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    Toussaint - Halloween

    La Toussaint ( fixée au 1er novembre  vers l'an 800 ) qui fête tous les saints, est pratiquement confondue avec le jours des morts ( 2 novembre ), consacré aux défunts.

    Les Grecs fêtaient leurs morts au printemps, les Romains lors des parentales en février, les anciens Germains dans le cycle de Youl ( notre Noël ), les anciens Slaves le samedi avant la Pentecôte, les Celtes célébraient, la nuit du 1er novembre qui correspondait au premier jours de l'année, la fête de Samain. Cette nuit-là le monde des vivants communiquait avec celui des morts...

    Dans les pays anglo-saxon, c'est le 31 octobre, à Halloween, que les esprits des morts et des forces surnaturelles peuvent sortir une dernière fois avant l'hiver. Les feux que l'on allumaient, notamment dans les îles Britannique, étaient censés les combattre ou les exorciser. A cette date, considérée très importante dans le calendrier de la sorcellerie, se tient un des plus grand sabbats.

    Toussaint - Halloween

    Toutefois, en Ecosse, on prétendait que sorcières, diables et lutins, la nuit précédant la Toussaint " parcouraient librement les airs, c'est-à-dire qu'alors il s'établit une sorte de trêve entre les esprits et les hommes "

    En Irlande, celui qui entend des pas derrière lui ne doit pas se retourner sous peine de succomber : c'est un mort qui le suit.

    Dans la tradition américaine toutefois, la fête d'Halloween, caractérisée par la citrouille évidée et illuminée, est très populaire : on se masque ou on se déguise, les enfants font des quête de friandises. Ce qui n'empêche pas certains d'évoquer le caractère diabolique de cette fête.

    Toussaint - Halloween

    Signalons encore que la nuit d'Halloween est, aussi bien outre-Manche qu'outre-Atlantique très propice à la divination même pour " l'intelligence la plus vulgaire ". En Angleterre, les jeunes filles consultent un chou : selon que le premier chou rencontré dans le potager est plus ou moins gros, tordu ou non, etc..., le futur époux sera beau, laid, grand, bossu...
    Aux Etats-Unis, celles qui regardent de l'eau d'une source ont toutes chances d'y voir l'image de leur futur mari.

    La nuit de la Toussaint appartient aux trépassés : les morts sortent de leur tombe et vont parfois prier dans les églises, toutes les âmes se réunissent, défilent en processions sur les routes, se dirigent vers les lieux qu'ils ont habités et réclament des prières aux vivants. Un Bretagne, au sujet de la veille du jour des Morts, on dit qu " il y a plus d'âmes dans chaque maison que de grains de sable dans la mer et sur le rivage "

    Toussaint - Halloween

    Qui sort le soir de la Toussaint risque de ne pouvoir " mettre un pied devant l'autre sans marcher sur les morts, tant leurs rangs sont pressés ".
    Dans les Vosges, on signalait l'apparition d'une boule de feu roulant toute seule, considérée comme une âme demandant des prières : " Malheur au passant qui, rencontré par elle ne comprendrait pas son muet langage, car il ne pourrait rentrer chez lui sans peur et sans mal, et surtout sans sentir effroyablement le roussi "

    En Fanche-Comté, on entendait les cris des chiens, les galops des cheveux et le cor du " chasseur maudit ", condamné à errer sans fin dans les airs.

    En Bretagne, en Normandie et en Lauraguais, un char funèbre parcourait les rues. Au moment où il passait s'élevaient les voix de ceux qui étaient morts pendant l'année. Qui voyait cette apparition succombait.

    Sur le littoral normand, lorsque les prières de la Toussaint avaient été insuffisantes pour procurer la paix aux âmes des naufragés, une tempête s'élevait en mer vers le milieu de la nuit et un bateau s'avançait avec une grande rapidité vers la jetée : ce navire, avec ses agrès brisés, ses voiles déchirées et son mât chancelant, était un de ceux qui avaient coulé. On l'amarrai puis, lorsqu'une heure sonnait, " un léger brouillard flottait sur la vague, l'équipage et le navire avaient disparu ! "

    Toussaint - Halloween

    Pour connaître ceux qui allaient mourir dans l'année, il suffisait de se rendre à l'église ou au cimetière : les morts assemblés près du reliquaire ou l'ossuaire donnaient la liste fatale.

    A Aurillac, " dans la nuit du 2 novembre, au moment ou minuit sonnait, les spectres de ceux des habitants de la ville qui devaient trépasser dans l'année traversaient un à un le proche abbatial de Saint-Géraud. Ils marchaient lentement et se dirigeait vers le cimetière. Là le squelette de la Mort les prenait par la main et chacun à leur tour les conduisaient en dansant au cercueil où ils seraient ensevelis "

    Dans la tradition anglo-saxonne, les silhouettes des futurs défunts entraient dans les églises à la Toussaint, aux douze coups de minuit.
    En Ecosse, celui qui s'était posté sous le porche pouvait conjurer le destin en jetant à chaque silhouette un de ses vêtements.

    Toussaint - Halloween

    La nuit de la Toussaint on sonnait les cloches pour les âmes en peine. La veille des Morts se caractérisait surtout par des usages domestiques destinées à satisfaire les trépassés : on consacrait le souper de la Toussaint à parler des parents défunts, à boire à leur santé, à prier pour eux. On leur laissait le couvert dressé et les restes du repas pour leur permettre de se restaurer. Du lait caillé et des crêpes étaient disposés sur la table à leur intention, ou encore un vase rempli d'eau à la porte d'entrée.
    Les familles laissaient également une chandelle allumée ou du feu pour chauffer les morts : les Bretons entretenaient le feu avec une bûche appelée " bûche des défunts ".

    Dans les Vosges, on découvrait les lits, on ouvrait les fenêtres " afin de permettre sans doute aux trépassés de reprendre dans les maisons la place qui lui était chère autrefois. Dans quelques localités alsaciennes, on laissait même une corbeille de noisettes près de la cheminée pour amuser les morts.

    Des coutumes similaires existaient dans toute l'Europe : beaucoup d'Italiens ne se couchaient pas dans leur lit ou le laissaient défait " pour que les âmes des parents qui viendraient cette nuit-là à leur ancien logis puissent y reposer ". Les Irlandais disposaient à leur intention des sièges et de la lumière. Les autrichiens laissaient allumée près de l'âtre
    la " chandelle des âmes ", croyant que les âmes du purgatoire en prendraient la graisse pour soulager leurs brûlures.

    Il faut savoir encore que si l'on ne va pas à la messe le jour des Morts, disent les Bretons, ces derniers viendront faire du bruit dans la maison.

    Toussaint - Halloween

    La Toussaint est un des jours favorable des sorciers pour faire leurs maléfices. " L'Ange Gabriel soulève alors, pour douze heure, le pied sous lequel il retient le démon captif, et rend à cet infernal ennemi des hommes, le pouvoir momentané de les faire souffrir ".

    L'enfant né la nuit ou le jour des Morts aura des dons surnaturels.

      


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    Ovnis au pays de Galles

    Au cours de l'automne 1977, un hôtelier de l'ouest du pays de Galles, en Grande-Bretagne, proposait des " forfaits ovnis " à tous ceux que ce problème passionnait : gîte et couvert leur étaient offerts, tandis qu'un guide se donnait la peine de les emmener vers les endroits réputés les plus favorables aux apparitions d'ovnis....

    Un de ces endroits était la ferme de Ripperston, alors habitée par la famille Coombs. Billie Combs, gardien de troupeaux, s'occupait du bétail de la ferme, dont le propriétaire était Richard Hewison. Billie Combs vivait avec sa femme, Pauline, et ses cinq enfants dans la ferme. Pauline avait déjà aperçu plusieurs ovnis quand, le 16 avril 1977, un événement bouleversa sa vie.

    Dans la soirée, elle était en voiture, en route vers sa ferme, avec trois de ses enfants. Soudain, Keiron, qui avait 10 ans, l'avertit qu'une étrange lumière se trouvait dans le ciel, à l'arrière du véhicule : grosse comme un ballon de rugby, cette lumière jaune était comme brumeuse dans sa partie inférieure. En l'apercevant, les deux sœurs de Keiron se mirent à pleurer.

     

    Ovnis au pays de Galles

      

    L'objet lumineux rattrapa la voiture et se mit à la suivre. Au même moment, les phares tombèrent en panne. Puis, le moteur toussa et cala...
    Mmes Coombs parvint tout de même à rejoindre sa ferme en roue libre et appela son mari. Celui-ci eut le temps d'apercevoir l'ovni filant vers la mer. Quand il tenta de remettre en marche le moteur de la voiture,
    celui-ci démarra au quart de tour.

    Quelques semaines plus tard, Mme Coombs revit un ovni survoler sa ferme. Il avait un diamètre d'environ 6 m et restait à moins de 1 m du sol. De couleur argentée, il était pourvu d'une sorte d'antenne et un train d'atterrissage. L'engin fila une nouvelle fois en direction de la mer, en laissant un sillage derrière lui.

    Une autre fois, ce furent les enfants qui repérèrent trois nouveaux ovnis dans le ciel. L'un d'eux se trouvait à une quinzaine de mètres du sol : il portait un échelle, sur laquelle les enfants distinguèrent une forme vêtue d'argent. En disparaissant, l'ovni laissa échapper une sorte de boite carrée rouge vif, que les enfants recherchèrent en vain. Par contre, le lendemain, ils eurent une éruption de boutons.

     

    Ovnis au pays de Galles

     

    Le 22 avril, les Coombs regardaient la télévision, tout en se plaignant de la mauvaise qualité de l'image reçue. Vers 11 heures du soir, M Coombs se rendit compte qu'une lumière étrange illuminait le jardin. Une heure plus tard, il lui sembla même apercevoir un visage qui le regardait à travers la vitre :

    " Il s'agissait d'un homme de très grand taille, devait-il raconter plus tard, qui avait une sorte de combinaison blanche et une visière sur le visage. "

    Terrifiée, Mme Coombs appela ses voisins puis un des responsables locaux des recherches sur les ovnis, qui lui demanda de prévenir la police. On ne retrouva aucune trace de l'intrus. Trois semaines plus tard, deux enfants des Coombs aperçurent une forme semblable dans les environs. Cette fois, la combinaison était argentée et la tête était noire : la créature passa près d'eux sans paraître les remarquer et disparut en passant à travers une clôture de fil de fer barbelé.

     

    Ovnis au pays de Galles

      

    Les troupeaux eux-même ont eu, au cours de cette période, un comportement des plus étrange. A plusieurs reprises, toutes les bêtes des Coombs disparurent sans laisser de trace du champs où elles se trouvaient : on devait les récupérer un peu plus loin, entravées , sans que personnes n'ait entendu le troupeau se déplacer. Une autre fois, on devait les retrouver dans un champs où elles n'auraient jamais eu le temps de se rendre par des moyens " ordinaires ". De plus, le bétail était effrayé en permanence et donnait beaucoup moins de lait que d'habitude.

    Cette affaire de déplacement d'animaux n'est pas un cas isolé dans l'histoire des apparitions d'ovnis. On en connait plusieurs, souvent accompagnés de manifestations d'esprits frappeurs... Ce qui conduit plusieurs chercheurs à se demander si les ovnis aperçus à la ferme de Ripperston n'étaient pas des formes particulières de poltergeists. Dans ce cas, il faudrait que les pouvoirs de l'esprit soient particulièrement étendus : déplacer un troupeau entier n'est pas une mince affaire...

    Malgré tout, plusieurs indices permettent de penser que les événement de Ripperstonsont dus à un esprit frappeur. Ainsi, il a été prouvé que ce lieu exerçait une action particulière sur les mécaniques : automobiles, téléviseurs ou même de simple compteurs électriques s'y détraquaient à plaisir. De même, la personnalité de Pauline Coombs a pu être mise en cause : catholique fervente, elle avait affirmé avoir eu des apparitions de la Vierge et de l'Enfant-Jésus. Ce qui à l'époque, avait attiré sur place un nombre considérable de visiteurs. Il est donc fort possible que Mme Coombs ait eu le " pouvoir " de susciter d'étranges apparitions.

    On a même noté, dans le cortège des événements de la ferme des Coombs, la présence d'une sorte d' " homme noir ", arrivé dans une voiture silencieuse, vêtus de costumes immaculés et s'exprimant avec un accent étranger... Les enfants Coombs auraient été effrayés par ces visiteurs, qui semblaient lire les réponses aux questions qu'ils posaient dans l'esprit de leurs interlocuteurs. En repartant, ces " hommes en noir " auraient du croiser, sur l'unique chemin qui menait à la ferme, la voiture de Billie Coombs. Comment celui-ci a-t-il pu les manquer ?

    Une chose est certaine : il s'est passé d'étranges choses à Ripperston.
    Sont-elles entièrement explicables ? Les témoins ont-ils tout dit, et toute la vérité ? Cette affaire, comme tant d'autres, restera longtemps mystérieuse...

      

      


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    Le cancer des égyptologues

    Interrogé par la télévision américaine en 1977, Lord Carnavon, le descendant direct de la première " victime " de la fameuse malédiction de Toutankhamon, devait déclarer :
    " Je n'ai jamais cru, mais je n'ai jamais refusé de croire à la malédiction des pharaons. "

    Une phrase très anglaise, un peu démentie par une dernière assertion :
    " Je n'accepterais pas, même pour un million de livres, de pénétrer dans le tombeau de Toutankhamon, dans la Vallée des Rois. "

    Près de 60 ans après l'ouverture du tombeau du jeune pharaon, le dossier de sa " malédiction " qui semblerait n'être qu'une forme aiguë de la sentence de mort lancée par les égyptiens contre tous ceux  qui troubleraient un jour la paix de leurs sépultures, reste aussi épais que mystérieux et fascinant. Pour certains occultistes, cette malédiction aurait pour origine une énergie négative accumulée dans les tombes par les prêtres de l'ancienne Egypte. Pour d'autres chercheurs, les Égyptiens auraient trouvé le moyen de domestiquer des énergies de type atomique, dont les radiations contamineraient mortellement les égyptologues.
    Comme en général, ces chercheurs admettent par ailleurs que les pyramides ont été bâties par des extra-terrestres, laissons-les à leur hypothèses totalement invérifiables.

    Le cancer des égyptologues

    Pour la majorité des savants, par contre, la vengeance des pharaons n'est qu'un des mythes de notre époque, une de ces flambées d'irrationnel que nos esprits se plaisent à s'offrir de temps à autre. Malgré tout, certains scientifiques ont tenté de donner à ces morts en série une explication à peu près satisfaisante. On a ainsi remarqué que la plupart des décès prématurés constatés après l'ouverture du tombeau de Toutankhamon pouvaient se ranger en trois grandes catégories : les accès soudains de fièvre, accompagné ou non d'hallucinations, les attaques d'apoplexie, avec ou non embolies ou infarctus, et les cancers à développement fulgurant.

    En 1956, le docteur Dean, médecin-chef d'un hôpital rhodésien, a cru pouvoir affirmer que les chauves-souris, dont les excréments portent le virus de l'histoplasmose, pouvaient être à l'origine de certaines morts attribuées à la vengeance des pharaons. On le sait, l'histoplasmose est une affection du sang dont les symptômes ressemblent à ceux qui ont précédé la mort de Lord Carnavon et de plusieurs de ses infortunés amis : une forte fièvre, un épuisement général et une mort rapide. Reste à savoir, dans cette hypothèse-là, pourquoi la malédiction se serait attachée à la tombe de Toutankhamon, restée hermétiquement close à plusieurs mètres sous-terre, pendant plus de 3 200 ans...

    Le cancer des égyptologues

    D'autres chercheurs se sont penchés sur le problème d'éventuelles vapeurs toxiques ou de gaz : les magiciens de l'Egypte antique qui avaient de solides connaissances empiriques en chimie, auraient très bien pu maîtriser certaines substances gazeuses, à diffusion lente, et en vaporiser leur tombeaux. On peut alors retourner l'objection précédente : ce qui serait valable pour la tombe close de Toutankhamon devient plus aléatoire pour des sépultures ouvertes à tout vent depuis des siècles.

    Une des hypothèses les plus modernes est celle de la présence, dans l'atmosphère des tombes, de micro-organismes nocifs. Ces champignons, qui pourraient proliférer à l'air semi-libre comme dans l'ambiance confinée des sépultures les plus secrètes, seraient responsables d'affections pulmonaires assez comparables aux effets de l'histoplasmose.

    Le cancer des égyptologues

    Plusieurs études, faites récemment sur des personnes habituées à manipuler des momies ou des objets égyptiens, ont montré qu'ils étaient souvent victimes d'inflammations et de troubles respiratoires caractéristiques. Rien n'empêcherait des microbes ou des champignons de survivre pendant plusieurs millénaires. Une étude plus poussée de ces phénomènes de " maladies des cavernes " pourrait donner une explication naturelle au déroutant problème de la malédiction des pharaons.

    Mais après tout, pourquoi n'y aurait-il pas eu de vrai malédiction ?
    D''après les nombreux papyrus parvenus jusqu'à nous, les Égyptiens devaient être de redoutables spécialistes des poisons. La toxicologie était d'ailleurs, à l'époque, une sorte de " science sacrée " réservée à quelques rares initiés. Tout le monde connait Cléopâtre, la belle reine qui était aussi une des plus célèbres empoisonneuses du Bassin méditerranéen.

    Le cancer des égyptologues

    Pline nous donne un exemple de ses talents. Antoine se méfiait un peu de sa maîtresse, un peu trop versée à son goût dans l'art des poisons. Il lui arrivait de faire goûter ses coupes par un esclave. Un jour, après dégustation et bonne appréciation par cet esclave, Cléopâtre lance, avec un très beau geste, une fleur dans la coupe. Antoine, séduit par le geste, s'empresse de la porter à ses lèvres. Plus rapide que lui, Cléopâtre l'en empêche ; essayée sur un condamné à mort, la " coupe fleurie " foudroie celui-ci : la fleur était porteuse de poison. Une manière subtile de dire au Romain que toute sa méfiance était inutile face au savoir-faire égyptien !

    On sait que certaines substances toxiques peuvent, par un simple contact avec la transpiration de la peau ou par une petite plaie avoir des effets mortels des plus rapides : Dans certaines chambres funéraires, sur certains meubles ou sur les momies impériales, de tel poisons auraient pu se conserver pendant des millénaires. A l'intérieur des tombes comme celles de Toutankhamon, la température approche souvent les 50°C : la contamination par transpiration ne pose donc aucun problème.

    Le cancer des égyptologues

    En déplaçant les objets, il arrive que les archéologues s'infligent de petites écorchures : ces plaies bénignes pourraient suffire à les empoisonner. Malheureusement, aucune recherche toxicologique n'a encore été effectuée sur les momies ou dans les tombes égyptiennes pour étayer cette séduisante hypothèse des poisons qui frappent au-delà des millénaires.

    Enfin, il ne faut pas dramatiser : un examen plus attentif de la liste des victimes du jeune pharaon révèle que plusieurs d'entre-elles étaient déjà malades avant leur premier contact avec Lord Carnavon ou avant leur première visite à Toutankhamon. De plus, quelques-unes d'entre elles se rendaient en Egypte... pour raison de santé. De même le passage brutale de l'atmosphère sèche de la surface à l'atmosphère humide et chaude des tombes a pu provoquer chez certains visiteurs du jeune pharaon, des affections respiratoires plus ou moins graves...

    Le cancer des égyptologues

    On a récemment redécouvert l'étonnant pouvoir de centaine formes géométriques : ainsi, placée sous une pyramide dont les proportions sont identiques à celle de la Grande Pyramide, une lame de rasoir émoussée retrouve son tranchant. Un morceau de viande se momifiera au lieu de se corrompre et de pourrir. Les anciens Égyptiens connaissaient évidemment ces phénomènes physiques : pourquoi n'en auraient-ils pas connu d'autres, moins inoffensifs, pour protéger le repos de leurs souverains et de leurs chefs ?

    Luis Alvarez, physicien et atomiste américain, prix Nobel 1968, a tenté de découvrir les raisons de ce phénomène " pyramidal " de momification et d'auto-affûtage. Il a introduit des appareils détecteurs de rayons au cœur de la pyramide de Khéphren, pour en " ausculter " les parois et tenter d'y découvrir une éventuelle chambre secrète. Il a eu la surprise de voir tous ses instruments s'affoler et se détraquer définitivement : " Appelez cela comme vous voulez, a-t-il déclaré. Sorcellerie ou malédiction des pharaons, il y a là quelque chose que nous ne pouvons pas expliquer. "

    Le cancer des égyptologues

     Aussi rationaliste soit-elle, notre époque est incapable de faire la lumière sur cette curieuse affaire de " vengeance " des pharaons. Nous restons seuls face à une des plus troublantes énigmes que nous pose l'histoire : comment un peuple qui a eu la volonté et l'audace de construire des monuments toujours considérés comme prodigieux n'aurait-il rien fait pour protéger ses pharaons des pillards et des aléas de l'histoire ?
    Et, si ce peuple a fait quelque chose, comment l'a-t-il fait ?

    Le cancer des égyptologues

                                                                                         Extrait de " Inexpliqué " 1981

    1ère partie : La malédiction des Pharaons

    2ème partie : La Vengeance de Toutankhamon

     Le Trésor de toutankhamon


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    Chataîgnes

    La châtaigne est un fruit funéraire, intermédiaire entre le monde des vivant et des morts. Dans le midi de la France, en Espagne et en Italie, les châtaignes grillées faisaient partie du repas traditionnel  de la Toussaint, veille de la fête des morts : toutes celles dont on enlevait l'écorce pour les manger correspondaient à une âme du purgatoire délivrée  et en route pour le paradis.

    Autrefois dans le sud de la France, on laissait dans les maisons des châtaignes, le plus souvent bouillies, pour nourrir les âmes de ceux qui avaient de leur vivant, habité la région ; cette offrande aux défunts était aussi un moyen de les éloigner. En Corse, le jour des morts, on accrochait un collier de châtaignes au cou des enfants qui se rendaient au cimetière. Après un décès, lorsque le mort était porté à l'église, on déposait à ses côtés un repas composé de châtaignes, de fruits secs et d'eau.

    Châtaignes

    Placées sous un oreiller ou un édredon, elles empêchent les revenants de venir tirer ou chatouiller les pieds du dormeur. Conservée dans la poche, une châtaigne soulage des rhumatismes ; au nombre de sept, elles soignent les hémorroïdes à condition de les garder jusqu'à guérison totale.
    Aux Etats-Unis, en avoir une dans une poche porte bonheur.

    Châtaignes

    Si une jeune fille fait brûler des châtaignes dans la poêle, elle sera malheureuse au ménage. Un jeune homme peut se livrer à l’exercice suivant pour connaitre un sort : il lance deux fois de suite des châtaignes et doit les rattraper dans la poêle. Si une châtaigne s'échappe, il sera veuf l'année même de son mariage et s'il ne réussit pas une seule fois cet exercice d'adresse, il risque de laisser une veuve.

    Pour s'attacher un conjoint désireux de rompre, il faut lui faire consommer des châtaignes en grande quantité, en glisser dans ses vêtements, dans ses poches, sous le lit, mettre des feuilles de châtaignier dans les oreillers et le matelas, laver ses mouchoirs dans l'eau dans laquelle elles ont cuit, faire des feux de bois de châtaignier et placer dans toute la maison des figurines réalisées dans les écorces piquantes du fruit :
    " Même s'il en est arrivé à détester la vie à vos côtés, votre mari ne parviendra pas à rompre les liens "

    Châtaignes

    Dans les Cévennes, une ancienne tradition recommande d'attendre que les châtaignes soient toutes à terre pour les ramasser ou les griller, dans la crainte de nuire à toute la récolte ou d'empêcher les autres de tomber.
    Dans le Gers, on ne rôti jamais les châtaignes avant la Toussaint sous peine de donner le charbon au blé que l'on sème et en Limousin, on évite de la faire avant la Sainte-Catherine car '' le feu du ciel consumerait vos châtaigniers ''.

    En haute Bretagne, on disait aux enfants que s'ils mangeaient des châtaignes crues, ils auraient des poux.

    Il existait à Collobrière sur le chemin dit " des amoureux " un châtaignier séculaire et magique. Les jeunes couples désirant des enfants et les jeunes filles en mal de mariage s'asseyaient au pied de cet arbre dont, dit-on, les racines avaient un aspect phallique.

    Deux siècle avant notre ère, les Suèves, peuple germanique, avaient un bois de châtaignes sacrés, consacrés à leurs dieux, auxquels ils sacrifiaient une victime humaine :
    " Nul ne pouvait pénétrer dans cette châtaigneraie sans être porteur d'un lien, symbole de dépendance et d'hommage aux dieux. Si l'un des assistants faisait une chute, il ne lui était pas permis de se relever : il ne pouvait sortir du bois qu'en se roulant sur le sol ".

    Châtaignes

    Toutefois, le châtaignier a rarement été un objet d'un culte, même si on lui attribuait une longévité exceptionnelle, parfois trois à quatre mille ans.
    Autre caractéristique de cet arbre : au fil des ans, il devient creux : c'est pourquoi, traditionnellement, certain " on servi de caverne à des ermites, des anachorètes " comme le fameux châtaignier " brûle-culotte " à Sobrado de Los Monjes dont fait mention une légende espagnole :
    " La femme d'un riche marchand avait éprouvé une violente passion pour le saint ermite qui, dans son trône creux enseignait la sagesse et la connaissance aux pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle.
    Après avoir essuyé plusieurs refus polis mais ferme, cette dame, n'en pouvant plus, entra une nuit dans le châtaignier creux. Bien mal lui en prit, elle en ressorti plus vite qu'elle n'y était entrée, avec ses caleçons en flamme ! "

    Dans le folklore breton, lorsque Dieu créa le châtaignier, le diable voulut l'imiter : il ne réussi qu'à faire le marronnier.

                                       Extrait du " Le Livre des superstitions " d'Eloïse Mozzani

      

     


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    La vengeance de Toutankhamon

    Inscrite sur une stèle de la XVIIIè dynastie, une formule de malédiction averti le pilleur de tombes :

    " Tout ennemi qui ferai un acte hostile à ce tombeau, ainsi qu'à ce qu'il contient, qui endommagerait ses inscriptions ou qui détruirait la statue dans la montagne de Siout, sa vie sera perturbée par des maladies cruelles. Il souffrira de la faim, de la soif et de la morsure des animaux. On ne lui portera pas secours quand il sera en danger. Sa fortune ne sera pas pour son héritier. Son nom ne sera pas honoré parmi les hommes. Son souvenir ne sera pas auprès de ceux qui sont sur terre. On ne lui fera pas de cérémonies. Les offrandes ne viendront pas remplir sa tombe. Il ne suivra pas Osiris dans son périple céleste et son temps sur terre ne s'accomplira pas. "

    Malgré de tels avertissements, pratiquement tous les tombeaux, tous les mausolées et tous les monuments funéraires de l'ancienne Egypte nous sont parvenus abondamment pillés, voire saccagés ou franchement démembrés.

    La vengeance de Toutankhamon

    On comprend la surprise qui a saisi le monde entier quant au mois de novembre 1922, tous les journaux ont annoncé la découverte, dans la Vallée des Rois, d'une sépulture pharaonique quasiment inviolée, avec près de cinq mille œuvres d'arts, dont l'enlèvement prendra près de dix ans, parvenue jusqu'à nous dans l'état exact où, 3265 année auparavant, les prêtres avaient préparé le " voyage d'éternité " du jeune Toutankhamon...

    Jamais on avait vu un tel trésors. Pour Howard Carter, un égyptologue anglais formé " sur le tas " , c'était l'aubaine inespérée. Depuis plusieurs années, il cherchait le tombeau de Toutankhamon, un pharaon de la XVIIIè dynastie qu'on ne connaissait que très mal : on savait que, entre le règne d'Akhenaton ( 1367 - 1346 avant notre ère ) et celui d'Horemheb, il y avait un " trou " de neuf années. C'était tout. Le nom même de Toutankhamon était incertain : ses successeurs, dont la légitimité était plus suspectes, avaient volontairement détruit les moindres traces de son règne.

    La vengeance de Toutankhamon

    Pourtant, Howard Carter cherchait. Ce pharaon sans nom et sans tombe connue excitait sa curiosité. Il avait même réussi à communiquer sa fièvre à Lord Carnavon, un richissime aristocrate anglais passionné d'archéologie. Pourtant, comme les deux hommes n'avaient rien trouvé de très intéressant depuis plusieurs années et que tout le monde croyait la Vallée des Rois parfaitement connue, il avait fallu un grand talent de persuasion à Howard Carter pour que Lord Carnavon accepte de financer une nouvelle campagne de fouilles.

    Ce serai la bonne. En fait, l'entrée du tombeau de Toutankhamon avait été recouverte par les déblais accumulés, un peu après son règne, par les travaux de construction d'une autre tombe. Et le 28 octobre 1925, Howard Carter pourra enfin contempler, sur un lit de bois doré, le sarcophage d'or massif du jeune souverain au sourire énigmatique. Soit 110 kg de métal précieux !

    La vengeance de Toutankhamon

    Lord Carnavon ne verra pas ce triomphe. Quelques mois après l'ouverture de la tombe, en mars 1923, il se sent un peu faible. Depuis quelques jours, il porte un pansement sur la joue : en se rasant, il a été piqué par un moustique et la plaie n'a pas cessé de suppurer. Il confie à Howard Carter : " Je ne suis pas très en forme ces temps-ci. Je vais consulter un médecin "

    Le 27 mars, il s'écroule, victime d'une syncope, sur le seuil du tombeau de Toutankamon. Il a près de 40° de fièvre. Transporté d'urgence dans son appartement du Caire, il ne cesse de délirer. Le médecin affirme qu'il s'agit d'une congestion pulmonaire. Quelques soit la maladie, l'état du jeune Lord ne cesse d'empirer ; la nuit, il est victime de cauchemars effroyables.

    La vengeance de Toutankhamon

    Le diagnostique du médecin laisse sceptique les vieux égyptologues.
    Howard Carter lui-même, qui n'est pas superstitieux, a été frappé par un incident : le chercheur avait un animal fétiche, un canari. Un serviteur a surpris un serpent, un cobra en train de dévorer le petit oiseau. L'anecdote a fait le tour des chantiers voisins :
    " C'est le cobra du pharaon, affirment les manœuvres égyptiens. Il s'est vengé par ce que l'oiseau a trahi l'endroit où se trouvait la sépulture du pharaon. Maintenant, il va arriver un malheur épouvantable. "
    Jusque là, le canari passait pour porter bonheur !

    La vengeance de Toutankhamon

    Au Caire, Lord Carnavon est au plus bas. Il ne cesse de repérer :
    " Un oiseau me griffe la figure. Un oiseau me griffe la figure "
    Lord Carnavon connaissait-il la formule funéraire classique :
    " Que l'oiseau de Nekhen déchire le visage de tous ceux qui marchent sur une tombe ! " Ces délires ne cacheraient-ils pas une autre réalité, bien plus terrible. Une seule chose est certaine : Lord Carnavon avait les textes funéraires en horreur. Il est donc probable qu'il ne connaissait pas la malédiction...

    Ce n'est pas tout : au moment de mourir, les dernières paroles du jeune aristocrate concernaient le jeune pharaon. Il lança :
    " J'ai entendu l'appel de Toutankhamon. "
    Mieux : à l'instant précis de la mort de Lord Carnavon, tous les quartier de son appartement, dans les étages de l'hôtel Continental, fut plongé dans l'obscurité par une inexplicable panne d'électricité. Enfin, toujours à l'heure précise de la mort de Lord Carnavon, dans le château familial de Highclere, en Angleterre, sa petite chienne se mit à geindre et tomba, raide morte...

    La vengeance de Toutankhamon

    Il n'en fallait pas plus pour que la presse du monde entier s'emparât de cette affaire : aujourd'hui encore, la malédiction de Toutankhamon reste plus connue que le trésor archéologique laissé par le jeune pharaon !
    L'émotion internationale sera d'autant plus vive que les décès d'égyptologues n'allaient pas tarder à se succéder, à un rythme un peu trop élevé pour être parfaitement naturel. Il y avait déjà eu des cas d'étranges maladies contractées dans les tombes des rois de l'ancienne Egypte : cette fois, à la suite de la mort de Lord Carnavon, il y en aura trop pour qu'on ne se pose pas de questions.

    Conan Doyle, le père du célèbre Sherlock Holmes et le zèle propagandiste de la religion spirite en Angleterre, annonce au monde entier que le pharaon a décidé de frapper. Dans les journaux, on voit fleurir des témoignages surprenants : les fausses formules de malédiction, que quelques plaisantins affirment avoir trouvées sur des objets du tombeau, font passer des frissons dans le dos. Chacun y va de son hypothèse : on croit que Lord Carnavon s'est piqué la joue avec une flèche empoisonnée 3 200 ans plus tôt. On parle de tombe protégée par des radiations mortelles. On évoque de mystérieux microbes.

    La vengeance de Toutankhamon

    En Angleterre, l'opinion est prise de panique : les veuves des vieux majors des troupes coloniales se hâtent de renvoyer au British Muséum les souvenirs acquis en Egypte. Un bras de momie parvient ainsi à la direction du musée. Aux Etats-Unis, les parlementaires s'interpellent sur le danger présenté par les momies des collections publiques... La malédiction sera tellement à la mode que Hergé, le père de Tintin, consacrera un album aux méfaits posthumes des pharaons.

    Pendant ce temps, les victimes de cette curieuse " épidémie " s'accumulent. Il semblerait que toutes aient eu un rapport, de près ou de loin avec la tombe de Toutankhamon. En 1923, année de la mort de Lord Carnavon, on voit disparaître son frère, le colonel Audrey Herbert, un archéologue égyptien, Ahmed Kamal, et un égyptologue américain, Douglas Reed Goodyear. De même, un ami d'Howard Carter, l'archéologue canadien La Fleur, tombe malade quelques semaines après son arrivée.

    La vengeance de Toutankhamon

    L'archéologue anglais Arthur C. Mace, qui a aidé Howard Carter à percer les murs de la tombe, est à son tour pris de maladies. Peu après le décès de Lord Carnavon, il s'éteint - lui aussi à l’hôtel Continental - sans que la cause de sa mort soit clairement établie.

    La presse remarque encore la disparition du milliardaire américain George Jay Gould, un des plus vieux amis de Lord Carnavon, pris de fièvre le lendemain de sa visite à la sépulture du pharaon, celle du radiologue Archibald Douglas Reed, venu radiographier le cercueil du jeune souverain, et celle du docteur Hugh Evelyn-White, proche collaborateur d'Howard Carter, qui s'est suicidé par pendaison en laissant une lettre d'adieu : " J'ai succombé à la malédiction qui m'a forcé à disparaître. "

    La vengeance de Toutankhamon

    Les deux savants qui participent à l'autopsie de la momie de Toutankhamon meurent peu après d'un infarctus du myocarde.
    Bientôt, la presse annonce le décès subit de Lady Almna, la veuve de Lord Carnavon. Des suites d'une piqûre d'insecte, selon les médecins...
    Plus la série noire continue, plus on se penche sur les annales de l'égyptologie. Le résultat est stupéfiant.

    Depuis moins d'un siècle, les décès étranges n'ont pas cessé de se succéder. Même si quelques éminents égyptologues ont pu vivre jusqu'à un âge avancé, il existe une anormale proportion de chercheurs morts avant la quarantaine : citons Joseph Galtier, le bibliothécaire du musée du Caire, Prosper Marilhat, un de ceux qui ont ramené à Paris l'obélisque de Louqsor, Champollion ( mort à 41 ans ), l'Américain Henry Goringe, qui a ramené à New York l'obélisque d'Alexandrie, l'Allemand Georg Möller, spécialiste de la découverte des tombes, ou encore le fameux italien Belzonni, mort en 1823 en lançant des injures au pharaon Sethi 1er.
    Avec ce commentaire d'un sorcier égyptien qui le soignait :
    " Les pharaons se sont vengés "

    La vengeance de Toutankhamon

    En 1935, d'après les journaux, on comptera près d'une trentaine de décès d'égyptologues liés de près ou de loin à Toutankhamon ou à Lord Carnavon.

    Depuis, la série continue. Toutankhamon encore : le docteur Zakaria Goneim, inspecteur en chef des antiquités de Haute-Egypte, se suicide en 1959. L'archéologue britannique Walter Bryan Emery meurt brutalement en 1971, après avoir exhumé une statue d'Osiris. Un quotidien égyptien ne se privera pas de conclure : " Cet événement étrange nous fait croire que la malédiction légendaire des pharaons a agi une fois de plus... "

    La vengeance de Toutankhamon

     La victime la plus récente semble être le docteur Omal Mahrez, directeur général du musée du Caire, mort d'une hémorragie cérébrale après avoir signé avec le British Muséum un accord pour l'organisation d'une exposition à Londres d'objets provenant de la tombe maudite. Il avait succédé à son poste de direction, à Mohamed Mehdi, mort lui aussi d'une hémorragie cérébrale, peu après avoir signé un même accord, avec Paris cette fois...

    La vengeance de Toutankhamon

    Et Howard Carter ? Il sera un des seuls à se tirer indemne de cette vague de morts aussi subites qu'inexpliquées. Alors que les descendant de Lord Carnavon avouent croire à la malédiction, le vrai découvreur de la tombe voit cette " superstition " un " roman pour journaliste en mal de copie ".

    Dans La tribune de Genève, en 1933, il a pu écrire :
    " En ce qui nous concerne, nous n'avons pu que rire de ces légendes et nous sommes encore incapables, à l'heure actuelle, de déterminer les motifs qui peuvent inciter les gens à croire en des histoires aussi ridicules. "

    Il ne manque pourtant pas de motifs d'interrogation sur cette étrange série noire de décès dans les milieux de l'égyptologie. Reste à connaître les réponses apportées par tous ceux qui se sont penchés sur cette malédiction. Leur théories sont les plus variées. Et des plus étranges.

    La vengeance de Toutankhamon

    Qui a tort et qui a raison dans cette affaire ?

                                                                                  Extrait de " Inexpliqué " 1981

    1ère partie : La malédiction des Pharaons

    3ème partie : Le Cancer des égyptologues

    Le Trésor de toutankhamon

      


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