• Barjavel René

    Il a tué son ancêtre ?
    Donc il n'existe pas.
    Donc il n'a pas tué son ancêtre
    Donc il existe
    Donc il a tué son ancêtre
    Donc il n'existe pas.

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    " Il est bien difficile de croire que tant de merveilles, tant d'ingéniosité dans le monde soient l'effet du hasard et de la chimie seulement. "

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    Ce qui s'apprend sans peine ne vaut rien et ne demeure pas.

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    Ce qui, justement, fait le prix, de la qualité de la vie humaine, c'est sa brièveté.

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    Comment puis-je croire ce que je ne comprend pas ?

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    Nous savons au moins déjà une chose, c'est que l'homme est merveilleux, et que les hommes sont pitoyables.

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    Toutes les religions du monde nous racontent à des détails près la même histoire, comme si l'humanité toute entière avait bénéficié, à un moment de son existence, de la même connaissance et des mêmes certitudes.

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    Thérèse de Lisieux

    Zélie Legrand et Louis Martin se rencontre tout à fait par hasard et tombent subitement amoureux l'un de l'autre, Tout deux sont les enfants d'anciens capitaines de Napoléon. Coïncidence encore plus étonnante : tous deux souffrent de n'avoir pu satisfaire leur vocation religieuse. Ils se sont mariés dans les trois mois. Pendant plus de dix mois ils observent volontairement une chasteté monacale et vivent parfaitement heureux jusqu'à ce que le directeur de Louis jugeant cet état peu conforme à la nature, lui signifie que c'est la volonté de Dieu qu'ils procréent !

    Les Martins, en paroissien obéissants, vont suivre la volonté divine à la lettre et naîtrons cinq filles et quatre garçons. Ceux-ci mourront en bas âge, mais les filles vivront, et quatre d'entre elles entreront dans les ordres, accomplissant ainsi, une génération plus tard, les vœux de leurs parents,

    L'une va connaitre un destin exceptionnel : elle sera canonisée par l'église catholique en 1925, à peine 28 ans après sa mort, devenant sainte Thérèse de l'Enfant- Jésus.

    Thérèse de Lisieux

    Rien d'étonnant donc à ce que la petite fille grandissant dans une famille d'une piété aussi exemplaire, montre très tôt les signes de la plus fervente dévotion. Elle écrira plus tard, dans son autobiographie, L'Histoire d'une âme (1897) :
    " Dès l'âge de trois ans, je ne concevais pas que l'on pût rien refuser à Dieu."

    Elle entre au carmel de Lisieux et il n'est pas besoin de s'étendre sur l'austérité bien connue du Carmel. Les règles, même en se replaçant dans le contexte de l'époque, en sont extrêmement rigoureuses. Les carmélites n'ont pas le droit de manger de la viande ; de septembre à Pâques, elles ne font qu'un seul repas par jour. Entre l'heure du lever (4 h du matin) et celle du coucher, elles doivent passer la plus grande partie de la journée dans le silence absolu. En outre, les religieuses sont tenues de s'infliger divers sévices corporels afin de faire acte de contrition ; elles doivent notamment se flageller plusieurs fois par jour à l'aide de la discipline, sorte de fouet de cuir tressé semblable au chat à neuf queues de sinistre réputation.

    Thérèse de Lisieux

    Les compagnes de Thérèse sont sensibles à sa dévotion fervente et à son inaltérable bonne humeur. Ces qualités lui doivent d'être nommées, à 23 ans, aide à la maîtresse des novices. C'est à ce moment qu'elle est prise, un matin, d'un accès de toux, suivi d'une grave hémorragie.
    On diagnostique une tuberculose aiguë, conséquence des privations qu'elle s'est imposées. Thérèse n'a plus qu'un an a vivre.

    En 1897, alors que sa fin est proche, elle déclare à l'une des nonnes qui la veillent :
    "Dieu ne m'a jamais donné que de l'amour et je répandrai en retour cet amour. Après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses. Je suis maintenant dans les chaînes comme sainte Jeanne dans sa prison. Mais je serai bientôt libre et bientôt viendra mon règne."

    La sœur infirmière, qui ne veut pas la contrarier, lui répond : "Oui, vous veillerez sur nous du ciel. Non, dit Thérèse, je descendrai sur terre"

    Thérèse de Lisieux

    Sur son lit de mort, on lui apporte des roses. Arrachant délibérément les pétales un à un, Thérèse en effleure le crucifix placé à la tête de son lit. Quelques-uns étant tombés à terre, elle rassemble ses forces pour s'écrier : "Surtout ramassez-les ! Conservez-les avec soin, ils seront un jour dispensateurs de joie. N'en laissez pas perdre un seul ! "

    Son agonie est longue et douloureuse. Des heures durant, elle lutte pour retrouver son souffle, sa face et ses mains s'empourprent sous l'effort, et sa couche est trempée de sueur. Le médecin lui a prescrit de la morphine pour adoucir ses dernières souffrances, mais celle-ci lui est refusée par la mère supérieure, femme bizarre et tyrannique.

    Beaucoup de catholique croient que Thérèse n'a pas souffert en vain. On voit apparaître après sa mort, toute une série de phénomènes étranges dans lesquels interviennent souvent les pétales de roses qu'elle avait effeuillées avant de mourir. Toujours est-il que ces événements inexplicables défient toute interprétation rationnelle.

    Thérèse de Lisieux, la sainte aux pluies de roses

    Ferdinand Aubry, homme d'une soixantaine d'années entre au début du siècle dans le service hospitalier des Petites Soeurs des pauvre à Lisieux. Il souffre d'ulcères de la langue et son état ne tarde pas à s'aggraver : la gangrène gagne la bouche et la langue se fissure, puis tombe. De l'avis des médecins, il n'a plus que quelques jours à vivre.

    C'est alors que les sœurs, en désespoir de cause, vont au carmel voisin demander l'un des pétales de rose de Thérèse. Elles le font avaler à Ferdinand. Le lendemain, il est guéri ! Etant donné de ce qu'il reste de sa langue, il lui faut plusieurs tentatives pour arriver à se faire comprendre des religieuses qui se tiennent à son chevet : " Quand ma langue redeviendra normale ? " Pour toute réponse, elles hochent tristement la tête. Trois semaines plus tard, néanmoins la langue de Ferdinand est complètement régénérée, comme en témoignent des photographies de l'époque.

    Me Dorans, une écossaise avait été admise à l'hôpital de Glasgow avec une tumeur abdominale. La malade ne s'était pas alimentée depuis dix semaines et ses forces déclinaient. Les médecins la déclaraient perdue. La communauté catholique de Glasgow adressa des prières à Thérèse de Lisieux pour implorer la guérison de Me Dorans. Une nuit qu'elle était seule dans sa chambre, celle-ci senti un léger attouchement sur son épaule. Elle s'endormit pour se réveiller 

    à 5 h 30, réclamant du thé et des rôties. Les médecins qui l'examinèrent par la suite constatèrent que la tumeur avait spontanément régressé, formant maintenant une petite nodosité indolore de la taille d'une bille.

    Paris, 1912 : la femme d'un jardinier, Me Jouanne, est hospitalisée d'urgence. On diagnostique une péritonite aiguë, et elle est opérée immédiatement. Mais les chirurgiens trouvent une telle quantité de pus dans l'estomac qu'il leur est impossible d'intervenir. Ils se contentent de recoudre l'incision, s'attendant à la mort imminente de la patiente. On appelle donc un prêtre. Après lui avoir administré les derniers sacrements, il glisse sous son oreiller l'un des pétales de rose "miraculeux", qui semble opérer là où la science avait échoué : la mourante se rétablit très vite et quitte l’hôpital au bout de deux semaines !

    Thérèse de Lisieux, la sainte aux pluies de roses

    On cite un peu partout de nombreux exemples de guérison analogues, obtenus grâce à l'intercession de Thérèse : en Autriche, en Belgique, en Espagne, en Suisse, en Italie, aux Etat-Unis, au Canada, en Chine...
    De fait, bon nombre de cas semblable authentiques. A moins que l'on ne soit prêt à croire à quelque conspiration tramée à l'échelle mondiale par les prêtres, les religieux, les médecins et d'innombrables hommes et femmes de toute condition...

    Devant le culte officieux dont Thérèse fait l'objet, l'église catholique, entame vingt ans seulement après sa mort, la longue enquête qui peut aboutir à la béatification, voire à la canonisation. Rien n'est laissé au hasard dans ce procès qui, contrairement à ce qu'on pourrait croire, est mené à notre époque avec la plus extrême rigueur. Les enquêteurs nommés par les autorités ecclésiastiques doivent apporter la preuve d'au moins quatre miracles, agréés comme tels par des experts médicaux.

    Encore deux cas qu'il nous faut citer :

    Sœur Louise de Saint-Germain se meurt d'un ulcère à l'estomac. La nuit du 10 septembre 1915 Thérèse lui apparaît en rêve, lui promettant la guérison. Lorsqu'elle se réveille le lendemain matin, son lit est couvert de pétales de roses, dont personne ne sait comment ils sont arrivés là ! Le 25 décembre, elle se réveille parfaitement dispose, et les rayon X confirment sa totale guérison.

    Charles Anne se destinait à la prêtrise et étudiait au séminaire de Bayeux lorsqu'il contracta la tuberculose. Condamné par la science, il se résolut à implorer le secours du ciel. Il attacha à son cou un sachet de soie refermant quelques cheveux de Thérèse, lui adressant une prière fervente : " Je ne suis pas venu au séminaire pour mourir, mais pour servir Dieu. Tu dois me sauver ! "
    Le matin suivant, sa prière était exaucée.
    Il était guéri. Définitivement. Les médecins déclarèrent cette guérison spontanée "absolument extraordinaire et inexplicable d'un point de vue strictement scientifique".

    Thérèse de Lisieux, la sainte aux pluies de roses

    Thérèse n'est certes pas la seule sainte catholique à qui l'on attribue des miracles. Mais, le plus intéressant dans ce cas, c'est que ces miracles ont eu lieu à notre époque et qu'ils ont fait l'objet d'un contrôle scientifique. En ce qui concerne la jeune carmélite, le pape Pie XI et la Congrégation des rites n'eurent pas besoin de longues délibérations : les preuves étaient incontestables.

    Citons pour conclure les termes même de la Bulle pontificale proclamant la canonisation de Thérèse de Lisieux : " On a vu dans chacun des cas la guérison totale d'une maladie organique de nature à produire des lésions anatomiques ou physiologiques rigoureusement déterminées... et telle que ni le temps ni la nature ne peuvent les faire disparaître... "

    Pour ceux qui veulent voir la vidéo de cette page cliquez sur le lien ci-dessous : 

    "Thérèse de Lisieux, la sainte aux pluies de roses"

                                                                                           Extrait de " Inexpliqué " 1981

     


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    Les peintres de l'au-delà

     

    Pablo Picasso, un des peintres qui ont le plus marqué le XXè siècle, meurt en avril 1973. Trois mois après sa mort, il peint toujours !
    En fait, il est plus exact de  dire que trois mois après sa mort, le médium britannique Matthew Manning a tenté d'entrer en communication avec l'"esprit" de l'artiste en se concentrant, il a senti sa main courir sur le papier, produire plusieurs dessins à la plume "à la manière de Picasso" et signer "Picasso" au bas de l'oeuvre.

    De tel fait déroutent ceux qui s’intéressent aux étranges pouvoirs de l'homme et au problème de la survie après la mort. Que ce soit pour la symphonie de Beethoven dictée en 1980 à Rosemary Brown, pour des poèmes transmis de l'au-delà ou pour les tableaux exécuté par des artistes morts depuis longtemps, une seule question se pose : ces œuvres sont-elles originales ou ne sont-elles que le fruit de l'imagination du médium ?

    En d'autres termes, ces œuvres sont-elles des preuves irréfutables de la survie de l'esprit après la mort ou bien ne sont-elles que le produit de la propre créativité du médium, qui atteindrait, par une certaine forme de concentration, au génie artistique ?

    Dans le domaine purement artistique, il existe quelques exemple
    d' "art automatique" particulièrement spectaculaires, qui ont amené la création de collections, étonnantes par leur style - digne des plus grand maître - autant que par leur quantité.

    Les peintres de l'au-delà

    Matthew Manning, notamment, possède de nombreuses esquisses (dessins et peintures) exécutées "psychiquement" depuis son adolescence, au début des années 1970. Le célèbre médium a expliqué comment il entrait en communication avec les artistes défunts. Sa démarche est aussi rationnelle que fascinante.

     L'esprit calme, il reste assis, un bloc de papier et un crayon à la main. Il se concentre alors sur un artiste donné. Cependant, il n'est pas question pour lui d'entrer en transe ou de tomber dans une sorte d'inconscience. Sa lucidité reste entière du début à la fin de l'expérience.

    Assez rapidement, le crayon commence à courir sur le bloc de papier. Il part du centre de la feuille pour finir par la couvrir tout entière et dessiner une véritable oeuvre d'art, dans laquelle il est presque toujours possible de reconnaître la "manière" de l'artiste sur lequel le médium se concentrait. Parfois même le travail est signé par la main de Matthew Manning. C'est une sorte de code : dans ce cas là, le dessin est bien de l'artiste lui-même. Dans le cas où aucune signature n’apparaît, le médium considère qu'il n'a pas eu affaire au maître, mais à un de ses élèves !

    Chacun des "esprits" évoqués par Matthew Manning possède sa personnalité propre.
    Le plus fatiguant reste Pablo Picasso : "Après quelques minutes qui lui sont nécessaires pour exécuter un dessin, a noté  le médium, je me sens tellement épuisé que je ne peux rien faire avant des heures".

    Au cours du premier contact avec l'"esprit" de Picasso, en 1973, Matthew Manning a constaté que sa main était guidée par une "force considérable" : deux de ses plumes seront cassées sous le choc de cette violence. Une fois le dessin terminé, une observation attentive de son style a révélé au médium qu'il s'agissait "indubitablement du style de Picasso, audacieux et vigoureux"...

    Les peintres de l'au-delà

    Pour choisir les couleurs, Pablo Picasso s'est montré un des esprits les plus serviables : il guidait la main de Matthew Manning au-dessus d'une boite de couleurs. La plupart des autres "esprits" d'artistes disparus se contentent d'utiliser la plume.

     Parmi les pièces de la collection de ce médium hors du commun, on trouve des œuvres "signées" par Paul Klee, Leonard de Vinci, Albrecht Dürer aussi bien que Pablo Picasso, Béatrix Potter ou le miniaturiste élisabéthain Isaac Oliver... soit un bel éclectisme !

    Une chose est troublante : la rapidité de leur exécution. Il n'y a généralement pas d'esquisses préalables et, à une ou deux exceptions près, il n'y a pas non plus de retouches ou de corrections. L'oeuvre est un premier jet brillamment réussi.

    Là où un artiste vivant aurait besoin d'une dizaine d'heures pour exécuter un tableau de taille et de complexité comparables, Matthew Manning ne met qu'une à deux heures !

    Et son travail a toujours un aspect de finition assez remarquable. De plus, en une ou deux heures, il n'a manifestement pas le temps d'équilibrer sa propre inspiration par une esquisse préalable...

    Les peintres de l'au-delà

    Pourtant Matthew Manning n'est pas le plus rapide des médiums artistiques. En 1978, le brésilien Luis Gasparetto a exécuté, devant des millions de téléspectateurs, près de 21 tableaux en 75 min ! En état de transe, il travaillait sur plusieurs tableaux à la fois, parfois des deux mains et dans des styles aussi différents que ceux de Cézanne, de Renoir ou de Picasso.

    Encore plus curieux ; ces tableaux étaient d'une facture parfaite, mais ils étaient... à l'envers ! Ce qui a provoqué les plaintes de nombreux téléspectateurs, persuadés que la chaîne de télévision passait le film en accéléré et en inversant les bobines...

    Les peintres de l'au-delà

    Revenu à un état conscient, Luiz Gasparetto s'est montré incapable de peindre quoi de ce soit, à plus forte raison d'imiter plus de 20 styles différents. Son seul souci aura été de se concentrer sous l'intense lumière des projecteurs de la télévision, lui qui était habitué à n'entrer en transe que dans une semi-obscurité propice à l'inspiration.

    Les peintres de l'au-delà

    Alors, créations venues de l'au-delà ou talent propre à chaque médium ? La question reste ouverte et nous n'en connaîtrons peut-être jamais la réponse. Pour certains chercheurs spécialisés dans le paranormal, il est possible que l'art automatique ne soit que l'expression d'une face cachée de la personnalité du médium, qui exprimerait sa sensibilité refoulée. Ce n'est qu'une hypothèse...

                                                                                                                                  Extrait de " Inexpliqué " 1981

     


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  • Les portes induites

    Une porte induite est une ouverture créée à travers notre réalité phénoménale, donc dans la matière. On utilise un puissant champ électromagnétique qui repousse les atomes. Créer une porte induite c'est donc agir sur notre réalité dans ses trois dimensions Espace (Electrique), Temps (Magnétique) et ordre (Gravitationnelle). 

    Si notre Terre est un lieu de passage, il doit y avoir des portes qui, à partir de notre monde, s'ouvrent sur l'inconnu et à partir d'autres aspects de l'univers sur notre Terre.

    Les lieux où on peut soupçonner l'existence d'une porte induite se distinguent par les caractéristiques suivantes :

    - la gravitation y est perturbée

     -  le magnétisme terrestre y est perturbé

    - on y observe des visions

    - des disparitions énigmatique y ont lieu.

    Voici quelques cas dans des lieux où pourraient se trouver des portes induites.

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    Etats-Unis à Chimney Rock en 1806, le clergyman local signale dans le Raleigh Register : " Une vision de milliers d'êtres humains flottant dans l'air. Ils avaient vaguement l'apparence humaine, mais étaient vêtus de vêtements étincelants."
    A la suite de cet article, des témoins se manifestent. Tous sont d'accord sur le fait que les êtres dans la vision n'étaient pas tout à fait humains et qu'ils avaient des vêtements transparents réfléchissant la lumière. Or, évidemment, en 1806 les témoins ne risquaient pas d'être influencés par le cinéma et la télévision. 

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     Il y a des émissions de T.S.F., d'infra-rouge et d'ultra-violet dont on n'arrive pas à situer la source. On a même étudié des émissions puissantes de sons à haute fréquence, normalement inaudibles à l'oreille, mais que les instruments détectent. Le bureau américain des poids et mesures a fait des études assez poussées à ce sujet. Il a de plus rassemblé une documentation assez importante concernant des explosions ou des bruits d'explosions sans explication rationnelle.

    Une telle explosion a lieu le 12 septembre 1951 à Dallas, dans le Texas. L'explosion a démoli des vitres et des automobilistes ont dit que leurs voitures ont été fortement secouées. La police locale et le FBI ont fait une enquête très poussée. Aucune explication n'a été fournie à ce jour.

                                       Extrait de " Visa pour une autre terre " de Jacques Bergier


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    Prodiges de l'architecture antique

    "Les ouvriers qui ont rendu les pyramides si incomparables sont beaucoup plus dignes de louanges que les rois responsables des dépenses. En effet, les premiers ont donné la preuve mémorable de leur génie et de leur savoir-faire, tandis que les rois ont simplement fourni les richesses reçues en héritage ou prises de force."

    Ce jugement est celui de l'historien grec Diodore de Sicile. Ecrit au Ier siècle avant J-C, il se rapporte aux pyramides d'Egypte, qui sont en effet incomparables et qui ont soulevé un nombre incalculable de spéculations à propos des connaissances ésotériques et des méthodes qui ont permis leur édification.

    La plus importante, la Grande Pyramide a été construite 26 siècles avant notre ère par et pour le pharaon Chéops. Elle s'élève à 138 mètres au-dessus de son assise de pierre nivelée et sa base couvre une surface de 5,2 hectares. On a estimé que la pyramide était formée de 2 millions et demi de blocs de grès, pesant presque 6 millions et demi de tonnes.

    Prodiges de l'architecture antique

    John Greaves, astronome et mathématicien à l'université d'Oxford, fut en 1638 l'un des premiers européens à s'aventurer à l'intérieur de la Grande Pyramide, en tirant  des coups de pistolet pour faire fuir les hordes de chauves-souris qui voletaient autour de lui.
    Il procéda à de nombreuses et méticuleuses mesures de la structure, et celles-ci furent étudiées par Newton qui, malgré lui, allait donner naissance à un ensemble de théories extravagantes.

    Un nombre tout aussi important de spéculations a été avancé à propos de la technologie nécessaire à l'édification de tels monuments. Selon des écrivains comme René Noorbergen et Erich Von Däniken, il est impossible que 2 millions de blocs de pierre, dont le poids moyen est de 2 tonnes et demie, aient été transportés et mis en place par 100 000 hommes (chiffre donné par l'historien grec Hérodote) au cours des 22 années du règne de Chéops.

    Prodiges de l'architecture antique

    Noorbergen en conclut : "Nous parlons d'un projet qui a nécessité le concours de presque un million de personnes..., soit le tiers ou la moitié de la population estimée de toute l'Egypte autour de 2700 avant J-C.

    Noorbergen fait aussi grand cas de la quantité d'arbres nécessaires pour la construction des barques qui ont transporté les blocs de pierre sur le Nil : certains blocs venaient d'Assouan, soit une distance de 960 km ! Il en fallait autant pour les traîneaux et les rouleaux à l'aide desquels les blocs ont été amenés jusqu'à leur emplacement définitif. Selon lui : "Certains mathématiciens avancent le chiffre de 26 millions d'arbres qui auraient été nécessaire pour la construction des traîneaux et des radeaux."

    Dix arbres pour chaque bloc de pierre.
    On sait aujourd'hui que la majeure partie des pierres de la Grande Pyramide viennent de carrières proches, ce qui évitait d'avoir à les transporter sur une trop grande distance.

    Néanmoins, selon Noorbergen, traîneaux, rouleaux et barques n'ont pas été les seuls modes de transport des blocs nécessaires à la construction des pyramides, qui seraient alors sortie de terre à une rapidité incroyable : ainsi, la pyramide de Snefrou, qui équivaut au 2/3 de la Grande Pyramide par le nombre des pierres, aurait été édifiée en deux ans à peine. Il fonde cette affirmation sur deux inscriptions que porte cette pyramide : l'une à la base, est datée de la 21è année du règne du pharaon Snefrou, tandis que l'autre, à mi-hauteur du monument, est datée de la 22è année.

    Prodiges de l'architecture antique

    Il est toujours risqué d'essayer de reconstituer les méthodes employées par les bâtisseurs du passé... L'explorateur norvégien Thor Heyerdahl s'est sans doute rendu coupable de légèreté en tentant de renouveler l'exploit de constructeurs des statues de l'île de Pâques.

    L'île de Pâques est la plus orientale des îles polynésiennes. Ses fameuses statues " Moaï " sont absolument uniques ; avec leurs têtes gigantesques et leurs corps sans jambes. Un millier environs nous sont connus même si certaines gisent encore dans les carrières d'où elles n'ont jamais été déplacées. La plupart sont tournée vers la mer.

    Comment ces "colosses" qui pèsent 20 tonnes ont-ils été amenés jusqu'à leur emplacement définitif ?
    Heyerdahl a tenté de répondre à cette question, une douzaine  d'habitants de l'île ont déplacé l'une de ces têtes sur une courte distance, avant de l'ériger. Cela leur a pris 18 jours, mais ils ont finalement réussi.

    Prodiges de l'architecture antique

    Néanmoins, ce tour de force est loin d'être une explication de l'énigme posée par l'île de Pâques. La tête qui a été déplacée était l'une des plus petites et pesait moins de 20 t. Elle a été tirée sur une distance de 90 m seulement, sur un terrain uni, à l'aide de cordes. Cela a peu de rapport avec le parcours de 6,5 km effectué par la plus importante des statues de l'île, un géant pesant 80 tonnes !

    Néanmoins quelques méthodes plausibles peuvent expliquer le déplacement et l'érection des statues, avec les seuls matériaux dont disposait l'île.

    Prodige de l'architecture antique

    Il faut faire preuve d'un esprit d'invention encore  plus grand pour imaginer les moyens qui ont permis la construction des villes et des forteresses situées tout en haut des Andes. Tiahuanaco, à 4 000 m au-dessus du niveau de la mer, se trouve juste à la limite de la frontière bolivienne et domine le lac Titicaca. Personne ne sait exactement quand elle a été construite : peut-être entre 200 et 600 après notre ère, peut-être un peu plus tard.
    Les temples sont massifs et impressionnants. Les blocs dans lesquels ils ont été taillés sont énormes : certains pèsent 100 t. On a retrouvé les carrières d'où ils ont été extraits, elles se trouvent à des distances comprises entre 100 et 300 km.

    Certaines pierres ont été amenées par le lac : d'autres sont venues par voie de terre. Il est possible que des rampes lubrifiées avec de l'argile humide aient été construites pour surmonter l'obstacle que représentaient les déclivités du terrain.

    Nous savons si peu de chose de la société qui a construit Tiahuanaco qu'il est possible de supposer que des quantités très importantes d'esclaves où d'homme libres étaient disponibles pour tirer et déplacer les blocs.

    Prodiges de l'architecture antique

    Une légende rapportée aux espagnols au XVIè siècle raconte que Tiahuanaco a été bâtie par une race barbue, à la peau blanche, conduite par le dieu Tikki Viracocha.

    En dehors de leur seule force, les bâtisseurs de Tiahuanaco avaient un savoir-faire et une habilité dont témoignent certains ouvrages

    Prodiges de l'architecture antique

    Dans la forteresse de Sacsahuamân, on trouve de nombreux exemple de blocs d'une dimension gigantesque, comportant de nombreux angles et "soudé" entre eux. La pierre a été taillé et ajustée avec une telle précision qu'une règle de maçon ne passerait même pas par les interstices entre les blocs.

    Prodiges de l'architecture antique

    Comment deux pierres ont-elles pu être taillées indépendamment avec une telle exactitude, puis soulevées et mises en place comme s'il s'agissait de simples briques ? Le travail demande pour séparer les pierres et les tailler à nouveau si une erreur avait été commise a du être considérable...

    Les prouesses des anciens bâtisseurs peuvent donner à penser qu'ils disposaient de forces prodigieuses dont nous ne savons rien. Mais à tout bien considéré, il est encore plus vraisemblable qu'ils ont sans doute fait appel uniquement à ces forces qui sont la propriété commune de la race humaine : la force de la volonté, l'intelligence et le savoir-faire résultant de l'expérience.

                                                                                         Extrait de " Inexpliqué " 1981

      

     


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