• Un blade runner, c'est un tueur chargé d'exterminer les androïdes qui s'infiltrent sur Terre. Et Rick est le meilleur blade runner de la Côte Ouest. Le lecteur suis les activités du chasseur de prime qui tente de détruire les six dangereux androïdes dans un San Francisco dangereux. Il espère avec l'argent de ses contrats changer son mouton électrique pour réaliser son rêve et s'offrir ainsi un vrai animal alors que ceux-ci ont pratiquement disparu de la surface de la Terre. Mais face à lui, surgit la très belle Rachel. Femme ou Androïde ? L'aime-t-il ? Peut-il l'aimer ?

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    Ecrit en 1968, cette histoire, qui mélange polar et science-fiction, reste indémodable grâce à ses multiples rebondissements, son héros inoubliable, son questionnement existentiel sur l'humanité et son avenir, et, bien sûr, son univers glaçant. Il est le livre idéal pour découvrir Philip K. Dick.

    Sur une Terre désertée au fur et à mesure par les humains pouvant fuir, Rick Deckard va devoir affronter non seulement ses questionnements psychologiques et métaphysiques mais aussi et surtout les quelques androïdes qui cherchent à se cacher parmi les humains restants.

    Philip K Dick pose de nombreuses questions d'ordre philosophique. Quelle est la différence entre un homme et une machine dotée d'intelligence ? Qu'est-ce qui caractérise l'Humanité alors même que les hommes ne cessent de se faire la guerre, de détruire leur environnement et de se montrer individualiste ? L'homme est-il capable de faire preuve d'une réelle empathie envers les êtres vivants ? 

    Au-delà du "simple" roman de science-fiction, Blade Runner est aussi un véritable essai philosophique particulièrement pertinent sur la nature humaine.

    Le roman est court et se lit très vite tant il est bien écrit et passionnant. 

     

     


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    Un richissime industriel norvégien organise un concours pour la conception d'un sous-marin d'exploration. Ie vainqueur aura la coquette somme de cinq millions-or et la main de sa fille Edda, si affinité. De quoi attiser les convoitises. Goël Mordax, un jeune ingénieur français, est l'heureux gagnant du concours.. Tony Fisher, fils d'un milliardaire, classé second et fou de rage de son échec, enlève Edda dont il est amoureux, ainsi que le sous-marin qui vient d'être construit selon les plans et sous la direction de son rival. Une chasse poursuite d'engage alors à travers les mers du globe à la recherche de sa fiancée...

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    Voici un roman qui nous fait revivre un périple à la hauteur de celui du Capitaine Nemo. Il s'agit d'un roman très clairement inspiré de Vingt Mille Lieues sous les mers de Jules Verne.

    Les personnage du roman sont digne de ceux de notre ami " Jules Verne ". Nous avons l'artiste culinaire marseillais Coquardot, qui est l'un des héros de cette aventure, ainsi que l'éternel gaffeur entomologiste Lepique. Une histoire d'amour bien entendu et qui fini bien et aussi un méchant dont nous ne souhaiterons pas sa fin tragique à notre pire ennemi.

    Tout comme le Nautilius avait sa devise "Mobilis in Mobile" (Mobile dans l'élément mobile), Gustave Le Rouge affublât à son Jules-Verne celle de "Mergitur sed fluctual" faisant référence à la devise des armoiries de la ville de Paris "Fluctuat nec Mergitur" (Il est battu par les flots, mais ne sombre pas)

    Gustave Le Rouge est un auteur prolifique qui a fait l'admiration de Blaise Cendras qui nous en parle avec passion dans
    " L'Homme foudroyé ". L'incroyable érudition de Gustave Le Rouge, qui a émaillé ses romans de notations insolites mais toujours piquantes, donne à ses ouvrages une légèreté et un panache qui les classent hors du lot commun des feuilletons populaire. Dans " L'Homme foudroyé " de Cendras, on comprend la fascination du poète pour ce créateur d'univers insolites et ce chasseur de personnage profondément humains, dans le crime comme l’héroïsme. 

    Comme Jean Ray et quelques rares "Maîtres de l'étrange", Gustave Le Rouge est un touche-à-tout de génie, qui a réussi le Grand Oeuvre de tous les alchimistes de l'écriture : il a fait de sa vie un vrai roman, et de ses romans, l'expression de sa vraie vie. A nous de ne pas laisser un tel trésor s'ensevelir dans la poussière de l'oubli.

     


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