• Guy de Maupassant - Le Horla - Extrait - Le vent invisible

     

     

    Je repris : « S’il existait sur la terre d’autres êtres

    que nous, comment ne les connaîtrions-nous point

    depuis longtemps ; comment ne les auriez-vous pas

    vus, vous ? comment ne les aurais-je pas vus,

    moi ? »



    Il répondit : « Est-ce que nous voyons la cent

    millième partie de ce qui existe ? Tenez, voici le

    vent, qui est la plus grande force de la nature, qui

    renverse les hommes, abat les édifices, déracine les

    arbres, soulève la mer en montagnes d’eau, détruit

    les falaises, et jette aux brisants les grands navires, le

    vent qui tue, qui siffle, qui gémit, qui mugit, –

    l’avez-vous vu, et pouvez-vous le voir ? Il existe,

    pourtant. »


     


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    Le mégalodon

    Doc Pascal  

    Y - A - T'IL UN MYSTERE COUSTEAU ?
    L'affaire éclata le 26 juin 1995: Stéphane Swirog, livre l'information, rapportant brièvement une histoire relatée par l'un des de ses collègues militaires stationnés à Djibouti: il s'agissait d'une découverte effectuée par le commandant Cousteau dans une fosse marine au large de Djibouti, ou se situent des îlots dans le golfe de Tadjoura et plus particulièrement dans la passe de El-Kharab. Selon le commandant, elle n'aurait pas été révélée car elle aurait entraîné des conséquences trop importantes sur les connaissances actuelles.

    L'expérience aurait consisté à immerger une carcasse de chameau dans une cage destinée à l'observation des requins et la cage en serait ressortie broyée comme par quelque créature formidable. Aucune preuve confirme le sujet mais cette rumeur est très répandue en république de Djibouti. En 1996, un autre témoignage d'un militaire qui été en mission dans la région. Selon ce dernier, l'équipe Cousteau serait arrivée à Djibouti et aurait effectivement plongé une carcasse dans une cage, et celle-ci aurait été entièrement broyée lors de sa remontée.

    Le commandant aurait plongé et vu quelque chose: il aurait déclaré que ce qu'il avait vu était trop important pour le dévoiler à l'humanité. La découverte du commandant serait-elle "la chose" dont parle Pierre Clostermann ? L'étude des grands fonds et des fosses abyssales est encore incomplète et si cette information se révélait exacte, elle confirmerait sans aucun doute l'existence d'une espèce animale particulièrement fantastique, inconnue ou à redécouvrir.
    Le mégalodon
    Quelle créature aurait pu pulvériser une cage aux requins, attirée par un appât ? Le premier sur la liste est connu : il s'agit du grand requin blanc (Carcharodon Carcharias). Un tel grand blanc, si puissant soit-il, serait-il capable de broyer une cage à requins ? On peut en douter, surtout connaissant le savoir-faire et la compétence de l'équipe Cousteau.
    Élargissons donc notre champ de recherches dans la famille des requins et venons-en bien sûr à l’ancêtre du grand blanc, à savoir le gigantesque carcharodon megalodon du miocène. Il s'agit probablement du plus gros poisson ayant jamais vécu, avec une taille oscillant entre 15 à 25 mètres et des dents de 20 centimètres de haut, les mâchoires de ce super géant des mers ayant une ouverture oscillant entre 1,50 m et 1,80 m.
    Le mégalodon
    En 1954, le cotre Australien Rachel Cohen passait en cale sèche à Adelaide pour un carénage: il est très intéressant de noter que le demi-cercle décrit par l'implantation des dents et des traces avait pratiquement un mètre de rayon. Le capitaine dudit bateau a eu souvenir d'un gros choc s’étant produit de nuit lors d'une tempête au large de Timor. Après une étude approfondie de la coque, des ichtyologue Australiens ont conclu que l'animal possesseur d'une telle dentition devait mesurer approximativement 24 mètres. Il y a quelque part dans le pacifique, sans doute normalement en grande profondeur, des requins de la pire espèce ayant cette taille.
    Closterman cite dans son livre de témoignage de David G.Stead du muséum de Sydney qui écrivait en 1963 dans "sharks and rays of australien seas" :
    Le mégalodon
    " J'ai eu entre les mains des dents de carcharodon draguées dans le pacifique; ce n'étaient pas des fossiles, quelques-unes étaient même très récentes et avaient appartenu à des spécimens de 25 à 30 mètres de long."

    L'aire de répartition du grand blanc est immense; il est connu dans toutes les mers du monde. Quant au carcharodon megalodon, s'il existait encore, il devrait habiter les mêmes biotopes mais certainement à des profondeurs plus proches de celles ou sont censés vivre les calmars géants.

    Noel Kemp, géologue agréé du Tasmanian Museum, compare dans l'illustration une dent fossile avec la mâchoire complète d'un grand blanc qui avait une longueur de 5 mètres: la grosseur de la dent fossile indique qu'elle a appartenu à un requin de 12 mètres de long. Il ne serait donc pas étonnant de trouver au large de Djibouti de tels animaux, le grand blanc fréquentant du reste cette zone de l'océan.
    Le mégalodon
    Même si l'hypothèse du carcharodon megalodon est séduisante, d'autres suspects pourraient fort bien étre retenus. On peut penser au Mosasaure, qui vivait au crétacé, à la fin de l’ère secondaire. Il s'agissait d'énormes lézards dont le corps faisait penser à celui d'un énorme crocodile. Avec leurs puissantes dents, ils pouvaient broyer n'importe quoi et pourquoi pas une cage à requins ? Ces animaux avaient une longueur oscillant entre 12 et 15 mètres et étaient les grandes terreurs des océans de l'époque. Ils sont officiellement éteints depuis 70 millions d'années mais sous la dénomination de serpent de mer, on retrouve souvent leur silhouette caractéristique de très grand crocodile.
    Le mégalodon
    Au crétacé inférieur vivait le kronosaurus qui était le plus grand et le plus lourd des plésiosaures à cou court de la région australienne et qui était une version reptilienne de notre actuel cachalot. Son crâne aplati au sommet, long et massif, mesurait 3 mètres, pratiquement le quart de la longueur totale de son corps, et était plus grand et plus fort que celui du plus gigantesque des dinosaures carnivores. La longueur totale de l'animal était évaluée entre 12 et 15 mètres. L'un de ses derniers représentants est certainement celui qui fit la stupeur de l'équipage de l'U 28, le 30 juillet 1915.

    Le sous-marin torpilla dans l'atlantique nord le navire britannique Iberian et à la suite de l'explosion sous-marine de ce dernier, les membres de l'U 28 aperçurent avec les débris de l'épave un gigantesque animal soulevé par la déflagration: selon le rapport du commandant du sous-marin, Georg Gunther Freiherr Von Forstner, l'animal qui disparut dans l'eau au bout de 10 à 15 secondes mesurait environ 20 mètres de long et ressemblait par sa forme à un crocodile, avec quatre membres munis de puissantes palmures et une longue tète s'effilant en pointe. Étonnant témoignage, surtout lorsque l'on sait qu'il vient d'un marin professionnel.

    Une pieuvre géante ?
    Le mégalodon
    Le dernier prétendant à ce mystère pourrait être, comme le suggère Christian le Noel, cryptozoologue reconnu par ses nombreuses expériences sur le terrain, une pieuvre géante de type grégaire vivant dans d'immenses trous ou cavernes et n'ayant aucune raison de remonter à la surface. L'exemple le plus significatif de l'existence de tels monstres est celui relatif au cadavre retrouvé à Saint-Augustine en 1896, dont les restes immenses appartenaient à une espèce de pieuvre dont les mensurations n'ont aucune commune mesure avec les plus grosses que nous connaissons actuellement. Des pieuvres inconnues aussi grandes n'auraient aucune difficulté à broyer des cages à requins. C'est certainement la piste la plus intéressante à suivre, c'est aussi la croyance des indigènes de la région.

    Tout est possible à ce stade de l’enquête. Le seul élément à notre disposition, matériel mais non visible, est le fait que la cage à requins fut broyée par quelque animal ayant une force considérable. L'élément qui nous manque est celui concernant l'état de la dite cage et nous ne savons pas non plus si les indices relevés à son examen sauraient nous faire remonter jusqu'à la véritable identité de l'agresseur.

    Notons que dans son ouvrage "Monstres des lacs et des Océans" (éditions plein sud, 1996) Richard D. Nolane précise que d’après Jean Jacques Barloy, le commandant Cousteau aurait réussi à filmer le monstre et conserverait le document dans un coffre avec ordre de ne jamais l'en sortir car il serait de mauvaise qualité et néfaste à sa réputation. Il y aurait aussi une brochure qu'un des correspondants de Barloy aurait eue entre ses mains.

    Barloy au cours de l'émission Sciences au naturel de Marie-Odile Monchicourt diffusée le 5 octobre 1987 sur France-Inter, révéla :

    " Le monstre de Djibouti vivrait dans le Koubé, qui est une sorte de petite mer intérieure aux eaux noires et bordées de falaises verticales. Le monstre y serait entré autrefois et ne pourrait plus en ressortir (soit parce qu'il a grandi, soit parce que les courants l’empêchent de partir). Cette créature ressemblerait à une gigantesque raie. Tous les ans aurait lieu une cérémonie organisée par des habitants du lieu qui considéreraient la bête comme un dieu de la mer. Ils descendent dans les eaux noires du Koubé un chameau vivant, dans une cage, en guise d'offrande. Trente secondes après ils remontent la cage mais celle-ci ainsi que le camélidé ont disparu. Il y a eu entre-temps quelques remous pour témoigner du drame. Cousteau aurait parait-il réussi à filmer le monstre. Il conserverait le document dans un coffre-fort, avec ordre de ne jamais le sortir. En effet, le film serait de mauvaise qualité et Cousteau craindrait pour sa réputation. Il aurait également écrit une brochure intitulée: la bête ou la chose "

    En dehors de ce témoignage qui passa sur les ondes, il y a un mutisme complet sur le film et la brochure.
    Le mégalodon
    Comme le disait le commandant cousteau :

     Mes amis, je crois que la mer nous réserve encore bien des surprises.......
     

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    Le Yéti

    Massue à la main, le corps couvert d'une épaisse toison, les "hommes des bois" et autres "hommes sauvages" n'ont cessé de hanter les légendes de la vieille Europe. Les sculpteurs du Moyen-âge leur ont même consacré quelques émouvant chapiteaux.
    Pour les esprits simples, ces créatures sont légendaires et doivent le rester : elles sont évidemment sorties de l’imagination populaire, toujours fertile. Pour les curieux, une certitude s'impose : il y a quelque chose... Mais quoi ?

    Les indiens de l'Amérique du Nord l'appellent "sasquatch. Les Yankees l'ont baptisé "Bigfoot" (grand pied).
    De temps en temps, des nouvelles nous arrivent de l'Himalaya, la terre d'élection du yéti, le fameux "abominable homme des neiges". Parfois ce sont de simples - mais éloquentes- traces dans la neige. Parfois c'est le yéti lui-même qui se profile sur fond de brume et de tempête de neige.
    Voici des faits :

    En 1974, une jeune Népalaise est attaquée par un yéti. Elle gardait son troupeau de yacks dans l'Everest, à plus de 4 000 m d'altitude.
    En 1978, Lord et Lady Hunt effectuent un voyage au Népal. Ils découvrent de gigantesques traces de pas dans la neige, tout autour de leur refuge. Leurs photographies sont impressionnantes.

    En Chine, les apparitions d'hommes sauvages ou d'hommes bêtes n'ont pas donné lieu à beaucoup de commentaires. Rareté du yéti ou perplexité officielle ? Nul ne sait. Toujours est-il que, vers le milieu des années 1970, de singuliers rapports ont été reçu de la province du Ho-pei et celle du Chan-si, régions montagneuses et boisées de la Chine du Nord : de singulières créatures auraient été aperçues.

    Le témoignage de Pang Gensheng, un chef de village de 33 ans, ne manque pas d'intérêt :


    Le Yéti
    En juin 1977, alors qu'il coupait du bois dans la forêt, il a reçu la "visite" d'un homme velu. Il raconte :
    "Il s'approchait de moi. Je pris peur et me mis à reculer jusqu'à ce que j'aie le dos contre une paroi rocheuse. Je ne pouvais pas aller plus loin. L'homme velu, qui n'était plus qu'à deux mètres de moi se rapprocha encore d'une cinquantaine de centimètres. Je levai alors ma hache, prêt à défendre ma vie... Nous sommes restés ainsi à nous épier, sans bouger, pendant plus d'une heure ! Ensuite, j'ai ramassé une pierre à tâtons, sans le quitter des yeux, et je l'ai lancée dans sa direction. Elle l'atteignit à la poitrine. Il poussa des hurlements et se mit à frotter l'endroit atteint avec sa main gauche et s'appuya contre un arbre. Il est enfin parti lentement, vers le fond du ravin, tout en grognant..."

    L'homme qui mesurait environ 2,10 m, avait un font fuyant, des yeux noirs très enfoncés, une mâchoire saillante et des dents larges.
    Ses longs cheveux bruns flottaient librement sur ses épaules. Son visage et son corps étaient couvert de poils. Il marchait en écartant largement les jambes et les bras, qui, très longs, descendaient plus bas que les genoux.

    Il faut remarquer que la description de Pang Gensheng correspond tout à fait au signalement des autres hommes-bêtes aperçus dans les différentes parties du globe. Il faut également noter que, la plupart du temps, le comportement de ces créatures a été sensiblement le même.

    En Union soviétique, un programme d'études est en cours depuis 1955. Le docteur Jeanna Kofman a été sur la piste des "almas" qui hanteraient le Caucase. Elle aurait recueilli plus de 4 000 témoignages.

    Parmi ces témoignages, celui de Mohamed Tomakov, un fermier de 33 ans, qui a réussi à prendre au piège, dans une hutte de montagne, un de ces almas. C'était près de Getmish, en 1946. Selon son témoignage, la créature avait un aspect humain, mais elle était entièrement velue. Elle se déplaçait à quatre pattes, se redressant sur ses deux jambes lorsqu'elle s'arrêtait. Tomakov, qui avait vu l'almas pénétrer à l'intérieur de la hutte, avait bloqué la porte et était reparti chercher une corde. A son retour, la porte était ouverte et la hutte était...vide !


    Le Yéti
    De nombreux témoignages se recoupent quant à la présence d'hommes sauvages dans le Pamir.  Ainsi à l'été 1979 une expédition soviétique a relevé, dans la neige, des empreintes de pieds longues de 34 centimètres et large de 16,5 centimètres à la hauteur des orteils. Mais sans jamais apercevoir la créature qui avait laissé de telles traces.

    En Sibérie, toujours sur le territoire soviétique, d'autres hommes-sauvages ont été signalés
    . Au début des années 60, sur les rives de l'Obi, un chasseur a vu, un soir, deux de ces créatures déboucher soudain de la forêt. Effrayés par les deux "hommes", les chiens du chasseur s'enfuirent aussitôt, sans qu'il leur arrive aucun mal. Stupéfait, le chasseur a eu le temps de noter que les "hommes sauvages" étaient couverts d'une toison sombre, qu'ils avaient des bras très longs et qu'ils marchaient les pieds en dehors. Leurs yeux lançaient des lueurs rouge sombre. Ce qui est une autre caractéristique des créatures du genre "Big Foot".

    Sur le territoire de la république soviétique de l'Iakoutie, vers 1920, des villageois ont aperçu un "Chuchunaa" - ce mot servant dans leur langue à désigner les "hommes-bêtes - occupé à cueillir des baies sauvages :

    " Il était en train de s'empiffrer, explique un villageois, utilisant ses deux mains pour les porter à sa bouche. A notre vue il se dressa soudain de toute sa hauteur. Il était vraiment très grand - il faisait bien deux mètres - et passablement maigre. Il se tenait pieds nus, vêtu de peaux de daim et il avait à peu près la grosseur d'un homme ordinaire, avec un front bas et des arcades sourcilières très proéminentes, formant comme une visière au-dessus des yeux. Son menton était particulièrement fort, beaucoup plus développé qu'il ne l'est chez l'homme. Malgré tout, taille mise à part, il ressemblait vraiment à un homme. Il détala aussitôt. Il courait très vite, faisant un bond tous les trois pas."

    Le Yéti
    Même dans les régions où la densité de population est particulièrement forte, comme au Japon, on a aperçu d'étranges apparitions. En 1970 plusieurs "Hibagon" ont été repérés sur les pentes du mont Hiba, près d'Hiroshima.

    En 1974, un paysan s'est retrouvé nez-à-nez avec un de ces "Hibagons", un être malodorant de 1, 50 mètres de hauteur. "J'en suis resté pétrifié" a-t-il rapporté. "mais le pire de tout était la puanteur qu'il dégageait. On aurait dit qu'il s'était baigné dans du fumier ou dans une fosse septique. J'ai cru que j'allais m'évanouir. Heureusement, j'ai quand même réussi à m'enfuir en courant, sans bien me rendre compte de ce que je faisais. Ma maison était à 8 km de là, et j'ai fait tout le trajet sans regarder derrière moi ".

    Ce n'est pas la première fois que l'odeur nauséabonde des Bigfoot est signalée par ceux qui l'on surpris.


    Avec ses millions de kilomètres carrés complètement désertiques et inhabités, il aurait été étonnant que l'Australie n'habitât pas "d'hommes-bêtes". Les indigènes leur ont donné plusieurs noms dont le plus connu est celui de "Yowie". Ils sont signalés régulièrement et plus particulièrement en Nouvelle Galles du Sud et au Queenland. Le 3 octobre 1894, un jeune garçon, Johnnie Mac Williams, aperçoit l'un d'eux près de Snowball : "Un grand homme aux cheveux longs". La créature qui vient de jaillir d'un fourré est aussi surprise de cette rencontre que le jeune homme : en apercevant Johnnie, elle détale à travers champs, se cognant la jambe contre un tronc d'arbre, ce qui lui arracha des hurlements.

    Au début du siècle, Joseph et William Webb vont se trouver confrontés avec un "Yowie" dans des circonstances mouvementées. Près de Brindabella, en Nouvelle Galles du Sud, ils entendent une sorte de beuglement "guttural et caverneux", ainsi que des bruits inquiétants tout autour de leur campement. A un moment la "bête" devint parfaitement visible car il faisait nuit. Les deux compagnons l'interpellèrent. "Qui va là...?".
    En guise de réponse ils n'entendirent qu'un beuglement rauque. Ils la mirent en joue et tirèrent une fois. Si la chose fut atteinte elle ne sembla pas affectée par le coup de feu. Elle tourna les talons et s'enfuit.
    Le Yéti
    Le témoignage d'un employé du Parc National de la région de Springbrook, dans le Queensland, est particulièrement intéressant. En mars 1978, il a vu de très près un "Yowie" de plus de deux mètres : 

    "J'ai eu l'impression d'une présence toute proche. Je lève les yeux et, là, à moins de 4 mètres de moi, j'aperçois une silhouette vaguement humaine, noire et velue. Cela ressemblait plus à un gorille qu'à n'importe quoi d'autre. Une de ses énormes mains était agrippée au tronc d'un jeune arbre, qu'elle entourait complètement.
    La chose avait une face aplatie, noire et luisante, avec de grands yeux jaunâtres et un grand trou en guise de bouche. Nous sommes restés là, à nous regarder fixement. J'étais paralysé par la peur, si bien que j'étais incapable de lever la hache que j'avais à la main. Nous nous tenions ainsi immobiles depuis une dizaine de minutes environ lorsqu'elle libéra soudain une odeur nauséabonde, si infecte que je me suis mis à vomir. Elle tourna alors vers la droite et disparut rapidement"....


    Par son aspect autant que son comportement le "Yowie" australien rappelle le "Big Foot" américain, dont il est peut-être un cousin éloigné.
    Les "Big Foot" n'ont cessé de se manifester en Amérique du Nord. Il est devenu difficile, aujourd'hui, de nier leur existence. On commence à les signaler dès les années 1830.

    Des empreintes laissés par des pieds en 1851 découverts par deux chasseurs, mesuraient 33 centimètres de long. Cet épisode confirme que les "Big Foot" ne se trouvent pas exclusivement dans les régions du Nord-Ouest américain.

    On en a aperçu dans presque tous les Etats-Unis, partout où se trouvent de grandes étendues inhabitées et jusqu'en Floride où on a enregistré de nombreuses apparitions.

    En recoupant les témoignages on s'aperçoit que les "Big Foot" sont des créatures timides voire farouches, qui ne cherchent pas à approcher les hommes de trop près. Elles peuvent pourtant se montrer curieuses, et on en a vu rôder la nuit, autour des terrains de camping isolés dans les bois. Il leur est même arrivé de secouer voitures et caravanes. De même, quelques "Big Foot" ont parfois été aperçus dans les parages des fermes et de ranchs où ils recherchaient sans doute de la nourriture.

    Le Yéti
    Aux Etats-Unis, en 1967, un film amateur a soulevé plusieurs critiques, on peut y voir le légendaire big foot (2m10) marchant dans une forêt californienne, l’énigme qui plane sur son existence est toujours d’actualité.
    Répartis sur 150 ans, il existe aujourd'hui plus de mille témoignages. C'est énorme si l'on considère qu'un cas sur dix doit être signalé aux autorités.


    Le mystère des "Bigfoot" sera t-il éclairci un jour ? On peut en douter devant le l’afflux de témoignages contradictoires.


    Si l'on examine tous les rapports, la taille moyenne du Bigfoot semble osciller entre 1,80m et 2,20m. Mais certains affirment en avoir rencontré d'une taille autrement plus considérable.


    Les yeux flamboyants des Bigfoot sont mentionnés dans d'autres récits. Tantôt rougeâtres tantôt jaune, ou encore d'un vert phosphorescent, mais toujours terrifiants.
    De même l'odeur "infecte", rappelant aux dires de certains, elle des cadavres en décomposition. On a suggéré que les Bigfoot produisaient à volonté cette émanation nauséabonde afin de tenir à distance les indésirables.
    A certaine occasion, les témoins ont dû tirer un coup en l'air pour l'effrayer. Cette hésitation au moment de tirer sur un Bigfoot, plusieurs témoins l'on ressentie. L'un d'eux dira : "Jusque là, j'y avais pensé comme à une bête, mais je sentis alors que c'était un être humain et que je ne me le pardonnerais jamais si je le tuais".

    Homme ou animal ? Personne n'est capable de répondre avec certitude. En 1977, le géologue suisse François de Loys abat un homme-bête haut de 1,50 m à la frontière de la Colombie et du Vénézuela. D'après le zoologue Bernard Heuvelmans, il devait s'agir d'une espèce inconnue de singe araignée.


    Le Yéti
    Un rapport d'U.R.S.S. fait état d'un homme-bête capturé et tué dans les montagnes du Daghestan. Un officier de l'armée soviétique a vu la créature vivante et s'en souvient très bien :

    " Je revois encore cet être qui se tenait debout devant moi : un mâle, entièrement nu. C'était un homme, indubitablement, bien qu'il fût entièrement recouvert d'un poil long et rude, de couleur brun foncé. Mais son allure était celle d'un homme. Ce géant se tenait devant moi, bombant son torse impressionnant. Aucun sentiment ne se lisait dans ses yeux. Vides et inexpressif, c'étaient ceux d'un animal. Ce n'était pas un homme déguisé. Non, c'était un animal, une sorte d'homme sauvage".
    Deux hypothèses se présentent : ou le Big Foot est réellement un homme, un homme préhistorique qui aurait subsisté, caché (ou presque) à notre insu. Ou bien c'est un animal, et il s'agit de quelque singe géant, peut-être une forme primitive de gigantopithèque. C'est en tout cas possible du moins dans quelques parties du monde.


    Méfiance naturelle, ou préjugé scientifique, le Bigfoot ne "peut" pas exister, donc il n'existe pas ! Les hommes-bêtes n'en continuent pas moins à apparaître régulièrement dans toutes les parties du monde. L'énigme n'est donc pas résolue.
    Le Yéti

                                                                                          Extrait de inexpliqué 1981


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  • Honoré De Balzac - Louis Lambert - Extrait

     

    Je sais, mais vaguement aujourd’hui, que, suivant pas à pas les effets de la Pensée et de la Volonté dans tous leurs modes ; après en avoir établi les lois, Lambert avait rendu compte d’une foule de phénomènes qui jusqu’à lui passaient à juste titre pour incompréhensibles. Ainsi les sorciers, les possédés, les gens à seconde vue et les démoniaques de toute espèce, ces victimes du Moyen-Age étaient l’objet d’explications si naturelles, que souvent leur simplicité me parut être le cachet de la vérité. Les dons merveilleux que l’Eglise romaine, jalouse de mystères, punissait par le bûcher, étaient selon Louis le résultat de certaines affinités entre les principes constituants de la Matière et ceux de la Pensée, qui procèdent de la même source. L’homme armé de la baguette de coudrier obéissait, en trouvant les eaux vives, à quelque sympathie ou à quelque antipathie à lui-même inconnue. Il a fallu la bizarrerie de ces sortes d’effets pour donner à quelques-uns d’entre eux une certitude historique. Les sympathies ont été rarement constatées. Elles constituent des plaisirs que les gens assez heureux pour en être doués publient rarement, à moins de quelque singularité violente ; encore, est-ce dans le secret de l’intimité où tout s’oublie. Mais les antipathies qui résultent d’affinités contrariées ont été fort heureusement notées quand elles se rencontraient en des hommes célèbres. Ainsi Bayle éprouvait des convulsions en entendant jaillir de l’eau. Scaliger pâlissait en voyant du cresson. Erasme avait la fièvre en sentant du poisson. Ces trois antipathies procédaient de substances aquatiques. Le duc d’Epernon s’évanouissait à la vue d’un levraut, Tychobrahé à celle d’un renard, Henri III à celle d’un chat, le maréchal d’Albret à celle d’un marcassin ; antipathies toutes produites par des émanations animales et ressenties souvent à des distances énormes. Le chevalier de Guise, Marie de Médicis, et plusieurs autres personnages se trouvaient mal à l’aspect de toutes les roses, même peintes. Que le chancelier Bacon fut ou non prévenu d’une éclipse de lune, il tombait en faiblesse au moment où elle s’opérait ; et sa vie, suspendue pendant tout le temps que durait ce phénomène, reprenait aussitôt sans lui laisser la moindre incommodité. Ces effets d’antipathies authentiques prises parmi toutes celles que les hasards de l’histoire ont illustrées, peuvent suffire à comprendre les effets des sympathies inconnues. Ce fragment d’investigation que je me suis rappelé entre tous les aperçus de Lambert, fera concevoir la méthode avec laquelle il procédait dans ses œuvres. Je ne crois pas devoir insister sur la connexité qui liait à cette théorie les sciences équilatérales inventées par Gall et Lavater ; elles en étaient les corollaires naturels, et tout esprit légèrement scientifique apercevra les ramifications par lesquelles s’y rattachaient nécessairement les observations phrénologiques de l’un et les documents physiognomoniques de l’autre. La découverte de Mesmer, si importante et si mal appréciée encore, se trouvait tout entière dans un seul développement de ce Traité, quoique Louis ne connût pas les œuvres, d’ailleurs assez laconiques, du célèbre docteur suisse. Une logique et simple déduction de ses principes lui avait fait reconnaître que la Volonté pouvait, par un mouvement tout contractile de l’être intérieur, s’amasser ; puis, par un autre mouvement, être projetée au dehors, et même être confiée à des objets matériels. Ainsi la force entière d’un homme devait avoir la propriété de réagir sur les autres, et de les pénétrer d’une essence étrangère à la leur, s’ils ne se défendaient contre cette agression. Les preuves de ce théorème de la Science humaine sont nécessairement multipliées ; mais rien ne les constate authentiquement. Il a fallu, soit l’éclatant désastre de Marius et son allocution au Cimbre chargé de le tuer, soit l’auguste commandement d’une mère au lion de Florence, pour faire connaître historiquement quelques-uns de ces foudroiements de la pensée. Pour lui donc la Volonté, la Pensée étaient des forces vives ; aussi en parlait-il de manière à vous faire partager ses croyances. Pour lui, ces deux puissances étaient en quelque sorte et visibles et tangibles. Pour lui, la Pensée était lente ou prompte, lourde ou agile, claire ou obscure ; il lui attribuait toutes les qualités des êtres agissants, la faisait saillir, se reposer, se réveiller, grandir, vieillir, se rétrécir, s’atrophier, s’aviver ; il en surprenait la vie en en spécifiant tous les actes par les bizarreries de notre langage ; il en constatait la spontanéité, la force, les qualités avec une sorte d’intuition
    (Extrait du roman : Louis Lambert)


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  • Albert Einstein

     " Je veux savoir comment Dieu a créé l'Univers. Je ne suis pas intéressé par tel ou tel phénomène, tel ou tel élément. Je veux connaitre la pensée de Dieu

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    L’imagination est plus importante que le savoir.

    ......

    Nous aurons le destin que nous aurons mérité.

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    Le plus beau sentiment du monde, c’est le sens du mystère. Celui qui n’a jamais connu cette émotion, ses yeux sont fermés.

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     Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité.

    ........

    La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle.

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    Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue.

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    Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais je sais qu'il n'y aura plus beaucoup de monde pour voir la quatrième.

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     Le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito.

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      Un problème sans solution est un problème mal posé.

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    Le progrès technique est comme une hache qu'on aurait mis dans les mains d'un psychopathe

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    Rien n'est plus proche du vrai que le faux

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