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    Télékinésie

    Peu d'effets paranormaux sont aussi controversés que la torsion des objets en métal : on en trouve des relations depuis le XVIIIè siècle. C'est en effet à cette époque que date un cas d'esprits frappeurs qui se manifestèrent en tordant des aiguilles selon des formes variées.
    En 1879, les victimes américaines d'un cas de poltergeists racontèrent que des cuillères se "tordaient tout à coup" dans leurs mains. Mais c'est en 1972, avec l'arrivée d'Uri Geller sur la scène internationale, que la torsion des objets en métal par le biais de la télékinésie deviendra un phénomène notoire.

    Télékinésie

    Le premier scientifique à se livrer à une étude approfondie et à long terme dans ce domaine fut le professeur J.B Hasted, qui réalisa une série de test avec plusieurs jeunes sujets aussi bien dans son laboratoire qu'au domicile des enfants. Malgré une méthodologie plus rigoureuse, il se rendit compte que le succès de l'expérience dépendait de beaucoup de facteurs très subtils tels que l'atmosphère psychologique ou l'état d'esprit du sujet et de l'expérimentateur.
    Dans un article de 1975 il déclarait : "Les phénomènes de télékinésie ne se produisent généralement pas à moins que les personnes participant à de telles expériences ne soient entièrement relaxées".
    Expérience rigoureusement contrôlée.

     Il fallait éliminer toute possibilité de tricherie. Les objets en métal étaient attachés solidement et le sujet n'était pas autorisé à toucher lesdits objets. Hasted fixa à ses sujets, une série de tâches impossibles, comme celle d'écraser des trombones à l'intérieur d'une sphère en verre ou de déformer des rubans métalliques qui, dans des conditions normales de tension, ont plutôt tendance à se rompre. Le défi fut relevé avec succès.

    En 1976, Hasted pouvait affirmer dans "le journal de la Société des recherches psychiques" - "Je suis absolument convaincu d'avoir réussi à faire la preuve, par témoignage visuel, d'un certain nombre d'expériences, que déformer le métal par le biais de la télékinésie est possible, de même que certaines autres tâches considérées sinon comme "impossible"."
    Ces expériences ont d’ailleurs été répétée dans plusieurs pays, sous la surveillance de chercheur qualifiés.
    En France le professeur Charles Crussard et le Dr Jean Bouvaist publièrent un rapport sur les capacités étonnantes de Jean-Pierre Girard.

     Télékinésie
     
    Jean-Pierre Gérard fit ses débuts dans la déformation des métaux en 1975, répondant à un appel radiophonique du Dr William Wolkowski qui réclamait des personnes ayant des capacités psychiques particulières. Il réussit alors à déformer un certain nombre d'échantillons métalliques, y compris un ressort d'un tube en verre scellé et surveillé par le docteur lui-même.
    Il déforma aussi une vis de 8 cm placée dans un tube plastique tenu par un physicien, et ce en 15 secondes environ sans toucher ni la vis ni le tube.
    Gérard fut étudié par le professeur Hans Bender et le parapsychologue et illusionniste William Cox et devinrent ainsi un des premiers scientifiques à filmer des manifestations de télékinésie. Deux illusionnistes français ont de plus confirmé que Girard n'intervenait pas selon un classique tour de passe-passe.
    En 1977, Gérard avait fait la preuve de ses capacités particulières devant au moins seize savants.
    Les preuves devenaient de plus en plus nombreuses et les scientifiques ne pouvaient que constater les résultats étonnants obtenus.....
     
     
    Les physiciens commencèrent à penser que l' " action distance" pouvait obéir à certaines lois physiques connues.
    Ce phénomène avait également attiré l'attention des psychiatres et le Dr Cantor constata que la plupart des jeunes télékinésistes,, étaient aussi doués pour la télépathie ou la clairvoyance. Il découvrit également que ce don n'avait aucun effet négatif sur ces enfants et que cela augmentait plutôt leur confiance en eux. Les enfants disaient tous que ce don devait être utilisé pour faire le bien.

    Belinda, 6 ans face à Uri Geller lors d'une émission de TV, en moins d'une minute, elle donna à une cuillère une courbure impressionnante, puis déforma un cristal "indéformable" en présence du professeur Hasted. Mais elle intéressait plus à soigner les malades.
    La télékinésie est aujourd'hui un fait démontré. Les scientifiques ont commencé à répondre au défi qu'elle pose à l'intelligence et sont actuellement conduits à penser, avec Girard, qu'elle est un mécanisme évolutif nécessaire à la survie de l'homme auquel la science ne peut pas se permettre de ne pas y prêter attention.
                                                                                    Extrait de " Inexpliqué " 1981
     
     
     
     

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    Les survivants de l'ère secondaire

    Hiver 1856, près de Saint-Dizier, un groupe d'ouvriers travaille à la prolongation de la nouvelle voie ferrée. Ils percent un tunnel en cassant de gros rochers et accèdent à une cavité qui en occupait le centre.
    Une forme monstrueuse émerge en pleine lumière. Au cœur de la couche calcaire jurassique, un animal gros comme une oie, avec une tête hideuse et des dents pointues, surgit devant les ouvriers affolés. Ses quatre pattes sont réunies par une membrane et se terminent par des griffes recourbées. La peau du monstre est noire et huileuse. L'animal fait quelques pas, tente de s'envoler et pousse un cri rauque avant d'expirer.
      
    Transporté à la ville voisine, un naturaliste identifie le cadavre. Il s'agit d'un....ptérodactyle, un reptile volant de l'ère secondaire et qui a disparu depuis des millions d'années. La nature de l'animal correspond d'ailleurs à l'âge des roches où il parait s'être abrité en y laissant une empreinte en creux caractéristique. Il ne reste malheureusement de cette histoire que quelques coupures de journaux de l'époque.
     
     Les survivants de l'ère secondaire
     
    La découverte de ce ptérodactyle n'est qu'un des nombreux cas de créatures vivantes retrouvées emprisonnées dans de la pierre, de la boue ou même du bois. Cette survie était-elle possible ? Les scientifiques ont longtemps polémiqué à ce sujet. Sans jamais trouver de réponse satisfaisante.
      
    Le premier témoignage direct que nous connaissons est celui d'Ambroise Paré en 1761 :
    "J'étais dans mon château, près de Meudon, et j'avais demandé à un cantonnier de me casser quelques pierres. Au milieu de l'une d'elles, il trouva un énorme crapaud plein de vie, et sans que la moindre ouverture capable de lui laisser le passage soit visible. L'ouvrier me dit que ce n'était pas la première fois qu'il découvrait un crapaud, ou de telles bestioles, à l'intérieur d'énormes blocs de pierre".
     
    Les " autres bestioles " étaient, pour le registre annuel, des grenouilles, des serpents, des crabes et des homards, animaux emmurés attestés par des écrits de Francis Bacon, de Gianbattista Fregoso ou d'Agricola.
    Le registre annuel cite également le cas d'ouvriers de Toulon qui, en cassant des pierres qui étaient destinées au pavage du port, auraient trouvé, à l'intérieur, des " coquillages d'un goût délicieux ".
     
     

    Les survivants de l'ère secondaire

      
    Dans sa Natural History of Straffordshire, publiée en 1686, le docteur Richard Plot évoque la découverte de crapauds dans des arbres.
    En 1719, dans les Mémoires de l'Académie française des sciences, on mentionne l'anecdote suivante :
     
     
    " Au pied d'un orme de la taille d'un homme, à un mètre des racines et exactement au milieu, on a trouvé un crapaud vivant, de taille moyenne, mais maigre et remplissant tout l'espace vide. "
     
    A l'époque, le rapport ne fait guère sensation et ne provoque pas de polémique.
     
    Quelques années plus tard, en 1731, dans les mêmes mémoires, on rapporte que " M. de Seigne a déposé, devant l'académie, un fait de même nature que celui que celui de 1719, sauf que, au lieu d'un orme, il s'agissait d'un chêne, et plus gros que l'orme, ce qui augmente encore le prodige ". A l'époque, l'explication usuelle est qu'un œuf de crapaud a pu, pour une raison indéterminée, se loger dans le tronc et que le crapaud a dû grandir à l'intérieur, alimenté par la sève.
      
      Pourtant, ce sont bien les cas de crapauds emprisonnés dans la pierre qui sont les plus nombreux. On peut tenir les récits de certains scientifiques pour irréfutables. En 1818, le géologue E.D. Clarck communique ainsi une nouvelle stupéfiante à ses collègues du Caïus Collège, à Cambridge.
     
    Il dirigeait des fouilles dans une strate calcaire, dans l'espoir de retrouver des fossiles, quand, à plus de 80 m de profondeur, ces ouvriers ont retrouvé un banc d'oursins et de tritons. Trois de ces tritons paraissaient dans un état de conservation parfait.
     
    Les survivants de l'ère secondaire
     
    Quelle n'a pas été la surprise du géologue quand il a vu ces trois tritons, placé au soleil sur une feuille de papier, s'ébrouer, frétiller et s'animer.
    Deux devaient mourir peu après. Le troisième, placé dans l'eau, devait sautiller avec tant de force qu'il ne tardait pas à s'échapper !
     
    Dernière surprise du docteur Clarke : en collectionnant toutes les espèces de tritons recensées dans la région, il allait s'apercevoir qu'aucune d'entre elles ne correspondait exactement à l'espèce des tritons découverts sous le calcaire... " Ils appartenaient, expliquait le docteur Clarke, à une des espèce totalement disparue et inconnue jusqu'à présent. "
     
    A l'époque, c'est lui qui fera la découverte la plus sensationnelle.
    Le 31 octobre 1862, en Angleterre, dans le Lincolnshire, des ouvriers creusent une cave quand ils mettent à jour un crapaud géant, haut de... 2 m. Selon un journaliste local, " aucun fait ne peut être établi avec plus de précision. Que les sceptiques en pensent ce qu'ils  voudront ! "
     
    Trois ans plus tard, en avril 1865, près d'une Leeds, toujours en Grande-Bretagne, une équipe de terrassiers trouve un crapaud à l'intérieur d'un bloc magnésien, loin de tout point d'eau et à 8 m de profondeur. Dans sa gangue minérale, l'animal est bien vivant. Ses yeux sont brillants et expressifs. Il respire normalement, mais il ne peut coasser facilement : sa bouche est complètement obturée...
     

    Les survivants de l'ère secondaire

     
    Selon les témoins, " ce crapaud était complètement décoloré et aussi pâle que la craie qui l'entourait. Cependant, il prit rapidement une teinte olivâtre ". D'après le géologue Robert Taylor, le bloc de calcaire qui renfermait l'amphibien datait d'au moins 200 millions d'années.
     
    Aux Etats-Unis, de nombreuses revues scientifiques ont rapporté des faits de ce genre. Le Scientific American a rendu compte de la découverte d'un mineur nommé Moses Gaines :
    " Le crapaud était à l'intérieur d'un bloc de minerai d'argent, exactement imbriqué dans la pierre. L'animal mesurait environ 8 cm. Il était gras et dodu, et ses yeux étaient beaucoup plus larges que ne le sont les yeux des crapauds de cette taille. "
     
    Le journal américain poursuit : " L'amphibien était vivant, mais plutôt léthargique. Les ouvriers essayèrent de le faire sauter en le chatouillant avec une baguette, mais il ne parut s'apercevoir de rien. "
    Après des millions d'années de solitude, ce crapaud américain avait probablement besoin d'un certain temps pour se réhabituer au monde...
     
     

    Les survivants de l'ère secondaire

      
    Bien entendu, ce phénomène des crapauds emprisonnés n'a pas été facilement admis par le monde scientifique.
    Bizarrement, les attaquent les plus virulentes ne viendront pas des scientifiques qui se contentent de se retrancher dans un silence révélateur mais d'un certain capitaine Buckland qui considérait ces crapauds multimillénaires comme une gigantesque imposture.
      
     Son père, ancien doyen de la Westminster avait tenté une expérience :
      
    Dans deux blocs de pierre, un de calcaire et un de grès, on avait creusé six alvéoles, dans lesquelles on avait déposé six crapauds vivants. On avait scellé chaque trou avec une plaque de verre, du mastic et une ardoise, avant d'enterrer le tout dans son jardin à 1 mètre de profondeur.
      
    Un an après, les six crapauds étaient.... morts ! Certains d’entre eux semblaient avoir survécu quelque temps et même grossi, mais il s'est avéré que ces crapauds avait pu se nourrir d'insectes parvenu jusqu'à eux par une fissure dans une plaque de verre..
     
     Les survivants de l'ère secondaire
      
    Cette expérience n'a pourtant pas convaincu tout le monde. Pour de nombreux naturalistes, si les crapauds  et les grenouilles peuvent s'enfouir dans la vase, au fond des mares, et y passer l'hiver, il n'y a pas de raison pour qu'ils ne puissent pas y rester un an voire un siècle ou un millénaire ! On peut simplement imaginer que, avec le temps, la boue pourrait devenir pierre.
      
    Les exemples de crapauds ou de grenouilles  " envasées " sont abondants.
    Dans son Histoire du surnaturel, publiée en 1863, William Howitt a raconté que, en creusant un fossé, il avait trouvé un " véritable banc de grenouilles ", sous 30 cm d'une boue " aussi épaisse que du beurre ".
    Surprises dans leur sommeil hivernal, ces grenouilles n'en devaient pas moins s'enfuir, en bondissant dans toutes les directions.
      
    Une question se pose alors : comment ces grenouilles et ces crapauds "emmurés" auraient-ils pu résister aux énormes pressions subies par les couches sédimentaires, au cours des grands bouleversements géologiques de l'histoire ? Comment auraient-ils pu résister à la chaleur et à la pression nécessaires pour produire des couches de charbon épaisses de plus de 100 m ? Sans parler du manque total de nourriture et d'air...
     
    Une explication est avancée par ceux qui croient à ce phénomène : fragile mais souple, l'organisme des amphibiens pourrait se plier à de telles pressions, surtout si le corps de l'animal est parfaitement enveloppé de pierre, s'il n'y a pas le moindre espace vide. On l'a vu : dans de nombreux cas, cet effet de " moule " rocheux  est attesté.
     
    Un français, Alexandre Seguin, a tenté l'expérience en 1862 : il a emprisonné une vingtaine de crapauds dans du plâtre et les a enterrés après solidification. Douze ans plus tard, quatre d'entre eux restaient en vie.
     
     

    Les survivants de l'ère secondaire

     
    Seulement, les crapauds retrouvés vivants étaient dans du roc, pas du plâtre. Un naturaliste anglais, A. H. Worthen, pense pouvoir expliquer ce qui a pu se passer, dans certains cas uniquement. Certains bancs de calcaire sont recouverts d'une couche de carbonate de calcium.
    Imaginons qu'un crapaud se réfugie, pour hiverner, dans une crevasse de ce banc. Les eaux de ruissellement vont alors dissoudre le carbonate de calcium et en imbiber la crevasse ainsi que le crapaud qui s'y trouve. En séchant et en se solidifiant, ce carbonate emprisonnera définitivement le crapaud.
      
     Ce qui n'explique pas comment celui-ci survivrait pendant des millénaires ... Ni pourquoi on a retrouvé de tel crapauds dans du charbon. Authentifié par les scientifiques ces affaires de crapauds emprisonner sont une des plus formidables énigmes du monde vivant.

                                                                                   Extrait de " Inexpliqué " 1981
     
     

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    Les poissons tombés du ciel

    ‎1861, après un tremblement de terre à Singapour, le naturaliste François de Castelnau écrit dans le rapport à l'Académie des sciences : "A dix heures du matin, le soleil se leva et, de ma fenêtre je vis un grand nombre de Malais et de Chinois emplir leurs paniers de poissons, qu'ils ramassaient dans les flaques d'eau. Ils dirent que les poissons étaient tombés du ciel. Plus tard quand les flaques eurent séché, on y découvrit de nombreux poissons morts ". En 1947 le Dr Bajkov tombe sous une averse et remarque des poissons qui gisent sur le sol le long des rues. Il y avait des poissons-lunes, des vairons et même des perches longues de plus de 20 cm.

     Le 9 février 1859, au Pays de Galles, John Lewis travaille sur un chantier de bois de charpente. Soudain, à 11 h du matin il reçoit sur la tête une pluie de petits objets. L'un de ces objets lui tombe sur la nuque : " En passant la main le long de mon coup, a-t-il raconté, quelle ne fut ma surprise de découvrir qu'il s'agissait de petits poissons ! A ce moment-là, je réalisais que toute la surface du sol en était recouverte. J'enlevais mon chapeau : les bords en étaient pleins. Ils sautaient dans toutes les directions. Le hangar et les branches voisines en étaient couverts...."

    Le 4 avril 1975, à la frontière Indo-Birmane, Ron Spencer est pris sous une bourrasque de pluie due à la mousson : " Des choses commencèrent à me tomber dessus, a-t-il expliqué,  et, regardant autour de moi, je pus voir des myriades  de petites formes qui se tortillaient sur le sol et des milliers d'autres qui étaient chassés des toits par l'eau et qui se déversaient dans les canaux pour finalement parvenir dans les rizières. C'était des petits poissons de la taille d'une sardine. Je n'ai pas besoin de dire qu'il n'en est pas resté un seul après la fin de la tempête : les insectes nécrophages avaient fait leur travail en quelques instants".

    Les poissons tombés du ciel

    Ci-dessus, une gravure de 1555 représentant une pluie de poissons

    A l'heure actuelle, il n'existe aucune étude complète sur ce phénomène de "pluie de poissons". D'après le docteur E.W. Gudger, on compte 78 relations fiables en 2 350 ans ! Dont 17 viennent des USA, 13 de l'Inde, 11 de l'Allemagne, 9 de l'Ecosse, 7 de l'Australie et 5 de l'Angleterre.

    L'une des plus anciennes relations connues de ces chutes date du IIè siècle de notre ère. Dans le Deipnosophistai, Athénée déclare : "Je sais qu'il a plu des poissons. Phoenias dans le livre II de so Erésian Magistrates, déclare aussi que, dans le Chersonèse " il a plu des poissons pendant trois jours consécutifs "; Phylarque, dans son quatrième livre déclare que les gens ont souvent vu pleuvoir de ces poissons."

     Il est généralement admis que l'on se trouve en présence de poissons arrachés à des plans d'eau par des tornades et des trombes d'eau élevés jusque dans les nuages orageux par des tourbillons de vent et qui finissent par tomber sur terre. Quoi qu'elle souffre de plusieurs contradictions, cette hypothèse reste néanmoins la meilleure explication parmi celles avancées.

    Les poissons tombés du ciel
    On sait que les trombes et les tornades éparpillent tout ce qu'elles ont aspiré sur leur passage. Dans le cas de la chute de poissons rapportés par John Lewis, la chute a été limitée à une surface de 70 m de long sur 10 m de large. 
     
    D'autres pluies de poissons paraissent confirmer cette extrême précision du phénomène. En 1839, au sud de Calcutta, un témoin affirme : " Ce qui m'a le plus surpris, c'est que le poisson est tombé sur une ligne droite, qui n'avait pas cinquante centimètres de large. "
    D'autre part, les tourbillons et les tornades ne restent jamais longtemps au même endroit. Le 24 août 1918, le biologiste A. Meek rapporte avoir vu une chute de 10 min sur une toute petite surface.  
     
    Mais comment expliquer l'état dans lequel ces mystérieux poissons arrivent sur le sol ? Dans de nombreux cas les poissons sont frais et vivants, d'autres fois, mort mais encore comestible. On a vu aussi des poissons morts et desséchés comme a Futterpoor ou à Allahabad en Inde, et aussi, comme en 1866, d'une carpe congelée dans un bloc de glace ? Comment expliquer que des poissons ait pu rester en l'air assez longtemps pour être desséchés ou être pris dans la glace ? Curieusement, la plupart des poissons ainsi tombés à terre ne paraissent pas, quand ils sont vivants, avoir souffert de leur chute ni d'un contact brutal avec le sol.
     
    La plupart du temps ces poissons sont de la même espèce. On trouve dans certaines pluies de poissons, des espèces qui ne se rassemblent pas en banc, des espèces de poissons solitaires ? Et comment expliquer dans l'hypothèse de la trombe d'eau qu'il n'y ait aucun débris avec ces poissons ?
    Charles Fort, le célèbre "collectionneur" de faits inexpliqués, a émis l'hypothèse selon laquelle ces chutes de poissons seraient dues à un phénomène de téléportation animale. Cela expliquerait leur fraîcheur après une pluie. Cette hypothèse ne peut être infirmée faute de pouvoir fournir à l'heure actuelle, une explication satisfaisante à ce phénomène d'une incontestable réalité. Devant un tel mystère de la nature, notre rationalisme scientifique se fait soudain très humble.
     
    Les poissons tombés du ciel
    Ci-dessus une pluie de poissons à Great Yarmouth, en Angleterre. Ce phénomène bizarre s'est produit en 2002.
      
                                                                                 Extrait de " Inexpliqué " 1981
     
     

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