• Ovnis à Madagascar*

     

    Une balle verte, août 1954 à Madagascar

    L'un des plus incroyables spectacles de " lumière-dans-le-ciel " se déroula au-dessus de la ville de Tananarive, aujourd'hui Antananarivo, la capitale de Madagascar, un jour d'août 1954.

    Edmond Campagnac, qui travaillait aux services techniques d'Air France, attendait l'arrivée du courrier de Paris avec un groupe de personnes, à l'extérieur du bureau de cette compagnie, sur l'avenue de la Libération.

    Soudain, Campagnac vit une balle verte très lumineuse dans le ciel. Elle descendait, presque verticalement, tout comme une météorite. D'autres personnes regardèrent avec lui : l'objet disparut derrière les montagnes au sud de la ville.

    Il était 17 h 45 et la nuit commençait à tomber. C'était la sortie des bureaux, une heure à laquelle beaucoup de gens circulaient dans la rue.

    Ovnis à Madacascar

    Les témoins étaient toujours en train de regarder le ciel quand un objet de la même couleur que le précédent apparut au-dessus des collines, volant horizontalement cette fois-ci, à une vitesse folle. L'ovni prit un virage près des anciens bâtiments gouvernementaux, se mit à descendre de plus en plus bas, presque jusqu'à la hauteur des toits, et suivit le bord est de l'avenue de la Libération, juste au-dessus du bâtiment opposé à celui d'Air France.

    Comme cette balle verte se rapprochait du groupe, on vit qu'il y avait en fait deux objets. Leur surface reflétait les derniers rayons de soleil et, derrière, ils émettaient une flamme rouge-orange. Les estimations faites pour calculer la vitesse la plus juste possible des objets la situèrent aux alentours de 300 km à l'heure !

    Les gens s'arrêtaient et regardaient avec effarement le phénomène, à tel point qu'un grand calme tomba sur la ville. Le double cigare géant était absolument silencieux. Autre choc pour les observateurs : quand les objets passaient au-dessus des bâtiments, toutes les lumières électriques s'éteignaient, ne se rallumant qu'après leur passage.

    L'étrange duo aérien continua au-dessus de la ville en se dirigeant vers l'aéroport de Tananarive, puis vers l'ouest. Avant de disparaître, les deux objets survolèrent un parc zoologique. Les animaux, qui étaient ordinairement tranquilles et ne se souciaient aucunement du trafic de l'aéroport, furent saisis d'une folle panique et s'écrasèrent contre les clôtures. Ce n'est que plusieurs heures après que la police et les soldats purent les rassembler.

    Bien sur l’événement créa un grand scandale à Tananarive, où l'on se plaignit de " violation d'espace aérien ".

    Ovnis à Madacascar

    Une enquête officielle fut ordonnée par le général Fleurquin, commandant de la base. Elle fut menée par le frère Coze, directeur de l'observatoire de Tananarive, qui se trouvait sur les lieux et qui avait assisté au passage des deux ovnis. Il estima qu'au moins vingt mille personnes avaient vu le phénomène, et ses aides et lui-même questionnèrent plus de 5 000 témoins.

    Les détails de son rapport ne furent connus par une poignée de chercheurs que dans les années 1960 et par la revue Flying Saucer Review en 1966.
    Le grand public n'en eut connaissance qu'en 1974, quand Jean-Claude Bourret ouvrit ses célèbres dossiers sur France-Inter...

    Un Oeuf brillant, Madagascar 1967

    Ovnis à Madacascar

    En mai 1967, il y eut une autre rencontre du deuxième type à Madagascar. Les nouvelles de l'incident ne filtrèrent qu'au bout de dix jours : la raison donnée à ce retard fut que les témoins servaient dans la Légion étrangère et qu'il leur était interdit de parler de l'affaire.

    La section du légionnaire Wolff, le principal témoins, était en exercice de reconnaissance. Elle avait fait halte à midi dans une clairière. Les soldats mangeaient quand ils virent un objet métallique ressemblant
    à " un œuf brillant " qui descendait rapidement, avec son sifflant et aigu, avant de tomber lourdement sur le sol.

    Tous les soldats étaient paralysés. Ils virent l'objet redécoller aussitôt.
    Mais, quand ils consultèrent leurs montres, ils constatèrent que trois heures s'étaient écoulées !

    Selon Wolff, l'objet avait 7 m de haut et 3 ou 4 m de large. Il prit de l'altitude, doucement d'abord, puis disparut à grande vitesse, comme s'il " était sucé par le ciel ". Il laissa trois marques dans le sol et un cratère de 3 m de profondeur, au fond duquel se trouvait une sorte d'anneau vitrifié de la couleur du cristal.

    Aucun des témoins ne parvint à se souvenir de ce qui s'était passé durant ces trois heures. Mais, pendant les deux jours qui suivirent, ils eurent de violents maux de tête, avec des battements constants dans la région des tempes et un bourdonnement régulier dans les oreilles...

     


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