des bénéfices énormes parce qu'ils ont vraiment un don particulier en ce domaine. "

    Passionné de paranormal, Douglas Dean a ainsi étudié la vie et la carrière d'un grand nombre de dirigeants d'entreprises.

    Ses résultats sont particulièrement étonnants. William C. Durant, le fondateur de la Général Motors, apparaît comme un cas typique. Un de ses proches collaborateurs a déclaré à son propos :
    " Il n'était guidé, lorsqu'il prenait ses décisions, que par une sorte d'éclairs d'intuition. Il ne se sentait jamais obligé à la vérification des faits selon des méthodes scientifiques. "

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    Fondateur et président de la chaîne d'hôtels Holiday Inn, Charles Kemmons Wilson devait choisir les emplacements de ses hôtels :
    " Cela consistait, a-t-il expliqué, à partir à la chasse au trésor et, parfois, à en trouver un. "
    Souvent, il exigeait de ses collaborateurs qu'ils étudient un projet pendant des semaines. D'autres fois, il se contentait de prononcer
    un " non " définitif, parce qu'il n'aimait pas " l'odeur du coin "...

    Conrad Hilton, un des concurrents directs du président Charles K. Wilson s'appliquait lui aussi à suivre ses intuitions. Dans les années quarante, il conseille à Ducan Harris, le président d'une grande société de vente de biens, d'acheter des obligations de Waldorf Astoria. A la surprise de nombreux hommes d'affaires, Conrad Hilton lui-même en avait racheté un certain nombre : la crise avait rendu leur prix ridicule et la guerre rendait encore plus difficiles leurs entretiens.

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    Les courtiers de l'époque expliquent :
    " C'est bien la première fois que quelqu'un qui travaille dans l'hôtellerie croit au Père Noël ! " Par la suite, les titres ont fait un bond formidable : le Père Noël avait semé pour 22 000 dollars et récolté 500 000 dollars...

    Autre intuition de Conrad Hilton : pendant la guerre, il fait une offre d'achat à la Stevens  Corporation, dont le Stevens Hotel venait d'être réservé par l'armée de l'air américaine. L'armée décide finalement de renoncer à l'hôtel, qui est mis en vente publique. Les acheteurs intéressés doivent faire une offre : un chiffre dans une enveloppe scellée.
    Il s'agit de jouer au plus juste : proposer assez pour l'emporter. Ne pas proposer trop pour ne pas se faire rouler.
    Conrad Hilton pense à un chiffre : 160 000 dollars. Au dernier moment, il se ravise et inscrit : 180 000  dollars. Il emportera l'affaire : l'enchère la plus proche était de 179 800 dollars.
    Ces 200 dollars de différence devaient en rapporter deux millions. De bénéfice !

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    En 1969, un même appel d'offres est lancé pour les terres pétrolifères d'Alaska. Le groupe Amarada-Hess-Getty est sur l'affaire.
    Une offre est faite. Un week-end avant la mise en vente, Léon Hess se décide brutalement à porter son offre à 72,3 millions de dollars. Il emportera la vente, d'à peine 200 000 dollars !
    " Une intuition soudaine "  expliquera-t-il...

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    Se fier à ses intuitions peut également assurer un certain succès à la Bourse. Au début du siècle, Jess Livermore, un multimillionnaire de Wall Street, interrompt ses vacances pour courir au Stock Exchange vendre ses actions de chemin de fer de l'Union Pacific.
    Tout le monde le regarde bizarrement. Quelques jours plus tard, un tremblement de terre détruisait Chicago et des centaines de kilomètres de rails, faisant perdre une fortune à l'Union Pacific et à ses actions.
    Jess Livermore, lui, venait de sauver un quart de millions de dollars.

    Pour Douglas Dean, de tels exemples montrent, sans doute possible, que l'intuition joue un grand rôle dans la vie des hommes d'affaires. Il a donc tenté de sélectionner ceux qui parmi ces businessmans, avaient ou non des dons de perception extra-sensorielle.

    Le résulta final est stupéfiant : tous les dirigeants d'entreprises qui avaient pu, au cours des années précédentes, améliorer notablement leurs bénéfices avaient des notes très largement au-dessus de la moyenne dans les tests de précognition.

    Vérifié par une nouvelle expérience sur les dirigeants de petites entreprises, le test de Dean a pu établir une corrélation nette entre les bénéfices dégagés par certaines entreprises et le pouvoir extra-sensoriel de leurs dirigeants.

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    Sinon, comment expliquer l'idée, folle  au départ, de ce fabricant de jouets qui, en 1971, se met à accélérer la confection de pandas en peluche par les chaines de ses usines ? Lui-même ne comprend pas ce qu'il fait, mais il se fait confiance.

    L'année suivante, le président Richard Nixon effectue le premier voyage d'un dirigeant américain dans la Chine communiste et rapporte un cadeau du gouvernement maoïste : deux pandas. Les animaux sont publicités par les journalistes et déclenchent une véritable mode du panda aux Etats-Unis. Le mieux placé pour répondre à cette demande aussi forte qu'imprévisible est, bien entendu, notre fabricant. Il est difficile, dans un cas pareil, de parler de " chance "  ou de flair commercial !

                                                                                                                                                                                            Extrait de " Inexpliqué " 1981


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  • Commentaires

    1
    luckyme
    Mercredi 18 Avril 2012 à 13:52

    Merci

    2
    Valeriy CHOOGIN
    Jeudi 28 Juin 2012 à 13:37

     

    Dear Sir,

     

    We wish to have contact to the businessman possessing high taste, natural feeling and sensation fine, harmonies of proportions for participation in realization of our Idea of building of any appointment with fine forms and new image. To prestige our Idea can be compared to Idea of Walt Disney (Phenomenon of Walt Disney World). I ask you to us recommend a name and the E-mail address of the businessman (milliardaire) which can show interest to our Idea. I ask to answer on this letter.

     

    Prof. V. Choogin.  E-Mail for contact: <vvchoogin@mail.ru>

     

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