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    Les extra-terrestres ont régné sur terre

    Tout mythe contient une part de vérité. Beaucoup ne sont que des souvenirs d'anciens événement ou de personnages historiques : c'est le cas de la légende du roi Arthur ou de Charlemagne.
    Mais que dire de ces mythes qui semblent sortir tout droit de la fiction ? Nous les retrouvons sous différentes versions, toutes conservées par traditions : les histoires de "dieu" , d'êtres vivants dans les étoiles qui vinrent sur Terre pour civiliser l'humanité et qui se déplaçaient dans l'espace à bord de chariots ailés, des histoires aussi de visiteurs venus d'ailleurs qui entretiennent des relations amoureuses avec les mortelles, d'enfants qu'ils engendrèrent, de demi-dieux qui devinrent des princes et des sages.

    D'où viennent ces anecdotes ? S'agit-il de croyances en la vie future, exprimées en fonction de certains besoins psychologiques de l'homme ? Devons-nous les prendre au pied de la lettre ?
    Beaucoup de personnes pensent qu'en raison des connaissances scientifiques acquises au XXe siècle, il nous est possible de comprendre la signification de ces mythes.
    L'idée des "dieux du ciel" ne correspondrait-elle pas à une tentative de l'homme pour essayer de décrire sa propre expérience au contact de ces être venu d'ailleurs, et cela bien avant que soit prouvé l'existence de tels mondes ?

    Les récits de ces magnifiques chars ne seraient-ils pas le seul moyen à la portée de nos ancêtres pour décrire les modes de voyages spatiaux, que nous savons aujourd'hui possibles ?
    C'est ce résonnement simple et plein de bon sens qu'utilisa Erich Von Daniken. Sa théorie est simple : la Terre fut visitée, à l'époque préhistorique, par des êtres intelligents venu d'une galaxie lointaine. L'homme impressionné par les connaissances de ces extra-terrestres, leur voua un culte. Le sous-titre du premier livre de Von Daniken le déclare sans ambages : "Dieu était-il astronaute ?".
      
    Sa théorie fit l'effet d'une bombe et le rendit célèbre. "Les Chariots des dieux", son premier ouvrage, se vendit à plus de 5 millions d'exemplaires et fut traduit en 26 langues. L'auteur, pareil au messie, poursuit sa quête à travers le monde, à la recherche de la "preuve finale" et déterminante.

    Les arguments proposé par Von Daniken ne proviennent pas de ses propres recherches, mais d'une compilation d'écrits déjà anciens. Il fut traité de charlatan mais persista. Il déclarait posséder des "preuves accablantes de la visite des extra-terrestres sur Terre". Ses livres regorgeaient de pièces de musées qu'il assurait être des représentations de cosmonautes, de fusées, de transplantations cardiaques. Il décrivait des exploits technologiques, lesquels "ne pouvaient être attribué totalement aux anciens hommes". Une aide extérieure, disait-il, y avait largement contribué.

    Le travail archéologique est souvent fasti
    dieux, et les objets découverts sont souvent muets. De temps en temps un fait nouveau vient interrompre cette monotonie.
     
    Les extra-terrestres ont régné sur terre
    Dans les années 1970, des archéologues travaillant en Bulgarie firent une série de découvertes extraordinaires se rapportant à la culture néolithique de la civilisation Karanovo (4500 av J.C.). A cette époque, l'homme était supposé ignorer ou avoir peu de connaissances métallurgiques. Pourtant, les trésors de Karanovo, révélèrent une surprenante maîtrise dans le travail de l'or, la bijouterie et les armes.
    Ces cavernes d'Ali Baba obligent les archéologues à réviser leurs jugements.
    L'Egypte est, à ce titre, le témoin modèle.
     
    Force est de reconnaître que nous n'avons pas tout inventé. Les anciens égyptiens disposaient de connaissances avancées en chirurgie et en médecine : l'usage de contraceptifs de miel et gomme d'acacia nous l'indique. Il semblerait aussi qu'ils connaissaient la pénicilline. Mais leur savoir ne s’arrêtait pas là : une maquette de bois datant de 200 avant J.C. et provenant de Saqqarah nous expose les principes de base de l'aérodynamique, et la grande pyramide, construite aux alentours de 2600 avant J.C. étonne l'homme du XXè siècle en raison de sa taille et de sa perfection architecturale.
     
    Les extra-terrestres ont régné sur terre
     
    Même si l'archéologie moderne est incapable de retracer la compétence technique des anciennes civilisations, nous devons absolument éviter de croire que seuls les scientifiques du monde moderne sont capables de hauts exploits technologiques.
    Beaucoup de techniques qui fleurissaient alors sont maintenant oubliées.
    Beaucoup de découvertes sont tout simplement des "redécouvertes" qui s’effacèrent par l'action de l'homme ou qui subirent une destruction d'ordre naturel.
    D'autres pensent que la réponse est de nature psychologique.
    Sauront nous un jour extraire le vrai du faux de ces légendes qui nous font rêver et qui possèdent toute une part de vérité ?
    Mais quelle est cette part de vérité ?
    Le mystère et le doute habillent toujours et encore ces mythes et légendes

    Extrait de " Inexpliqué 1981"


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  • La Bible 

    La Bible est constituée de soixante-six livres écrits sur une période d'environ mille ans. Elle est le fruit d'une tradition orale plus ancienne. Comme la plupart des vieux livres elle relate une série d’événement paranormaux.
    Les psychologues ont étudié la Bible de façon peu approfondie cependant. En partie ils se méfient des textes anciens dont les auteurs avaient une conception du monde très différent de la leur.
    Beaucoup de gens estiment aussi que les Écritures sont sacro-saintes : la parole de Yahvé doit être acceptée, non étudiée et en aucun cas critiquée.
    Mais il est possible de se maintenir dans un juste milieu : en analysant de manière scientifique la Bible comme n'importe quel autre livre, sans idée préconçue, en admettant l'évolution des connaissances et en respectant touS les points de vue.
    Quelles que soient les conclusions des chercheurs contemporains, la Bible possède une valeur unique.
     
    Il est des phénomènes paranormaux que l'on n rencontre pas dans l'Ancien Testament. Ses rédacteurs, disciples de Yahvé étaient en effet soumis des interdits comme par exemples : "Tu ne permettras pas à un nécromant ou a un devin de vivre."... Leurs "bon" roi les exterminèrent à l'aide d'esprits (médiums). Un seul récit des activités spirites en Israël nous est parvenu : La visite de Saül la nécromancienne d'En-Dor pour connaitre la destinée du prophète Samuel. Cette visite constitue, d'après la Bible, un péché mortel contre Yahvé.
    On remarque dans l'Ancien Testament d'autres phénomènes paranormaux comme la divination, la radiesthésie, les rêves prémonitoires, les expériences mystiques et les guérisons. La divination devait être accomplie sous les auspices de Yahvé. Les "prophètes" de l'Ancien Testament n'étaient pas considérés comme des devins, mais comme des commentateurs politiques et religieux. Ils étaient donc jugés non pas en fonction de l'exactitude de leurs prévisions mais des dieux qu'ils adoraient.
    Les prophètes de Baal étaient des "usurpateurs" car leur foi s'opposait à Yahvé, alors que Jérémie était un vrai "prophète" parce qu'il servait Yahvé, même si parfois ses oracles étaient erronés.
    D'autres personnages conçurent leur propre méthode de divination ou d'interprétation à l'aide de signe ou de symboles. Ainsi Gédéon sut que Yahvé l'assurait de la victoire parce qu'une nuit la rosée tomba sur une toison de laine alors que tout autour le sol resta sec, et la nuit suivante ce fut le contraire (Juges,VI)
      
    Moïse, lorsqu'il trouva de l'eau dans le désert à l'aide de son bâton, dut utiliser des procédés radiosthésiques.
    Les rêves prémonitoire semblent être les phénomènes paranormaux les plus communs de l'Ancien Testament. Jacob eut un songe et... il entendit la promesse faite à son grand-père Abraham : "La terre sur laquelle tu es couché, c'est à toi que je la donnerai ainsi qu'à ta descendance." Joseph eut un songe affirmant son autorité sur toute sa famille ; il interpréta les songes de l'échanson et du panetier, officiers de pharaon emprisonner : Le premier serait rétabli dans sa charge et le second exécuté. Il traduisit aussi le rêve de Pharaon augurant de sept années de grandes abondances suivies de sept années de famine : sept vache grasses dévorées par sept vaches maigres et laides ; ce qui lui valut d'occuper de haute charge.
    Les expériences mystiques varièrent en intensité et en genre suivant les individus.
    Pendant une période difficile de sa vie, Jacob se trouva aux prises avec un agresseur mystérieux.
    Un ange apparut aux parents de Samson et leur annonça la naissance de leur enfant héros ; puis il les quitta dans une grande flamme.
    Le jeune Samuel, grand prophète biblique, connut sa première expérience paranormale lorsqu'il entendit distinctement la voix de Yahvé.
    Tous les prophètes semblent avoir été confrontés à de telles situations, depuis la vision d'Iisaïe " il vit le Seigneur assis dans le Temple sur un trône haut élevé. Des Séraphins se tenaient au dessus de lui"
    On est amené à se poser d'autres questions en lisant les histoires extraordinaires des héros populaires bibliques.
    Des personnages comme le roi Arthur ou Robin des Bois, dont l'existence historique est certaine, seraient entourés d'une légende exagérée. Tandis que les chrétiens refusent de trouver de telles outrances dans la Bible. Les chercheurs le plus sérieux pensent que beaucoup d'épisodes comme celui de Samson arrachant les colonnes d'un temple de la ville ou celui d'Elisée faisant surnager le fer d'une hache, sont de cette nature. Ils estiment en outre que chaque récit doit être étudié selon les principes de la critique historique et littéraire. Mais il est indispensable de trouver un juste milieu.
     
    Les connaissances actuelles montrent que certaines anecdotes considérées au début du XXè siècle comme pures légendes peuvent correspondre à la réalité, en particulier dans le domaine des guérisons qui sont surtout fréquente dans le Nouveau Testament. On en rencontre cependant quelques exemples dans l'ancien. Myriam, punie pour s'être révoltée contre Moïse, fut atteinte de la lèpre, puis guérie grâce aux prière de ce dernier.

    Les Juifs mordus par des serpents dans le désert furent débarrassés du venin en contemplant un serpent de bronze coulé par Moïse.
    Naamân, chef de l'armée du roi d'Aran fut délivré de la lèpre par Elysée, qui, sans l'avoir vu, envoya un messager chargé de lui dire d'aller se baigner sept fois dans le Jourdain.
    Elie redonna vie à un enfant mort, en s'allongeant trois fois sur son corps.
    Elisée utilisa certainement la technique du "bouche à bouche" sur un autre enfant décédé : "Il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses paumes sur ses paumes, se courba sur l'enfant et la chair de celui-ci se réchauffa."
    On trouve encore beaucoup d'autres analogies avec les phénomènes encore inexpliqués à ce jour. On a pu constater de mystérieuses disparitions, comme aujourd'hui d'ailleurs.
    Dans la Genèse on note :
    " Hénoch marcha avec Yahvé, puis disparut car Yahvé l'avait pris"
    Il est écrit que "Moïse fut enseveli par Yahvé et nul connu sa tombe"
    Mais Josèphe, un historien juif, nous raconte que, d'après la légende, "la tempête soufflait au-dessus de lui (Moïse) et subitement il disparut dans une vallée.
    Elysée, lui, parla du départ d'Elie, encore en vie dans "un char de feu"
     
    La tempête et le feu étaient des signes de la présence divine, les chérubins et les séraphins étant à l'origine des esprits de tempête et de lumière.
    Le peuple d'Israël fut guidé le jour par une "colonne de nuée et la nuit par une colonne de feu"
    En plusieurs occasion, Yahvé répondit par le feu de façon mystérieuse.
    Le feu envoyé par le ciel dévora les autels dressés par Moïse et Aaron.
    Elie appela le feu divin pour consumer des hommes chargés de l'arrêter.
    De tels événements "étranges" peuvent-ils être expliqués par les lois naturelles ? Après tant de siècles, rien n'a été définitivement prouvé ou réfuté. D'autres exemples dans la Bible de phénomènes paranormaux pourraient bien avoir eu des causes naturelles.
    On peut expliquer les plaies d'Egypte de la façon suivante : Un dépôt excessif d'argile rouge mêlé à de l'eau aurait donné un "sang" stagnant, favorisant la prolifération de grenouilles; celle-ci, une fois mortes, auraient engendré des "moustiques", des larves de mouches responsables de l'horrible peste qui affligea le bétail.
      
    Lorsque les prophètes parlaient de l'avenir, ils y ajoutaient toujours des conditions : "Si tu ne suis pas le chemin de Yahvé, ce (désastre) arrivera.; si tu le suis, il n'arrivera pas."
    Il ne faut pas prendre toute les prophéties à la lettre : "Voici qu'une vierge est enceinte et va enfanter un fil." Cela n'est pas, comme on le croit généralement, la prophétie de la conception virginale du Christ. le mot qui a été traduit par "vierge" désigne en fait "une jeune femme mariées"
    Les prophètes avaient pour but non pas tant de prévoir l'avenir, que de décrire ce qu'ils considéraient comme la volonté de Yahvé à leur époque.
    De cette manière, leurs prophéties se réalisèrent et parvinrent jusqu'à nous, ce qu'ils n'avaient jamais imaginé. Le récit d'Israël concernant la Vierge est un exemple. C'est le Nouveau Testament décrivant la vie miraculeuse de Jésus Christ, qui renferme le plus grand nombre de prophéties aux multiples interprétations.
    Mais cela sera pour une prochaine fois
                                                                                                                                  Extrait de " Inexpliqué 1981"
     
     

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    Téléportation et disparitions

    Le 29 novembre 1809, Benjamin Bathurst, un employé, va louer une calèche. Pour cela il sort de l'auberge ou il se trouvait, près de Berlin. On ne le reverra jamais...
    En juin 1900, Shermann Church pénètre dans une filature de coton, à Augusta Mills. Il ne sera jamais retrouvé.
    En 1974, des porcs, des moutons et des génisses disparaissent de deux fermes près de Manchester, en Angleterre. Pour toujours.

    Charles Fort a inventé le terme de "téléportation" pour définir cette disparition involontaire de personnes ou d'objets sous l'effet de forces invisibles et inconnues.
    Selon les opinions de chacun, ces forces ont été successivement rattachées à Dieu, au démon, aux "grands esprits", aux fées et aux ovnis...
    Parfois la personne téléportée semble se trouver réellement à deux endroits à la fois ; elle a le don d’ubiquité.

    Un cas fameux se produisit en 1620 :
    Une nonne espagnole, sœur Maria d'Agreda, ennuyait ses supérieurs avec des histoires de "vols" missionnaires qu'elle prétendait avoir effectués chez les Indiens du Mexique. Soit un voyage de 3 200 Km. Personne ne la prenait au sérieux, du fait qu'elle ne s'absentait jamais du couvent. Elle avait pourtant remarqué, pendant ses "vols" que la terre était ronde...
    Or voilà qu'en 1622, le missionnaire officiel du pape dans la région de Jumano, où disait se rendre sœur Marie, se plaignit au souverain pontife : lorsqu'il était arrivé là-bas, les indiens avaient déjà été catéchisés par une mystérieuse "dame en bleu" qui aurait distribué des crucifix, des rosaires et même un calice, dont il reconnut qu'il provenait du couvent d'Agreda !
    Interrogée minutieusement par le père Benevides, sœur Maria montra qu'elle connaissait fort bien le mode de vie des Indiens, leurs langues, et décrivit avec précision des membres de la tribu en question.
    Comme la plupart des histoires de ce genre, celle de sœur Maria et de ses activités missionnaires semble défier toute tentative de classement ou d'analyse. Le fait qu'elle ait vu que la terre était ronde semble indiquer une sorte de voyage astral. Pourtant le calice ne constituait-il pas une preuve des plus solides ?
     
    L'apparition soudain d'objets dans un lieu donné se nomme "apportation". Ce phénomène peut toucher n'importe quel objet, des pierres, des instruments de musique, en passant par un plat de nourriture bien chaud ou des fleurs fraîches hors saison !
    Les maisons hantées offrent souvent le spectacle d'objets apparaissant soudainement et semblant venir du néant.

    Hans Bender, directeur de l'institut de recherches aux frontières du psychique, explique :
    " Au cours d'une attaque des poltergeists on voit aussi apparaître des pierres dans une pièce fermée. Les témoins racontent que ces pierres tombent du plafond. Elles ne rebondissent pas, et lorsqu'on les touche, on s'aperçoit qu'elles sont chaudes.

    " Dans un cas, en Bavière, en 1969, des pierres apparurent dans une cuisine fermée, et des objets volèrent hors de la maison, elle aussi fermée. Des petites poupées sortirent d'un buffet bien clos, à travers la porte, et les témoins virent des petites bouteilles de parfums et de médicament sortir du toit de la maison. Il est intéressant de noter que ces bouteilles ne tombaient pas en ligne droite, mais en zigzaguant, comme si quelqu'un les transportait, et non comme si elles étaient normalement tombées."

    Les disparitions ont toujours fait partie d'un certain folklore, qu'elle que soient le fait de fées, de géants ou d'ovnis. Ces enlèvements portent sur des centaines, sinon des milliers de sujets : les fées sont ainsi devenues célèbres à force d'enlever des bébés en bonne santé pour les remplacer par de faibles créatures.

    Mais il peut arriver que des disparitions n'aient rien a voir avec les forces fabuleuses.
    En 1655, un homme à Goa, aux Indes, se retrouva tout à coup sur son lieu de naissance au Portugal. Ce retour soudain fut constaté par un nombre suffisant de témoins pour que le phénomène fût porté à la connaissance de l'Inquisition, qui conclut que le personnage ne pouvait être qu'un sorcier. Il fut jugé et brûlé sur le bûcher.
    Dans le Connecticut, en janvier 1888, des passant furent étonné de voir soudain se matérialiser dans la rue six personnes, dont trois souffraient de commotion cérébrale.
    La dématérialisation la plus fantastique est peut-être celle de l'illusionniste professionnel William Neff telle que son ami L.J. Knebel, un journaliste américain a pu la raconter.
      
    Cet événement extraordinaire se produisit dans un théâtre de New York. le magicien exécutait ses tours devant une salle à moitié vide. Son ami, qui assistait au spectacle, fut soudain fasciné par la dématérialisation de Neff, qui devint si transparent que l'on voyait les rideaux rougex de la scène à travers son corps. Curieusement, l'illusionniste continuait son numéro sans paraître se rendre compte de cette transformation. Puis il reprit peu à peu son aspect normal. Lorsqu'on l'entretint de ce phénomène, l’illusionniste avoua qu'il n'avait aucun contrôle sur ce genre d’événement et qu'il était relativement coutumier du fait : en effet, il s'était déjà dématérialisé lors d'une de ses prestations à Chicago ainsi que devant sa femme qui en avait été bouleversée... S'il avait réussi à dominer ce phénomène, ce magicien aurait sans doute fait fortune.

    Un soir de juin 1871, Mme Guppy, qui était en chemise de nuit, était occupée à faire des comptes, assise tranquillement dans la pièce où elle avait l'habitude de prendre son petit déjeuner, dans sa maison de Highbury. Une amie se trouvait près d'elle, lorsqu'elle disparut tout à coup pour apparaître à quelques kilomètres de là, dans une maison où se déroulait une séance de spiritisme, tenant encore son livre de comptes à la main, et en état de transe.
    Sa matérialisation provoqua une série de chocs autour de la table, ce qui prouverait qu'elle s'y trouvait effectivement à l'état de "solide". Il y eu un bruit sourd, comme si quelque chose avait heurté la table, et quelqu'un s'écrira "Mon Dieu, il y a "quelque chose" sur ma tête !".
    Toute cette histoire, au lieu d'apporter la preuve que cherchaient tous les médiums, devint la plus énorme plaisanterie Londonienne de la saison.
    De Dieu, des esprits ou des ovnis, qui peut bien être responsable de ces étranges disparitions ?
    Une étrange expérience de la marine américaine va nous mettre sur la voie.
      Téléportation et disparitions
    En 1975, le 5 novembre, Travis Walton, un jeune forestier, et sa femme se rendent au travail, près de Snowflake, en Arizona. Soudain, ils voient une lumière brillante planer au-dessus de leur camion. Tandis que le conducteur du camion, Mike Rogers,  arrête son véhicule, Travis sent un besoin extraordinaire de s'approcher de cette lumière. Il saute hors du camion et se précipite en avant.
    Il y eu un éclair soudain et Travis heurta le sol. Terrifiés, les autres s'enfuirent à bord du camion. Lorsqu'ils furent calmés, ils retournèrent d'où ils venaient et se lancèrent dans une recherche minutieuse qui dura cinq bons jours, pendant lesquels ils couvrirent bon nombre de km dans le désert et les forêts d'Arizona.

    Bien sûr, les soupçons se portèrent sur les 5 compagnons du forestier. Mais leur détresse parut tout à fait authentique et leurs histoire résista aux interrogatoires, même lorsqu'on eut recours à un détecteur de mensonge.
    Cinq jours plus tard, c'est un Walton tremblant de tous ses membres qui, l'esprit troublé, fit sa réapparition à Heber, une petite ville près de Snowflake. Son histoire concordait avec celle de ses compagnons. Il ajouta pourtant des détails étonnants. Le rayon de lumière l'avait rendu inconscient, puis l'avait entraîné dans un vaisseau spatial dans lequel il avait été examiné par des créatures ressemblant à des fœtus avant d'être "largué" à Heber.

    Au cours des années 1880, il y eu un grand nombre de disparitions dans l'est de Londres,connues depuis cette époque comme les "disparitions du West Ham".
    Une des première victimes fut la petite Elisabeth Carter, qui disparut de chez elle, puis réapparut dans la rue, et parla à des fillettes de son école. Elle essayèrent de la persuader de rentrer chez elle, mais elle répondit qu'elle ne pouvait pas, qu'"ils" ne la laisseraient pas faire. On la vit près du West Ham pendant quelques jours, puis disparut définitivement.

    Cas similaire, celui de Jerry Unwin, qui faisait partie de l'armée américaine et qui disparut, puis réapparut plusieurs fois avant de disparaître définitivement le 1er août 1959. Une telle aventure n'avait rien d'agréable et avait peu de chose de commun avec l'expérience semi-mystique décrite dans le film "Rencontre du troisième type". En revanche, elle se rapprochait des histoires d'enlèvements mystérieux à travers les âges.

    Téléportation et disparitions

    L'écrivain et médium Wellesley Tudor Pole a rapporté dans le "Silent Road" un phénomène de téléportation.
      
    ‎"Par une nuit de tempête de pluie, en décembre 1952, je me trouvais dans une gare de campagne à quelques km de ma maison de Sussex. Le train était en retard et il pleuvait à verse. Il était 17h52 et j'attendais un appel important chez moi à 18 heure. La situation semblait désespérée. Pour rendre les chose plus difficile la cabine téléphonique était hors d'usage et le téléphone de la gare ne fonctionnait pas non plus. Je regardais l'heure et il était 17h57.
    "Qu'arriva t-il ensuite ? Je ne sais pas. Lorsque je revins à moi, j'étais chez moi, dans l'entrée, à 20 bonnes minutes de marche de là, et la pendule sonnait 6h Mon coup de fil eu lieu quelques minutes plus tard. A ma grande surprise, je m'aperçus que mes chaussures étaient sèches et non boueuses, ainsi que mes vêtements".

    Comme toutes les histoires de ce genre, celle-ci est un peu agaçante. Ce cas n'a pas eu de témoins, personne ne saura donc comment le "téléporté" a disparu. S'est-il évanoui ? A t-il été transporté par des mains invisibles ?
    Une chose au moins est certaine : ce qui a déclenché ce phénomène semble bien être, finalement la volonté de l'écrivain. Il était désespéré de ne pas pouvoir arriver à temps pour son appel téléphonique, et son anxiété semble avoir déclenché une quelconque loi naturelle qui commande l'apparition de ce genre de phénomène.

    C'est peut-être le désir qui pourrait expliquer le don d'ubiquité de Maria d'Agreda : sa piété intense et son zèle missionnaire pourrait avoir généré des énergies inconnues et nécessaires au transport d'un "fac-similé" d'elle même au Mexique

    Téléportation et disparitions
    Mais dans les annales des disparitions de personnes, rien n'est plus étrange que l'histoire connue sous le nom d'"expérience de Philadelphie" qui date de 1943.
      
    Cette expérience consistait à faire intervenir des forces invisibles contre un navire et son équipage. Il ne s'agissait pas d'un test psychique, mais d'une expérience "top secret" de la marine américaine. Selon Charles Berlitz et William Moore qui rapportent cette histoire dans "The Philadelphia Experiment (1979), les survivants de cette expérience souffrent encore et il leur est défendu de raconter quoi que ce soit à qui que ce soit.
    Un champ magnétique fut créé autour du destroyer, mouillé dans un lieu secret. Les hommes d'équipages se voyaient normalement mais les témoins de l'expérience ne pouvaient voir que les silhouettes des hommes et du navire à travers le champs magnétique.Tout tremblait comme s'il y avait un brouillard de chaleur. Puis, navire et équipage reprirent leur forme normale et leur densité habituelle.

    Téléportation et disparitions

    L'effet de cette expérience sur l'équipage fut horrible. On rapporte que certains hommes subirent une sorte d'atroce combustion spontanée : il prenaient feu et certains ont produit ensuite des flammes brillantes pendant 18 jours. D'autres devinrent fous. D'autres encore, semi transparents ou en partie invisibles. D'autres enfin moururent des suites directes de cette expérience.
    Un témoin oculaire prétend avoir assisté à toute l'expérience et même d'avoir jeté les bras dans le champ de force :

    "Dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, autour du navire expérimental, j'observai l'atmosphère qui devint légèrement plus sombre que le reste du paysage. Au bout de quelques minutes, je vis un brouillard vert se lever comme un fin nuage : je pense qu'il devait s'agir d'un brouillard de particules atomiques. Il devint rapidement invisible aux yeux humains. Et pourtant, la forme nette de la quille restait imprimée dans l'eau de l'océan... Le champ formait une couche d'électricité pure tout autour...Tout mon corps ne se trouvait pas dans ce champ lorsqu'il atteignit son maximum d'intensité, c'est pourquoi je ne fus pas renversé, mais ma main et mon bras furent repoussés."

    La marine américaine a démenti l'existence de cette expérience. Pourtant l'histoire se tient et offre trop de consistance pour être entièrement fausse. Si le "projet Invisibilité" eut lieu, c'est un fait un scientifique et historique. Comparé aux disparitions naturelles, il semble beaucoup plus dangereux.
    La marine américaine s’intéresse à ce genre d'expérience : on peut le prouver. En septembre 1980, elle a rendu publique une expérience d'invisibilité avec des radars. Mais échapper à un radar n'est rien à côté de la disparition d'un être humain aux yeux de ses proches.
     
    S'il était possible de maîtriser la "force naturelle" qui, de de temps a autre, déplace des gens, les fait disparaître en quelques secondes ou les rend invisibles, la vie, telle que nous la connaissons, changerait complètement.
    En fait, la caractéristique de ce phénomène est de se produire au hasard. Peut-être n'y a t-il pas de force naturelle, mais paradoxalement, une loi aléatoire, qui donne lieu à des phénomènes déroutants.

    Ceux qui disparaissent pour toujours, où vont-il ? Dans un autre monde ? Sur un autre plan ? Ou bien se trouvent-ils dans ces régions encore inexplorées de l'esprit humain ?
    Il semble que ce genre de phénomène restera mystérieux, jusqu'à ce que l'on retrouve une explication complète à tous les phénomènes étranges. Jusque-là, qui sait....
                                                                                                                                Extrait de " Inexpliqué 1981"
     
     
     

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    Ces incectes qui nous dépassent

     

    Plus nous les étudions, plus les insectes nous paraissent énigmatiques. Ils ont presque tout inventé avant nous et à moindre frais.
    Ces incectes qui nous dépassent
    Premier grand mystère : celui de leurs forteresses en tout genre. On connait les plus spectaculaires fourmilières qui abritent des milliers d'individus, termitières géantes d'Afrique ou châteaux d'alvéoles édifié avec soin par les abeilles.

    L'organisation elle-même est stupéfiante : non seulement tout le monde est à l'oeuvre mais encore chacun a fini par se spécialiser dans une fonction précise. On aperçoit des soldats, défenseurs casqués aux lourds mandibules. Il y a les ouvrières qui s'activent auprès de leurs futurs frères et sœurs. Personnes ne donne d'ordre. Il n'y a pas de véritable hiérarchie, mais une stricte division du travail. Pas de gréve non plus ni de vacances. La solidarité absolue. Elle va si loin chez les hyménoptères sociaux ( guêpes, abeilles, fourmis) que les ouvrières qui sont toutes de sexes femelles, ne se reproduisent pas. Elles travaillent, non pour elle même, mais pour leurs frères et sœurs en formation dans les œufs pondus par la reine.
    Cet "altruisme biologie" est un des principaux mystères de l'entomologie, en même temps qu'une sorte de défi aux lois de l'évolution.
     Ces incectes qui nous dépassent
    Depuis Darwin, en effet, on sait que la sélection naturelle élimine impitoyablement les individus qui ne font pas le nécessaire pour survivre ou pour procréer au maximum. Que dire, alors, de ceux qui se sacrifient au profit des autres ? En toute logique, leurs gènes devraient obligatoirement être éliminés au cours des temps. L'altruisme ne devrait pas exister dans la nature. Or, il existe bel et bien.

    Dans la nature chacun défend son intérêt par tous les moyens.
    Si les mâles ont pour but de répandre généreusement leurs spermatozoïdes et pour intérêt de favoriser leur semence au détriment de celle des autres, les femelles ont pour but et intérêt de recevoir le plus d'hommages possibles.
    De nombreux insectes femelles ont la capacité de garder ce sperme en réserve. Pour le mâle c'est un problème : lors de l'éjaculation ne va t-il pas pousser le sperme de son prédécesseur au lieu de favoriser le sien ?
    Ces incectes qui nous dépassent
    Le mâle d'une espèce de libellule a résolu le problème. Sous prétexte de danse nuptiale, il introduit en cadence son pénis dans la cavité génitale de la femelle. Ce n'est pas pour le plaisir, ni pour y déposer son sperme ! C'est pour "laver" le vagin de sa partenaire. Une fois celui-ci nettoyé, il éjacule tranquillement. Il n'aura pas travaillé pour son prédécesseur.
      
    En matière de sexualité, les punaises battent tous les records. Surtout de bizarreries.
    Chez les humains on appellera cela du sado- masochisme ! beaucoup de punaises pratiquent en effet, l'insémination traumatique. Dans ce cas le mâle n'introduit pas son pénis en douceur, mais brutalement, à travers l'organisme. Injectés comme par une piqûre, les spermatozoïdes vont se mêler à la circulation sanguine, qui leur fait gagner les voies génitales de la femelle. Suivant les cas, le mâle perce le vagin, le dos ou le ventre.

    Les punaises Xylocoris vont encore plus loin et pratiquent une sorte de curieuse homosexualité soda-masochiste. On pourrait presque parler d'orgie. Les mâles, qui n'ont plus besoin d'aucun vagin pour s'introduire, se piquent entre eux sur le dos.On voit alors de véritables "sandwiches" : un mâle en pique un autre, qui pique lui-même une femelle.
    Il semble d'ailleurs que, dans l'organisme du mâle intermédiaire, les spermatozoïdes du mâle supérieur circulent normalement et peuvent rejoindre ceux de l'intermédiaire pour finir par inséminer la femelle. Cette forme d'insémination, à la fois traumatique et complexe, est d'autant plus surprenante que plusieurs des espèces qui la pratiquent pourraient copuler de façon normale et indolore.
    Pourquoi, dans ce cas, les punaises agissent-elles ainsi ?
      
    Les Hylobittacus apicalis - mouches-scorpions qui ressemblent à des moustiques - ont ainsi d'étranges habitudes matrimoniales : sexe et festin vont de paire, chez eux ! Avant de s'accoupler, le mâle doit capturer une proie. Il n'en mange qu'une partie. L'autre sert de cadeau à la femelle à conquérir.
    Suspendu à une brindille ou à une feuille, le mâle attend que sa partenaire l'approche, lui tend l'offrande et, pendant qu'elle la consomme, en profite pour s'accoupler.
    Pourtant l'acceptation de la femelle est largement conditionnée par la qualité du cadeau. S'il s'agit d'un animal inconsommable, comme certaines coccinelles toxiques, la femme, dédaigneuse, refuse l'accouplement.
    En plus de son exigeante femelle, le pauvre mâle, qui s'est donné le mal de capturer une proie, doit encore faire face à certains de ses congénères indélicats. Certains de ceux-ci se font passer pour des femelles, se laissent courtiser et tendent de s'emparer de la proie. Ces "tricheurs" ont été façonnés par la sélection naturelle, qui est efficace, mais peu morale...
    Alors que nos sociétés hyperscientifiques s’efforcent de trouver le moyen de choisir le sexe des enfants à naître, certains insectes ont déjà résolu le problème. Les guêpe Nasonia Vitripennis maîtrisent parfaitement cette technique.
     
    Pour choisir le sexe de leurs rejetons, les guêpes "Nasonia Vitripennis" emploie une technique étonnante. Ces insectes parasites injectent leurs œufs dans le ventre de certaines mouches. Les larves qui naissent dévorent progressivement les entrailles de leurs hôtes. Curieusement, les larves des futurs mâles survivent mieux que celle des femelles.
    Cette inégalité larvaire pose un problème : en effet, si les mâles peuvent s'accoupler avec plusieurs femelle, chaque femelle ne peut s'accoupler qu'une fois. La pénurie en femelle pourrait donc menacer.

    Pour y parer, les "Nasonia Vitripennis" pondent deux fois à l'intérieur de leurs mouches réservoirs à nourriture. La première ponte va produire surtout des mâles. La seconde, en compensation, produit une grande majorité de femelles.
    Le procédé est original. Plusieurs mystères subsistent pourtant : comment les femelles pondeuses font-elles pour produire, presque à la demande, une écrasante majorité de sexes femelles ? Nul ne le sait encore.
     
    Autre énigme du monde des insectes : l'orientation.
    Beaucoup d'espèce migrent, les une sur de courtes distances, les autres sur des milliers de km. Les voyageurs les plus extraordinaire paraissent bien être les "papillons monarques".
    A la fin de l'été, ces papillons d'Amérique du Nord quitte la région des Grands Lacs américains pour se diriger vers le golfe du Mexique et le Texas, après un voyage de deux ou trois mille kilomètres.
    Dès le mois de mars, avec leur femelles fécondées, les monarques reprennent lentement la route du nord. Aucun d'eux n'atteindra la région des Grands Lacs : les plus vaillants ne dépasseront pas un millier de km. Par contre, sur le trajet, ils auront pondu de nombreux œufs, qui donneront naissance à de nouveaux papillons. Et l'éternelle course migratoire se poursuivra de génération en génération.

    Comme beaucoup d'insectes, les papillons se laissent guider par les conditions climatiques. Mais on ignore encore comment les monarques réussissent à s'orienter, surtout dans le cas des papillons nouveau-nés qui retrouvent spontanément la route du nord.

    Il est possible que la direction du vent joue un rôle ainsi que la position des étoiles ou peut-être le champ magnétique.
    Une piste de recherche très inintéressante étudie la présence dans le système nerveux central des animaux migrateurs, de ferromagnétiques, qui joueraient le rôle de boussole interne.
    De même, il apparaît clair que la plupart des insectes possèdent une connaissance très étendu des règles générales de la navigation aérienne.
    Les insectes sont également victimes de la course aux armements. Sélection naturelle oblige, chaque espèce tend, au cours de l'évolution, à développer des armes défensives et offensives de plus en plus efficaces.
    Ces incectes qui nous dépassent
    Redoutable guerriers, les termites ont mis au point des armes chimiques complexes. Pour eux, c'est une nécessité. Pour faire face aux raids meurtriers, des fourmis guerrières, les termites disposent d'armes blanches offensives (mandibules), défensive (cuirasse) mais aussi chimiques !
    Ces incectes qui nous dépassent
    Les termites Schedorhinotermes possèdent deux catégories de défenseurs : le grand et le soldat. Ce dernier manipule avec efficacité l'arme chimique : il se contente de frotter sa tête contre le corps de la fourmi assaillante sans chercher à la saisir, ce dont il serait d'ailleurs incapable. On voit alors la fourmi reculer, se traîner sur le sol et mourir. Le produit n'est toxique, bien entendu, que pour la fourmi...
    Ces incectes qui nous dépassent
     
     
     
     
    Plus extraordinaire encore : les termites trinervotermes sont capables de tuer à distance ! Ils envoient directement sur leur adversaires une sorte de glu paralysante et meurtrière. Un genre d'insecticide, inventé avant le développement de la chimie par l'homme.

    Non content de faire la guerre, certains insectes ont mis au point l'esclavage. Comme les sociétés humaines, les fourmis pratiquent aussi bien l'agriculture que l'élevage. Certaines espèces cultivent des champignons. D'autres vivent en bonne entente avec divers insectes, tels les pucerons, dont elles recueillent avec gourmandise le liquide sucré qui leur sort du ventre.

    Ces incectes qui nous dépassent

    Les fourmis esclavagistes, elles, organisent des raids contre les fourmilières voisines. Elles s'emparent alors des œufs, qu'elles ramènent chez elles. Ces œufs donneront naissance à des larves, qui deviendront des ouvrières et travailleront en bonne ouvrières bien programmées, pour les fourmis esclavagistes. Déchargées de leurs besognes quotidiennes, les ouvrières de l'espèces esclavagiste auront alors tout le loisir de se consacrer à leurs activités guerrières !
      
    Prédateurs redoutables, les fourmis ont aussi leurs adversaires. Le plus terrible est une mouche microscopique parasite, qui profite du moindre moment d'inattention des fourmis pour leur pondre dans le ventre. Les œufs de ces mouches, devenus larves, grandiront en dévorant les entrailles de la fourmi qui les a portés.
     
    Ces incectes qui nous dépassent
    Contre cet "ennemi intérieur", les fourmis à parasol ont mis au point un système de surveillance assez spécialisé. Tandis que les ouvrières cueillent et transportent de gros morceaux de feuilles pour en garnir le nid, une fourmi naine du même groupe monte la garde, juchées sur le tas de feuilles. Ordinairement, ces fourmis naines sont affectées à la culture des champignons microscopiques.
      
    Dès que les mouches se préparent à fondre sur les ouvrières, les fourmis naines se regroupent et font face à l'attaque aérienne. A tout moment, surveillant en permanence l' "espace aérien", elles peuvent repousser l'ennemi venu du ciel...
      
    Les insectes on l'a vu, ont quasiment tout inventé. Par instinct, ils connaissent les trajectoires à emprunter au moment de leurs migrations. Ils savent comment tuer et transporter leurs proies. Ils parviennent à détecter une femelle à plusieurs kilomètres de distance. Ils ont trouvé le moyen de prévoir les attaques des plus terribles et des plus fourbes prédateurs. Ce ne sont là que des réponses stéréotypées à des situations déterminées.

    Ils savent aussi, et c'est le plus étonnant, distinguer le parent de l'étranger. Même sans l'avoir jamais vu. Cette connaissance des relations de parenté est aujourd'hui le problème qui intrigue le plus les biologistes : Ils en ont des preuves, ils s'en servent pour interpréter certains aspects de l'évolution des espèces, mais ils sont encore incapables d'en donner une explication satisfaisante.
     Comment les animaux font-ils pour déterminer la carte génétique de leurs congénères, alors que nous commençons à peine à savoir décortiquer le nôtre ? Peut-être le langage des odeurs joue-t-il, ici encore, un grand rôle. Chez les abeilles, on vient de constater que les individus savent reconnaître leurs liens de parenté grâce à ces phéromones. Même mort, l'insecte garderait une sorte d'effluve de sa carte génétique...
      
    Le monde fascinant des insectes est très loin d'avoir livré tous ses secrets ; ils en savent au moins autant que nous.
     
     
                                                                                                                            Extrait de " Inexpliqué 1981"  
     
     

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    La malédiction des pharaons


    Dans une petite salle du musée du Caire, à quelques pas des galeries où se pressent les visiteurs, une dizaine d'hommes retiennent leur souffle.
    Devant eux se tient, emmailloté dans plus de 400 m de bandelettes, la momie extraordinairement bien conservée de Ramsès II.

    L'instant est grave. Trois mille deux cents ans plus tôt, Ramsès II a été momifié pour son dernier voyage.

    Autour de lui, quelques employés du département de chimie du musée, les descendants de ceux qui, 32 siècles auparavant, servaient le pharaon aux mille temples, aux mille femmes et aux mille enfants. Eux aussi regardent la momie recouverte de linge blanc.

    Avec mille précautions, on enlève les bandelettes. Le pharaon en a besoin : comme beaucoup de mortels, cet ancien dieu vivant est rongé de moisissures. Les champignons et les micro-organismes prolifèrent sur sa dépouille sacrée.  Avant d’être emmené en France, au Centre de recherches nucléaires de Saclay, pour un traitement définitif au cobalt 60, il faut lui retirer tous les linges qui le recouvrent.

    La malédiction des pharaons


    Deux heures après, l’interminable bande de tissu est presque enlevée. Soudain, les dix hommes voient le bras souverain se relever brutalement, comme dans un geste de menace, et rester pointé vers le ciel…


    Fureur sacrée ou phénomène naturel ? Malgré les déclarations des scientifiques, qui leur expliquèrent que le bras de Ramsès, resté bloqué pendant trente-deux siècles contre la poitrine, avait retrouvé son mouvement naturel dans la chaleur du laboratoire, les employés égyptiens refuseront désormais d’intervenir en quoi que ce soit dans les opérations de manipulation des momies pharaoniques.
    Pour eux, " Ramsès II n’était pas mort ".
    Il avait commencé à se venger !

    La malédiction des pharaons


    De nouveau, la phrase rituellement inscrite sur les tombeaux de tous les souverains égyptiens reprenait toute sa sinistre actualité. Elle était dans toutes les mémoires :
    " La mort abattra de ses ailes quiconque dérangera le repos du pharaon. "

    La vengeance des pharaons ! Depuis les origines de la civilisation égyptienne, elle plane, comme une menace sourde, au-dessus de tous ceux qui se mêlent de troubler le dernier sommeil des momies, royale ou non. Après la découverte du trésor de Toutankhamon , en 1923, la rumeur de cette vengeance deviendra publique : le monde entier parlera de la main invisible qui semblait avoir frappé une trentaine de ceux qui, de près ou de loin, avait approché la dernière demeure du jeune pharaon.

    La malédiction des pharaons


    Au cours des années soixante-dix, plusieurs égyptologues seront frappés d’un mal mystérieux. Peut-on mettre toutes ces morts sur le compte de la fatalité ? Existe-il un lien tragique entre tous ces étranges décès ? Bref, la malédiction des pharaons existe-t-elle ?

    Il convient d’examiner dans quelles conditions cette malédiction a pu être lancée. Car elle existe bien, au moins dans la volonté de ceux qui, il y a trois mille ans, ont tenté de préserver les grands de leur monde du retour à la poussière originelle.


    Chez les anciens Égyptiens, en effet, la magie tenait une place considérable, qui se retrouve dans d’innombrables manuscrits. Magie noire et magie blanche étaient alors une manière naturelle d’envisager les relations entre l’homme et son milieu. Toute à la fois devin, astronome, chimiste ou médecin, le mage égyptien était respecté autant que consulté.


    La malédiction des pharaons


    Pour les mentalités de ce temps, le monde n’était qu’un tissu de forces et d’énergies fondamentales qui faisaient réagir l’ensemble des vivants, des morts et même des choses inanimées. Les hommes, passés ou à naître, les dieux, les animaux, les plantes ou les minéraux étaient donc capables de penser. Par conséquent, on pouvait les influencer ou, par l’intermédiaire des mages et des magiciens, on pouvait tenter de traiter avec eux.

    Cette notion est essentielle pour comprendre la vraie nature de la malédiction des pharaons. S’il était possible d’exercer une quelconque influence sur le monde passé ou à venir, les mages et les prêtres pouvaient donc, au moyen de formules appropriées, protéger un lieu ou un homme contre d’autres hommes.

    La malédiction des pharaons

    Les égyptiens imaginaient-ils que les tombes de leurs souverains pouvaient être profanée ? Gaston Maspero, le père français de l'égyptologie scientifique, explique dans ses causeries d'Egypte, la manière dont les mentalités de l'époque percevaient les rapports entre le visible et l'invisible :

    " Les vivants se mêlent à des forces obscures sans le savoir, les heurtent, les repoussent, les appellent, tantôt pour subir des influences mauvaises, tantôt pour recevoir d'elle des bienfaits. Beaucoup sont des divinités ou des génies qui n'ont jamais traversé l'humanité. Plus encore sont des âmes désincarnées, des doubles errants ou des ombres mécontentes, à qui leur condition d'outre-tombe n'a conservé aucun des avantages dont ils jouissaient pendant leur existence terrestre et que leur misère enrage contre les générations présentes.

    " Ils en veulent à ceux qui tiennent maintenant leur place de les délaisser comme eux-mêmes délaissèrent ceux qui les avaient précédés. Et ils cherchent à se venger de leur négligence en les attaquant à leur insu. Ils rôdent nuit et jour par les villes et par les campagnes, quêtant patiemment quelques victimes et, dès qu'ils les ont trouvées, ils s'emparent d'elles par un des moyens à leur disposition. " 



    Les prêtres poussaient si loin l’art de la malédiction qu’ils s’en prenaient parfois aux dieux eux-mêmes. Plusieurs papyrus magiques nous expliquent par leur menu les moyens de se débarrasser des divinités trop néfastes, avec des détails dignes des grimoires de nos sorcières du Moyen Age.

    Évidemment, pour les Égyptiens qui attachaient tant de prix à la vie dans l’au-delà, le viol des sépultures était un des crimes les plus odieux. Nous savons qu’ils essayaient de se préparer à une mort tranquille par des croyances très souvent affirmées à l’immortalité de l’âme, voire des corps. Pour eux, la mort était une nouvelle " vie ", et ils garnissaient les tombes de leurs défunts de tout ce qui pourrait leur être utile pour
    le " voyage " vers cette nouvelle vie.


    Dès l’ancien Empire, on trouve dans les tombes des avertissements à l’égard des voleurs et des pillards. Mieux : on trouve également des menaces contre ceux qui seraient tentés d’effacer les avertissements pour abolir leur " puissance " ! Contre les profanateurs, les châtiments sont variables, mais toujours exemplaires : la malédiction pour l’éternité après une mort atroce.

     

    La malédiction des pharaons

     

    Un document funéraire de la XXIIe dynastie affirme :

    " Je m'emparerai de lui comme un oiseau. Je ferai que tous les humains qui sont sur terre craignent les esprits qui sont dans l'Amenti, lorsque les aura terrifiés le fidèle gardien de Nekhen. "
    Cet oiseau de proie de Nekhen sera, par la suite, le symbole même de la vengeance des pharaons...


    Pas question non plus d’effacer le nom du défunt de sa tombe : pour les Égyptiens, "nommer" le pharaon était un moyen de le faire revivre, de le connaître. Marteler son nom, comme cela se fera après quelques règnes particulièrement pesants, c’était l’écarter à jamais du monde des vivants.

    Prudents, les pharaons organisaient eux-mêmes la défense de leurs sépultures, notamment en les regroupant, en leurs affectant une garde permanente ou en les camouflant le mieux possible. C'est ainsi que certaines tombes ont pu être conservées jusqu'à nos jour à peu près inviolées. Ce sera le cas du tombeau de Toutankhamon. 

    Les " archives " pharaoniques nous ont transmis des procès mémorables de pilleurs de tombes, où il apparaît clairement qu’il s’agissait déjà, à l’époque, d’une industrie plus que lucrative, où étaient "mouillés" des hauts fonctionnaires, voire des prêtres chargés de veiller sur leur sépulture !


    Malgré les procès et les condamnations, les pillages continueront, à tel point qu'il faudra évacuer de nombreuses tombes et " regrouper " les momies des pharaons morts dans des sépultures secrètes.
    Trente-six de celles-là et toutes leurs richesses seront ainsi mises à l'abri dans les environs de Deir el Bahari. Leur cachette restera inviolée pendant près de 3 000 ans. Par contre, vers 1870, leur découverte fortuite enrichira un village entier, jusqu'à ce que les égyptologues découvrent à leur tour l'ultime sépulture de souverains dont ils ne pensaient plus jamais trouver la moindre trace.


    Au fil des années, pourtant, la fameuse malédiction ne cessait d’agir. On ne compte plus que les pilleurs de tombes retrouvés morts dans les mausolées qu’ils venaient dévaster : morts accidentelles souvent, due à une mauvaise chute, à l’extinction prématurée d’une torche, mais aussi à la peur, voire à de bien curieuses maladies. Au XIX siècle, les détrousseurs de pharaons savaient tous ce qu’ils risquaient. Mais le jeu en valait la chandelle.

    La malédiction des pharaons
    On savait aussi, même en Europe, que les momies était chargées d’étranges pouvoirs. Le trafic des momies étaient autrefois prospère : les apothicaires utilisaient le corps des aristocrates de l’Empire égyptien pour leurs décoctions ! Les bateaux chargés de convoyer ces momies n’arrivaient pas toujours : l’histoire a retenu l’étrange naufrage du bateau général prussien von Minutoli, qui rapportait une momie trouvée dans la pyramide de Sakkara et qui affectait de se moquer de la "malédiction".

    Le naufrage le plus célèbre du XXe siècle, celui du Titanic, met également en cause une momie. On sait que le géant des mers transportait, avec ses 2500 passagers, de l’or, des diamants et … la momie d’une voyante qui vivait sous le règne d’Aménophis IV. Elle possédait encore toutes les amulettes, dont l’une portait l’inscription fatidique, sous l’effigie du dieu Osiris : "Réveille-toi du sommeil dans lequel tu es plongée. Le regard de tes yeux triomphera de tout ce qui est entrepris contre toi. "


    Trésor précieux, cette momie ne voyageait pas dans la soute, mais près de la passerelle de commandement. Certains n’ont pas manqué de faire remarquer que la malédiction avait peut-être troublé la raison du commandant du Titanic, qui semblait n’avoir tenu aucun compte des icebergs qu’il aurait pu trouver sur sa route et qui paraissait complètement hébété par la catastrophe…

    La malédiction des pharaons

    Faut-il pour autant penser que les prêtres-magiciens de l’ancienne Égypte ont eu recours à des pouvoirs ont résisté au temps ? Et que les formules magiques de ces prêtres garderont encore longtemps leur redoutable efficacité ? Quelques auteurs ont pu le penser et formuler, dès le début du XX e siècle, des hypothèses plus ou moins sérieuses.

    Avec la découverte de la précieuse tombe de Toutankhamon et l'étrange épidémie qui frappera la plupart de ceux qui auront approché la momie du jeune pharaon, ce débat sur la malédiction des anciens souverains de l'Egypte va rebondir et prendre une ampleur internationale.

    La malédiction des pharaons

    Quel est donc cet étrange mal qui a frappé Lord Carnavon et les compagnons d'Howard Carter ?

                                                                                                    Extrait de " Inexpliqué " 1981

     

      2ème partie : La Vengeance de Toutankhamon

    3ème partie : Le Cancer des égyptologues

    Le Trésor de Toutankhamon


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