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    Humanoïdes en Argentine en 1968

    Le motel La Cuesta est une maison de bonne réputation au bord de l'autoroute 20, dans la province de Cordoba, en Argentine, près de la petite ville de Villa Carlos Paz, qui se trouve à 800 km de Buenos Aires.
    Le propriétaire de l'hôtel, le senor Pedro Pretzel, âgé de 39 ans, y vit en compagnie de sa femme et de sa fille de 19 ans Maria Eladia. Dans la nuit du 13 juin 1968, vers minuit, le senor Pretzel rentrait chez lui lorsqu'il vit, à quelque 50 m au delà d'un motel, un objet qu'il fut incapable d'identifier.

    Il avait deux lumière rouges brillantes. Mais cela ne pouvait être une voiture car il projetait vers le motel des faisceaux de lumière d'une trop grande intensité. Cette " machine " resta à portée de vue pendant quelques secondes. Troublé et inquiet, Pretzel courut jusqu'à l'hôtel et trouva Maria Aladia évanouie près de la porte de la cuisine. Après s'être remise, elle se mit à raconter une curieuse histoire.

    Quelques minutes plus tôt, elle venait de souhaiter une bonne nuit à son fiancé. Soudain, elle remarqua que le couloir était inondé de lumière.
    Comme elle venait juste d'éteindre, elle alla voir ce qui se passait.
    Elle fut effrayée en se trouvant en face à face avec un " homme " de 2 m de haut, vêtu d'une sorte de combinaison de plongée qui avait des écailles brillantes de couleur bleu ciel.

    Il était blond et levait en l'air sa main gauche. Dans sa paume se trouvait une balle bleu ciel qui allait et venait. Maria dit qu'il y avait un anneau énorme sur le quatrième doigt de la main droite de la créature.

    Elle était en état de léthargie comme si on lui avait ôté toute son énergie.
    La lumière venait du doigt de la créature et de ses pieds.

    Il sembla à Maria que l'état comateux dans lequel elle se trouvait s’accentuait lorsque la lumière se portait directement sur elle.
    L'être ne semblait nullement agressif. Maria se souvenait de l'impression " de bonté et de gentillesse " qui émanait de l'humain, lequel ne cessa de sourire durant toute cette rencontre.

    Elle dit aussi qu'il semblait vouloir communiquer avec elle, car bien que ses lèvres n'aient jamais bougé, elle avait entendu un murmure inintelligible qui, phonétiquement, avait la sonorité de la langue chinoise.

    Après quelques minutes, l'humanoïde se mit à marcher, avec des mouvements lents et précis, vers la porte qui était ouverte.
    Il sortit et la porte se ferma d'elle-même. C'est à ce moment que Maria perdit connaissance. Peu après, son père la découvrait inanimée sur le plancher...

    Le senor Pretzel rapporta l'incident à la police, qui promit de faire une enquête. Pendant quelques jours après l'affaire, Maria demeura extrêmement nerveuse et fut sujette à de nombreuses crises de larmes.

    Est-ce que Maria a été témoin d'une image émise à partir de l'ovni aperçu par son père près de 'autoroute ? Est-ce que l'humanoïde n'était qu'un hologramme transmis par des faisceaux laser et projeté contre la vitre de la fenêtre du couloir ? Les mêmes questions se posent toujours : Qui ?
    Et pourquoi ?...

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    Humanoïdes en Argentine en 1968

    A 3 heures de l'après-midi, le 1er septembre 1968, Juan Carlos Peccinetti et Fernando José Villefas, caissiers au casino de Mendoza, en Argentine, quittèrent leur travail et regagnèrent leur domicile à bord de la chevrolet de Villegas. Ils atteignirent une partie non éclairée de la rue Nequen, quand la voiture cala et les phares s'éteignirent. Villegas sortit et voulut regarder sous le capot.

    Une heure après, des soldats de garde à l'école militaire voisine virent deux hommes jeunes pénétrer dans le poste de police. En état de choc, ils disaient qu'ils avaient vu une soucoupe volante ! Ils prétendirent avoir rencontré cinq petit hommes qui communiquèrent avec eux d’étrange façon, prirent des échantillons de sang sur leurs doigts et laissèrent des inscriptions sur leur voiture avant de rejoindre leur soucoupe éclairée par un faisceau de lumière. La soucoupe décolla verticalement, à grande vitesse, et disparut.

    Que s'était-il passé ? Quand Villegas sortit de la voiture , il se retrouva incapable de faire le moindre mouvement. La même chose arriva à Peccinetti. Le mot " paralysé " fut employé dans des rapports.
    Ils se retrouvèrent face à face avec trois petits hommes. Deux autres se trouvaient debout près d'un engin rond de 4 m de diamètre et de 1,50 m de hauteur, qui flottait dans les airs, à 1 m du sol, devant le numéro 2333 de la rue Nequen. Un faisceau de lumière sortait de l'engin et se dirigeait vers le sol, en formant un angle de 45°.

    Les créatures mesuraient 1,5 m de haut et ressemblaient à des êtres humains, mais elles avaient une grosse tête chauve. Elles s'approchèrent des caissiers de façon " aimable et tranquille . Les deux témoins racontèrent comment ils communiquaient par des sortes de minuscules écouteurs de radio-transistor de poche et comment ils entendaient une voix s'exprimant en espagnol, qui répétait : " N’ayez pas peur, n’ayez pas peur ! " Villegas aurait reçu le message suivant : les petits bonshommes avaient fait trois voyages autour du Soleil, étudiant les mœurs et langages des habitants de ce système : " Le Soleil nourrit le système. S'il n'en était pas ainsi, le système solaire n'existerait pas... Les mathématiques sont un langage universel. "

    Pendant que ce discours se poursuivait,  un autre des individus utilisait un instrument ressemblant à un fer à souder avec lequel il laissait des inscriptions sur les portes, le pare-brise et le marchepied de la voiture. Des étincelles sortaient de l'appareil, mais aucune trace de brûlure.

    Un écran circulaire apparut alors près de l'objet qui flottait en l'air et les deux hommes virent une série d'images. La première montrait une cascade dans un paysage à la végétation luxuriante. La deuxième, un nuage qui avait la forme d'un champignon. Et la troisième montrait de nouveau la cascade mais sans eau, ni végétation luxuriante.
    Après cela, dirent les témoins, leurs mains gauches furent prises par les mains des " bonhommes " et leurs doigts furent piqués trois fois.

    Les individus regagnèrent alors leur engins, montant à l'intérieur en s'aidant du faisceau de lumière. Puis il y eut un bruit d'explosion et, entouré d'une lumière intense, l'objet s'éleva dans le ciel et disparut.

    Du poste de police, Peccinetti et Villegas se rendirent à l’hôpital de Lagomaggiore, où ils furent examinés. Le rapport médical précisait :
    " Excitation psychomotrice, et trois ponctions apparaissant sur les chairs de l'index et sur le majeur de la main gauche. Identiques dans les deux cas.

    Humanoïdes en Argentine en 1968

    La Chevrolet fut examinée de près par la police, mais les tests de radioactivité ne révélèrent absolument rien d'anormal. Pour ce qui est des inscriptions faites sur la voiture, le Centre de recherche spatial de Mendoza suggéra que le croquis fait par les humanoïdes représentait deux systèmes solaires, le système de la Terre, comprenant Mercure, Vénus et la Terre, et celui de Jupiter, comprenant les planètes Io, Europa et Ganymède. Entre Ganymède et la Terre, il y avait deux lignes parallèles, comme pour indiquer une voie de communication à double sens. Faut-il en conclure que le lieu d'origine des " individus " pourrait être Ganymède ?

    Il est possible que l'expérience vécue par les deux caissiers soit réelle et qu'ils aient été abordés par un objet capable de stopper la voiture.

    Cet objet aurait pu projeter des images et diffuser des messages et des avertissement cataclysmiques, qui amenèrent inconsciemment le deux hommes à griffonner des symboles à peine ébauchés sur leur voiture et à se piquer les doigts.

    Certains rapports parlaient d’événement qui venaient à l'appui du témoignage des deux hommes.

    Le personnel du chemin de fer à Mendoza rapporta un soudain et total arrêt du système d'éclairage entre 15 h 40 et 15 h 45. La senora Maria Spinelli téléphona à la police de son domicile situé à environ 6 km de l'endroit de la rencontre pour savoir qu'elle avait aperçu un objet lumineux, volant à basse altitude... Mais au bout de quelques jours, sous la pression des autorités, Peccinetti et Villegas revinrent sur leurs déclarations !

    Le mystère restait entier

      


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    Au rendez-vous du diable - Le sabbat de Vielsam

    Elles ont le nez en casse-noix, la bouche édentée, la mèche sale et rebelle, le regard féroce, la lippe mauvaise. Vêtues de noir, elles chevauchent un balai pour s'en aller au sabbat, au rendez-vous sulfureux fixé par le diable.

    On les soupçonne de jeter des sorts, de tarir les puits, de brûler la récolte et de faire tourner le lait des vaches.

    Au rendez-vous du diable - Le sabbat de Vielsam

    On les nomme " mâcralles " en Wallonie et " heksen " en Flandre.
    Ce sont les sorcières, filles de la nuits et de la peur, nées d'ancestrales terreurs paysannes ou - qui sait ? - d'antiques croyances imparfaitement déracinées par le christianisme.

    Au rendez-vous du diable - Le sabbat de Vielsam

    Au cours des XVIè et XVIIè siècle, une impitoyable répression de la sorcellerie sévit dans l'Europe entière et tout spécialement en Allemagne.
    Rare furent les villages où ne s'alluma pas un bûcher de sorciers ou, plus souvent, de sorcières. Dans nos provinces, le crime de sorcellerie fut dénoncé par le cours locales de justice sur base de
    la " Nemesis Carolina ", le code de droit criminel édicté par Charles Quint en 1532, lequel préconisait de " questionner " et de punir par le feu ceux qui étaient convaincus de commerce avec le Malin.
    Le nombre de procès diminua après 1650, mais la crainte de la
    " magie qui empoisonne" perdura dans la campagnes jusqu’à nos jours.

    Le folklore et les impératifs de la promotion touristique ont provoqué la renaissance d'une sorcellerie de meilleur aloi, les " rendez vous du
    Diable " ne se voulant plus, en cette fin du XXe siècle, que le prétexte à réjouissances populaires.

    Au rendez-vous du diable - Le sabbat de Vielsam

    En Flandre, Beselare et Nieuport rivalisent d'imagination et de faste pour mettre sur pied un " cortège de sorcière " évoquant les sombres destinées de Jeanne Panne, Sefa Buffela, Nele Krotte et autres Tinneke Van Heule, tout cela à grand renfort de chars, groupes folkloriques, fanfares et majorettes.

    Ambiance de kermesse à Haccourt où l'on se plaît à faire revivre
    le " grand sabbat de Hesbaye " et à Ellezelles, un charmant village de la région des Collines, entre Lessines et Renaix, qui joue avec bonheur toutes les cartes possibles dans le domaine du folklore et de l'imagination.

    Au rendez-vous du diable - Le sabbat de Vielsam

    Le sabbat des sorcière d'Ellezelles rappelle que cinq femmes accusées de maléfices furent étranglées et brûlées sur la place du village le 26 octobre 1610. Aujourd'hui, c'est un mannequin d'osier, la Quintine, qui part en fumée, tandis que les sorcières dansent autour de Satan et font mine, après avoir absorbé un philtre magique, de se préparer à de diaboliques amours. Surgissent in-extrémis des paysans en armes qui, sauvant la morale et la religion, mèneront joyeuse farandole autour du bûcher.

    Au rendez-vous du diable - Le sabbat de Vielsam

    Créé en 1956, le sabbat de Vielsalm est sans doute le plus original du genre. Au soir du 20 juillet, les mâcralles règnent sur la cité et s'en donnent à cœur joie aux dépend de leur vieil ennemi,
    le garde-champêtre. Elles perpétuent le souvenir vénéneux de Gustine Maca, dont l'occupation accessoire était, à la belle saison, de récolter des myrtilles, la principale consistant, bien sûr, à " emmâcraller " tout le pays.

    Au rendez-vous du diable - Le sabbat de Vielsam

    Des sorcières " pour rire ", en nos contrée ? Peut-être pas.
    Un excellent ami m'a assuré en avoir rencontré deux, un soir de sabbat, à la croisée des chemins. L'une disait à l'autre : " N'allons pas par là ! Imagine que nous en rencontrions une vraie, habillées comme nous le sommes... "

                                                 Extrait de " La Belgique insolite & mystérieuse "


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    Les stigmatisés face aux savants

    Un stigmatisé est une personne qui reproduit sur son corps les plaies de Jésus crucifié. On ne trouve donc des stigmatisés que dans l'église catholique, qui établit, d'ailleurs, une distinction entre les stigmates d'origine divine et les stigmates d'origine diabolique selon que le stigmatisé est en état de sainteté ou qu'au contraire il exploite ses blessures pour devenir riche et célèbre.

    Cette division est un peu artificielle, car la réalité est bien plus complexe.
    Prenons, par exemple, le cas d'Elisabeth de Herkenrode, une religieuse du XIIIè siècle. Elle passe presque toute sa vie en transe, vivant la Passion entière toute les 24/h, adoptant successivement la personnalité du Christ et celle de ses tortionnaires.

     

    Les stigmatisés face aux savants

    Le père Thurston, historien catholique, décrit cet étonnant spectacle :
    " De sa main droite, elle saisissait sa robe à la hauteur de la poitrine et se traînait vers le côté droit de la pièce, puis, de la main gauche, elle se traînait dans la direction opposée. Ensuite, elle étendait le bras et, se levant le poing d'un air menaçant, elle se donnait un coup si violent à la mâchoire que son corps entier chancelait.

    Elle vivait ses visions, les mettait en scène et, au moment opportun, les marques de la flagellation, les plaies laissées par la couronne d'épines et les autres stigmates apparaissaient sur son corps et le sang jaillissait.

    Les stigmatisés face aux savants

    On connait d'autres cas similaires. Domenica Lazarri ( qui mourut en 1848 ) et la stigmatisée anglaise Teresa Higginson s'infligeaient elles-mêmes toute une série de mauvais traitements.
    Domenica y mettait une telle ardeur que l'on entendait le bruit des coups depuis la rue. Quant à Teresa, elle pensait que c'était le démon lui-même qui la battait. On peut aussi citer l'exemple de sainte Marie-Madeleine de Pazzi. Sa sainteté ne fait aucun doute. Mais que penser de la façon dont elle exhortait ses supérieures à la flageller et de l'ardeur qu'elle mettait elle-même à flageller ses novices ?

    On comprend en tout cas le père Thurston lorsqu'il écrit : 
    " Dans des cas de stigmatisés authentiques, c'est-à-dire où l'imposture est hors de question, on remarque beaucoup de détails qui s'apparentent plus à la maladie qu'au miracle. "

    La complexité du phénomène ne doit cependant pas nous le faire rejeter en bloc, comme font ceux qui ne prennent pas le temps d'analyser les données.

    Les stigmatisés face aux savants

    Il est, en effet, très intéressant d'étudier le profil psychologique du stigmatisé, et on peut aisément définir un " complexe du stigmatisé " qui correspond à un état d’hystérie. La signification de ce terme a malheureusement été déformée. Il évoque communément l'image d'un névropathe ou d'un mythomane, bref, toute personne faible de caractère qui se laisse aller à des crises de nerfs pour obtenir ce qu'elle désire. Traiter quelqu'un d'hystérique équivaut à l'insulter.

    Pourtant, le sens clinique du terme est bien différent. Les psychiatres en ont longtemps fait une affection purement féminine, mais des études effectuées sur le comportement des soldats dans les tranchées ont démontré que les hommes pouvaient aussi souffrir de cette
    maladie " féminine ".

    Les stigmatisés face aux savants

    En premier lieu, il faut distinguer le type hystérique des symptômes d'hystérie. Les deux peuvent parfaitement être dissociés. C'est le type hystérique qui adopte cette conduite que l'on associe communément au terme d'hystérie. Mais les symptômes hystériques peuvent survenir chez tout être qui  doit faire face à une tension inhabituelle, d'origine extérieure ou intérieure. Ils sont très utiles en cas de danger.

    On connait par exemple, le cas des soldats frappés de paralysie ou de cécité en plein combat. Les analyses prouvent que les symptômes sont bien réels et que l'origine est hystérique. Le soldat ne peut plus assumer son rôle de combattant ; cependant comme il est conditionné par son entrainement et par la peur d'être traité de lâche, il ne veut pas fuir.
    Son cerveau résout alors le conflit en rendant son corps inapte au combat.

    Les stigmatisés face aux savants

    Ainsi certaines manifestations miraculeuses, comme l'apparition d'une pigmentation en forme d'anneau de mariage autour de l'annulaire d'une religieuse, peuvent être considérées comme des formes d'hystérie.

    Les psychiatres pensent que les symptômes hystériques ne sont pas incompatibles avec une vie ordinaire bien qu'ils se produisent le plus souvent chez des êtres qui mènent une vie à part. Ils n'expliquent pas totalement le phénomène des stigmates, mais ils en décrivent bien le mécanisme.

    Les stigmatisés face aux savants

    Toutefois, beaucoup de théologiens catholiques rejettent encore cette théorie. Ils font remarquer que nombre de stigmatisés, comme sainte Gemma Galgani, Padre Pio ou sainte Thérèse d'Avila, n'avait rien d'excités et qu'au contraire ils menaient une vie calme et modeste.

    C'est à première vue une objection valable, mais lorsque l'on y regarde de plus près, l'on s'aperçoit que ces " êtres calmes " avaient souvent souffert de mystérieuses maladies et qu'ils étaient d'une sensibilité exacerbée. Beaucoup d'entre eux avaient été victimes de paralysie, de cécité et d'attaques nerveuses. Beaucoup aussi étaient atteints de tuberculose, ce qui avive la sensibilité. Il est intéressant de noter que les visions qui provoquèrent leurs stigmates mettaient en général un terme à ces maladies mystérieuses.

    Les stigmatisés face aux savants

    Le comportement des stigmatisés rappelle celui des chamans des sociétés primitives : transes, visions, possibilité de guérir, de prophétiser... Certains font aussi des dissociations de personnalité et se croient plusieurs personnes à la fois. C'était le cas de Teresa Higginson, de Constance Marie Castreca, de mère Béatrice Marie de Jésus et de Térèse Neumann, qui parlait aussi en différentes langues.

    Il se peut que les stigmatisés soient les chamans de l'Eglise catholique, mais de toute façon, cela ne change rien à l'origine hystérique de tous ces phénomènes.

    Les stigmatisés face aux savants

    Ce qui ne fait que confirmer la grande influence de la suggestion. Par exemple, les plaies de sainte Véronique Giulani, décédée en 1727, s'ouvraient et saignaient sur l'ordre de son confesseur. Il en est de même de Louise Lateau et d'autres, dont les supérieurs pouvaient à volonté commander les extases. On sait par ailleurs que la plaie qu'Anne-Catherine Emmerich portait au côté avait l'étrange forme en " Y " du crucifix de l'église de Coesfeld, en Allemagne, où elle méditait quand elle était enfant. Et les marques de flagellation de sainte Gemma Galgani reproduisaient celles de son crucifix favori.

    Les stigmatisés face aux savants

    A l'élément très subjectif qui préside à l'élaboration des stigmates, il faut ajouter leurs aspect très variés. Ce sont parfois de simple points rouges, parfois des coupures profondes en forme de croix, ou des trous ronds, ovales ou carrés. On a observé aussi des formes de clou sur le dos des mains ou dans les paumes sur les pieds et même dans les semelles. Les plaies au côté varient aussi beaucoup car tous les stigmatisés ne voient pas la mise en croix de la même façon.

    Il est intéressant de remarquer que l'on ne connait aucun cas de plaie aux poignets. D'après le saint suaire de Turin, c'est pourtant à cet endroit qu'on enfonça les clous. Mais maintenant que ces recherches ont été rendues publiques, on aura peut-être bientôt des cas de stigmates aux poignets.

    Les stigmatisés face aux savants

    On a bien essayé de produire des stigmates par hypnose, mais on n'a obtenu que de maigres résultats : de petites rougeurs sur la peau et quelques saignements. C'est bien peu à côté des plaies qui affilèrent des stigmatisés authentiques pendant toute leur vie.

    Cela ne prouve pas non plus que l'explication hystérique des stigmates soit fausse, c'est tout simplement une question de contexte et de degré.
    En effet, dans le contexte religieux, les stigmates prennent nécessairement l'aspect spectaculaire des blessures de la crucifixion.
    Mais il existe d'autres cas de lésions spontanées de la peau, hors du contexte religieux. On peut citer le cas de Eleonore Zugun.
    Harry Price, qui étudia cette victime d'un poltergeist, observa sur sa peau des marques de fouet, des morsures et même des inscriptions que lui infligeait, disait-elle, un démon qu'elle seule voyait.

    Les stigmatisés face aux savants

    En résumé, tous les cas de stigmatisation semblent venir du subconscient, mais ils resteront spectaculaires et miraculeux tant que nous n'aurons pas compris ce qui relie la cause à l'effet.

     


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    Des arbres voués à Satan

    L'avènement de la télévision a bouleversé de fond en comble les traditions sociales du monde rural. A l'heure où dans chaque foyer s'allume le petit écran magique, il n'est plus âme qui vive dans les rues des villages et, même lorsque les haies embaument sous le ciel de velours d'un beau soir d'été, les bancs devant les portes demeurent désespérément vides.

    Jadis, pourtant, la veillée, qui rassemblait sur le seuil ou autour d'un gros poêle de Louvain parentèle et voisins, constituait la conclusion obligée et attendue de la journée de travail ; et les histoires qu'on y contait, qu'elles fussent merveilleuses, héroïques, amusantes ou franchement sinistres, entretenaient de génération en génération la mémoire collective du terroir.

    Chaque saison apportait son lot d'aventures, de potins et de légendes et, quand venait l'instant du coucher , adultes et enfants vivaient par la pensée des voyages lointains qu'ils n’accompliraient jamais et des rencontres qu'ils priaient Dieu de ne pas faire. Le temps de la Toussaint ramenait invariablement les histoires de revenants et de sorcières, et si d'aucuns affirmaient que les premiers n'étaient rien d'autre que des fantômes modelés par la brume d'automne, tous tenaient pour bien réels les maléfices des secondes.

    Dans la région d'Audenarde, la peur qu'engendrait la sorcellerie paraît avoir été particulièrement tenace, comme en témoignent ces arbres dits
    " à sorcières " vieux géants dont les feuillages tiennent à la brise de bien étranges discours.

    Des arbres voués à Satan

    A Wannegen-Lede se dresse encore le tilleul Saint-Hilaire dont la mauvaise réputation n'est plus à faire, tandis que le carrefour des routes d'Oosterzele-Nederwalm et de Beerlegem-Gavere se signale par la présence oppressante de l'arbre des Saxons.
    Une légende raconte qu'en cet endroit eut lieu un sanglant combat entre guerriers saxons et paysans du cru, mais une tradition plus fondée, sans doute, définit le vocable de l'arbre comme calqué sur le patronyme de la puissante faille Sackx dont les propriétés s'étendaient aux alentours.

    Jusqu'en 1938, une roulotte arrêtée sous l'arbre maudit abrita un ermite, assez téméraire pour vivre sous les branches qui, la nuit, ployaient sous le poids de sorciers joueurs de trompette.

    Sans doute devait-il avoir lui-même quelques affinités avec les suppôts de Satan, ce mystérieux solitaire, pour n'en être pas importuné, car les sorciers musiciens avaient la détestable réputation d'attaquer tout être qui s'approchait de leur perchoir. Ils possédaient littéralement le malheureux imprudent, affolant son esprit au point qu'il perdait tout contrôle de soi et errait là où les sorciers l'envoyaient et aussi longtemps qu'ils en avaient le caprice.

    Une chapelle fut un jour accrochée au tronc de l'arbre des Saxons. Primitivement destinée à exorciser un endroit investi par les forces du Mal, elle fut détournée de son rôle purificateur par les superstitions des habitants des environs. Des jeunes femmes venaient y réclamer la mort de leur amant infidèle et, de trois coups de marteau, enfonçaient un clou dans l'arbre, juste sous l'image de la Vierge. Les personnes ainsi maudites étaient censées tomber malades et même quelquefois mourir par un phénomène de transfert, la blessure de l'arbre les éprouvant dans leur chair. Ces pratiques d'enclouement " garantissaient à l'arbre une longévité particulière, car bien hardi le menuisier qui eût osé le débiter en planches, entre lesquelles un mort même aurait sans doute refusé de coucher.

                                                      Extrait de " La Belgique insolite & mystérieuse "


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    Le sang des stigmatisés

    Un vendredi au mois de mars 1901, une jeune fille italienne priait devant un grand crucifix quand elle " tomba " dans une extase qui allait changer sa vie. Elle se nommait Gemma Galgani. Elle était orpheline et âgée
    de 23 ans. Elle désirait devenir religieuse passionniste, mais avait été rejetée à cause de sa maladie, une tuberculose de la moelle épinière. Cette simple, tranquille et dévote jeune fille devint alors domestique dans le couvent local.

    Mais son extase la transporta hors de l'ordinaire, puisqu'elle lui fit ressentir les souffrances de Jésus-Christ, son agonie et sa respiration, qui correspondait à chaque coup de fouet reçu ! Quand Gemma fut retrouvée par sa mère adoptive, ses bras et son dos étaient couverts de blessures comparables à des marques de fouets. Ses vêtements étaient tachés de sang.

    Le sang des stigmatisés

    A partir de ce moment et jusqu'à ce qu'elle meure, c'est-à-dire deux ans plus tard, ces stigmates apparurent avec une régularité étonnante tous les jeudis. Ils disparaissaient le lendemain.

    Son biographe, le père Germano Di Stanislao, a décrit comment ses blessures se développaient, sans douleur, comment, lentement, elles devenaient rouges, sur les paumes et le dessus des deux mains.
    Sous l'épiderme, une déchirure dans la chair s'ouvrait au fur et à mesure de l'extase. Peu de temps après, la peau éclatait et, sur les mains innocentes, apparaissaient les marques de blessures faites dans la chair. Elles étaient très profondes et pleine de sang à demi coagulé.

    Le vendredi, les blessures se fermaient rapidement, laissant uniquement une marque blanche jusqu'au dimanche. Selon le père Germano, l'endroit où se situaient les marques variait de semaine en semaine : elles apparaissaient quelquefois sur les mains ou sur les pieds, quelquefois elles saignaient à travers la peau demeurée intacte. D'autres fois, des clous munis de grosses têtes pouvaient être aperçus dans la blessures, à l'extérieur de boursouflures de chair et de sang coagulé.

    En dépit du scepticisme de certains, il n'était pas possible de douter de la réalité du phénomène de ces stigmates : cela faisait plusieurs fois qu'il apparaissait sous observation médicale. Bien que les preuves les plus importantes de l'évidence du phénomène soient entre les mains de l'Eglise catholique et inaccessibles, nous avons suffisamment de témoignage pour établir leur réalité ( médecin et photos ).

    Le sang des stigmatisés

    Le mot " stigmate " s'applique aux blessures infligées à Jésus-Christ au cours de son arrestation, de sa Passion et de sa mort, telles qu'elles sont reproduites sur les corps du stigmatisé. Ces blessures correspondent traditionnellement à celle faites par les clous dans les mains et les pieds du Christ, et par la lance sur le côté de la poitrine. Il y a aussi des stigmates supplémentaires : marques de flagellation sur le corps, trou sur le front, comme ceux faits par la couronne d'épines, épaule déformée par le poids de la croix portée le Jésus-Christ ou, plus bizarrement, de curieux symboles imprimés sur le cœur et sur d'autres organes.

     Les stigmates véritables ont des caractéristiques physiologiques très intéressantes, qui les différencient des blessures ordinaires. Le sang qui s'en échappe est un sang artificiel clair. Les blessures restent ouvertes durant longtemps, quelquefois des années, avec une entière inhibition du procédé de cicatrisation normal, sans être touchées par une quelconque inflammation ou infection.

    D'une façon qui demeure peu compréhensible, ces blessures peuvent s'ouvrir et guérir spontanément, mais elles sont habituellement associées à un état de transe par lequel le stigmatisé revit les souffrances de la passion du Christ, qui fournit le " modèle " de ce que subit le corps des stigmatisés. Contrairement à toutes les autres sortes de blessures, la plupart des stigmates apparaissent de façon régulière, certains durant le Carême et Pâques, d'autres lors de journées consacrées aux fêtes de l'Eglise, d'autres enfin tous les vendredis, surtout le vendredi saint.

    Le sang des stigmatisés

    En février 1981, Marthe Robin, 78 ans, mourut à Valence : elle avait supporté ses stigmates durant 53 années, au cours desquelles ils saignaient tous les vendredi.

    Bien que saint Paul ait écrit : " Aucun homme ne me trouble, car je supporte en mon corps les marques du seigneurs Jésus ", nous n'avons aucune preuve de l'existence des stigmates jusqu'en l'année 1224 : François d'Assise fut alors stigmatisé pendant une retraite spirituelle sur le pont Alvernia, dans les Apennins. En priant à l'extérieur de son antre, il vit un séraphin ailé dans le ciel et s'évanouit.

    Le sang des stigmatisés

    Son biographe, Thomas Celano, décrivit ces blessures uniques trois années après la mort du saint, en 1226 :

    " Ses mains et ses pieds semblaient percés par des clous, la tête des clous apparaissant dans la partie intérieur des mains et sur le côté supérieur des pieds... Son côté droit, tout comme s'il avait été percé par une lance, était recouvert d'une cicatrice qui saignait souvent, à tel point que sa tunique et son caleçon étaient tachés de sang. "

    Il était intéressant de noter que Celano ne décrit pas seulement une blessure, mais une sorte de clous et une sorte de masse textile logé dans la blessure. Les clous de ses pieds " ressortaient " tellement que François ne pouvait marcher.

    Cet événement dramatique causa alors une vive et profonde émotion sur l'imagination médiévale.

    Le sang des stigmatisés

    Bientôt d'autres cas furent rapportés. Des stigmatisations véritables et spontanées, observées par des témoins et bien répertoriées, se sont reproduites jusqu'à nos jours. Il est vrai qu'elles peuvent être plus fréquentes aujourd'hui que par le passé.

    Le docteur Imbert Goubeyre tenta de dresser une liste des stigmatisés en 1894, et il recensa 321 cas. Une étude menée dans les années 1950 par une autorité reconnue compétente en la matière, le père Herbert Thurston, a estimé ce chiffre trop faible : beaucoup de cas ne sont pas mentionnés par le docteur Goubeyre, pour différentes raisons. Ensuite, un grand nombre de stigmatisés, pieux et dévoués, ont sans doute préféré garder leur secret comme un " cadeau ", celui-ci étant seulement connu des proches et des confesseurs.

    Une autre statistique curieuse est l'extraordinaire proportion de femmes stigmatisées : le docteur Goubeyre répertoriait seulement 41 hommes, dont un seul entièrement stigmatisé. D'autres hommes stigmatisés sont cités par le père Thurston et par l'écrivain Montague Summers, mais ils ne présentent pas toutes les marques traditionnelles de la Passion du Christ, ou ne souffrent pas de saignements périodiques.

    Le sang des stigmatisés

      Le seul autre cas connu de stigmatisé complet est celui du capucin
    Pio Forgione, dont l'humble vie se déroula au monastère de San Giovanni, à Foggia, en Italie. Il est mort en 1968. En 1915, âgé de 28 ans, il sortit d'une longue méditation avec une forte douleur dans les mains.
    Trois années plus tard, il se trouvait, seul, dans le chœur de l'église, célébrant la fête de la stigmatisation de François d'Assise, quand son cri fit accourir ses frères. Ils le trouvèrent inconscient, saignant abondamment des cinq endroits traditionnels, ceux des blessures du Christ. Il pria ses frères de garder le secret. En vain !

    L'adulation publique fut si ardente qu'il fut constamment observé. Ses blessures consistaient en de grande dépressions circulaires dans les paumes, semblant quelquefois transpercer celle-ci. Le révérend Charles Carty fut appelé par le supérieur qui avait examiné les blessures peu après leur apparition. Carty jura qu'il avait vu clairement à travers les trous.

    Le sang des stigmatisés

    La blessure au côté gauche de Pio était formée de deux marques en forme de croix peu profondes mais couvertes d'une croûte et très douloureuses. Elle saignait en abondance, au point de remplir même une tasse certains jours !

    Madeleine de Pazi, une sœur carmélite, fut considérée comme un cas curieux. Après une étude attentive, le docteur Eric Dingwall a été amené à croire qu'elle était " un exemple d'un exhibitionnisme flagellatoire et masochiste ". Entre ses " transports ", elle vivait des intervalles de temps durant lesquels elle sentait les " tentations " de son corps et se roulait dans des buisson d'épines ou se frottait avec des bouquets d'orties.
    Elle commençait  à croire qu'elle était attaquée et se mettait à battre l'air autour d'elle, à jeter des pierres à ses assaillants invisibles, ou à se tordre en convulsions sur le sol. Naturellement, le Diable fut rendu responsable, de toute évidence outragé par la " sainteté " de Madeleine.

    Le sang des stigmatisés

    L'étude de la variété des stigmates est surprenante : Catherine de Ricci, qui mourut en 1590, Gemma et bien d'autres présentaient quelquefois des épaules déformées et se plaignaient de ressentir une douleur et un poids très lourd, comparable à une croix invisible. Au XIIIè siècle, Helena Brumsin présentait des marques de flagellation, tout comme Anna Katharina Emmerich, quelque six cents années plus tard.
    Archangela Tardena " vécut ", en 1608, une extase qui laissa aveugle pendant plusieurs années, les stigmates et les marques de flagellation demeurant visibles sur son corps, lui-même resté intact bien après sa mort.

    Le sang des stigmatisés

     Catherine de Sienne cachait ses stigmates. Les blessures pouvaient encore être aperçues quand son corps fut dispersé à travers toute l'Europe pour servir de relique... Les blessures de Marie Francis, morte en 1791, perforaient entièrement ses mains. Son confesseur, plus d'une fois, plongea le bout du doigt à travers elles. Celles d'Elisabeth de Herkenrode, sœur cistercienne belge du XIIIè siècle, perdent aujourd'hui encore du sang, alors que, dans les années 1880, une autre stigmatisée belge, Louise Lateau, perdait du sang chaque vendredi à partir de petites marques rouges et ovales sur la paume de ses mains, qui ne présentaient pourtant aucune déchirure. Claire de Brigny, nonne italienne du XVè siècle, présentait une blessure pectorale qui saignait d'une façon alarmante, avant d'être entièrement stigmatisée. Comme beaucoup de stigmatisés, Madeleine de la Croix, qui reçut les marques 39 années avant sa mort, en 1560, avait été surprise en pleine lévitation.

    Le sang des stigmatisés

    La plus célèbre des stigmatisée du XXè siècle est peut-être Teresa Neumann. Tout comme Louise Lateau, elle était issue d'un milieu très pauvre et était employée comme domestique, jusqu'à ce qu'une mystérieuse maladie l'empêchait de travailler. En 1926, âgée de 28 ans, elle fut spontanément guérie après une extase qui la laissa stigmatisée. Pendant 32 ans, presque tous les vendredis, elle perdait du sang des mains, des pieds, du côté et du front, quelquefois en grande quantité. Ensuite elle retrouvait son état normal jusqu'au dimanche.

    A cette époque, elle était sous surveillance médicale, dans le village bavarois de Konnersreuth, et elle était suivie de près par l’évêque de Ratisbonne. Les docteurs l'examinaient et décrivaient fréquemment ses blessures, qui présentaient les formations initialement observées chez François d'Assise. Un des praticiens remarqua que au fur et à mesure que les années passaient, les blessures qui avaient été remarquées sur le dos des mains se développaient aussi sur les paumes.

    Le sang des stigmatisés

    Selon Johannes Steiner, qui a écrit, en 1967, une biographie de Teresa Neumann et qui a publié une série de photos représentant les blessures rectangulaires de sa main, aucune nourriture ni aucun liquide, excepté l'hostie de la communion et le vin, ne franchirent ses lèvres durant les trente-cinq dernière années de sa vie. Diverses observations, émanant de différents docteurs, ont confirmé ce fait !

    Plus encore, ses fonctions cessèrent après 1930 et son appareil digestif se " dessécha ". Cependant, en dépit de ce phénomène, elle resta parfaitement active, ayant des extases et des visions jusqu'à sa mort, en 1962...

    Beaucoup d'autres mystiques, stigmatisés ou personnes se soulevant par lévitation, ont aussi subsisté de cette façon !

    Le sang des stigmatisés

    Des cas de stigmatisés continuent à être rapportés. De tous ceux qui peuvent être cités, deux présentent un intérêt particulier.
    Le premier est celui de la petite Cloretta Robinson, qui était âgée de dix ans lorsqu'elle fut stigmatisée pendant 19 jours, aux Pâques de 1972.
    Elle fut observée par deux psychiatres qui rapportèrent qu'ils avaient vu, sous leur microscope, des gouttes de sang couler à travers des morceaux de peau de ses paumes. Ces marques ne revinrent jamais, mais ce cas est remarquable ; non seulement Cloretta est une petite Américaine normale, et pas du tout mystique, mais encore il s'agit de la première petite stigmatisée noire et non catholique...

    Le sang des stigmatisés

    L'autre cas est celui de Teresa Musco, qui est morte en 1976. Comme il est dit dans le National Enquirer du 11 janvier 1977, il s'agissait d'une pauvre couturière italienne qui avait prédit qu'elle à l'âge de 33 ans.
    Elle fut stigmatisée en 1969 et, quoique presque illettrée, dans ses moments de transe, elle arrivait à parler et à écrire en araméen ! Ses mains étaient complètement percées. En sa présence, on vit une statue perdre du sang. Son corps ne présenta aucune rigidité cadavérique durant les sept premiers jours qui suivirent sa mort. Inévitablement, un mouvement pris naissance, et fit une sainte de cette simple et dévote fille...

     L'Eglise est restée plus réservée. Aujourd'hui, la question se pose : ces stigmates sont-ils dus en fait à Dieu, au Diable, ou à des supercherie ?


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