-
Par giova35 le 19 Janvier 2012 à 18:12
20 000 lieues sous les mers - Extrait
« En effet, là, sous mes yeux, ruinée, abîmée, jetée bas, apparaissait une ville détruite, ses toits effondrés, ses temples abattus, ses arcs disloqués, ses colonnes gisant à terre, où l'on sentait encore les solides proportions d'une sorte d'architecture toscane ; plus loin, quelques restes d'un gigantesque aqueduc ; ici l'exhaussement empâté d'une acropole, avec les formes flottantes d'un Parthénon ; là, des vestiges de quai, comme si quelque antique port eut abrité jadis sur les bords d'un océan disparu les vaisseaux marchands et les trirèmes de guerre ; plus loin encore, de longues lignes de murailles écroulées, de larges rues désertes, toute une Pompéi enfouie sous les eaux, que le capitaine Nemo ressuscitait à mes regards. Où étais-je ? Où étais-je ? Je voulais le savoir à tout prix, je voulais parler, je voulais arracher la sphère de cuivre qui emprisonnait ma tête. Mais le capitaine Nemo vint à moi et m'arrêta d'un geste. Puis, ramassant un morceau de pierre crayeuse, il s'avança vers un roc de basalte noir et traça ce seul mot : Atlantide. »
.....
votre commentaire -
Par giova35 le 16 Janvier 2012 à 09:53
Je repris : « S’il existait sur la terre d’autres êtres
que nous, comment ne les connaîtrions-nous point
depuis longtemps ; comment ne les auriez-vous pas
vus, vous ? comment ne les aurais-je pas vus,
moi ? »
Il répondit : « Est-ce que nous voyons la cent
millième partie de ce qui existe ? Tenez, voici le
vent, qui est la plus grande force de la nature, qui
renverse les hommes, abat les édifices, déracine les
arbres, soulève la mer en montagnes d’eau, détruit
les falaises, et jette aux brisants les grands navires, le
vent qui tue, qui siffle, qui gémit, qui mugit, –
l’avez-vous vu, et pouvez-vous le voir ? Il existe,
pourtant. »
votre commentaire -
Par giova35 le 15 Janvier 2012 à 08:13
Je sais, mais vaguement aujourd’hui, que, suivant pas à pas les effets de la Pensée et de la Volonté dans tous leurs modes ; après en avoir établi les lois, Lambert avait rendu compte d’une foule de phénomènes qui jusqu’à lui passaient à juste titre pour incompréhensibles. Ainsi les sorciers, les possédés, les gens à seconde vue et les démoniaques de toute espèce, ces victimes du Moyen-Age étaient l’objet d’explications si naturelles, que souvent leur simplicité me parut être le cachet de la vérité. Les dons merveilleux que l’Eglise romaine, jalouse de mystères, punissait par le bûcher, étaient selon Louis le résultat de certaines affinités entre les principes constituants de la Matière et ceux de la Pensée, qui procèdent de la même source. L’homme armé de la baguette de coudrier obéissait, en trouvant les eaux vives, à quelque sympathie ou à quelque antipathie à lui-même inconnue. Il a fallu la bizarrerie de ces sortes d’effets pour donner à quelques-uns d’entre eux une certitude historique. Les sympathies ont été rarement constatées. Elles constituent des plaisirs que les gens assez heureux pour en être doués publient rarement, à moins de quelque singularité violente ; encore, est-ce dans le secret de l’intimité où tout s’oublie. Mais les antipathies qui résultent d’affinités contrariées ont été fort heureusement notées quand elles se rencontraient en des hommes célèbres. Ainsi Bayle éprouvait des convulsions en entendant jaillir de l’eau. Scaliger pâlissait en voyant du cresson. Erasme avait la fièvre en sentant du poisson. Ces trois antipathies procédaient de substances aquatiques. Le duc d’Epernon s’évanouissait à la vue d’un levraut, Tychobrahé à celle d’un renard, Henri III à celle d’un chat, le maréchal d’Albret à celle d’un marcassin ; antipathies toutes produites par des émanations animales et ressenties souvent à des distances énormes. Le chevalier de Guise, Marie de Médicis, et plusieurs autres personnages se trouvaient mal à l’aspect de toutes les roses, même peintes. Que le chancelier Bacon fut ou non prévenu d’une éclipse de lune, il tombait en faiblesse au moment où elle s’opérait ; et sa vie, suspendue pendant tout le temps que durait ce phénomène, reprenait aussitôt sans lui laisser la moindre incommodité. Ces effets d’antipathies authentiques prises parmi toutes celles que les hasards de l’histoire ont illustrées, peuvent suffire à comprendre les effets des sympathies inconnues. Ce fragment d’investigation que je me suis rappelé entre tous les aperçus de Lambert, fera concevoir la méthode avec laquelle il procédait dans ses œuvres. Je ne crois pas devoir insister sur la connexité qui liait à cette théorie les sciences équilatérales inventées par Gall et Lavater ; elles en étaient les corollaires naturels, et tout esprit légèrement scientifique apercevra les ramifications par lesquelles s’y rattachaient nécessairement les observations phrénologiques de l’un et les documents physiognomoniques de l’autre. La découverte de Mesmer, si importante et si mal appréciée encore, se trouvait tout entière dans un seul développement de ce Traité, quoique Louis ne connût pas les œuvres, d’ailleurs assez laconiques, du célèbre docteur suisse. Une logique et simple déduction de ses principes lui avait fait reconnaître que la Volonté pouvait, par un mouvement tout contractile de l’être intérieur, s’amasser ; puis, par un autre mouvement, être projetée au dehors, et même être confiée à des objets matériels. Ainsi la force entière d’un homme devait avoir la propriété de réagir sur les autres, et de les pénétrer d’une essence étrangère à la leur, s’ils ne se défendaient contre cette agression. Les preuves de ce théorème de la Science humaine sont nécessairement multipliées ; mais rien ne les constate authentiquement. Il a fallu, soit l’éclatant désastre de Marius et son allocution au Cimbre chargé de le tuer, soit l’auguste commandement d’une mère au lion de Florence, pour faire connaître historiquement quelques-uns de ces foudroiements de la pensée. Pour lui donc la Volonté, la Pensée étaient des forces vives ; aussi en parlait-il de manière à vous faire partager ses croyances. Pour lui, ces deux puissances étaient en quelque sorte et visibles et tangibles. Pour lui, la Pensée était lente ou prompte, lourde ou agile, claire ou obscure ; il lui attribuait toutes les qualités des êtres agissants, la faisait saillir, se reposer, se réveiller, grandir, vieillir, se rétrécir, s’atrophier, s’aviver ; il en surprenait la vie en en spécifiant tous les actes par les bizarreries de notre langage ; il en constatait la spontanéité, la force, les qualités avec une sorte d’intuition
(Extrait du roman : Louis Lambert)
votre commentaire -
Par giova35 le 15 Janvier 2012 à 00:15
" Je veux savoir comment Dieu a créé l'Univers. Je ne suis pas intéressé par tel ou tel phénomène, tel ou tel élément. Je veux connaitre la pensée de Dieu
...........
L’imagination est plus importante que le savoir.
......
Nous aurons le destin que nous aurons mérité.
........
Le plus beau sentiment du monde, c’est le sens du mystère. Celui qui n’a jamais connu cette émotion, ses yeux sont fermés.
........
Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité.
........
La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle.
.......
Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue.
.........
Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais je sais qu'il n'y aura plus beaucoup de monde pour voir la quatrième.
.......
Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito.
.......
Un problème sans solution est un problème mal posé.
**********
Le progrès technique est comme une hache qu'on aurait mis dans les mains d'un psychopathe
**********
Rien n'est plus proche du vrai que le faux
**********
votre commentaire -
Par giova35 le 11 Janvier 2012 à 12:26
Les esprits sont comme les parachutes ; ils ne fonctionnent que lorsqu'ils sont ouverts
...
votre commentaire -
Par giova35 le 8 Janvier 2012 à 11:30
Le terme de cryptozoologie désigne l'étude des animaux dont l'existence même est sujette à caution, tels le « dauphin du Sénégal » ou, plus connus, le yéti et le monstre du Loch Ness, voire des animaux supposés éteints.
On peut définir la cryptozoologie comme l'étude et la recherche d'animaux de moyenne et de grande taille non encore officiellement répertoriés et dont l'existence controversée pourrait néanmoins être établie sur base de preuves testimoniales (témoignages oculaires), circonstancielles (films, photos, enregistrements de cris), ou même autoscopiques (que chacun peut voir : empreinte de pied, poils, plumes, etc.), mais considérées comme insuffisantes par la communauté scientifique des zoologues. Dans sa méthodologie, elle peut faire appel à diverses disciplines, telles la zoologie, la paléontologie, la paléoanthropologie, etc., mais aussi la psychologie, l'ethnologie, la mythologie, voire la police scientifique.
On peut classer son sujet d'étude en 5 catégories, qui parfois se complètent l'une l'autre :
- Des animaux connus uniquement par tradition ou traces dans la mémoire collective des autochtones sous forme de légendes ou de contes, voire à travers certaines représentations graphiques. Il est à noter que dans beaucoup de régions d'Europe, le loup et l'ours, animaux parfaitement répertoriés dans la zoologie contemporaine, ont disparu et n'existent donc plus qu'au travers de leurs représentations culturelles (ethnozoologie).
- Des animaux connus uniquement par témoignages visuels, auditifs, voire tactiles ou olfactifs.
- Des animaux connus par une empreinte matérielle (comme une trace de pied).
- Des animaux connus par un ou plusieurs éléments anatomiques (fragments de squelette, poils, écailles, traces de sang, etc.).
- Des animaux connus au travers d'un spécimen complet vivant ou mort.
Le champ d'étude de la cryptozoologie ne se limite pas au Bigfoot, yéti et autres monstres du Loch Ness, mais s'étend à toute créature vivante non identifiée, pour autant que la taille soit égale ou supérieure à celle d'une grenouille et qu'elle ait laissé une trace dans l'esprit humain. Ainsi les insectes, à quelques exceptions près, n'en font pas partie, car trop petits pour avoir frappé les esprits. Les découvertes fortuites d'animaux ne font pas partie de la cryptozoologie.
votre commentaire -
Par giova35 le 6 Janvier 2012 à 22:54
Ce qui est important peut se trouver n'importe où... Alors je lis tout.
...À propos des OVNIS, vous connaissez beaucoup de nations qui vont essayer leurs prototypes chez les voisins ?
...
Ce qu'il y a d'extraordinaire dans les miracles, c'est qu'il y en a.
**********
votre commentaire -
Par giova35 le 2 Janvier 2012 à 11:38
A propos du livre "Frankenstein"
« C’est un récit où s’ouvrent des portes qui auraient dû rester fermées et où le mortel et l’immortel font prématurément connaissance. »
votre commentaire -
Par giova35 le 27 Décembre 2011 à 10:39
Eileen J. Garrett (Mars 17, 1893 - Septembre 15, 1970) était une irlandais, fondatrice de la fondation de parapsychologie à New York, et une figure importante dans l'étude scientifique des phénomènes paranormaux pendant la moitié du 20e siècle.
Elle découvre ses capacité psychiques à un âge précoce. Eileen a ouvert une auberge pour les soldats convalescents qui avaient été blessés pendant la première Guerre mondiale .Elle a accueilli beaucoup de soldats à son domicile avant de repartir plus tard dans les tranchées et elle avait des visions de ceux qui étaient destinés à mourir.Elle les présente avec une fleur blanche pour signifier qu'elle savait qu'ils allaient mourir, mais ceux qui ont quitté ses soins sans fleurs tous les revenus de la Grande Guerre
Un patient a proposé le mariage à la femme clairvoyante jeunes, peu après qu'elle lui avait présenté avec sa fleur blanche et elle a accepté.Un mois après le mariage, Garrett se réveilla pour une prémonition que lui et plusieurs autres avaient été tués dans une explosion.Elle a écrit aux familles des personnes tuées et il a été confirmé qu'ils étaient tous morts. Juste avant la fin de la guerre en 1918, elle épouse JW Garrett, un autre soldat blessé dans ses soins.
En 1951, Garrett a créé la Fondation de parapsychologie utilisant son propre argent, ainsi qu'un certain nombre de subventions fédérales et des collectes de fonds conférence internationale.Elle a encouragé d'autres personnes avec des dons extrasensorielle de les développer dans la médiumnité et à poursuivre des sciences paranormales et à faire des progrès pour amener la vraie science dans le champ.
Dans les années 1960, Garrett a travaillé avec un psychologue Lawrence LeShan dans ses études de réalités alternatives, décrivant les «réalités clairvoyant" dans un certain nombre de ses papiers et de livres. Elle a continué à écrire, participer à des études et des projets de recherche, et d'identifier les fantômes et les esprits démoniaques jusqu'à sa mort le 15 Septembre 1970 à Nice, en France , où elle enquêtait sur l'apparition d'une série d'apparitions fantomatiques.Cette enquête l'a épuisée et elle dit à son amie que ces apparitions ont été la cause directe de sa période de déclin de la santé.
En plus de ses nombreuses contributions aux travaux des autres et son travail pour faire avancer la science de la parapsychologie, Garrett laissé un total de sept ouvrages documentaires de ses propres, la Fondation de parapsychologie qui opère à ce jour, onze manuels populaires court sur l'expulsion des des démons et des esprits, et un certain nombre de romans sous le pseudonyme de Jean Lyttle .
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique