Cet événement extraordinaire se produisit dans un théâtre de New York. le magicien exécutait ses tours devant une salle à moitié vide. Son ami, qui assistait au spectacle, fut soudain fasciné par la dématérialisation de Neff, qui devint si transparent que l'on voyait les rideaux rougex de la scène à travers son corps. Curieusement, l'illusionniste continuait son numéro sans paraître se rendre compte de cette transformation. Puis il reprit peu à peu son aspect normal. Lorsqu'on l'entretint de ce phénomène, l’illusionniste avoua qu'il n'avait aucun contrôle sur ce genre d’événement et qu'il était relativement coutumier du fait : en effet, il s'était déjà dématérialisé lors d'une de ses prestations à Chicago ainsi que devant sa femme qui en avait été bouleversée... S'il avait réussi à dominer ce phénomène, ce magicien aurait sans doute fait fortune.
Un soir de juin 1871, Mme Guppy, qui était en chemise de nuit, était occupée à faire des comptes, assise tranquillement dans la pièce où elle avait l'habitude de prendre son petit déjeuner, dans sa maison de Highbury. Une amie se trouvait près d'elle, lorsqu'elle disparut tout à coup pour apparaître à quelques kilomètres de là, dans une maison où se déroulait une séance de spiritisme, tenant encore son livre de comptes à la main, et en état de transe.
Sa matérialisation provoqua une série de chocs autour de la table, ce qui prouverait qu'elle s'y trouvait effectivement à l'état de "solide". Il y eu un bruit sourd, comme si quelque chose avait heurté la table, et quelqu'un s'écrira "Mon Dieu, il y a "quelque chose" sur ma tête !".
Toute cette histoire, au lieu d'apporter la preuve que cherchaient tous les médiums, devint la plus énorme plaisanterie Londonienne de la saison.
De Dieu, des esprits ou des ovnis, qui peut bien être responsable de ces étranges disparitions ?
Une étrange expérience de la marine américaine va nous mettre sur la voie.
En 1975, le 5 novembre, Travis Walton, un jeune forestier, et sa femme se rendent au travail, près de Snowflake, en Arizona. Soudain, ils voient une lumière brillante planer au-dessus de leur camion. Tandis que le conducteur du camion, Mike Rogers, arrête son véhicule, Travis sent un besoin extraordinaire de s'approcher de cette lumière. Il saute hors du camion et se précipite en avant.
Il y eu un éclair soudain et Travis heurta le sol. Terrifiés, les autres s'enfuirent à bord du camion. Lorsqu'ils furent calmés, ils retournèrent d'où ils venaient et se lancèrent dans une recherche minutieuse qui dura cinq bons jours, pendant lesquels ils couvrirent bon nombre de km dans le désert et les forêts d'Arizona.
Bien sûr, les soupçons se portèrent sur les 5 compagnons du forestier. Mais leur détresse parut tout à fait authentique et leurs histoire résista aux interrogatoires, même lorsqu'on eut recours à un détecteur de mensonge.
Cinq jours plus tard, c'est un Walton tremblant de tous ses membres qui, l'esprit troublé, fit sa réapparition à Heber, une petite ville près de Snowflake. Son histoire concordait avec celle de ses compagnons. Il ajouta pourtant des détails étonnants. Le rayon de lumière l'avait rendu inconscient, puis l'avait entraîné dans un vaisseau spatial dans lequel il avait été examiné par des créatures ressemblant à des fœtus avant d'être "largué" à Heber.
Au cours des années 1880, il y eu un grand nombre de disparitions dans l'est de Londres,connues depuis cette époque comme les "disparitions du West Ham".
Une des première victimes fut la petite Elisabeth Carter, qui disparut de chez elle, puis réapparut dans la rue, et parla à des fillettes de son école. Elle essayèrent de la persuader de rentrer chez elle, mais elle répondit qu'elle ne pouvait pas, qu'"ils" ne la laisseraient pas faire. On la vit près du West Ham pendant quelques jours, puis disparut définitivement.
Cas similaire, celui de Jerry Unwin, qui faisait partie de l'armée américaine et qui disparut, puis réapparut plusieurs fois avant de disparaître définitivement le 1er août 1959. Une telle aventure n'avait rien d'agréable et avait peu de chose de commun avec l'expérience semi-mystique décrite dans le film "Rencontre du troisième type". En revanche, elle se rapprochait des histoires d'enlèvements mystérieux à travers les âges.
L'écrivain et médium Wellesley Tudor Pole a rapporté dans le "Silent Road" un phénomène de téléportation.
"Par une nuit de tempête de pluie, en décembre 1952, je me trouvais dans une gare de campagne à quelques km de ma maison de Sussex. Le train était en retard et il pleuvait à verse. Il était 17h52 et j'attendais un appel important chez moi à 18 heure. La situation semblait désespérée. Pour rendre les chose plus difficile la cabine téléphonique était hors d'usage et le téléphone de la gare ne fonctionnait pas non plus. Je regardais l'heure et il était 17h57.
"Qu'arriva t-il ensuite ? Je ne sais pas. Lorsque je revins à moi, j'étais chez moi, dans l'entrée, à 20 bonnes minutes de marche de là, et la pendule sonnait 6h Mon coup de fil eu lieu quelques minutes plus tard. A ma grande surprise, je m'aperçus que mes chaussures étaient sèches et non boueuses, ainsi que mes vêtements".
Comme toutes les histoires de ce genre, celle-ci est un peu agaçante. Ce cas n'a pas eu de témoins, personne ne saura donc comment le "téléporté" a disparu. S'est-il évanoui ? A t-il été transporté par des mains invisibles ?
Une chose au moins est certaine : ce qui a déclenché ce phénomène semble bien être, finalement la volonté de l'écrivain. Il était désespéré de ne pas pouvoir arriver à temps pour son appel téléphonique, et son anxiété semble avoir déclenché une quelconque loi naturelle qui commande l'apparition de ce genre de phénomène.
C'est peut-être le désir qui pourrait expliquer le don d'ubiquité de Maria d'Agreda : sa piété intense et son zèle missionnaire pourrait avoir généré des énergies inconnues et nécessaires au transport d'un "fac-similé" d'elle même au Mexique
Mais dans les annales des disparitions de personnes, rien n'est plus étrange que l'histoire connue sous le nom d'"expérience de Philadelphie" qui date de 1943.
Cette expérience consistait à faire intervenir des forces invisibles contre un navire et son équipage. Il ne s'agissait pas d'un test psychique, mais d'une expérience "top secret" de la marine américaine. Selon Charles Berlitz et William Moore qui rapportent cette histoire dans "The Philadelphia Experiment (1979), les survivants de cette expérience souffrent encore et il leur est défendu de raconter quoi que ce soit à qui que ce soit.
Un champ magnétique fut créé autour du destroyer, mouillé dans un lieu secret. Les hommes d'équipages se voyaient normalement mais les témoins de l'expérience ne pouvaient voir que les silhouettes des hommes et du navire à travers le champs magnétique.Tout tremblait comme s'il y avait un brouillard de chaleur. Puis, navire et équipage reprirent leur forme normale et leur densité habituelle.
L'effet de cette expérience sur l'équipage fut horrible. On rapporte que certains hommes subirent une sorte d'atroce combustion spontanée : il prenaient feu et certains ont produit ensuite des flammes brillantes pendant 18 jours. D'autres devinrent fous. D'autres encore, semi transparents ou en partie invisibles. D'autres enfin moururent des suites directes de cette expérience.
Un témoin oculaire prétend avoir assisté à toute l'expérience et même d'avoir jeté les bras dans le champ de force :
"Dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, autour du navire expérimental, j'observai l'atmosphère qui devint légèrement plus sombre que le reste du paysage. Au bout de quelques minutes, je vis un brouillard vert se lever comme un fin nuage : je pense qu'il devait s'agir d'un brouillard de particules atomiques. Il devint rapidement invisible aux yeux humains. Et pourtant, la forme nette de la quille restait imprimée dans l'eau de l'océan... Le champ formait une couche d'électricité pure tout autour...Tout mon corps ne se trouvait pas dans ce champ lorsqu'il atteignit son maximum d'intensité, c'est pourquoi je ne fus pas renversé, mais ma main et mon bras furent repoussés."
La marine américaine a démenti l'existence de cette expérience. Pourtant l'histoire se tient et offre trop de consistance pour être entièrement fausse. Si le "projet Invisibilité" eut lieu, c'est un fait un scientifique et historique. Comparé aux disparitions naturelles, il semble beaucoup plus dangereux.
La marine américaine s’intéresse à ce genre d'expérience : on peut le prouver. En septembre 1980, elle a rendu publique une expérience d'invisibilité avec des radars. Mais échapper à un radar n'est rien à côté de la disparition d'un être humain aux yeux de ses proches.
S'il était possible de maîtriser la "force naturelle" qui, de de temps a autre, déplace des gens, les fait disparaître en quelques secondes ou les rend invisibles, la vie, telle que nous la connaissons, changerait complètement.
En fait, la caractéristique de ce phénomène est de se produire au hasard. Peut-être n'y a t-il pas de force naturelle, mais paradoxalement, une loi aléatoire, qui donne lieu à des phénomènes déroutants.
Ceux qui disparaissent pour toujours, où vont-il ? Dans un autre monde ? Sur un autre plan ? Ou bien se trouvent-ils dans ces régions encore inexplorées de l'esprit humain ?
Il semble que ce genre de phénomène restera mystérieux, jusqu'à ce que l'on retrouve une explication complète à tous les phénomènes étranges. Jusque-là, qui sait....
Extrait de " Inexpliqué 1981"