• Le grand serpent de mer

    Ce livre raconte l'histoire de la plus embarrassante des énigmes zoologique et, du même coup, celle de tous les animaux marins inconnus.
    L'épopée du monstre fabuleux qui tient autant du roman policier que du récit d'aventure, est une succession d'incidents dramatiques ou burlesques, de controverses passionnées, de coup de théâtres sans cesse renouvelés. Elle entraîne des fjord de Norvège aux îles enchanteresses de  Polynésie, en passant par des sites aussi divers que les stations balnéaires huppées de Californie et l'envoûtante baie d'Along hantée par un dragon légendaire.
    Celui qu'on a surnommé le "Sherlock Holmes de la zoologie", s'est efforcé ici de dénoué patiemment un nœud gordien qu'aucun avis n'était parvenu à couper.
    Son enquête qui lui a pris une dizaine d'années, se solde, grâce à une méthode révolutionnaire en matière de l'histoire naturelle, par la solution inattendue d'un mystère dont on ne soupçonnait même pas la complexité.


    votre commentaire
  • Jacques Bergier

     

    Ce qui est important peut se trouver n'importe où... Alors je lis tout.

    ...

    À propos des OVNIS, vous connaissez beaucoup de nations qui vont essayer leurs prototypes chez les voisins ?

    ...

    Ce qu'il y a d'extraordinaire dans les miracles, c'est qu'il y en a.

    **********


    votre commentaire
  • La mystérieuse science des pharaons - L'Abbé Moreux

    Dans cet ouvrage abondamment documenté, l'auteur nous donne une vision originale de l'Egypte antique.
    Il nous révèle notamment le secret du Sphinx et celui de la construction des différentes pyramides, sans se limiter comme bien des auteurs à celle de la Grande Pyramide de Gizeh. Il nous développe également les grandes traditions philosophiques et historiques tout en les analysant minutieusement


    votre commentaire
  •  

    Les prophéties de saint Malachie

     

    Au début du siècle dernier, un prêtre du diocèse de Toulouse voulut publier une antique prophétie sur les papes. Or, le gouvernement fut si profondément ému qu'il interdit la publication de cette prédiction. Quelle étaient donc ces terribles révélations qui auraient pu à ce point troubler la tranquillité publique ?

    Il s'agissait d'une très ancienne prophétie, attribuée à saint Malachie, un évêque irlandais du XXIIè siècle, et publiée pour la première fois en 1595. Cet écrit à fait, depuis couler beaucoup d'encre, et partisant et détracteurs de son authenticité se sont tour à tour affrontés. Il prétendait en effet faire connaitre le nombre exact des papes jusqu'à la fin du monde.
    Les prédictions de saint Malachie nous intéresse particulièrement car la fin du monde est proche.
    Il faut reconnaître que nombre de ses prophéties sur les papes demeurent troublantes tant elles semblent coïncider, souvent à la perfection, avec la réalité historique de leur règne.
    Mais qui était Malachie ?
      
    Malachie est né en 1094 en Irlande. Jeune encore il voulut devenir prêtre et se mit sous la direction d'un vieil ermite, Ismar. L'évêque d'Armagh, frappé de sa sainteté, lui conféra la prêtrise. Il réforma ensuite les monastères d'Irlande, y établit la discipline, ce qui lui valut à 30 ans d'accéder à l'épiscopat.

    Les prophéties de saint Malachie
    Devenu évêque, Malachie s'employa à surveiller les mœurs de son clergé, à évangéliser les campagnes, puis jugeant son rôle terminé, il se démit de ses charges et se retira, par humilité, dans un petit diocèse.
    Il voyagea à Rome, puis en France ou il mourut dans les bras de saint Bernard qui parlera des dons prophétiques de Malachie. Il dira :
    "Les disciples reconnurent que Malachie avait le don de prophéties, révélations, punitions d'impies, grâces de guérison, conversions des cœurs, résurrections des morts, rien ne lui a manqué. Dieu l'aimait et l'a orné de toutes ces gloires."

    Voilà attestés les dons de voyance de Malachie par un témoin irrécusable. Mais est-ce bien l'auteur de ces prophéties ? Beaucoup l'on crut, d'autres l'on contesté. Ce qui est certain c'est que nul n'en entendit parler avant 1595, date de sa première publication, c'est-à-dire près de cinq siècles et demi après sa mort !

    Les prophéties de saint Malachie

    L'ouvrage de 1595 est dû à un moine bénédictin de Douai, Arnold de Wyon. Il était l'auteur de savants traités sur l'histoire de son ordre lorsqu'il fit paraître en 1595 "Lignum Vitae" (Arbre de vie), une énumération des bénédictins élevés à l'épiscopat.
    Après avoir rapporté les divers épisodes de l'un d'eux, saint Malachie, il ajoute :
    "Il écrivit quelques opuscules. Je n'en ai rien vu jusqu'à ce jour, si ce n'est une certaine prophétie sur les souverains pontifes. Comme elle est courte, qu'elle n'a pas encore été imprimée, à ma connaissance, et que beaucoup désirent la posséder, j'en ai rapporté ici le texte."

    Suivent alors 111 petites devises allant du pape Célestin II (1143-1144) à un texte annonçant le jugement dernier et à la fin du monde sous le pontificat du 112è pape.
    Cette proximité de la fin du monde inquiéta si fort le gouvernement de Louis XVIII qu'il fit interdire le livre.
     
    Les prophéties : vraies ou falsifications ? Ce qui demeure le plus intéressant, c'est l'étude de la dernière partie de la prophétie, celle qui se rapporte aux pages élus après l'impression du volume de 1595. Après cette date, en effet aucune falsification n'est possible : on ne peut plus dès lors supposer l'intervention d'un mauvais plaisant fabriquant ses prédictions après coup.
    Dès leurs publications, les légendes de saint Malachie sont étudiées par les savants et les théologiens les plus illustres de l'époque.

    Dès 1601, le document est cité régulièrement et beaucoup le considèrent comme ayant une autorité indiscutable.
    A côté des savants, les plus saints personnages saluent avec respect la mystérieuse prophétie. Un  jésuite, Engelgrave, parle même de "monument mémorable", de "symboles obscurs qui trouvent toujours leur application lumineuse". Et de fait, l'oeuvre attribuée au saint évêque d'Irlande s'impose de plus en plus à la confiance publique, car la réalisation des sentences devient de plus en plus frappante.

    En Italie, les différentes éditions se succèdent presque sans interruption. A Rome même, les plus hautes autorités religieuses témoignent d'un grand respect pour la fameuse révélation. Chaque élection pontificale est soumise à l'étude et attestèrent la faveur dont jouissait la prophétie.

    Les prophéties de saint Malachie

    On est même en droit d'affirmer qu'en une occasion au moins la prophétie de saint Malachie a contribué à faire un pape. Déjà en 1644, l'élévation d'Innocent X sur le trône de saint Pierre pose un problème curieux, celui de savoir si les cardinaux ne se laissèrent pas influencer par la 82è légende au point de procéder à l'élection du pape le jour de l'Exaltation de la Croix, le 14 septembre.

    L'écrit de saint Malachie n'est redevenu d'actualité qu'à la fin du XVIIè siècle. En effet, à cette époque, trois sentences des prédictions s'adaptèrent si parfaitement aux papes concernés, que la vieille prédiction retrouva tout son lustre.

     Les prophéties de saint Malachie
    Ce document était presque tombé dans l'oubli lors de l'avènement de Pie VI en 1775. Celui-ci avait pour devise la 96è sentence "Peregrinus apostolicus" (Le voyageur apostolique).
    Pie VI accomplit un grand voyage à Vienne. C'était la première fois plusieurs siècles qu'un pontife quittait l'Italie. Son second voyage fut involontaire. : le Directoire l'avait fait enlever de Rome, presque mourant, et conduire à Valence où il s'éteignit presque aussitôt. C'était la première fois depuis sept siècle qu'un pape mourait en exil.

    Les prophéties de saint Malachie
    Cette circonstance mérite d'être notée car elle met en relief la justesse de la devise qui frappa beaucoup l'opinion à cause des circonstances dramatiques dans lesquelles elles s'accomplissent.
    Avec la légende de son successeur, Pie VII, "Aquila Rapax" (L'aigle rapace), la prophétie atteint son heure de gloire. Ici la concordance est encore plus stupéfiante puisqu'elle évoque les tribulations sans nombre que dut subir ce malheureux pontife de la part de Napoléon, "l'aigle rapace" de la sentence.

    Les prophéties de saint Malachie

    La devise de Grégoire XVI (1831-1846) est tout-à-fait étonnante : "De Balneis Etruriae" (Des bains d'Etrurie). Le cardinal Capellari, avant d'être élu pape, appartenait en effet à l'ordre des camaldules dont le berceau est à Balnes, en Etrurie. Cette explication peut nous étonner par sa précision. Il est surprenant que cette devise, parmi plus de cent autres, écrite plusieurs siècles à l'avance, tombe précisément sur un religieux camaldule.
    Dès lors l’intérêt des foules pour la "prophétie sur les papes ne se démentira plus car, depuis Pie VI jusqu'à nos jours, la plupart des sentences allaient recevoir une interprétation extrêmement satisfaisante.
    D'autres prophéties, plus proche, ne sont pas moins troublantes.

      
    Les prophéties de Malachie pour le XXè siècle sont les plus troublante. "Ignis ardens" (le feu ardent) , devise
    de Pie X (1903-1914), a reçu plusieurs explications dont celle qui fait aussi penser à la Grande Guerre qui débute sous son pontificat. Pie X avait prévu le conflit et même fait allusion à la prophétie de Malachie, à laquelle il croyait en confiant à l'un de ses proches : "Après ma mort, c'est vraiment qu'il y aura "Religio dépopulata, la chrétienté sera dépeuplée."


    En effet cette 104è sentence fut celle de Benoit XV (1914-1922) sous le règne duquel eut lieu la Première Guerre mondiale et la révolution bolchevique qui, avec leurs millions de morts, dépeuplèrent vraiment la chrétienté. Une fois de plus les foules trouvaient dans l'antique prophétie une explication à leurs angoisses.
    Dans celle de Pie XI, "Fides intrepida (la foi intrépide), on se plut à voir le pape des missions lointaines et de l'action catholique, preuves d'une foi intrépide.
    Pie XII fut le pasteur angélique, "Pastor angelicus", de la devise suivante. Ce pontife visionnaire et mystique auquel la Vierge serait apparue et qui proclama le dogme de l'Assomption méritait bien cette appellation flatteuse.

    Les prophéties de saint Malachie

    "Pastor et nauta" (Le pasteur et le pilote) fut celle de Jean XXIII (1958-1963). Archevêque de Venise, il fut aussi le pilote de l'église et son pasteur en lui donnant le coup de barre décisif quand il convoqua le concile de Vatican II qui allait l'engager dans des voies nouvelles.
    Avec Paul VI (1963-1978) nous arrivons aux derniers papes de la "Prophéties sur les papes" de Malachies. Dans ce cas il fallut recourir à l'héraldique pour expliquer sa devise, "Flos florum (La fleur des fleurs). Ce pontife était en effet natif de florence, ville qui porte un lys dans son blason, lequel, en héraldique, est appelé la "fleur des fleurs".
    Lorsqu'en 1978 fut élu pape sous le nom de Jean-Paul Ier l'obscur cardinal Albino Luciani, on ne manqua pas de scruter sa sentence, "De medietate lunea (De la moitié de la lune, ou par la méditation de la lune). Celle-là est difficile à interpréter. Au moment de son élévation sur le trône de Pierre, certains firent remarquer qu'elle visait la première partie de son nom. Lu, c'est-à-dire la moitié de lune. Mais sa mort subite, au bout d'un mois seulement de pontificat, frappa les esprits et on crut que la prophétie évoquait plutôt son très court règne et sa mort solitaire dans le silence de la nuit, sous le signe de l'astre lunaire.

    Jean-Paul II, élu en 1978 est attribuée la 110è et avant dernière légende. "De labore solis" (Du labeur du soleil). Elle semble assez bien vérifiée que le pontife polonais, le premier pape non italien depuis Adrien VI en 1523, vient de l'Orient, de l'est de l'Europe, là où le soleil se lève.
    A Benoit XVI élu en 2005 est attribué la sentence "(De) gloria olivae" (de la gloire de l'olive). Cette devise termine la liste des papes dits "traditionnels" au sens propre du terme, pour laisser place ensuite au dernier "soi-disant successeur" de l'apôtre Pierre qui n'a certainement jamais mit les pieds à Rome, sauf pour y vivre sa dernière heure et y être mis à mort. Sa prophétie reste encore assez floue. Certains la mettent en parallèle avec un autre texte prophétique, "l'Apocalypse" de saint Jean : de la "prédication des deux témoins" que mentionne ce livre, à l'apparition du sixième ange. N'oublions pas que cet ange de l'Apocalypse précède le septième et dernier, celui qui doit annoncer la fin du monde et le jugement final. Or ces deux "témoins" sont désignés sous le nom étrange d'"oliviers".
    Petrus Romanus (Pierre le Romain). Cette dernière prophétie apparaît pour la 1re fois dans l'édition princeps d'Arnold de Wyon du Lignum Vitae de 1595. Dans cette édition, elle est rédigée ainsi :

    « Dans la dernière persécution de l'Église Chrétienne siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et un Juge redoutable jugera son peuple ».

    Sur cette longue sentence se termine la prophétie de saint Malachie. Elle annonce évidemment la venue d'un pape qui prendrait le nom de Pierre II, qui serait l'ultime pontife de l'Eglise romaine avant la fin du monde symbolisée par la destruction de la ville aux sept collines, c'est-à-dire, Rome.

    Ainsi se termine la prophétie publiée par Arnold de Wyon. La dernière sentence se trouvera-t-elle vérifiée comme de nombreuses autres ?
    Seul l'avenir, un avenir tout de même assez proche le dira. Le mieux ici est de se taire et de rêver.
    La prophétie du moine Malachie est à tout le moins un bon instrument pour permettre aux hommes que l'avenir angoisse de s'interroger sur leur destin...

                                                                                                                  Extrait de " Inexpliqué 1981"

    votre commentaire
  • Le Mandylion ou Image d’Édesse est, selon une tradition chrétienne, une relique consistant en une pièce de tissu rectangulaire sur laquelle l’image du Christ (ou Sainte face) a été miraculeusement imprimée de son vivant. Pour l’Église orthodoxe, il s’agit de la première icône.

    La première mention de l’existence d’une image physique du Christ remonte au VIe siècle, dans l'antique ville d’Édesse. Cette image fut transportée à Constantinople au Xe siècle. Le tissu disparaît de Constantinople au cours de la Quatrième croisade  en 1204, réapparaît en tant que relique conservée par Saint Louis à la Sainte Chapelle. Il disparaît définitivement lors de la Révolution française.
    La légende du Mandylion s'est développée sur plusieurs siècles, à partir de celle de la correspondance entre Jésus et Abgar, un des rois d’Édesse.
    Selon le journaliste Ian Wilson, ce qui, du VIe siècle au XIIIe siècle, a été vénéré sous le nom de Mandylion était en fait le Suaire de Turin, plié en huit, et conservé dans un châssis oblong de telle façon que seule la Sainte Face était visible.

    À l'appui de sa thèse, il cite des documents conservés à la Bibliothèque vaticane et à l'Université de Leyde, qui suggèrent l'existence d'une seconde image à Édesse. Un codex du Xe siècle, Codex Vossianus Latinus Q 69découvert par Gino Zaninotto à la Bibliothèque vaticane contient un récit du VIIIe siècle selon lequel une empreinte de tout le corps du Christ a été préservée sur un linge conservé dans une église d'Édesse ; il cite un homme du nom de Smera à Constantinople : « Le roi Abgar a reçu un drap sur lequel on peut voir non seulement un visage mais aussi le corps en entier ».

    Cette image n'est donc apparemment pas la même que le Mandylion dont l'image familière, très diffusée, est celle d'un visage uniquement.

    Mandylion

    La Sainte Face de Gênes après retouche numérique pour la rendre plus visible.

    Mandylion

    Le roi Abgar V recevant le Mandylion, censé être le visage de Jésus imprimé miraculeusement sur un linge (icône du Xe siècle).


    votre commentaire