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    Le régiment perdu des Dardanelles

    On entend souvent parler de personnes enlevées par les ovnis.
    Ce sont quelquefois des héros soi-disant ramené sur terre par leurs ravisseurs, qui racontent eux-mêmes leur incroyable aventure, et leur auditoire à quelques raisons d'être sceptique.

    Il arrive, cependant, que les victimes du "rapt" disparaissent à tout jamais, sans que l'on sache ce qu'elles sont devenues. Mais les exemples sont rares : en supposant que la disparition ne puisse avoir aucune cause naturelle, il faut encore que plusieurs témoins se soient trouvés là à l'instant crucial !
    On cite souvent le cas célèbre de ce régiment du Norfolk qui s'est évanoui sans laisser de traces pendant la Première Guerre mondiale.
    Quels sont réellement les faits ?

    L'épisode se situe au mois d'août 1915, lors de l''expédition des Dardanelles, près de Gallipoli. Selon le récit originale de trois des témoins, 22 fantassins d'une section néo-zélandaise aperçurent  un groupe important de soldats britanniques pénétrant dans une sorte de nuage opaque qui surplombait le lit d'un ruisseau à sec.
    Lorsque le dernier homme eut disparu à l'intérieur du "nuage", celui-ci s'éleva et s'éloigna contre le vent. Personne ne devait plus jamais revoir aucun des soldats anglais.

    Il y a cependant à cette histoire de nombreuses invraisemblances qui prouve que ce régiment n'a pas disparu en 1915 que  ce soit de Gallopoli ou de quelque autre endroit puisqu'il était encore en service actif à la fin de la guerre.
    Voilà qui suffirait à discréditer cette histoire d'enlèvement extra-terrestre rapportée par les fantassins de Nouvelle-Zélande, si un autre bataillon du Royal Norfolk Régiment, le First Fifth, n'avait effectivement disparu au mois d'août 1915, sans que ce mystère ait pu être élucidé, du moins d'une manière réellement satisfaisante.

    Donc, si les Néo-Zélandais ont réellement vu disparaître des soldats du Royal Norfolf, ce ne pouvaient être en conséquence que des hommes du First Fifth. N'est-il pas alors pour le moins étrange que 22 témoins réunis aient tous reconnu le First Fourth ? Qu'ont-ils donc vu et quel a été le sort du First Fifth.

    Le régiment perdu des Dardanelles

    Ce régiment anglais prend la mer le 29 juillet 1915 pour les Dardanelles et prennent pied dans la péninsule de Gallipoli. Le Royal Norfolk accoste dans la baie de Suvla et découvre une terre particulièrement inhospitalière. Beaucoup n'en reviendront jamais.

    Les opérations militaires s'enlisent : l'expédition des Dardanelles laissera le souvenir d'une des plus désastreuses campagnes du siècle. Les hommes du Norfolk Régiment, qui avaient cru s'embarquer pour une aventure héroïque, tombent en plein cauchemar.

    Le régiment perdu des Dardanelles

    Pour les combattants, c'est l'enfer. Personne n'est épargné, et de nombreux soldats sont réduit à l'état de squelettes ambulants. Les combattants sont épuisés. Le terrain est devenu un véritable charnier, et il n'est pas rare de voir ici ou là dépasser du sol la tête ou la main d'un mort trop hâtivement enterré. Le moral est au plus bas. La défaite est dans l'air.

    Sir Hamilton veut lancer une attaque sur les flancs du Kavak Tepe et du Tekke Tepe. Cette opération de nettoyage est un fiasco lamentable.
    La 163è brigade, dont le First Fourth forme l'arrière garde, n'a pas parcouru  900 m que l'on réalise déjà combien ce projet de traverser en plein jour un terrain découvert est aberrant.
    Le corp principal de la brigade tombe sur un nid de mitrailleuses, et les hommes sont obligés de se plaquer au sol.
    Sur le flanc droit, pourtant, le First Fifth Norfolk rencontre une opposition moins importante et progresse.

    Le régiment perdu des Dardanelles

    Voici ce qui a été écrit dans un rapport au ministère de la guerre par Sir Ian Hamilton :

    "Au cours de ce combat, il se produisit un incident extrêmement curieux.
    Sir H. Beaumont, voyant l'ennemi fléchir, se rua en avant. A mesure qu'ils progressaient les affrontements se faisaient plus acharnés et le terrain devenait de plus en plus boisé et accidenté. Le colonel suivi de 16 officiers et de 250 soldats poursuivit sa marche en avant, repoussant l'ennemi... On n'entendit plus jamais parler d'eux : ils s'engagèrent dans la forêt et on cessa bientôt de les voir et de les entendre. Aucun d'eux ne réapparut jamais"

    Ainsi, 267 hommes s'étaient évanouis sans laisser de trace !

    En 1916, le gouvernement de Londres nomme une commission chargée d'examiner les responsabilités de ce désastre. Un rapport ultra-confidentiel. Un autre suivra en 1919. Les deux documents secrets ne seront accessibles qu'en 1965, date qui a son importance.

    En 1918, après la victoire des Alliés, les Britanniques investissent à nouveau la presqu'île de Gallipoli. Ils trouvent des corps en décompositions jeté dans un ravin par un fermier.


    "Nous avons trouvé le First Fifth Norfolk..." Telle était donc la conclusion des autorité britanniques à propos du sort réservé à l'infortuné bataillon !
    N'était-ce pas un peu prématuré ? Avait-on retrouvé les corps de tous les disparus ? Le mystère ne faisait que commencer.

    Le régiment perdu des Dardanelles

    En 1965, trois des témoins décident de coucher par écrit leur témoignage :

    21 août 1915
    " Le récit qui suit se rapporte à un incident fort étrange, qui eut lieu à la date mentionnée ci-dessus."

    "Le ciel était exceptionnellement lumineux avec six ou sept petits nuages au dessus de la colline. Ils avaient tous la même forme - à peu près celle d'une miche de pain. Chose étrange, en dépit de la brise soufflant ce matin-là, ils restaient absolument immobiles. Nous pouvions encore apercevoir pratiquement posé sur le sol, un peu plus à droite, un autre nuage semblable, tout aussi immobile. Exceptionnellement dense et opaque, il nous sembla mesurer à peu près 250 m de long sur 60 m de large,avec une cinquantaine de mètres de hauteur ; il était à un peu plus de 1 km de la ligne du front britannique. Tout ceci a été observé par 22 hommes de la 3ème section  de la 1ère compagnie d'infanterie de Nouvelle-Zélande, y compris par nous-même.
    Le nuage était posé sur ce qui paraissait être une route défoncée ou le lit d'un ruisseau à sec, et nous en distinguions parfaitement les abords. Il présentait une couleur gris clair, de même que les autres.

    "Nous avons aperçu un régiment anglais formé de plusieurs centaines d'hommes, le First Fourth Norfolk, qui empruntait cette route, se dirigeant vers la colline. Arrivés devant le nuage, ils pénétrèrent à l'intérieur sans marquer la moindre hésitation. Mais nous n'avons vu aucun ressortir à l'autre extrémité. Pas un seul de ces soldats n'en surgi. Une heure peut-être après que le dernier  homme eut disparu à l'intérieur du nuage, celui-ci s'éleva tout doucement pour rejoindre les autres nuages similaires dont nous avons déjà parlé et qui étaient restés au-dessus de la colline. Une fois réunis, ils apparaissaient tous exactement identiques, comme les moutons d'un troupeau. Dès que le nuage posé au sol les a eu rejoints, ils se sont tous éloignés vers le nord. Au bout de trois quarts d'heure, ils avaient complètement disparu du ciel.

    "Ce régiment anglais était porté disparu, et après la reddition de la Turquie en 1918, les autorités britanniques demandèrent aux Turcs de libérer cette unité. Les Turcs répondirent que le régiment n'avait jamais été fait prisonnier et qu'ils ignoraient même son existence. Ce qui ne fut guère mis en doute étant donné qu'un régiment en 1914-1918, ne regroupait pas moins de 800 hommes et pouvait même en compter 4 000.

    "Nous soussignés, en ce jour qui est le cinquantième anniversaire du débarquement de l'Anzac, déclarons exacts et véridiques les faits mentionnés ci-avant."

    Le régiment perdu des Dardanelles

     

    Ce témoignage s'accompagnait d'un extrait d'une certaine " relation officielle de la campagne des Dardanelles ", sans aucune référence, qui se rapporte à l'événement en question : " Ils furent absorbés par un brouillard d'une densité extraordinaire, lequel brouillard reflétait les rayons du soleil avec une telle intensité que les servants des pièces d'artillerie en furent éblouis et ne purent pointer correctement. On ne revit jamais ces deux cent cinquante hommes. "

    Pour résumer, le seul bataillon dont on ignore le sort est le First Fifht et celui-ci ne s'est pas volatilisé le 21, mais le 12 août. En supposant que les témoins aient confondu les deux bataillons, il semble hautement improbable que les hommes du Firth Fifth aient pu errer pendant 9 jours dans la même zone jusqu'au 21, il est plus vraisemblable d'imaginer que le témoin principal, ait mélangé dans ses souvenirs les deux dates : après tout, 21 est l'inverse de 12.

    Quoi qu'il en soit, le sort du First Fifth est loin d'être élucidé. Le mystère demeure entier. Les disparitions sont fréquentes en temps de guerre. Des 34 000 soldats britanniques portés manquants aux Dardanelles, 27 000 n'ont pas de sépultures.
    Saura t-on un jour de ce qu'il est advenu de ce régiment ?

                                                                                                                                                                           Extrait de " Inexpliqué " 1981


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    Ovnis en Argentine

    21 octobre 1963, dans la province de Tucamàn, en Argentine, l'usine électrique hydraulique personnelle des Moreno tomba en panne.
    La petite famille de Yolié de Valle Moreno en profita pour aller au lit plus tôt. Tout à coup, la bonne frappa à la porte en pleurant. Elle avait peur : il y avait des lumières étranges à l'extérieur de la maison. Elle n'en comprenait pas la cause.
    Elle expliqua qu'à chaque fois qu'elle sortait de la maison toute la cour de la ferme s'illuminait pendant quelques secondes. Ce ne pouvait absolument pas être un orage : on n'entendait pas gronder le tonnerre et il n'y avait que quelques nuages dans le ciel...

    Ovnis en Argentine

    Yolié et sa sœur Yolanda se levèrent pour se rendre compte. En s'aventurant un peu au-delà de la maison elles virent deux objets fort brillants en forme de disque, reliés par un tube phosphorescent que Yolié décrivit comme quelque chose ressemblant à un petit train fortement illuminé.
    Une quarantaine de silhouettes s'agitaient à l'intérieur du tube. Les silhouettes avaient, sans doute, quelque chose d'humain, et les témoins de la scène pensèrent qu'il avait dû y avoir un déraillement sur la ligne ou un sabotage quelconque.

    Les deux sœurs retournèrent chercher des vêtement chaud et prudente, un colt 38 qu'elle gardaient dans un tiroir et réveillant une autre de leurs sœurs, sortirent poursuivre leur enquête à l'extérieur.
    Elles contournèrent la partie sud de la maison et purent voir une pâle lumière verdâtre juste devant elles, près de l'entrée principale de la ferme. Elles pensèrent à un phare de camion d'un des employés de la ferme et se précipitèrent pour ouvrir la grille.

    Elles allaient vivre une des plus étrange "rencontre du troisième type" de ces dernières années.

    Ovnis en Argentine

     Yolié dirigea sa lampe de poche vers cette lumière verdâtre et à ce moment précis, un objet ayant la forme d'un disque surmonté d'un dôme apparut, comme suspendu à mi-chemin entre l'air et le sol.

    Cet objet large de 9 m était d'apparence métallique, semblait avoir six grandes fenêtres et se balançait calmement d'avant en arrière.
    Tout à coup une bonde multicolore se mit à tourner à l'intérieur des fenêtres, puis sans prévenir, une langue de flamme sortit de l'objet, frappa Dora Martina et la projeta violemment, avec les deux sœurs, sur le sol.
    Au même moment, trois autres disques s'allumèrent le long de la voie ferrée : cela faisait six au total.

    Un tube de lumière émergea du sommet de l'objet et sonda les murs de la maison. Les doubles tubes de lumières continuèrent leur exploration.
    Ces lumières se tournèrent plus particulièrement vers le poulailler, l'abri des tracteurs, et une autre explora la maison des voisins.

    Quelques minutes suffirent aux "tubes lumineux" pour couvrir la distance     (180 m) de la voie de chemin de fer à la maison.
    Complètement inconsciente, Yolié jeta un de ses bras vers le tube : elle avait l'impression que ce tube pouvait être comme un jet d'eau, qui aurait été concentré.
    A son approche elle sentit une étrange sensation de chaleur. Mais cette chaleur n'eut aucun effet sur sa peau.

    Yolié se précipita à l'intérieur de la maison. La température s'était élevée de 16 à 40°C. L'air était empli d'une odeur de soufre et de brûlé et les habitants sentaient des picotements sur la peau.
    La mère de Yolié priait. Argentina et Yolanda suppliaient leur père de ne pas sortir.

    Ovnis en Argentine

    La maison était aussi éclairée qu'en plein jour. Personne ne pouvait expliquer d'où provenait la lumière. Aucun des témoins ne remarqua que c'était à cause de la lumière des disques qui arrivait directement dans la maison.

    La lumière avait un effet puissant sur les animaux. Les Moreno possédaient trois chiens féroces : ils remarquèrent que, si la lumière se dirigeait sur eux, ces animaux devenaient aussitôt abattus. Quand par moments, les rayons s'estompaient quelques peu, les chiens semblaient revenir à la vie.

    Finalement, les six objets s'élevèrent et volèrent à basse altitude, dans la direction de l'est, vers la rangée de montagnes de la Sierra Medina. 

    Depuis le début de l'apparition, il s'était écoulé environ 40 à 50 min. Mais une demi-heure après la complète disparition des objets, le ciel était encore parcouru d'une lueur orange.

    Après le choc du aux événement, les Moreno s'aventurèrent dans le jardin. Le nuage produit par l'objet qui avait été le plus proche de la maison était toujours suspendu dans l'air. Il était très épais et répandait encore une forte odeur de soufre. Le nuage ne se dispersa que quatre bonnes heures après. Un journaliste qui rendit visite à la famille le lendemain dit que la chaleur et l'odeur de soufre pouvaient encore se sentir à l'intérieur de la maison.

    Sous le point qui avait abrité les objets, les Moreno découvrirent un cône parfait de 1 m de haut : une pile de petites boules blanches, de 1 cm de diamètre. Le lendemain, ils trouvèrent les mêmes petites boules sur la voie ferrée.

    Ces petites boules se désintégraient facilement par une simple pression et furent par la suite analysées en laboratoire, à l'institut de recherche chimique de l'université de Tucuman.

    Une enquête fut très vite lancée par la police. On découvrit que José Acosta et toute sa famille avaient constaté cette même illumination sur la voie ferrée, tandis que Francisco Tropiano avait vu six disques s'envoler dans le ciel aux environs de 22 h 15, heure à laquelle les Moreno prétendaient avoir vu leurs "visiteurs" se retirer.

    Quel était le but exact du siège de cette ferme d'Argentine ? Il semblerait que les pilotes de ces étranges engins menaient une enquête. Qu'espéraient-ils trouver ? 
    Autre possibilité : ils étaient peut-être à la recherche d'une base pour leurs appareils.

    Quant aux rayons de lumière, ils semblent avoir été utilisés pour décourager les curieux qui auraient voulu s'aventurer trop près de l'appareil. Quel qu'ait été, en tout cas, le but de la visite de ces pilotes inconnus, on peut constater qu'ils ne voulaient faire aucun mal aux Moreno. 

                                                                                                             Extrait de " Inexpliqué " 1981


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    Thérèse de Lisieux

    Zélie Legrand et Louis Martin se rencontre tout à fait par hasard et tombent subitement amoureux l'un de l'autre, Tout deux sont les enfants d'anciens capitaines de Napoléon. Coïncidence encore plus étonnante : tous deux souffrent de n'avoir pu satisfaire leur vocation religieuse. Ils se sont mariés dans les trois mois. Pendant plus de dix mois ils observent volontairement une chasteté monacale et vivent parfaitement heureux jusqu'à ce que le directeur de Louis jugeant cet état peu conforme à la nature, lui signifie que c'est la volonté de Dieu qu'ils procréent !

    Les Martins, en paroissien obéissants, vont suivre la volonté divine à la lettre et naîtrons cinq filles et quatre garçons. Ceux-ci mourront en bas âge, mais les filles vivront, et quatre d'entre elles entreront dans les ordres, accomplissant ainsi, une génération plus tard, les vœux de leurs parents,

    L'une va connaitre un destin exceptionnel : elle sera canonisée par l'église catholique en 1925, à peine 28 ans après sa mort, devenant sainte Thérèse de l'Enfant- Jésus.

    Thérèse de Lisieux

    Rien d'étonnant donc à ce que la petite fille grandissant dans une famille d'une piété aussi exemplaire, montre très tôt les signes de la plus fervente dévotion. Elle écrira plus tard, dans son autobiographie, L'Histoire d'une âme (1897) :
    " Dès l'âge de trois ans, je ne concevais pas que l'on pût rien refuser à Dieu."

    Elle entre au carmel de Lisieux et il n'est pas besoin de s'étendre sur l'austérité bien connue du Carmel. Les règles, même en se replaçant dans le contexte de l'époque, en sont extrêmement rigoureuses. Les carmélites n'ont pas le droit de manger de la viande ; de septembre à Pâques, elles ne font qu'un seul repas par jour. Entre l'heure du lever (4 h du matin) et celle du coucher, elles doivent passer la plus grande partie de la journée dans le silence absolu. En outre, les religieuses sont tenues de s'infliger divers sévices corporels afin de faire acte de contrition ; elles doivent notamment se flageller plusieurs fois par jour à l'aide de la discipline, sorte de fouet de cuir tressé semblable au chat à neuf queues de sinistre réputation.

    Thérèse de Lisieux

    Les compagnes de Thérèse sont sensibles à sa dévotion fervente et à son inaltérable bonne humeur. Ces qualités lui doivent d'être nommées, à 23 ans, aide à la maîtresse des novices. C'est à ce moment qu'elle est prise, un matin, d'un accès de toux, suivi d'une grave hémorragie.
    On diagnostique une tuberculose aiguë, conséquence des privations qu'elle s'est imposées. Thérèse n'a plus qu'un an a vivre.

    En 1897, alors que sa fin est proche, elle déclare à l'une des nonnes qui la veillent :
    "Dieu ne m'a jamais donné que de l'amour et je répandrai en retour cet amour. Après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses. Je suis maintenant dans les chaînes comme sainte Jeanne dans sa prison. Mais je serai bientôt libre et bientôt viendra mon règne."

    La sœur infirmière, qui ne veut pas la contrarier, lui répond : "Oui, vous veillerez sur nous du ciel. Non, dit Thérèse, je descendrai sur terre"

    Thérèse de Lisieux

    Sur son lit de mort, on lui apporte des roses. Arrachant délibérément les pétales un à un, Thérèse en effleure le crucifix placé à la tête de son lit. Quelques-uns étant tombés à terre, elle rassemble ses forces pour s'écrier : "Surtout ramassez-les ! Conservez-les avec soin, ils seront un jour dispensateurs de joie. N'en laissez pas perdre un seul ! "

    Son agonie est longue et douloureuse. Des heures durant, elle lutte pour retrouver son souffle, sa face et ses mains s'empourprent sous l'effort, et sa couche est trempée de sueur. Le médecin lui a prescrit de la morphine pour adoucir ses dernières souffrances, mais celle-ci lui est refusée par la mère supérieure, femme bizarre et tyrannique.

    Beaucoup de catholique croient que Thérèse n'a pas souffert en vain. On voit apparaître après sa mort, toute une série de phénomènes étranges dans lesquels interviennent souvent les pétales de roses qu'elle avait effeuillées avant de mourir. Toujours est-il que ces événements inexplicables défient toute interprétation rationnelle.

    Thérèse de Lisieux, la sainte aux pluies de roses

    Ferdinand Aubry, homme d'une soixantaine d'années entre au début du siècle dans le service hospitalier des Petites Soeurs des pauvre à Lisieux. Il souffre d'ulcères de la langue et son état ne tarde pas à s'aggraver : la gangrène gagne la bouche et la langue se fissure, puis tombe. De l'avis des médecins, il n'a plus que quelques jours à vivre.

    C'est alors que les sœurs, en désespoir de cause, vont au carmel voisin demander l'un des pétales de rose de Thérèse. Elles le font avaler à Ferdinand. Le lendemain, il est guéri ! Etant donné de ce qu'il reste de sa langue, il lui faut plusieurs tentatives pour arriver à se faire comprendre des religieuses qui se tiennent à son chevet : " Quand ma langue redeviendra normale ? " Pour toute réponse, elles hochent tristement la tête. Trois semaines plus tard, néanmoins la langue de Ferdinand est complètement régénérée, comme en témoignent des photographies de l'époque.

    Me Dorans, une écossaise avait été admise à l'hôpital de Glasgow avec une tumeur abdominale. La malade ne s'était pas alimentée depuis dix semaines et ses forces déclinaient. Les médecins la déclaraient perdue. La communauté catholique de Glasgow adressa des prières à Thérèse de Lisieux pour implorer la guérison de Me Dorans. Une nuit qu'elle était seule dans sa chambre, celle-ci senti un léger attouchement sur son épaule. Elle s'endormit pour se réveiller 

    à 5 h 30, réclamant du thé et des rôties. Les médecins qui l'examinèrent par la suite constatèrent que la tumeur avait spontanément régressé, formant maintenant une petite nodosité indolore de la taille d'une bille.

    Paris, 1912 : la femme d'un jardinier, Me Jouanne, est hospitalisée d'urgence. On diagnostique une péritonite aiguë, et elle est opérée immédiatement. Mais les chirurgiens trouvent une telle quantité de pus dans l'estomac qu'il leur est impossible d'intervenir. Ils se contentent de recoudre l'incision, s'attendant à la mort imminente de la patiente. On appelle donc un prêtre. Après lui avoir administré les derniers sacrements, il glisse sous son oreiller l'un des pétales de rose "miraculeux", qui semble opérer là où la science avait échoué : la mourante se rétablit très vite et quitte l’hôpital au bout de deux semaines !

    Thérèse de Lisieux, la sainte aux pluies de roses

    On cite un peu partout de nombreux exemples de guérison analogues, obtenus grâce à l'intercession de Thérèse : en Autriche, en Belgique, en Espagne, en Suisse, en Italie, aux Etat-Unis, au Canada, en Chine...
    De fait, bon nombre de cas semblable authentiques. A moins que l'on ne soit prêt à croire à quelque conspiration tramée à l'échelle mondiale par les prêtres, les religieux, les médecins et d'innombrables hommes et femmes de toute condition...

    Devant le culte officieux dont Thérèse fait l'objet, l'église catholique, entame vingt ans seulement après sa mort, la longue enquête qui peut aboutir à la béatification, voire à la canonisation. Rien n'est laissé au hasard dans ce procès qui, contrairement à ce qu'on pourrait croire, est mené à notre époque avec la plus extrême rigueur. Les enquêteurs nommés par les autorités ecclésiastiques doivent apporter la preuve d'au moins quatre miracles, agréés comme tels par des experts médicaux.

    Encore deux cas qu'il nous faut citer :

    Sœur Louise de Saint-Germain se meurt d'un ulcère à l'estomac. La nuit du 10 septembre 1915 Thérèse lui apparaît en rêve, lui promettant la guérison. Lorsqu'elle se réveille le lendemain matin, son lit est couvert de pétales de roses, dont personne ne sait comment ils sont arrivés là ! Le 25 décembre, elle se réveille parfaitement dispose, et les rayon X confirment sa totale guérison.

    Charles Anne se destinait à la prêtrise et étudiait au séminaire de Bayeux lorsqu'il contracta la tuberculose. Condamné par la science, il se résolut à implorer le secours du ciel. Il attacha à son cou un sachet de soie refermant quelques cheveux de Thérèse, lui adressant une prière fervente : " Je ne suis pas venu au séminaire pour mourir, mais pour servir Dieu. Tu dois me sauver ! "
    Le matin suivant, sa prière était exaucée.
    Il était guéri. Définitivement. Les médecins déclarèrent cette guérison spontanée "absolument extraordinaire et inexplicable d'un point de vue strictement scientifique".

    Thérèse de Lisieux, la sainte aux pluies de roses

    Thérèse n'est certes pas la seule sainte catholique à qui l'on attribue des miracles. Mais, le plus intéressant dans ce cas, c'est que ces miracles ont eu lieu à notre époque et qu'ils ont fait l'objet d'un contrôle scientifique. En ce qui concerne la jeune carmélite, le pape Pie XI et la Congrégation des rites n'eurent pas besoin de longues délibérations : les preuves étaient incontestables.

    Citons pour conclure les termes même de la Bulle pontificale proclamant la canonisation de Thérèse de Lisieux : " On a vu dans chacun des cas la guérison totale d'une maladie organique de nature à produire des lésions anatomiques ou physiologiques rigoureusement déterminées... et telle que ni le temps ni la nature ne peuvent les faire disparaître... "

    Pour ceux qui veulent voir la vidéo de cette page cliquez sur le lien ci-dessous : 

    "Thérèse de Lisieux, la sainte aux pluies de roses"

                                                                                           Extrait de " Inexpliqué " 1981

     


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