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    Les boules de feu

    ‎16 juin 1960 dans le ciel du Nevada, un avion-tanker effectue une mission de routine et traverse une couche de nuages : altitude 5 550 m. Le pilote se concentre sur ses instruments de vol. Soudain, une " boule de feu " jaune blanc grosse d'une cinquantaine de centimètres, entre silencieusement dans l'appareil en traversant le pare-brise Elle passe ensuite entre le siège du pilote et celui du copilote, dépasse le navigateur et le mécanicien et s'engouffre dans la carlingue.
      
    Immédiatement le pilote pense à un éclair. Il a déjà été touché deux fois par ceux-ci et il sait qu'une explosion est imminente.  Stupéfaction générale interrompue par la voix excitée du mécanicien de soute qui dit avoir vu une boule de feu a traversé  en roulant la soute à carburant et est sortie sur l'aile droite avant de disparaître dans la nuit. 
     

    Les boules de feu

     
    Ce compte rendu d'une apparition de boule de feu est remarquable par sa précision autant que par la qualité des témoins. Face à un tel phénomène, la science reste muette. Quand elle ne met pas tout simplement en doute la réalité des boules de feu : pour de nombreux scientifiques, " ce qui ne pas s'expliquer n'existe pas... "
     
    Et pourtant, c'est par de tels raisonnements que, pendant des années, la chute de météorites sur la Terre a été considérée comme le fruit de vieilles superstitions paysannes. On allait même jusqu'à faire disparaître les " pierres tombées du ciel " que les témoins pouvaient ramasser. Il faudra des siècles pour faire admettre leur existence.
     

    Les boules de feu

     
     
    En 1880, un grand nombre de ces boules apparaissent en France, après une série de tornades. La discussion éclate à l'académie des sciences. Les témoignages abondent : les boules de feu sont entrées dans les maisons par la cheminée et elles ont fait des trous ronds dans les fenêtres en repartant. Pour les académiciens, il ne peut s'agir que d'illusions d'optique.
     
    Les boules de feu sont pourtant dignes de quitter le secret des témoignages de sorcellerie pour être livrées à l'investigation scientifique.
    Elles posent aux chercheurs une énigme redoutable dont la solution devrait déboucher sur une meilleure compréhension des phénomènes électromagnétiques terrestres 
     

    Les boules de feu

     
    En 1967, le chimiste russe M.T. Dimitriev campe sur les rives du fleuve Onega, en Sibérie. Il voit soudain un éclair de lumière. Au-dessus de l'eau, une boule apparaît. Ce jour-là un peu de vent souffle. La boule de feu n'y est pas sensible : elle plane doucement au-dessus de la surface du fleuve. Le chimiste l'entend craquer et siffler. Puis elle passe au-dessus de sa tête et revient vers la rive, où elle paraît se fixer pendant une trentaine de secondes. Elle disparaît enfin en rebondissant comme une boule de billard, crachant d'arbre en arbre des étincelles et laissant derrière elle une traînée de fumée bleuâtre.
     
     Généralement, elles surviennent après un orage ou après des éclairs. Leur forme est plutôt sphérique, mais, parfois, en forme de poire. Leurs grosseurs est variable : de  10 cm à 1 m selon les témoignages. Leur éclat est toujours très intense. Leur couleur passe du rouge au jaune-blanc très pâle.
     
    Elles apparaissent aux témoins pendant un laps de temps qui varie de une seconde à une minute et disparaissent soit silencieusement soit avec une petite explosion qui impressionne toujours les témoins.

    Les boules de feu
     
    Un des plus célèbres témoignages sur l'apparition d'une boule de feu a été fait en 1936, par un correspondant du Daily Mail britannique. Pendant un orage, il a vu une boule rouge incandescente, de la taille d'une orange, descendre du ciel pour venir toucher sa maison, couper les fils du téléphone, brûler le montant des fenêtres et finir par disparaître dans un baquet d'eau...  L'eau du baquet est d'ailleurs immédiatement entrée en ébullition : une fois refroidie, l'eau ne cachait plus rien !
     
    Sur la fréquence du phénomène, une enquête de la N.A.S.A auprès de quatre mille de ses employés a donné des résultats stupéfiants : un très grand nombre d'entre eux en avaient vu. On s'accorde aujourd'hui à penser que les boules de feu sont à peu près aussi fréquentes que les grands éclats d'orage.
     
    D'après un témoignage, on a noté qu'une boule de feu grosse d'une soixantaine de centimètres a creusé une tranchée longue de 90 m et profonde de 1 m dans un terrain meuble situé près d'une rivière.
    La même boule a ensuite entamé le lit d'une rivière sur près de 20 m...
    Normalement, pour accomplir un tel travail, il faudrait développer une puissance colossale.
     
    De tel exemple ont incité certains chercheurs à parler de " réaction atomique " à propos des boules de feu. Aucune radioactivité ne s'est pourtant manifestée après de tel phénomènes.
     

    Les boules de feu

     
    Une autre apparition toujours aussi caractéristique, le 8 août 1975, en Angleterre, après un violent orage, une ménagère voit une boule de feu s'engouffrer dans sa cuisine, planer au-dessus de sa tête en émettant un bruit bizarre, et fondre sur elle sans qu'elle puisse l'éviter. Elle a expliqué
    " La boule a semblé me toucher au-dessus de la ceinture et je l'ai écartée d'un geste automatique. Là où j'ai été en contact avec elle, ma peau a rougi et enflé. J'avais l'impression que mon alliance brûlait mon doigt. "
    La boule a finalement disparu en explosant, brûlant d'éclats minuscules la jupe de la ménagère.

     A phénomène étrange, hypothèse encore plus étrange : pour plusieurs chercheurs, les boules de feu seraient dues à de minuscules particules d'antimatière , qui proviendraient de météorites dissoutes dans la haute atmosphère. Les orages feraient en quelque sorte, fonction d'aspirateurs géants qui "avaleraient" les particules et les poussières d'antimatière. Au contact de la matière ordinaire, l'antimatière se détruirait en libérant une énergie inconnue : les boules de feu.....

     Une des théories récentes du modèle chimique explique que, puisque les boules de feu apparaissent en général pendant un violent orage, un impact de foudre a lieu. En frappant le sol, il vaporise des particules de silicium en train de brûler, d’oxygène et de carbone qui s’associe entre elles pour former de longues chaines. Ces filaments qui brûlent lentement ont tendance à se replier sur eux-mêmes pour former des boules. Celles-ci peuvent alors former une sphère qui va lentement s’oxyder à l’air.


    Les boules de feu

    Au VIè siècle, le jour de la consécration d'une nouvelle chapelle par Grégoire de Tours, une boule de feu a semé la panique parmi les fidèles en procession autour du monument. Prudent, Grégoire de Tours a décidé qu'il s'agissait d'un " miracle " envoyé par Dieu pour mieux bénir l'église...

    Aujourd'hui, de nombreux miracles ont été expliqué par la science. Pas tous cependant : les boules de feu attendent encore la théorie qui rendra rationnellement compte des raisons de leur mystérieuse existence.

    Témoignages :

    Dédée Di Cioccio-Geoffray Quand j'étais enfant, un soir d'août, il faisait très chaud et l'orage grondait, la fenêtre de la pièce où nous dînions était grande ouverte. Une boule de feu de la grosseur d'une orange est entrée, a fait le tour de la pièce et, heureusement, est ressortie. Nous avons tous crié en la voyant et ça nous a marqués à vie. On en parle d'ailleurs très souvent...

    Marie Fontaine J'ai été témoin, avec tous les membres de ma petite famille, d'un tel phénomène, il y a quelques années. La boule n'est pas entrée dans la maison, elle est tombée dans la rue à quelques mètres à peine de nous. Nous étions en train de regarder par les fenêtres un orage qui approchait... Le bruit et la violente luminosité nous ont tétanisés pendant quelques secondes, on s'en souviendra toujours. Quasiment tous nos appareils électriques (télé, ordinateur, radio, système hi-fi...) ont lâché à la suite de ce phénomène.

                                                                                Extrait de " Inexpliqué " 1981

     

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    La fin du dirigeable Hindenburg

    Beauvais, le Nord de la France, Eugène Rabouille, un braconnier de 57 ans est en train de poser ses collets. Il entend soudain de curieux bruit dans le ciel. En levant la tête, il aperçoit un grand objet, brillamment éclairé qui tombe du ciel vers la Terre. L'objet se rapproche de lui tandis que les vacarmes des moteurs lui déchirent les oreilles. Paralysé de peur, il voit le géant du ciel piquer du nez. En un instant la colline s'embrase et est rejetée au sol par une terrible explosion. Quand il relève la tête il entend de sinistre hurlement à travers les flammes. Il voit même des silhouettes se débattre et tenter de s'échapper des flammes. C'était le 5 octobre 1930 vers 2 h du matin. Le dirigeable britannique R 101, avec ses 48 passagers et hommes d'équipage venait de disparaître. Cet accident sera l'occasion de très curieuses manifestations paranormales.

    La fin du dirigeable R 101

    Le public apprendra la nouvelle par les journaux du matin : " Le R 101 a explosé. Il y a 6 survivants " titrent-ils. On fait tout de suite le rapprochement avec le Titanic. Des 2 côtés de la Manche le public sera véritablement traumatisé par cet accident. Comment cela a-t-il pu arriver ? Qui est responsable ? Une commission d'enquête est organisée mais les témoignages font défaut car les 6 survivants étaient à l'arrière et n’ont rien vu. On conclut à une soudaine perte de gaz. Un témoignage va cependant perturber cette affaire classée et dont la commission d'enquête a négligé et qui aurait changé le regard des enquêteurs sur cette affaire, un témoignage d'une nature peu ordinaire : celui du capitaine du R 101, lui-même décédé à son poste au cours de la catastrophe. Témoignage recueilli lors d'une séance de spiritisme organisée par Harry Price avec le médium Eileen Garrett. Mais le capitaine ne sera pas le seul à parler. D'autres victimes voudront aussi la justice.

    La fin du dirigeable R 101

    Le témoignage du capitaine est troublant : " La masse total du dirigeable était bien trop grande pour la capacité des moteurs. Les moteurs étaient bien trop lourds". On tente de comprendre le flot de vocabulaire technique qui sort de la bouche du médium :

     " Force ascensionnelle totale mal calculé...il faut en informer le jury...Gouvernails enrayés....Conduites d'huiles bouchées...Système extravagant de carbone et d'hydrogène complètement stupide..." Il continue son témoignage de capitaine : " Essais bien trop court...Équipage insuffisant...Mauvaise injection du carburant. La pompe n'a pas tenu....Mauvais temps pour un long vol. L'eau stagne dessus. On penche vers l'avant. Impossible de se redresser. Impossible de s'élever...On a failli toucher les toits à Achy....Beaucoup trop lourd....Cinq faux départ...Tout était beaucoup trop lourd pour les moteurs...."

    Le témoignage du capitaine est troublant et accusateur. D'autres personnes décédées lors de la catastrophe viendront aussi raconter les manquements des spécialistes. Ces témoignages auront naturellement des partisans et des contradicteurs. Sont-ils réels ? Le médium n'a-t-il pas été influencé par une source extérieure ? Les détails donnés sont troublants et vérifiables. Les esprits se sont-ils mobilisés afin de faire éclater la vérité ? Encore un témoignage et ensuite une petite analyse de ceux-ci.....

    La fin du dirigeable R 101

     Bien entendu il faut prendre tout cela avec une extrême précaution. la grande majorité des médiums sont des escrocs et des manipulateurs. Eileen J. Garrett a une bonne réputation et a toujours été considérée comme un médium des plus intègre. Elle a créé la fondation parapsychologie à New York et s'occupe de l'étude scientifique des phénomènes paranormaux. Plusieurs de ces informations ne semblent avoir été connue que du capitaine tels " les toits d'Achy " dont on ne trouve l'emplacement de ce village sur aucune carte hormis celle très détaillée du capitaine. Aucune des personnes présente lors de ces séances n'avait de connaissance dans la mécanique aéronautique. Tout cela viendrait-il du subconscient d' Eileen J. Garrett ? Au cours des mois qui avaient précédé le lancement du dirigeable la presse avait abondamment commenté tous les détails de l'opération en donnant un nombre considérable d'informations, qui auraient pu s'imprimer dans l'inconscient du médium. Les victimes réclamèrent-elles justice par l'intermédiaire d' Eileen J. Garrett ? Aujourd'hui le mystère plane toujours autour de la chute et de l'incendie du
    R 101. Les images de la vidéo sont terribles.

    La fin du dirigeable R 101

     

      Extrait de " Inexpliqué " 1981 


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    Télékinésie

    Peu d'effets paranormaux sont aussi controversés que la torsion des objets en métal : on en trouve des relations depuis le XVIIIè siècle. C'est en effet à cette époque que date un cas d'esprits frappeurs qui se manifestèrent en tordant des aiguilles selon des formes variées.
    En 1879, les victimes américaines d'un cas de poltergeists racontèrent que des cuillères se "tordaient tout à coup" dans leurs mains. Mais c'est en 1972, avec l'arrivée d'Uri Geller sur la scène internationale, que la torsion des objets en métal par le biais de la télékinésie deviendra un phénomène notoire.

    Télékinésie

    Le premier scientifique à se livrer à une étude approfondie et à long terme dans ce domaine fut le professeur J.B Hasted, qui réalisa une série de test avec plusieurs jeunes sujets aussi bien dans son laboratoire qu'au domicile des enfants. Malgré une méthodologie plus rigoureuse, il se rendit compte que le succès de l'expérience dépendait de beaucoup de facteurs très subtils tels que l'atmosphère psychologique ou l'état d'esprit du sujet et de l'expérimentateur.
    Dans un article de 1975 il déclarait : "Les phénomènes de télékinésie ne se produisent généralement pas à moins que les personnes participant à de telles expériences ne soient entièrement relaxées".
    Expérience rigoureusement contrôlée.

     Il fallait éliminer toute possibilité de tricherie. Les objets en métal étaient attachés solidement et le sujet n'était pas autorisé à toucher lesdits objets. Hasted fixa à ses sujets, une série de tâches impossibles, comme celle d'écraser des trombones à l'intérieur d'une sphère en verre ou de déformer des rubans métalliques qui, dans des conditions normales de tension, ont plutôt tendance à se rompre. Le défi fut relevé avec succès.

    En 1976, Hasted pouvait affirmer dans "le journal de la Société des recherches psychiques" - "Je suis absolument convaincu d'avoir réussi à faire la preuve, par témoignage visuel, d'un certain nombre d'expériences, que déformer le métal par le biais de la télékinésie est possible, de même que certaines autres tâches considérées sinon comme "impossible"."
    Ces expériences ont d’ailleurs été répétée dans plusieurs pays, sous la surveillance de chercheur qualifiés.
    En France le professeur Charles Crussard et le Dr Jean Bouvaist publièrent un rapport sur les capacités étonnantes de Jean-Pierre Girard.

     Télékinésie
     
    Jean-Pierre Gérard fit ses débuts dans la déformation des métaux en 1975, répondant à un appel radiophonique du Dr William Wolkowski qui réclamait des personnes ayant des capacités psychiques particulières. Il réussit alors à déformer un certain nombre d'échantillons métalliques, y compris un ressort d'un tube en verre scellé et surveillé par le docteur lui-même.
    Il déforma aussi une vis de 8 cm placée dans un tube plastique tenu par un physicien, et ce en 15 secondes environ sans toucher ni la vis ni le tube.
    Gérard fut étudié par le professeur Hans Bender et le parapsychologue et illusionniste William Cox et devinrent ainsi un des premiers scientifiques à filmer des manifestations de télékinésie. Deux illusionnistes français ont de plus confirmé que Girard n'intervenait pas selon un classique tour de passe-passe.
    En 1977, Gérard avait fait la preuve de ses capacités particulières devant au moins seize savants.
    Les preuves devenaient de plus en plus nombreuses et les scientifiques ne pouvaient que constater les résultats étonnants obtenus.....
     
     
    Les physiciens commencèrent à penser que l' " action distance" pouvait obéir à certaines lois physiques connues.
    Ce phénomène avait également attiré l'attention des psychiatres et le Dr Cantor constata que la plupart des jeunes télékinésistes,, étaient aussi doués pour la télépathie ou la clairvoyance. Il découvrit également que ce don n'avait aucun effet négatif sur ces enfants et que cela augmentait plutôt leur confiance en eux. Les enfants disaient tous que ce don devait être utilisé pour faire le bien.

    Belinda, 6 ans face à Uri Geller lors d'une émission de TV, en moins d'une minute, elle donna à une cuillère une courbure impressionnante, puis déforma un cristal "indéformable" en présence du professeur Hasted. Mais elle intéressait plus à soigner les malades.
    La télékinésie est aujourd'hui un fait démontré. Les scientifiques ont commencé à répondre au défi qu'elle pose à l'intelligence et sont actuellement conduits à penser, avec Girard, qu'elle est un mécanisme évolutif nécessaire à la survie de l'homme auquel la science ne peut pas se permettre de ne pas y prêter attention.
                                                                                    Extrait de " Inexpliqué " 1981
     
     
     
     

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    Le naufrage du Titan - Morgan Robertson

    " C'était la plus grande embarcation voguant sur les flots et la plus prestigieuse création de l'homme. Toutes les sciences et tous les corps de métiers connus de notre civilisation avaient contribué à sa construction et assuraient sa maintenance. Insubmersible, indestructible, il transportait le nombre minimum de chaloupes qu'exigeait la loi. "

    Morgan Robertson est un écrivain américain auteur de plusieurs ouvrages sur la mer et de récits maritimes et le possible inventeur du périscope.

    Ce roman écrit en 1898 semble prémonitoire. Robertson y raconte en effet le naufrage d’un grand paquebot nommé Titan réputé insubmersible. Ce dernier, comme le Titanic heurte un iceberg avant de sombrer avec un grand nombre de passagers à son bord, faute d’un manque évident de canots de sauvetage.

     

    Ce qui constitue l’originalité de sa prémonition, c’est qu’il a écrit cette histoire quatorze ans avant le naufrage du Titanic. Il faut ajouter, cependant, que la construction du navire fut commencée quelques années plus tard, avec des technologies datant de l'époque où Robertson écrit sa nouvelle. Avec sa connaissance des navires, il n'est pas étonnant que le Titan et le Titanic se ressemblent tant. Il prétend avoir reçu une aide ésotérique qui lui donnait l’inspiration pour écrire.

    Le navire de Morgan Robertson, le Titan, les moteurs à peine rodés, percute en avril un iceberg en Atlantique Nord et coule en faisant 2000 victimes, essentiellement par manque d'embarcations de sauvetage. Dans la nuit du 14 avril 1912 au 15 avril 1912, le Titanic déchire son flanc tribord sur un iceberg également en Atlantique Nord et pour les mêmes raisons perd 1500 passagers. Robertson décrit également dans les moindres détails son navire imaginaire (système téléphonique interne au navire, principe d'étanchéité des cloisons, nombre de musiciens dans l'orchestre, salle de bal) identiques ou très proche de ceux du Titanic. 

    Ironie du sort : on compte parmi les victimes du naufrage du Titanic, le journaliste connu W.T. Stead qui, dans la critique qu'il avait faite du livre de Morgan Robertson, avait conclu par cette phrase: « C'est exactement ce qui pourrait se passer si les grandes compagnies de paquebots persistent à ne pas prévoir assez de chaloupes de sauvetage pour tout le monde ! »


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