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    Ceux que les flammes ne brûlent pas

     

    On connait le mythe de la salamandre, ce batracien dont on affirme, au mépris de toute observation, qu'il se complaît au milieu des flammes. Depuis des millénaires, on rapporte ainsi des anecdotes sur les "salamandres humaines". Ce ne sont pas des mythes.

    Le roi Nabuchodonosor condamne un jour trois de ses fonctionnaires à être précipités dans un brasier. A la stupéfaction générale, les trois hommes sortent indemnes des flammes, sans même que leurs vêtements aient brûlé. Pourtant, la chaleur du bûcher avait tué quelques-uns des soldats qui poussaient les trois "salamandres" dans le feu.
    Le texte de la Bible est formel : "Les princes, gouverneurs et capitaines du roi, et tous ceux qui étaient témoins constatèrent que le feu n'avait aucun pouvoir sur ces hommes et qu'il ne brûla ni un seul cheveu de leur tête, ni leurs vêtements, et la fumée des brasiers ne les incommodait même pas.

    Dans l'Antiquité gréco-latine, Platon et Virgile rapportent, avec d'autres écrivains des récifs d'humains qui marchent impunément sur des charbons ardents.
    Au IIIè siècle, Porphyre consacre à ce phénomène une étude complète et objective. Il le place sur le même plan que la divination, l'évocation des esprits ou les états de transe. Il remarque que, en état de possession, certains médiums peuvent ne ressentir aucune douleur ni même avoir la moindre trace de brûlure.
     

    Ceux que les flammes ne brûlent pas


    Les annales de l'église primitive et médiévale sont pleines de relations de phénomènes que la lévitation, les guérisons miraculeuses ou les téléportations. On y trouve, bien entendu, plusieurs témoignages d'insensibilité au feu dont certains d'entre eux résistent à un examen critique rigoureux.
     
    La coutume du "jugement de Dieu" date du Moyen-Age. Elle est à l'origine, un moyen fréquemment utilisé pour régler un différend grave entre deux autorités religieuses. En 1062, Pierre Aldobrandini, un homme qui a la réputation d'être "saint", accuse l'évêque de Florence d'avoir obtenu sa charge par corruption. Il en appelle au jugement de Dieu.

    On tapisse alors de charbons ardents et de braises le sol d'un long couloir. A chaque extrémité, on allume un grand feu. Pierre Aldobrandini, l' "offenseur " passe le premier. Il traverse le premier feu, parcourt le couloir et franchit le second brasier. Sa peau n'a même pas été brûlée. Ses vêtements sont intacts. L'évêque, prudent, préfère renoncer à sa charge en refusant de suivre son offenseur.

    Un autre saint du Moyen-âge, Giovanni Buono, avait l'habitude de prouver sa foi en se frottant les pieds avec des charbons ardents, "comme si, note la chronique, il les lavait dans un ruisseau, assez longtemps pour réciter la moitié d'un miserere.
     

     

    Ceux que les flammes ne brûlent pas


    En 1637, le père Paul Lejeune, un jésuite français, est très impressionné, et ennuyé par certaines pratiques des Huron québécois. Quand il cherche à les convertir au christianisme, ces Indiens se tournent vers leurs sorciers, qui s'empressent de prouver que leur "magie" est supérieure à celle des blancs. Ils préparent au père missionnaire une sorte de spectacle, sur le thème de la guérison par le feu.

    " Vous devez me croire, écrit le père Lejeune, car je parle de quelque chose que j'ai vu de mes propres yeux. Les sorciers indiens ont séparé les tisons et retiré les pierres placées au milieu du feu. Puis en mettant les mains derrière leur dos, ils les ont prises entre les dents et les ont ainsi portées jusqu'aux malades. Ils sont restés quelque temps dans cette position, sans lâcher leur prise. Ni eux, ni les malades n'ont été brûlés. Ces derniers ont eu leur corps frotté avec de

    Malgré toute sa dialectique subtile, le père jésuite devait finir par s'avouer vaincu. Ébranlé par le spectacle, il n'avait plus qu'à aller prêcher dans d'autres tribus....
     
    Aux Etats-Unis, en 1871, le New York Herald relate les exploits d'un forgeron du Maryland : Nathan Cocker, au cours d'une démonstration, chauffe à blanc le fer d'une pelle et se l'applique sur la plante des pieds. Sans paraître souffrir. Il fait ensuite fondre une boule de plomb et prend un "bain de bouche" avec le métal en fusion. Il plonge également dans le fourneau de sa forge et y prend des charbons ardents, en ayant bien soin de les presser entre ses paumes sous les yeux des spectateurs. Pour finir, il manipule avec une négligence étudiée une barre de fer chauffées à blanc.
    " Cela ne me brûle pas, affirme-t-il aux journalistes ébahis. Depuis ma plus tendre enfance, je n'ai jamais eu peur du feu;"

    Toujours aux Etats-Unis, en 1927, le docteur K.R. Wissen, découvrira, dans les montagnes du Tennessee, un jeune garçon capable de prendre des charbons à pleines mains et de n'en ressentir ni brûlure ni douleur. Le jeune garçon considérait son don comme tout à fait "normal" !

    L'exploration du Tibet apporte de nouvelles surprises aux Européens. Ils y découvrent des moines capables de rester immobiles, sans souffrance apparente, au milieu de grands feux. Ces mêmes moines peuvent aussi rester des heures entières, à peine vêtus d'une étoffe, en plein air, alors que la température est très largement au-dessous de zéro...
    On pourrait ainsi multiplier les exemples passés de gens insensibles aux effets du feu. A ceux qui pourraient douter du sérieux et de la rigueur de ses témoignages, on se contentera d'opposer les témoignages actuels, irréfutables, de "marche sur le feu" ou de manipulations de charbons ardents.

    Ceux que les flammes ne brûlent pas

    Ces témoignages contemporains ne manquent pas. Sur tous les continents, des cultures très différentes pratiquent ou ont pratiqué la marche sur le feu. Certains peuples d'Asie, sont coutumiers de ces manifestations, ainsi que quelques populations africaines. Les tribus Shonas d'Afrique australe connaissaient des techniques pour s'immuniser contre les brûlures. Dans le bassin du Congo, de nombreuses tribus pratiquent des rites d'initiation où le feu tient une large place.
    La plupart des sociétés primitives connaissent et possèdent un rituel du feu. D'où vient-il ? 
     
    Monseigneur Despatures, évêque de Mysore, aux Indes, rapporte le témoignage suivant :

    " C'était en 1921, au mois de mars. J'étais curé de Mysore. Un jour je reçois une invitation du roi, pour une expérience du feu au palais. J'étais très incrédule...
    " Je m'y rends. Les employés avaient aménagé une tranchée de 2 m de large sur 4 m de long qu'ils ont empli de charbons de bois rouges sur une épaisseur d'au moins 25 cm. Je vérifie. En approchant de cette fournaise on était pris dans des effluves de chaleur épouvantable.
    Près de la fournaise se tient un mahomètan. Il se prosterne devant le roi et va droit à la fournaise et invite un employé du palais à marcher dans le feu.
    "Réticent, il prend l'employé par les épaules et le pousse dans le foyer. Les premières secondes, l'indien essaie de sortir du feu. Puis soudain, son visage qui exprimait la frayeur se met à sourire et il se met à traverser la tranchée dans le sens de la longueur, lentement. Il a les jambes et les pieds nus.

    " Quand il sort, d'autres employés l'entourent et lui demandent ses impressions. Et aussitôt, un puis deux, puis cinq, puis dix serviteurs du palais entrent dans la fournaise. Ensuite c'est le tour des musiciens du palais, parmi lesquels il y a plusieurs chrétiens. Ils défilent par trois dans le feu, avec leurs instruments et leurs feuilles de musique. Je remarque que les flammes les entourent, les effleurent, sans même enflammer les feuilles de musique.
    "A côté de moi se trouve deux anglais. Ils demandent au roi s'ils peuvent tenter l'expérience. Le roi leur dit qu'ils peuvent le faire sous leur responsabilité. Ils y vont tout habillés. Ils traversent la fournaise. Quand ils sont revenus près de moi, je les ai interrogés. Ils m'ont dit qu'ils sentaient qu'ils étaient dans le brasier, mais que le feu ne les brûlait pas."
      
    Quantité d'autres témoignages existent sur des danses du feu pratiquées dans certaines régions de l'Inde, en Polynésie, aux Îles Fidji et à la réunion. Dans la plupart des cas, c'est un homme seul qui confère l'immunité aux autres.

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    Sur l’île de la réunion, au moment du carême, la communauté indienne organise cette manifestation, le plus souvent en présence des personnalités du lieu et du préfet. Et il y a toujours un incrédule, qui ne manque pas de jeter un mouchoir ou un objet dans la fosse à feu, pour bien vérifier que tout objet ordinaire y prend immédiatement feu.
    L'homme en revanche n'est pas atteint par les flammes. Face à de tels phénomènes, la science s'enferme dans un rationalisme un peu dépassé.

    On estime que l'origine de ces rituels du feu est à chercher du côté des chamans de l'Asie centrale, dont la tradition remonte à la plus haute antiquité. Ces chamans tartares, mongols ou yakoutes, considéraient le feu comme un des premiers grands mystères de la vie. Par conséquent, ce feu devait être respecté et vénéré.

    "Le premier forgeron, le premier chaman et le premier potier étaient frères de sang", affirme un proverbe yakoute.

    Parallèlement à la maîtrise du feu, le forgeron était également capable de supporter un froid intense, en cultivant une chaleur intérieure qui lui permettait de résister aux températures extrêmes. Il passait ainsi pour un surhomme, presque un demi-dieu.
     Avec les grandes migrations préhistoriques, ce savoir sur le feu à transpirer hors de l'Asie. En 500 avant notre ère, on le retrouve en Chine, au Japon, au Tibet et dans le sous-continent indien. En Europe, certains ancêtres des peuples slave et méditerranéen étaient considérés comme "très puissants en feu". Cette connaissance secrète devait gagner l'Europe et le continent africain.
     

    Ceux que les flammes ne brûlent pas


    On retrouve les marcheurs sur le feu chez les adeptes du vaudou haïtien, qui ont sans doute hérité ces pratiques de leurs ancêtres esclaves noirs africains, qui, eux-mêmes, devaient les tenir des marchands d'esclaves musulmans, qui les tenaient des chamans d'Asie.
      
    En Amérique du Nord, les Indiens sont d'origine mongole. Leurs ancêtres de la préhistoire ont été dans les mêmes berceaux asiatique que les Tartares. Ils ont amené avec eux leurs mystérieux pouvoir sur le feu. Presque sans exception, chaque tribu indienne a conservé quelques vestiges de cette adoration pour le feu. Les anciens dons d'immunité se sont également transmis : Ils sont attestés chez les Apaches, les Sioux ou les Cheyennes.
    La cérémonie de purification par le feu la plus curieuse est celle des Navajos, qui combinent les éléments du chamanisme originel à des sortes de relents de relents du sauna finlandais :

    Les gens d'un village Navajo se préparent à la purification en allume un grand feu rituel. Entièrement dénudés, les membres de la tribu forment ensuite un cercle autour de ce feu, tandis que le chaman offre de l'encens aux quatre coins cardinaux.
    Les femmes se mettent alors à danser, tandis que les hommes bondissent et sautent par-dessus les flammes ou traversent le feu en courant. Lorsque la danse est terminée, les hommes et les femmes se préparent et le chaman fait brûler de longs épieux, dont il applique les braises sur ses propres jambes, puis sur celles des malades. Ceux qui souffrent sont déclaré impurs et doivent se purifier de nouveau. Les autres attendent l'aube, jusqu'à meurent les dernières flammes et que refroidissent les cendres....

    Ceux que les flammes ne brûlent pas


    Evidemment, les scientifiques sont loin d'admettre tous ces faits incroyables et parlent souvent de supercherie. Dans le meilleur des cas, on considérait cette incombustibilité comme un "truc oriental".
    Cette opinion est aujourd'hui battue en brèche : les Occidentaux peuvent apprendre à marcher sur le feu !
     
    Quelle est la recette de ce pouvoir mystérieux ?
                                                                                                                                                    Extrait de " Inexpliqué 1981" 
     
       

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    Au commencement était la vie 

    Si nous commencions par le commencement.
    Tout débute, il y a 15 milliards d'années par une formidable explosion. Le fameux Big Bang. La matière naît. Le temps et l'espace commencent à exister.

    Il y a 5 milliards d'années, notre soleil est né avec sa famille de 9 planètes et son cortège de lunes et d'astéroïdes. Autour de ces planètes on assiste alors à une atmosphère plus stable composée probablement des mélanges issus des résidus volatils de la condensation originelle des gaz libérés par le magma interne. Cette évolution s’étend sur plusieurs centaines de millions d'années.
    En plus de cette atmosphère, la Terre possède déjà des océans et reçoit l'apport énergétique du soleil qui dispense abondamment chaleur et lumière.
    Tous les éléments nécessaires à la naissance de la vie sont réunis.

    Comment celle-ci est-elle apparue, avec ses chaînes de molécules parfaitement ordonnées et incroyablement complexes, avec ses formes extraordinairement multiples et si différentes les unes des autres, avec la mise en œuvre de milliard de cellules, dont chacune remplit une fonction bien précise ?
     
    Au commencement était la vie
     

    Le délicat problème des origines de la vie est le passage de la matière inerte à la matière vivante.
    Question : comment pouvons-nous décider qu'une "chose" présente ou non les caractéristiques du vivant ? Quels sont, en effet les critères qui nous permettent de distinguer, à coup sûr, l'inerte de l'animer ?

    On a l'habitude d’attribuer aux être vivant un certain nombre de facultés : la croissance, la reproduction, la réaction aux stimuli extérieurs, le métabolisme.
    Selon ces propriétés, généralement attribuées aux êtres vivants, certains minéraux pourraient passer pour de la matière animée; il existe en effet des cristaux qui croissent et se reproduisent suivant un étrange processus qui n'est pas sans évoquer les mécanismes héréditaires. Nous savons pourtant qu'ils ne sont pas vivants.
    Le problème des origines de la vie obsède l'esprit humain depuis des millénaires.

    Au commencement était la vie

    La plupart des théories se résumaient à ceci : " Dieu dit : "que les eaux grouillent de bestioles vivantes et que l'oiseau vole au-dessus de la terre, face au firmament du ciel... "
    Face à ces mythes et antiques légendes, l'acte de création était selon l'astrophysicien Fred Hoyle " délibérément mis hors de portée de la science "

    Exclusion due à la croyance d'une intervention d'une mystérieuse volonté créatrice. Ainsi dotée d'étranges pouvoir, cette entité n'avait pas de grandes difficultés à transformer de la matière inerte en matière vivante. Cette hypothèse arrangeait tout le monde dans la plupart des civilisations antiques.

    Les premiers constructeurs d'automates ont été guidé par le désir de créer la vie. De même que les romanciers avec notamment le très beau et poétique Frankenstein de Mary Shelley.
     Alors d’où vient la vie ?
    Nous allons maintenant aller à la rencontre de ceux qui se sont impliqués dans cette question fondamentale de notre histoire.
     
    ‎" La génération spontanée " est une idée qui explique la naissance de la vie, remonte à la plus haute antiquité et appartient au fond commun de la pensée pré scientifique. Elle explique l'apparition des systèmes vivants par un phénomène naturel qui transformerait la matière inerte, sans l'intervention d'un quelconque facteur naturel.
    Lucrèce, dans son poème "De la nature" écrit : " Même de nos jours, on voit sortir de la terre de nombreux animaux formés par les pluies et la chaleur du soleil."

    Cette théorie, certes naïve et rudimentaire, n'est toutefois pas dépourvue d'une certaine logique, Elle trouve ses fondements dans les diverses observations de la vie quotidienne : asticots émergeant de la viande en décomposition, vers, mouches et autres créatures sortant de la vase, etc...

    Aristote évoquait le phénomène de la génération spontanée pour rendre compte de la naissance de quantité d'animaux qui surgissaient de la boue stagnante au fond des mares et des rivières, ou des lucioles engendrées par la rosée du matin.
    Cette thèse sera admise presque sans discussion par la grande majorité des scientifiques, jusque vers le milieu du XVIIè siècle.
    C'est à peine si l'on fera une distinction entre les créatures issues d'une semence et les créatures nées de la pourriture.

    Au commencement était la vie

    En 1648, Van Helmont proposera une bien curieuse expérience : " Creusez un trou dans une brique. Mettez-y de l'herbe de basilic bien pilée. Appliquez une seconde brique sur la première et exposez le tout au soleil : quelques jours plus tard, le basilic ayant agi comme ferment, vous verrez naître de petits scorpions... "
    Parmi les partisans d'une telle théorie figuraient entre autres, des personnages aussi célèbres que Harvey, Newton ou Descartes.

    Il faudra attendre 1668 pour que Francesco Redi porte un coup sévère à la croyance de la génération spontanée.
    En 1668, Francesco Redi démontrera, par une série d'expériences simples, que les asticots de la viande proviennent en réalité, des œufs pondus par des mouches.
    Ces expériences lui permettent d'avancer une proposition étonnante pour  l'époque : " Les chairs, les herbes et les autres choses pourries ou putrescibles n'ont d'autre rôle, ni d'autre fonction dans la génération spontanée des insectes que de fournir un lieu ou un nid proportionné, au sein duquel les animaux, au moment de la portée, mènent ou accouchent leurs œufs. Si les mères ne portent lesdites semences, dans ce nid, jamais rien, absolument rien n'y naîtra ".

    Au commencement était la vie
    En 1860, l'Académie des sciences de Paris offre un prix à quiconque permettra de faire progresser, de façon significative, le débat sur la génération spontanée.
    Louis Pasteur relève le défi. Il travaille sur le délicat problème de la fermentation. Par des expériences aussi simples qu'astucieuses, il a en effet prouvé que les micro-organismes qui se formaient dans certains milieux provenaient, en fait, d'autres micro-organismes, déjà présent dans l'air, et non de l'air lui-même.

    Après ce livre, qui porte un dernier coup mortel à la théorie de la génération spontanée, un champ nouveau s'ouvre pour les chercheurs. Pasteur a pu prouver que les micro-organismes ne pouvaient donner naissance qu'à des créatures de leurs propres espèces.
    C'est au cours des années vingt que le dogme de l'impossibilité de la génération spontanée est remis en question par les scientifiques.
     
    Certains précurseurs de talent pensaient que pour tenter de rendre compte du mystère des origines de la vie, il suffisait peut-être de faire appel au temps et d'imaginer le phénomène par rapport aux grands cycles cosmiques qui se déroule depuis la création de l'univers.

    Au commencement était la vie

    En 1924, le biologiste russe A.I Oparine publie une monographie, dans laquelle il explique que la vie devait logiquement avoir un ancêtre inorganique. Il précise que les composants essentiels de la vie ont dû être formés spontanément au sein de l'atmosphère d'une Terre primitive, soumise à l'influence des radiations solaires, des orages et d'importantes variations climatiques. Idée soutenue par le biochimiste J.B.S Haldane.

    Au commencement était la vie

    Une idée essentielle a cependant été acquise : l'atmosphère primitive ne contenait pas - ou presque pas - d'oxygène. Important car l'oxygène est un gaz corrosif, une sorte de poison dangereux pour tous les organismes vivants, qui s'en protègent par des processus extrêmement complexes.

    Un des grands mérites d'Haldane et d'Oparine est d'avoir réalisé qu'il fallait une atmosphère réductrice.
    Pas d'oxygène donc pas de couche d'ozone qui est constituées de trois atomes d'oxygène.
    Les deux chercheurs pensaient ainsi que sans obstacle pour filtrer et amortir leurs puissances, les UV du Soleil étaient susceptibles de fournir assez d'énergie pour synthétiser quelques briques essentielles à la vie à partir des molécules d'eau, d'hydrogène, de gaz carbonique et de méthane.
    Une fois constituée, ces briques accumulées au sein des océans, une véritable "soupe primitive" se serait formée qui aurait ensuite réagi pour engendrer les éléments indispensables au démarrage de la vie.
      
                                                                                              Extrait de " Inexpliqué " 1981

     
     

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    L'Agartha, gouvernement invisible du monde

    De tout temps, une part occulte de la connaissance et de la sagesse universelle a été préservée, ne révélant qu'à un nombre choisi d'adeptes prêt à la recevoir. Sélection naturelle des esprits les mieux à même de la comprendre et de la perpétuer. Ce principe a permis à la Tradition de franchir les siècles et de demeurer intacte dans le sanctuaire inviolable de l'esprit de l'Initié.

    En sanskrit, l'adjectif " agartha " signifie " insaisissable " mais certains étymologistes relient ce mot au vocable "argha" que l'on peut traduire par "coffre souterrain".

    Quel est donc ce mystère insaisissable et souterrain qui nous gouverne ?
    Depuis les grands mystères de la Grèce antique jusqu'au sociétés secrètes les plus contemporaines, après tous les détours possibles par la science sacrée de l’Égypte, la mythologie de l'Inde, la cabale juive ou la pensée chinoise, il semble qu'une même source de connaissance sur l'homme et sur tous les mystères du monde qui l'entourent soit à l'origine de ces fleuves de révélation auxquels se désaltère la soif de savoir de l'esprit humain.
     
    L'Agartha, gouvernement invisible du monde

    Quelle pourrait être l'origine de ce savoir universel auquel toutes les traditions se réfèrent et que la science redécouvre ? Certains y voient l'héritage spirituel de l’Atlantide ou autre continent englouti dont nous serions les héritiers...
    N’oublions pas que la ville de Troie fut un mythe jusqu'au jour de sa découverte par H. Schliemann qui en fit une réalité historique sur laquelle s'était simplement édifiée une légende.
    Dans son livre "Bête, hommes et dieux" Ossendowski relate un épisode de son voyage sur les pistes mongoles et aux frontières du Tibet. Il y a entendu de bien curieuses légendes qui circulaient aussi dans les lamaseries.
     
     
    L'Agartha, gouvernement invisible du monde
     
    Le lama Gelong lui aurait confié que le roi du monde intérieur régnerait sur "800 millions d'hommes" et le prince Chouttoum Beyli lui aurait parlé du "royaume agarthi" qui s'étendrait à travers les passages souterrains du monde entier et à la tête duquel régnerait Brahytma (le roi du monde), assisté de Mahytma (celui qui connait l'avenir) et de Mahymga (celui qui dirige le cours des événements). Entourés de deux millions de dieux incarnés, ces saints, qui voyageraient dans l'astral, visiteraient d'autres mondes et d'autres civilisations en se mêlant aux créatures du feu, de l'air et de l'eau.
    On conserve, au monastère de Hatou Houtouktou Narabauchi, la prophétie du roi du monde.
     
     
    Prophétie du roi du monde :

    " De plus en plus les hommes oublieront leur âme et s'occuperont de leurs corps, la plus grande corruption régnera sur Terre...
    "Alors viendront les ennemis de Dieu et de l'Esprit divin qui se trouvent en l'homme. Les oubliés, les persécutés se lèveront et retiendront l'attention du monde entier. Il y aura des brouillards et des tempêtes...
    "La terre tremblera, des millions d'hommes échangeront la chaîne de l'esclavage et de l'humiliation pour la faim, la maladie et la mort. Le père se dressera contre le fils, le frère contre le frère, la mère contre la fille, l'amour et la fidélité disparaîtront, le vice, le crime, la destruction du corps et de l'âme suivront. Toute la Terre se videra.
    "Alors j'enverrai un peuple, maintenant inconnu, qui, d'une main forte, arrachera les mauvaises herbes de la folie et du vice et conduira ceux qui restent fidèles à l'esprit de l'homme dans la bataille contre le mal. Ils fonderont une nouvelle vie sur la terre purifiée par la mort des nations. Dans la centième année, trois grands royaumes seulement apparaîtront, qui vivront heureux pendant soixante et onze ans. Ensuite il y aura dix-huit ans de guerre et de destruction.
    "Alors les peuples d'Agarthi sortiront de leurs cavernes souterraines et apparaîtront à la surface de la Terre."
     
     
    L'Agartha, gouvernement invisible du monde
     
    Le roi de l'Agarthi serait-il l'un des immortels et régnerait-il comme l'affirme la mythologie chinoise, dans une vallée splendide à l'intérieur de Kouen-Louen ?

    L'Agarthi mongol serait-il aussi l'Agartha tibétain ?
    A moins que le roi du monde ne soit avant tout, comme pour René Guémon, un principe représentant l'Intelligence cosmique qui réfléchit la lumière spirituelle pure et formule les lois propres aux conditions de notre monde et de notre cycle d'existence ?

    Pour Raymond Bernard haut responsable rosicrucien, le roi du monde et le gouvernement invisible des douze immortels sont au contraire une tangible réalité. Il affirme : " La tradition n'a jamais cessé de faire état d'un gouvernement occulte du monde, et, à ce gouvernement bien des noms ont été donnés au cours des âges, bien des résidences
    aussi... "

    Pourtant si la résidence du Haut Conseil varie selon l'époque, ses buts et sa raison d'être semblent immuable.

    " Le Haut Conseil sait le point ultime qu'atteindra ce monde dans son évolution.  Le rôle du Haut Conseil ? Veiller à ce que chaque étape soit accomplie en temps voulu, et presser ou retarder, selon le cas."

    Selon Maha, haut responsable de ce conseil suprême, dont les paroles nous sont transmises dans "Rencontre avec l'insolite" de Raymond Bernard : " Le jour ou l'individu comme l'humanité se conformeront aux lois universelles, alors les problèmes seront résolus et l'histoire de cette planète s’achèvera".
     
    L'Agartha, gouvernement invisible du monde

     Certes les exemples historiques ne manquent pas pour relier les fait connus qui bouleversèrent leurs époques à des racines occultes, sociétés secrètes ou personnage mystérieusement surgirent à l’instant propice. Pour ne faire qu'un pas en arrière, nul n'ignore plus maintenant les influences que le nazisme reçut de telles sociétés. Pourtant comment imaginer qu'un gouvernement d'hommes sages puisse cautionner, influencer même de tels événements ?
    Harold Beckette, l'un des responsables occultes de l'avènement du nazisme en Allemagne déclare à son
    disciple :

    " L'humanité évolue selon une loi cyclique, une spirale successivement descendante puis ascendante. Pendant la descente, tous les maux, toutes les erreurs, tous les crimes s'accumulent. Quand la descente aura atteint le très bas, le Cosmos remontera et nos descendants baigneront dans la Vérité, le Beau, la Sagesse. A notre époque, la seule façon de préparer le bien futur, c'est de porter à son comble le mal présent".

    Revenons aux immortels.

    Mathers, grand maître de la Golden Down en 1896 prétendit alors être en relation avec les « chefs secrets » censés diriger la Golden Dawn en coulisses : " Je crois en ce qui me concerne, qu'ils sont de formes humaines et vivent sur cette Terre, mais ils possèdent d'effrayants pouvoirs surhumains. Ils dégagent une sensation de santé transcendante et de vitalité physique. "
     
    L'Agartha, gouvernement invisible du monde

    Quant à Raymond Bernard, après une réunion avec les douze membres remarque que l'atmosphère semble irradier d'une coloration bleutée, à la fois dense et apaisante.
    En somme rien d'hostile.
    Mais où se situe-t-elle ?

     La nouvelle situation géographique de l'Agartha n'est plus connue et cela est bien regrettable. Cinq entrées principales au moins étaient censées rejoindre le royaume souterrain :

    - Dans l’Himalaya
    - Au désert de Gobi
    - Au mont Saint-Michel
    - Au Néant Pertuis (la fameuse forêt de Brocéliande en Bretagne)
    - Entre les pattes du Sphinx de Guizèh

    Ou dans un monde parallèle selon certaines théories physiques d'avant-garde ?
    Ou héritiers des fabuleux Atlantes, vivant sous terre sous l'autorité du véritable roi du monde ?

    Mais qui sont-ils ?

    Haut conseil formé de douze hommes, d'une évolution spirituelle supérieure, qui veillent sur l'accomplissement du destin de l'humanité ?
    Symbole représentatif de l'intelligence cosmique s'incarnant à notre échelle pour diriger l'évolution ?
    Être vibratoires subtils, nous transmettant, d'un monde parallèle peut être plus accompli que le nôtre, un équilibre nécessaire à la survie de la race humaine ?
    Le mystère demeure complet, mais il semble prudent de ne pas négliger l'influence et les conseils de l'Agartha dans la marche du monde.
     
                                                                                                                                  Extrait de " Inexpliqué 1981 "
     
     

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    Les armes à feu et la chirurgie de la préhistoire

     La société de recherche sur la création, fondée aux Etats-Unis a pour objectif principal de mettre fin aux idées conventionnelles sur l'évolution des espèces : elle recherche, justement, des " anomalies " troublantes. 
    En 1976, son journal a publié la description d'une cuillère trouvée dans un bloc de charbon de Pennsylvanie, en 1937.

    " La cuillère fut découverte dans une masse de cendres de couleur brunâtre, provenant de la combustion d'un gros morceau de charbon.  Les cendres, une fois remuées, retombèrent sur le côté, révélant la cuillère... Celle-ci pourrait fort bien être une relique du monde antédiluvien. "

    On a pu arriver à la même conclusion, à propos d'un " objet de fabrication humaine ", d'un genre légèrement différent, mais très ancien : un spécimen extrêmement ancien de ce qui semble être une écriture et qui a été décrit dans l'American Journal of Science de 1831. Un bloc de marbre provenant d'une carrière fut découpé en plaques. L'une de ces plaques révéla alors une dentelure d'environ 4 cm sur 1,5 cm. Dans cet espace peu profond, il y avait deux formes en relief, ressemblant aux lettres I et V. La régularité des lettres donne absolument l'impression de deux caractères sculptés par une main humaine et préservés durant des millions d'années au cours desquelles le marbre s'est formé, tandis que toute trace de l'édifice sur lequel ils avaient été sculptés a été effacée et a disparu à jamais.

    Les armes à feu et la chirurgie de la préhistoire

    Il existe un autre type d'" artefact " ( ou vestige d'intervention humaine ), peut-être le plus humain de tous, qui met en évidence une blessure infligée par un être humain à un autre, il y a des milliers d'années. C'est un crâne qui se trouve au musée d'Histoire naturelle de Londres. Il appartient à un être humain, de type " homme de Neandertal ", et a été trouvé en 1921, près de Broken Hill, dans ce qui était alors la Rhodésie et qui est ensuite devenu la Zambie. Sur le côté gauche du crâne, il y a un trou rond et lisse. La propreté de la blessure suggère qu'un projectile lancé à très grande vitesse ( une balle ) l'a produite. Exactement à l'opposé de cette blessure, le crâne est fracassé, comme si le projectile était ressorti du crâne par ce côté.

    Un expert en médecine légale de Berlin a estimé que ce trou était identique à celui causé par des blessures par balle. Pourtant, les restes ont été trouvés à 18 mètres de profondeur. Or, ils n'auraient pas pu être enfouis à cette profondeur par un processus géologique normal si la victime était morte au cours de ces derniers siècles, lorsque les armes à feu furent introduites pour la première fois en Afrique centrale.

    Les armes à feu et la chirurgie de la préhistoire

    Cet objet étonnant, et bien embarrassant pour certains, n'est pas un cas unique. Le crâne d'un aurochs, une espèce éteinte de bœuf sauvage, a été trouvé près de la rivière Lena en U.R.S.S : il présentait un trou lisse, de forme arrondie, ressemblant à une blessure par balle. L'aurochs avait vécu plusieurs années après avoir reçu cette blessure.

    Ces crânes suggèrent que les hommes disposaient, il y a des millénaires, d'armes plus sophistiquées que des haches en silex ! Mais d'une manière analogue, des techniques de guérison perfectionnées étaient peut-être déjà utilisées à cette époque. Tout ce que nous savons de la médecine préhistorique se limite presque entièrement aux traces d'opérations chirurgicales affectant les os. Des opérations chirurgicales du cerveau et même des opérations à cœur ouvert ont sans doute été réalisées il y a plus de 4 000 ans !

    Les armes à feu et la chirurgie de la préhistoire

    Près du lac Sevan, en Arménie soviétique, des squelettes datant de 2 000 ans avant J-C, d'un peuple appelé les Khurites, ont été découverts. 
    Dans l'un des crânes de femmes, un trou d'environ 6 cm a été produit par quelque blessure. Les chirurgiens d'alors ont inséré dans ce trou une petite cheville en os d'animal, qui est restée en place, et la femme a survécu, car son os crânien a grandi partiellement autour de cette cheville. 

    Sur un autre crâne Khurite, une blessure plus importante a été provoquée par un coup. Les chirurgiens ont retiré une partie du crâne autour de la blessure, afin d'extraire les esquilles du cerveau. L'opéré a lui aussi survécu et pour de nombreuses années encore.

    Le professeur Andronik Jagharian, qui a étudié ces crânes, fit le commentaire suivant : " en tenant compte des instruments anciens dont disposaient ces médecins pour opérer leurs malades, je dirai qu'ils étaient " techniquement supérieurs " aux chirurgiens d'aujourd'hui.

    Des squelettes très anciens, venant d'Asie centrale, ont été étudiés à l'université d'Ashkhabad : ils présentaient des traces d'opération crânienne et également une opération chirurgicale des côtes. Tout laisse supposer que cette dernière opération a été réalisée à cœur ouvert !

    Les armes à feu et la chirurgie de la préhistoire

    René Noorbergen, qui cite tous ces cas, est convaincu qu'ils indiquent que les hommes d'alors étaient en contact avec des cultures beaucoup plus développées techniquement. Ou ils ont appris à réaliser eux-mêmes ces opérations chirurgicales, ou ils faisaient appel à des " missionnaires " pour faire ce travail. Il estime que les cultures d'où provenaient les squelettes n'ont pas pu développer ces techniques elles-mêmes.

    Il poursuit en décrivant des statuettes de pierre et des sculptures découvertes dans les Andes, à une altitude élevée, et remontant bien avant les Incas. Certaines de ces sculptures représentent des victimes de maladies diverses. celles-ci portent des signes de la petite vérole, du cancer ou de l'arthrite. Il s'agissait peut-être de modèles d'instruction : ces figurines ont été enterrées à des fins rituelles avec les personnes ayant succombé à ces maladies.

    Les armes à feu et la chirurgie de la préhistoire

    Néanmoins, d'autres sculptures semblent montrer des opérations chirurgicales réalisées sur le cœur et le cerveau, des accouchements par césarienne, des chirurgiens en train d'opérer et des " malades opérés, reliés par un ensemble de tubes compliqué à des systèmes de
    réanimation ".

    Un chirurgien américain, le docteur E. Stanton Maxey, le décrit :

    " ... Sur les photographies de sculptures représentant une opération du cœur, les détails sont parfaitement clairs... Les sept vaisseaux sanguins venant du cœur sont fidèlement représentés. L'ensemble évoque une opération cardiaque, et les chirurgiens utilisent apparemment des techniques correspondant à nos connaissances modernes. "

    Les armes à feu et la chirurgie de la préhistoire

    Mais, un doute irritant surit à propos de ces figures anatomiques représentées sur les gravures. Nous savons que les cultures postérieures d'Amérique du Sud offraient à leurs dieux des sacrifices rituels.
    La même chose a-telle été vraie pour ces peuples pré-Incas ?
    Et les " chirurgiens " représentés sur les sculptures ne seraient-ils pas en réalité des prêtres, tenant des couteaux dans un but qui n'aurait absolument rien de médical ? Et si la plaie béante dans le ventre d'une femme enceinte, montrée sur l'une des sculptures représentait non pas un accouchement d'un enfant mais le sacrifice aux dieux de deux vies, la mère et l'enfant ?

    Cette pensée fait froid dans le dos ! Mais l'ambiguïté fondamentale des sculptures et des gravures provenant de ces cultures antiques nous empêche absolument d'être certains de leur signification véritable. 

    Les preuves indiscutables de l'existence de " super races ", qui auraient été autrefois à l'origine de ces techniques chirurgicales préhistoriques, manquent dans les fouilles archéologiques. Ce n'est pas nécessairement un fait négatif : on a souvent fait remarquer que toutes les preuves (fossiles) sur lesquelles on a bâti l'arbre généalogique de l'homme tiendraient facilement dans une seule et grande pièce ! Un nombre infime de nouvelles découvertes suffiraient à faire vaciller tout l'édifice.

    La société de recherche sur la création, dans ses efforts pour parvenir à ce résultat, à produit des empreintes de pieds fossilisées qui contredisent totalement les idées " officielles ". On pense généralement que les dinosaures se sont éteints il y a environ 70 millions d'années, tandis que l'homme est apparu il y a un million d'années... Pourtant, dans le lit de la rivière Paluxy, au Texas, on a découvert des empreintes fossilisées de dinosaures... à côté de ce qui semble être très nettement des empreintes de pieds humains, bien que ces empreintes de pieds soient longues de 24 centimètres. 

    Les armes à feu et la chirurgie de la préhistoire

    Tailler en petits éclats de silex pour en faire des haches et des couteaux est un aspect de " technologie ancienne "  qui peut paraître plus familière et plus rassurante aux étudiants académiques que les spéculations moins orthodoxes sur les blessures par balles et la chirurgie au temps de la préhistoire. Les clous en fer datant de millions d'années, et les filets d'or... dont nous avons parlé plus haut.

    Pourtant, il existe des objets de fabrication humaine déconcertant parmi les quantités innombrables d'outils en silex qui ont été rassemblés depuis que des recherches archéologiques ont été sérieusement entreprises. En Grande-Bretagne, en Afrique du Sud, en Australie et en Inde, des milliers de ce qu'on appelle des " silex pygmées " ont été découverts : il s'agit de minuscules silex taillés selon différentes formes pour servir de forets pointus, de grattoirs et de couteaux.

    Les armes à feu et la chirurgie de la préhistoire

    Un anglais expert en antiquité, Reginald A. Gatty, écrivait, en 1896, à propos de sa propre collection :

    " ... Lorsque vous arrivez aux toutes petites tailles, aux minuscules silex faisant moins de 6 mm, une loupe est nécessaire pour découvrir le travail réalisé. Quelles mains, quels yeux ces faiseurs de silex préhistoriques devaient avoir pour façonner des outils si délicats !... Lorsqu'on les voit tous ensemble, rangée après rangée, on réalise alors que ces silex ont été fabriqués dans un but et un dessein bien particulier et que les gens qui les ont fait étaient certainement des artisans de premier ordre. "

    Ce nom de " silex pygméen " est évocateur. Mais, bien qu'ils soient très petits selon nos normes modernes, il n'existe aucune preuve pour démontrer que les anciens habitants de la planète aient été des pygmées !
    Ou encore qu'ils aient été des nains ou des fées. A quoi pouvaient donc servir des outils minuscules pour quelqu'un qui aurait eu une taille normale ?

    Si l'on admet l'existence d'anciennes races de pygmées et de géants, et si l'on accepte de bousculer quelque peu la chronologie conventionnelle de l'espèce humaine, alors il y a peut-être une place pour ces peuples technologiquement supérieurs qui utilisaient des armes à feu, il y a des millénaires... et pour cette Ève qui perdit son dé à coudre il y a 70 millions d'années.

                                                                                                                                                                                          Extrait de " Inexpliqué 1981"

     


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    Découverte impossible - Dé à coudre et C°

    ‎1880, un éleveur du Texas s'en alla chercher du charbon dans une mine qui s'ouvrait dans le flanc d'une colline. Le chargement qu'il ramena avait été extrait à environ 45 m de l’entrée de la mine et 90 m sous la surface.  De retour chez lui, l'éleveur constata que les blocs de charbon étaient trop gros pour entrer dans son fourneau Il en cassa donc quelques-uns... et de l'un de ces blocs tomba un dé à coudre en fer.

    Du moins, cela ressemblait-il à un dé à coudre... le "dé à coudre d’Ève"... tel fut le nom donné à l'objet dans la localité, où il devint très célèbre.


    Il présentait des dentelures, comme les dés à coudre modernes, et un léger renflement a la base. Le métal s'émietta facilement et s'écailla après des manipulations répétées de la part des voisins curieux. Finalement, il fut perdu. L'auteur qui l'a décrit dans The American Antiquarian, en 1883, pose les questions suivantes :  D’où venait ce dé à coudre ? Comment était-il arrivé là ? L'une des tribus vivant dans l'Ouest possédait-elle un tel objet avant la venue de l'homme blanc ?

    Néanmoins, même si les indiens d'Amérique se servaient de dé en fer identique dans les siècles passés, le mystère n'est pas dissipé pour autant.  Car le charbon d’où provenait l'objet s'était formé entre le crétacé et le tertiaire, il y a environ 70 millions d'années ! Et conformément aux idées admises, l'humanité n'existait pas encore à cette époque : les créatures ressemblant le plus à des êtres humains étaient de touts petits mammifères, proches des lémures, vivant dans les arbres. L'intelligence humaine n'était pas apparue. Encore moins une technologie humaine capable de travailler le fer !

    Pourtant le dé à coudre était parfaitement encastré dans une cavité du bloc de houille. Que se passait-il donc sur la Terre, il y a 70 millions d'années, époque à laquelle cet objet fut apparemment fabriqué... et perdu ?

    Un autre objet en fer, apparemment " déplacé ", a fait l'objet d'une enquête attentive en 1844 : un bloc de pierre de 60 cm de long, provenant de la carrière de Kingoodie près de Dundee, en Ecosse. Alors qu'on le nettoyait pour le débarrasser de la couche d'argile  qui y adhérait, un clou en fer rouillé apparut au contact de la pierre et de l'argile. La pointe du clou était fichée dans l'argile sur 1,2 cm.

    Il était impossible de savoir de quelle partie de la carrière provenait le bloc, mais on estima que le rocher contenant le clou s'était formé 60 millions d'années plus tôt !

    Découverte impossible - Dé à coudre et C°

    De temps à autre, on trouve des objets d'art enchâssés dans un bloc de charbon ou de roche. En 1852, des rochers furent dynamités à Dorchester, Massachusetts, dans l'est des Etats-Unis. Parmi les fragments de roche, les ouvriers trouvèrent deux fragments d'un objet en métal.
    Lorsqu'ils furent assemblés, ils formèrent une sorte de cloche, haute de 11 cm et 16 cm à la base. Elle semblait faite d'un alliage contenant de l'argent.

    Sur les côtés il y avait, selon une description de l'époque, parue dans Scientific American : " Six formes de fleurs, ou un bouquet, magnifiquement incrustées d'argent pur. Tout autour de la partie inférieure court une vigne, ou une guirlande, également incrustée d'argent. La ciselure, la sculpture et l'incrustation ont été réalisées d'une façon exquise, par la main d'un artisan très adroit. Cet objet étrange de pierre massif, situé à 4,50 m de profondeur... " 

    L'écrivain René Noorbergen signale des cas d'objets en or qui ont été retrouvé dans des endroits '' impossibles ". Mrs S.W. Culp, dans l'Illinois, ramassait du charbon à la pelle lorsqu'un morceau, s'étant cassée, libéra une chaîne en or, logée dans une cavité en forme de boucle. Cela se passait en 1891. Environ un demi-siècle plus tôt, dans une carrière anglaise, des travailleurs, en faisant sauter des rochers, découvrirent un filet d'or, par la suite jugé artificiel, enchâssé dans le granite, à 2,50 m de profondeur. Le granite s'était formé plusieurs millions d'années auparavant !

    L'un des plus célèbres objets déplacés est connu sous le nom
    de " cube de Salzbourg ". En 1885, dans une fonderie en Autriche, un ouvrier était en train de casser des morceaux de charbon provenant de Wolfsegg lorsqu'il aperçut une forme de fer grossièrement cubique, dont Noorbergen a donné la description suivante :

    Découverte impossible - Dé à coudre et C°

    " Les arêtes de ce cube étrange étaient parfaitement droites et aiguës ; quatre de ses côtés étaient plats, tandis que les deux autres  étaient convexes. Une rainure plutôt profonde avait été tracée tout autour du cube à peu près à mi-hauteur de ses côtés... Malheureusement, le cube a disparu du musée de Salzbourg en 1910... "

    En fait, le " cube " n'a probablement jamais été à Salzbourg : après être resté quelque temps dans un musée de Linz, il se trouve aujourd'hui dans un musée local proche de la fonderie où il fut découvert. Il est très loin d'avoir une forme cubique ; sa seule surface plate résulte du fait que l'on a prélevé une lamelle à des fins d'analyse chimique.  Cette analyse a montré que le métal ne contenait pas de nickel, de chrome ou de cobalt. Par conséquent, il ne pouvait s'agir d'une météorite, l'une des premières hypothèses avancées sur son origine. Il semblait être un genre de fer forgé.

    Il n'est guère surprenant que l'on ait trouvé un objet en fer forgé... sur le sol d'une fonderie, même si sa fonction nous est inconnue. La question cruciale est de savoir s'il provenait véritablement de l'intérieur d'un morceau de charbon. Le savant qui examina le premier cube et suggéra qu'il s'agissait d'une météorite n'a apparemment pas tenté de retrouver le morceau de charbon qui contenait le cube. Ainsi un indice capital n'a pas été conservé.

    Cette affaire est une excellente illustration de l'importance de la déposition originelle du témoin oculaire et d'une étude immédiate sur le terrain. Les traces physiques qui demeurent sont cruellement ambiguës. Les chercheurs qui s'intéressent au monstre du Loch Ness se sont heurtés aux mêmes difficultés. 

    Il existe de  nombreux autres récits faisant état d'objets découverts dans des endroits inattendus. En 1967, on signala que des ossements humains et une tête de flèche en cuivre, longue de 10 cm, avaient été trouvés dans un filon d'argent, dans une mine du Colorado. Ce filon d'argent était vieux de plusieurs millions d'années et beaucoup plus ancien que l'humanité.

    A moins que nous n'ayons à réviser nos idées reçues ! Ainsi les hommes préhistoriques se tiraient-ils dessus avec des armes à feu ? Mais cela est une autre histoire ! Un crâne le laisse supposer...

                                                                                                Extrait de " Inexpliqué " 1981
     

     


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