• Charles Dickens - Contes de Noël

    A la frontière entre le fantastique et le réel, 

    Charles Dickens nous offre trois contes :

    Charles Dickens - Contes de Noël

    Un Chant de Noël, a pour héros un homme riche et avare, Srcooge, qui a oublié la signification de la fête de Noël. Trois fantômes lui rendent alors visite et lui montrent comment la passion de l'argent lui a fait manqué l'amour, l'amitié. Scrooge, repenti, s'ingéniera désormais à faire le bien, pour la plus grande joie de son entourage.

    Charles Dickens - Contes de Noël

    Dans Le Carillon, ce sont les cloches, dotées de pouvoirs surnaturels qui font prendre conscience à un pauvre homme que le bonheur simple qu'il connait en famille, est plus important que la richesse.

    Charles Dickens - Contes de Noël

    Enfin, dans Le Grillon du foyer, un homme d'affaire cupide ne parviens pas à acheter la jeune femme qu'il aime. Inspirée par le grillon qui chante dans les maisons heureuses, elle trouvera le bonheur dans une vie plus pauvre et plus laborieuse, mais en fondant un foyer où règne l'amour et la confiance.

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    Charles Dickens - Contes de Noël

    Les Contes de Noël ne sont qu'une petite partie de l'immense oeuvre de Dickens, mais on y retrouve les mêmes thèmes et les mêmes préoccupations : Dickens écrit d'abord pour édifier et peint " la misère des classes populaires afin d’exciter la compassion des riches envers ces frères malheureux ". Poète larmoyant mais généreux, il est obsédé par l'enfance, dont il contribue à faire un thème littéraire à part entière. C'est un conteur-né et qui ne se trouve jamais aussi à l'aise que dans l'atmosphère épurée et pleine de bons sentiments de Noël.

    Dickens nous offre trois contes teintés d'émotion, d'espoir et d'optimisme.

    Lecture indispensable pour la période de Noël.
    A lire et à relire sans modération.

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  • New York 1896... Un meurtrier auquel Jack l’Éventreur fait piètre figure sème aux quatre coins du Lower East Side les cadavres d'adolescents atrocement mutilés sans provoquer la moindre réaction des pouvoirs public...
    Révolté par tant d'indifférence, Théodore Roosevelt, alors préfet, fait appel à John Schuyler Moore, chroniqueur criminel et Lazlo Kreizler, spécialiste des maladies mentales, pour élucider ces crimes atroces. Les procédés sont révolutionnaire ! Ils pensent pouvoir brosser le portait psychologique de l'assassin, l'identifier et l’arrêter. Ils ont peu de temps : le meurtrier continue à frapper. Les obstacles se multiplies mais rien ne pourra les arrêter...

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    Cet aliéniste est le premier psychologue pour meurtriers. On assiste aux premiers balbutiements des premiers profileur et autres enquêteurs d’investigation dont le but est de débusquer un véritable monstre de cruauté qui sème à travers le New York du 19ème siècle des cadavres mutilés de jeunes enfants.

     

    En effet, Kreisler soutient que les comportements déviants des psychopathes n'ont rien d'inné et sont provoqués par des événements qu'ils ont dû subir durant leur vie passée et notamment pendant leur enfance.  

    Kreisler va tenter de cerner la psychologie du tueur, de recréer un "homme imaginaire" qui lui permettra de remonter jusqu'au meurtrier, devenant ainsi le premier profileur de l’histoire des Etats-Unis.

    Caleb Carr - L'Aliéniste

    Nous découvrons ainsi les premiers pas des techniques de recherche comme le relevé d'empreintes digitales, l'autopsie, le relevé d'indices, l'étude psychologique de l'assassin dans un style fluide et passionnant. Caleb Carr s’intéresse à cet aspect de l'enquête et ses héros, tous plus attachants les uns que les autres, seront confrontés à bien des échecs. L'enquête est minutieuse, haletante, elle aime ménager ses effets de surprises et ses conclusions. C'est magnifiquement écrit, intelligent et on ne s'ennuie pas une seconde. On y reste accroché jusqu'à la fin.

    Un roman très bien documenté, qui touche à la fois à l'histoire, au thriller le plus trouble et a l'analyse. Caleb Carr signe un récit criminel d'une perversité, d'une subtilité étonnantes 


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  • Bernard Werber - L'Arbre des possibles

    L'Arbre des possible est un receuil de 20 histoires courtes issues de l'imagination fertile de Bernard Werber.
            Les thèmes abordés, amusants, imaginatifs et souvent extravagants, sont proches des univers chers à l'auteur.

    Bernard Werber s'amuse en nous racontant ces courts récits fantastiques don la chute donne souvent à réflexion.

    Tel cet homme qui part en vacance au XVIIè siècle sans oublier de se faire vacciner contre la peste mais où d'autres surprises plutôt inattendue l'attendent. Ou tel autre société qui ne sait compter que jusqu'à vingt... Ou encore cette école pour dieux ou l'on apprend a construire des mondes, des civilisations... Sans oublier cette histoire policière ou le principale témoins est plutôt inattendu. Et bien d'autre surprise plus loufoque les unes des autres.

    Bernard Werber - L'Arbre des possibles

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    Les fans de l'auteur retrouveront avec délices son humour, son érudition, mais aussi ses coups de coeur et ses coups de sang, ses colères, ses révoltes, ses inquiétudes. Werber est un fin observateur de la société humaine, dont il se plait parfois à grossir les traits pour en dénoncer les travers. Lisez plutôt " La dernière révolte ", une nouvelle très alarmiste. Chacun de nous y trouvera sa nouvelle favorite, celle qu'il aurait voulu écrire, l'histoire qu'il aurait voulu imaginé.

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    Bernard Werber - L'Arbre des possibles


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  • Le remorqueur interstellaire Nostromo vogue vers la Terre, lointaine encore, quand son Cerveau Central interrompt soudain l'hibernation de l'équipage. Venu d'un astéroïde inconnu, un appel de détresse a retenti. Le code spatial est formel et trois navigateurs se portent volontaires.

    Quand ils regagnent le Nostromo, l'un d'eux, inconscient, n'est plus qu'un poids mort porté par ses camarades : sur son vidage s'est plaqué, incrusté, une sorte de mollusque-ventouse, doté d'un œil sans regard...

    Avec ce "huitième passager", c'est la mort qui a pénétré dans l'astronef. Un combat sans merci s'engage... 

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    Novélisation du film mythique de Ridley Scott et Alan Dean Foster nous fait vivre cette aventure de l'intérieur. Nous sommes proche des membres d'équipage. Le suspense est bien dosé, distribué lentement avec intelligence et l'angoisse se fait sentir au fil des pages.

    Capturer l'atmosphère intense et la chaire de poule du film était un pari difficile à gagner. On a beau connaitre l'histoire par cœur, on se laisse prendre au jeu. Ce livre tiens toute ses promesses avec de délectables passages à faire frémir. 

    Le livre est davantage basé sur le scénario original que sur le montage final du film. Il existe donc de nombreuses différences entre le livre et le film en raison de ce timing. Et ce n'est pas une mauvaise chose : cela donne un aperçu intéressant de la plupart des premiers concepts et récits de l'histoire, et pas seulement ce que nous avons vu dans les salles de cinéma. Et dans ce cas, certains ajouts donnent lieu à de très belle scènes. 


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    Un homme en fuite trouve refuge sur une île déserte. Un lieu étrange, dominé par une villa immense et somptueuse dont les sous-sols recèlent une machinerie aux fonctions incompréhensibles. L'île pourtant, n'est pas si déserte qu'elle l'a semblé de prime abord. Des estivants, réunis sur place par un certain Morel, s'engagent dans une fête languide dont le rituel paraît se reproduire ià l'infini...

    Dans une île déserte, un justiciable en fuite découvre des choses fantastiques. Répétées à l'infini, les images des anciens habitants de l'île parcourent le paysage, figée dans un discours éternel. L'amour du fugitif envers un des mystérieux personnages le conduira à découvrir Morel et sa machine infernale, puis à intégrer son monde. 

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    Les fictions de caractère policier rapportent des faits mystérieux qu'un fait raisonnable justifie et illustre ensuite ! Adolfo Bioy Casares, dans ce court roman, résout avec bonheur un problème peut-être plus difficile. Il déploie une Odyssée de prodiges qui ne paraissent admettre d'autre clef que l'hallucination ou le symbole, puis il les expliques pleinement grâce à un seul postulat fantastique, mais qui n'est pas surnaturel. 

    " J'ai discuté avec son auteur des détails de la trame, je l'ai relue ; il ne me semble pas que ce soit une inexactitude ou une hyperbole de la qualifier de parfaite " (Jorge Luis Borges)

    Ce court roman de 120 pages est un petit bijou aussi bien par la forme du récit que par e thème choisi : l'accès à l'immortalité.

    Quand nous avons eu l'opportunité de faire un portrait de l'immortalité dans le monde de la fiction, nous imaginons des êtres immortels comme les elfes du Seigneur des Anneaux ou des êtres mythologiques, c'est-à-dire des divinités. Nous voyons ainsi que le prix à payer pour l'immortalité ou pour essayer de l'imiter est élevé. Dans L'Invention de Morel, le scientifique Morel a créé une machine capable de nous offrir l'immortalité de l'âme, mais cela aura un coût très élevé pour notre corps mortel.

    Par ailleurs, le roman explore aussi le thème de l'amour, l'idéalisation de ce dernier et la façon dont il maintient en vie le fugitif. Il s'agit de son unique échappatoire, de son unique désir. L'amour est aussi naturel et humain que la mort, tout comme la peur de la solitude exprimée par le protagoniste. 


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