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    L'étrange univers des alchimistes

    En l'an de grâce 1666, deux jours après Noël un étrange visiteur à l’aspect peu engagent, se présente au logis de Friedrich Johann Schweitzer, un médecin du prince Orange : " de taille moyenne, il avait un vidage plutôt allongé, légèrement grêlé de petite vérole, une chevelure sombre, sans aucune trace de frisure, et un menton imberbe. Il pouvait avoir 42 ou 43 ans et était natif des provinces du Nord. " Comme on peut le voir, l'éminent chirurgien, auteur de plusieurs traités de botanique et de médecine, était un observateur aussi attentif qu'objectif.

    Après avoir échangé quelques banalités d'usage, l'inconnu demande soudain à Schweitzer  s'il se croit capable de reconnaître la pierre philosophale si on lui mettait devant les yeux. Singulière question ! 
    La pierre philosophale, dont les alchimistes cherchaient à percer le secret, avait, disait-on, le pouvoir de changer en or les métaux ordinaires. Sous une forme liquide, la même fabuleuse substance, dite "élixir de longue vie", était réputée guérir tous les maux et assurer une extraordinaire longévité.


    C'est alors que le visiteur sort de son gousset une petite boite d'ivoire. A l'intérieur se trouvent trois morceaux d'une matière pesante et translucide, d'une pâle couleur soufrée, chacun de la taille d'une petite noix. 

       Voici, affirme l'étranger, la précieuse substance dont les alchimistes ont si longtemps cherché le secret ". 

    L'étrange univers des alchimistes

    Schweitzer s'empare de l'une des pierres pour l'examiner et supplie son interlocuteur de lui en laisser un fragment et devant son refus il parvient néanmoins à en détacher un minuscule éclat avec son ongle.


    Dès le départ de son visiteur qui lui promis de revenir dans une quinzaine, il se précipite dans son laboratoire pour faire fondre un peu de plomb dans son creuset, et y ajouter une parcelle de ce qu'il a dérobé. Le métal ne se change pas en or : " La plus grande partie de la masse de plomb en fusion se répandit, et il ne resta au fond du creuset qu'une sorte de dépôt vitreux"

    Notre chirurgien attend donc avec impatience le retour de son mystérieux visiteur - sans trop y  croire, toutefois.  Pourtant trois semaines après cette première entrevue, l'étranger est devant Schweitzer. Il refuse tout d'abord de laisser le médecin contempler encore une fois la prétendue pierre philosophale, puis il se laisse fléchir. " Il m'en donna alors une infime quantité, guère plus grosse qu'une graine d’œillette ou de navet, en me disant : " Reçoit une parcelle de cet inestimable trésor, pour lequel les rois et les princes de la terre donneraient leurs biens les plus précieux ". 

    Pour le moins ingrat,  Schweitzer fait remarquer qu'il n'y a pas là de quoi transmuter en or plus de quatre grains de plomb. Courroucé, l'inconnu lui reprend des mains et lui coupe en deux, jetant l'une des moitiés dans l'âtre en s'écriant : " Même ceci est encore suffisant pour toi ! "

     Schweitzer lui avoue alors son précédent larcin ainsi que l'échec de sa première tentative. L'étranger éclate d'un rire sardonique et déclare :

    " Tu es certes plus habile à dérober le bien d'autrui qu'à préparer tes drogues. Sinon tu aurais su qu'il était nécessaire d'enrober cette substance de cire vierge afin qu'elle ne soit pas corrompue par les vapeurs délétères du plomb. De la sorte, elle aurait pu pénétrer au cœur même du métal et le changer en or ".

      Il promit de revenir à 9 heure le lendemain matin pour lui enseigner la méthode à suivre. " Mais je ne le revis pas le lendemain, pas plus que les jours suivants. La seule nouvelle que j'en eus ce jour-là fut un billet reçu à 9h30 ou il s'excusait d'être retenu par des affaires pressantes et où il m'assurait qu'il viendrait à 3 heures de l'après-midi. Il ne vint pas davantage, et je n'ai pas eu de ses nouvelles depuis lors. Sur quoi, je commençais à éprouver de sérieux doutes à propos de cette aventure. Et j'aurais sans doute renoncé si ma femme, ce soir-là, ne m'avait harcelé pour que je tente encore une expérience, me disant qu'elle ne trouverait pas de repos que je n'aie fait encore une tentative. La voyant ainsi tourmentée, j'ordonnai qu'on allumât le feu dans mon laboratoire, en pensant en moi-même : " Hélas, les belles paroles de cet homme se révéleront sans doute vaines et trompeuses... "


    L'étrange univers des alchimistes

    " Ma femme entoura la précieuse matière de cire vierge et je préparai une once et six drachmes de vieux plomb que je mis à chauffer dans un creuset. Quand le plomb commença à fondre, ma femme y ajouta la boulette de cire refermant ladite substance. Il se produisit alors un bouillonnement intense, accompagné de sifflements, si bien qu'au bout d'un quart d'heure la totalité de la masse de plomb s'était transformée en or fin ".


    L'étrange univers des alchimistes

    Le lendemain, le philosophe Spinoza, qui demeure non, loin de là, viens examiner l'or ainsi obtenu, et il se déclare convaincu de la sincérité de Schweitzer. Puis c'est à l"essayeur" patenté de la province que l'on demande de vérifier le titre du métal, que l'orfèvre Buectel soumet à divers tests. Les résultats sont concluants : c'est bien de l'or, et du meilleur qui aloi.

    La bonne foi de Schweitzer ne peut guère être mise en doute. Ce médecin réputé, cet esprit scientifique était incontestablement un observateur objectif, peu suspect de fraude ou de mystification. Et cependant ce que nous savons aujourd'hui de la structure de la matière nous interdit évidemment de croire à la possibilité d'une telle transmutation

     Schweitzer n'est d'ailleurs pas le seul savant de son temps qui crut fermement à l'existence de la pierre philosophale. D'autres hommes de science éminents ont affirmé avoir réalisé - ou vu de leurs propres yeux - la transmutation des métaux en or.


    L'étrange univers des alchimistes

    Tel est le cas du grand chimiste flamand Jan Baptist Van Helmont, qui fut notamment le premier à affirmer qu'il existait de nombreux autres gaz (il est d'ailleurs l'inventeur du mot gaz dériver du mot chaos.

    Quelque vingt ans avant que le mystérieux étranger ne rendît visite à  Schweitzer, il écrivait : 

    " A la vérité, je l'ai contemplée de mes propres yeux et à plusieurs reprises, et je l'ai tenue de mes mains . De cette matière pesante, couleur de safran pilé et brillant de de mille facettes comme de la poudre de verre, il me fut donné l'équivalent d'un quart de grain (soit 16 mg)... j'ajoutais cet ingrédient à huit onces de vif argent (mercure) que j'avais fait chauffer dans un creuset. La masse de vif-argent entra alors en effervescence puis se solidifia immédiatement, offrant l'aspect d'un magna jaunâtre. une fois transvasé hors du creuset et refroidi à l'aide du soufflet, ce bloc compact se révéla être de l'or le plus pur. Après vérification, j'en trouvais huit onces et quelques onze grains "

    Van Helmont fut si impressionné par ce résultat qu'il décida de baptiser son jeune fils Mercure.

    A la même époque, Johann Rudolf Glauber, célèbre physicien et chimiste allemand, pensa avoir découvert l'un des ingrédients de la pierre philosophale dans les eaux thermales de la station où il suivait une cure. La substance qu'il avait isolée - et que nous appelons depuis " sel de Glauber " n'était en fait que le très banal sulfate de sodium, réputé pour ses propriétés laxatives mais tout à fait inapte à transformer un quelconque métal en or ! Il est vrai que les plus éminents savants étaient alors convaincus que la transmutation des métaux était réalisable.  Et, parmi eux, Sir Isaac Newton, Descartes, esprit rationnel s'il en fut, et Leibniz. Robert Boyle lui-même, qui, dans son ouvrage The Sceptical Chimist, démontrait l'arbitraire de la théorie aristolélicienne des éléments demeura néanmoins persuadé qu'il était possible de transformer les métaux en or. 

       Il s'agit là d'un très ancien concept, qui plonge ses racines dans les premiers âges de l'humanité et qui fût transmit à l'Europe médiéval par les Arabes. Lorsqu'ils envahirent l'Égypte au VIIe siècle avant notre ère, ils découvrirent que les Égyptiens étaient passés maître dans l'art de l'orfèvrerie qu'ils baptisèrent al-kimiya. C'est l'une des hypothèses proposées de l'origine du terme "Alchimie".

    En explorant la fameuse bibliothèque Alexandrie ils découvrirent les ouvrages des philosophes grec, et en particulier ceux d'Aristote qui vivaient au IVe siècle avant notre ère et que l'on peut considérer comme le premier grand savant occidental. Les précieux manuscrits furent recopiés, puis traduits et se répandirent dans l'ensemble du monde arabe.


    L'étrange univers des alchimistes


    Les théories d'Aristote reposent sur l'unité du principe de la " matière " qui ne possède elle même aucune activité physique spécifique mais à laquelle peuvent être imprimé différentes formes. Notons que par le terme " forme " il n'entend pas seulement les contours concrets, mais toutes les propriétés physiques ou chimiques caractéristiques d'un corps ou d'une substance. Les propriétés peuvent se résumer en 4 caractères essentiels : L'humidité, la sécheresse, le chaud et le froid qui sont incarnés par les 4 éléments : le feux (qui est chaud et sec), l'air (qui est chaud et humide : vapeur) , l'eau (froide et humide) et la terre (froide et sèche).

    A partir de cette conception du monde sensible, on arrive logiquement à l'idée que chaque substance spécifique résulte de la combinaison des 4 éléments de base, dans des proportions variables. Prenons l'exemple d'une bûche de bois vert mise dans le feu : sous l'effet de la chaleur, on voit tout d'abord se condenser à la surface du bois de fines gouttelettes d'eau qui ne tardent pas à se transformer en vapeur. Puis le bois se consume, donnant donc apparemment naissance aux flammes. Enfin, à la fin de la combustion, il restera des cendres, c'est-à-dire de la " terre ".  A partir de là, on peut donc aisément imaginer la transformation d'une substance en une autre : il suffit de modifier - par addition ou soustraction - les proportions des différents éléments.

    Les Arabes avaient été impressionnés par l'extrême habilités des anciens orfèvres égyptiens, qui étaient notamment capables de traiter et de colorer certains métaux usuels de manière à leur donner l'apparence de l'or. Ils en déduisirent que les clefs de leur savoir résidaient dans l'application des théories  d'Aristote, et ils entreprirent à leur tour de longues et patientes recherches en vue de retrouver les secrets des Anciens... Pendant des siècles, les savants arabes allaient effectuer des expériences dans ce sens. Au cours de leur travaux, ils découvriront nombre de propriétés et de lois qui constitueront les rudiments de la chimie moderne, mais ne parviendront jamais à changer en or un quelconque métal. Toutefois, l'un de ces philosophes et savant arabes, Jabir Ibn Hayyan, apportera une contribution importante à la doctrine alchimique.

    L'étrange univers des alchimistes

    Selon Aristote, la fumée se dégageant lors de la combustion se rattachait par sa nature à la terre, par opposition à la vapeur se dégageant au cours de l'ébullition : les minéraux ou les pierres, dont la structure n'est pas modifiée par le feu, relèveraient donc du même principe terrestre, tandis que les métaux, qui se liquéfient, devraient être associés à la vapeur.

    Jabir suggéra pour sa part que la vapeur produite par un liquide en ébullition représentait un état intermédiaire entre l'air et l'eau : la vapeur pourrait se transformer en un nouvel élément qu'il appela "Mercure ", terme qui ne désigne pas le métal que nous connaissons, mais une substance idéale réunissant les qualités de brillances et de fluidité. De même , la fumée constituerait un état transitoire entre la terre et l'air et serait susceptible de se transformer en " soufre " présentant à la fois les avantages de la terre et des matières combustibles. Selon cette théorie, les différents minéraux et métaux présent sur terre résulteraient de combinaisons variées de soufre et de mercure.

    Jabir, poursuivant ses recherches,entreprit de distiller les matières organiques les plus diverses (animale ou végétale). Dans tous les cas, il obtint d'abord un liquide (qu'il identifia à l'eau), puis une "huile" (qui étant chaud et humide, devait être rattaché à l'air), puis une substance colorée et combustible (pouvant être considérée comme du feu), et un résidu noirâtre, appartenant à l'élément terre. Il pensa donc avoir isolé les quatre éléments d'Aristote.

    Il décida alors de " purifier " chacun de ces quatre éléments afin d'en isoler chaque " qualité " spécifique. En distillant l'eau 700 fois de suite, il obtint, nous dit-il, une substance blanche et brillante se cristallisant comme le sel. Il pensait avoir mis en évidence le " froid intrinsèque ". De même, il entreprit d'isoler le " principe humide "à partir de l'huile obtenue et le " principe sec " à partir du résidu noir de nature terrestre. Quant au " principe chaud ", isolé de l'élément coloré, il le décrivit comme une substance rouge, transparente et brillante.

    C'est cette substance que les alchimistes européens appelleront " Pierre Philosophale "

                                                                                                                                                                        Extrait de " Inexpliqué 1981"

       


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    OVNIS : Un des phénomènes le plus étrange de notre temps

     ‎"Ils volaient, comme des soucoupes que l'on aurait fait ricocher sur l'eau". Cette déclaration est de Kenneth Arnold après avoir vu des ovnis alors qu'il survolait une région montagneuse de la côte ouest des Etats-Unis le 24 juin 1947. Le terme de soucoupe volante était né et l'histoire extraordinaire de cette aventure réserve bien des surprises.

    Ce terme saugrenu a augmenté la répugnance des savants " officiels " à prendre au sérieux les ovnis. Seuls quelques-uns ont pris la peine d'effectuer des recherches sur ce phénomène bizarre que l'on peut assurément considérer comme le plus étrange de notre temps ; et même ce " de notre temps " est sujet à controverse : de nombreuses personnes affirment que les ovnis ont suivis l'humanité depuis le début de son histoire.  Il semble en effet que nos ancêtres les plus éloignés aient été considérablement plus avancés que nous le supposons généralement.
    De là à affirmer, comme certains, que notre planète a été, dans des temps très reculés, visitée par des voyageurs extra-terrestres...

    OVNIS : Un des phénomènes le plus étrange de notre temps

    Que les ovnis aient existé ou non dans le passé, il est indéniable que les observations d'ovnis ont proliféré d'une façon stupéfiante au cours de ces soixante dernières années. Ce fait semble avoir un certain rapport avec les premiers pas de l'homme dans le domaine de l'exploration spatiale, et ce rapport est sans conteste un indice important pour toute tentative d'explication du phénomène des ovnis. 

    Mais sont-ils vraiment réels dans le sens où nous disons que les engins spatiaux sont réels ? La preuve la plus sure serait d'en avoir un en notre possession ; selon certaines rumeurs persistantes, ce serait le cas dans certains pays. Ainsi, le gouvernement des Etats-Unis serait effectivement entré en possession d'un ovni, qui serait gardé dans le plus grand secret ! Mais cela reste une simple conjecture, en dépit des dépositions sous serment de soi-disant témoins. En fait, l'hypothèse d'une intervention gouvernementale est un autre et fascinant aspect de la controverse sur les ovnis.

    OVNIS : Un des phénomènes le plus étrange de notre temps

    Les quelques preuves que nous avons se présente sous forme de photographies ou de films. La majorité de ces documents sont incontestablement des faux. Même lorsqu'ils sont présentés par des gens apparemment de bonne foi, ils sont tellement flous, pris de loin ou tellement ambigus qu'ils ne font qu'ajouter une nouvelle dimension au problème : pourquoi, si les ovnis existent et à une époque où tant de gens ont constamment sur eux des appareils photographiques ou des caméras, n'avons-nous pas obtenu de meilleures preuves photographiques ?    

    L'une des preuves les plus solides en faveur de leurs existences, sont les effets causés par ceux-ci sur l'environnement, le paysage et les objets qu'ils survolent et en particulier les moteurs. En 1967, un camion et une voiture roulant en sens contraire et venant l'un vers l'autre, sur une route du Hampshire, tombèrent en panne simultanément lorsqu'un l'objet assez volumineux ayant la forme d'un œuf, traversa la route entre eux. La police puis le ministère de la défense enquêtèrent sur cet incident, mais aucune explication officielle ne fut jamais donnée ! De nombreux cas semblable existent. Si les ovnis peuvent avoir des effets physiques, ils ont obligatoirement une réalité physique.
     

    OVNIS : Un des phénomènes le plus étrange de notre temps  

    On supposa tout d'abord que les ovnis avaient une origine terrestre. Les Américains pensèrent qu'il s'agissait d'engins secrets russes, peut-être perfectionnés grâce à l'apport des connaissances des savants allemands faits prisonniers à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
     
    Mais comme d'autres observations d'engins identiques étaient signalées un peu partout, il devint évident qu'aucune nation terrestre ne pouvait en être l'auteur.  Et puis on avança d'autres théories ingénieuses, mais les preuves firent toujours défaut : On prétendit qu'ils venaient de l'Himalaya qui est depuis longtemps le haut lieu d'un savoir mystérieux - de l'Antarctique, ou des régions immense aux conditions climatiques extrêmes et encore inexplorées - mais ceux qui intéressaient aux ovnis se mirent à regarder au delà de la Terre. L'exploration spatiale était a ses début et les mondes lointains pouvaient faire penser que d'autres planètes étaient habitée par d'autres civilisations et qu'il était probable que notre monde les intéresseraient.
     
    Les ovnis ont toujours posé un problème et du côté de l'astronome et du physicien. Le psychologue dit que l'observateur est conditionné par son profil psychologique. Le sociologue le situe dans un contexte social et met les témoignages en relation avec des modèles culturels. L'anthropologue fait certaines parallèles avec des mythes et des croyances traditionnelles. Le parapsychologue remarque que les observations d'ovnis sont fréquemment accompagnées de manifestations psychiques comme la précognition et le phénomène poltergeist. Le dialogue n'est pas facile.

    OVNIS : Un des phénomènes le plus étrange de notre temps

    Cela est particulièrement vrai pour les cas de " rencontre ", lorsque l'observateur affirme être entré en contact et s'être entretenu avec les occupants d'un ovni. Ces entités sont généralement décrites comme des créature extraterrestres, différents de nous, souvent ambassadrices d'une puissance inter-galactique ; leur but est d'observer les êtres humains, de les prévenir contre la mauvaise utilisation des ressources de la Terre et de nous apporter des messages rassurants, provenant d'une Fraternité cosmique. Si nous n'avions qu'un ou deux cas signalés de telles  " rencontres ", nous pourrions les écarter, comme relevant de la plus haute fantaisie ; mais il y a des centaines de cas identiques, enregistrés, répertoriés et classé dans des dossiers !
     
    Si l'on pouvait démontrer l'authenticité d'un seul cas, preuves à l'appui, cela donnerait un fondement solide à la question des ovnis et l'intérêt scientifique d'un plus grand nombre lui serait assuré. Mais, dans chaque cas, la question reste entière : la " rencontre " s'est-elle réellement produite ou bien s'agit-il d'une simple fabrication, d'une falsification... délibérée, inconsciente ou même provoquée par une force extérieure ?
    Les hypothèses vont du " lavage de cerveau " réalisé par des envahisseurs extra-terrestres jusqu'à une invention de la part de la C.I.A. !
     

    OVNIS : Un des phénomènes le plus étrange de notre temps

    Il est presque certains que les ovnis existent, tant sur le plan physique que sur le plan psychologique ; néanmoins, nous sommes obligés de reconnaître que, même s'ils sont réels, ils ne sont pas ce qu'ils semblent être ! Tel est le paradoxe qui se trouve au cœur du mystère des ovnis.
      
                                                                           Adaptation de " Inexpliqué " 1981 
     
     
     

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    Les Dogons

    Les 300 000 Dogons qui vivent sur un plateau rocailleux et desséché du Mali sont des oubliés de l'histoire.
    On ne sait rien de leur passé, sinon qu'ils sont arrivés sur le plateau de Bandiagara entre le XIII et le XVIe siècle de notre ère.

    Une grande énigme se pose, qui a passionné des générations de chercheurs ?  D'où les Dogons ont-ils tiré leur étonnante connaissance de certaines étoiles ? Comment ont-ils pu élaborer une mythologie aussi complexe ?

    La vie quotidienne des Dogons est imprégnée de mythes venus du fond des âges. Pour eux, il y a un dieu créateur, Amma qui a lancé des boulettes de terre dans l'espace, où elles se sont transformées en étoiles.
    Amma a ensuite modelé deux poteries blanches. La première cerclée d'une spirale de cuivre rouge, sera le Soleil. La seconde, de cuivre blanc, ce sera la Lune.

    Chez les Dogons, les mythes sont partout, même dans la poterie usuelle : elle est toujours ronde, en souvenir du Soleil. Dans le sanctuaire du village, des peintures jouent un rôle rituel pour favoriser la germination des graines, qui jouent un grand rôle dans la cosmogonie.
    Ces sanctuaires abritent également des dessins, qui constituent une sorte d'écriture sacrée de plusieurs centaines de caractères ; certains ressemblent curieusement à la forme traditionnelle de nos signes du Zodiaque...

    Les Dogons


    L'énigme des Dogons commence quand ceux-ci affirment détenir leur savoir et leurs mythes de créatures venues des étoiles.
    Les nommo viendraient... de Sirius, à quelque 8 années-lumière de la Terre. Pour une tribu aussi isolée, certaines connaissances astronomiques sont véritablement extraordinaires.

    Les grands prêtres Dogons expliquent que Sirius, l'étoile la plus brillante de notre ciel, est accompagnée d'une étoile toute proche, le " compagnon de Sirius ", ou Sirius B.

    Cette étoile minuscule est invisible à l'œil nu. Les astronomes occidentaux n'en ont même soupçonné l'existence qu'au milieu du
    XIXè siècle, et elle est si peu lumineuse qu'elle n'a pu être photographiée qu'en 1970...

    C'est pourtant Sirius  qui commande la cosmogonie Dogon. Cette étoile est invoquée dans les rites secrets. Elle est représentée dans les dessins magique. Elle régit l'architecture des bâtiments officiels. On la retrouve enfin jusque sur les sculptures et les motifs imprimés des tissus, figures qui n'ont guère changé depuis des millénaires.


    Les Dogons


    Qui a bien pu leur enseigner aux Dogons l'existence de Sirius B ?
    Comment cette cosmogonie Dogons nous a-t-elle été révélée.

    En 1931, deux ethno-anthropologues français décident d'entreprendre une étude minutieuse de la vie et de la culture des Dogons.
    Au cours des 21 années suivantes, Marcel Griaule et Germaine Dieterlen partagent presque totalement la vie de ce peuple.

    En 1946, Marcel Griaule est même initié par les prêtres, qui lui révèlent leurs mystères les plus sacrés. C'est alors qu'il apprend la " vérité " sur les nommo qui seraient des " créatures amphibies " venues d'un autre monde pour civiliser la planète...

     

    Les Dogons

    Marcel Griaule deviendra un des personnages principaux de la culture Dogon. Il finira même par acquérir sur le peuple un ascendant plus fort que celui des prêtres. A sa mort, en 1956, des dizaines de milliers d'indigènes viendront lui rendre un dernier hommage.

    Germaine Dieterlen rassemblera les notes prise avec son ami et écrira
    Le Renard pâle, qui sera publié en 1965 par l'institut française d'ethnologie.

    La publication de ces travaux rend incontestable la précision des connaissances astronomiques des Dogons. Surtout pour tout ce qui concerne le système de Sirius. Un détail : Po Tolo - Sirius B, pour les Dogons -  apparaît chez les eux faite d'une matière plus lourde que n'importe laquelle sur Terre et se déplace sur une orbite elliptique dont la révolution dure 50 ans.

    Les Dogons

    Les astronomes occidentaux n'ont compris le pouvoir d'attraction de Sirius B qu'en 1920. Ces travaux ne seront vulgarisés qu'en 1928, trois ans à peine avant l'arrivée des deux ethnologues chez les Dogons.
    Ce qui exclut toute hypothèse selon laquelle ces connaissances anormales seraient le fait d'un missionnaire ou d'un Européen...

      

    D'autres détails troublants : Ils affirment que la lune est " morte et desséchée " - que Saturne a des anneaux - que les planètes tourne autour du soleil - connaissent les 4 lunes de Jupiter - explique correctement la rotation de la Terre - affirme qu'il existe une infinité d'étoiles dans l'Univers - et croient que la Voie Lactée est animée d'un mouvement en spirale, auquel participe notre système solaire. Il est évident que de leur village écrasé de soleil, ils sont pratiquement incapables de telles observations.


    Les Dogons


    Le mystère Dogon est plus complexe. Les mythes Dogon sont très anciens. Qui a bien pu enseigner aux Dogons l'existence de Sirius B ? Et ceci avant les plus grands astronomes de notre temps ? Les Dogons ont accès à des connaissances astronomique anormales. Les prêtres Dogons sont formels : Des "créatures amphibies" auraient atterri sur la Terre, dans un très lointain passé et auraient transmis de précieux élément de leurs savoirs à quelques initiés, lesquels les auraient transmis à d'autres.

    Ces créatures - les mommo - sont défini comme les "guides" de l'Univers, les "pères du genre humain"..... L'un de leur dessin pourrait bien symboliser un vaisseau. Les descriptions de l'atterrissage sont très précises : Elle s'est posée au nord-est du pays, et " en descendant, l'arche a fait un bruit terrible, qui a fait trembler les pierre ". Les prêtres font également allusion aux immenses colonnes de poussière qui s'élevaient dans le ciel. Notons bien que les Dogons ne sont pas les seuls a parler de "créatures amphibies ".

                                                                                                                  Extrait de " Inexpliqué 1981"


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