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    Men In Black

    Denis Devilliers

    Abréviation de Men In Black, ou hommes en noir. Les MIB seraient des êtres relativement étranges, bien que d'apparence humaine, visitant les témoins gênants d'observations liées aux ovnis et les "persuadant" de ne pas parler et d'oublier ce qu'ils ont pu voir de manière toujours très convaincante. Ils sont toujours décrits comme portant des costumes noirs et se déplaçant dans des voitures noires démodées (Cadillac), ou parfois des hélicoptères. Ils sont également parfois décrits comme d'apparence étrange, inhabituelle (démarche, teint de peau, etc.).

    Jacques Bergier, introduira lui aussi la notion d'hommes en noir gardiens d'un savoir secret
    James Lorenzen, directeur de l'APRO déclarera dans une interview :
    Il se trouve qu'une organisation [amateur d'enquête sur les ovnis] conseille à ses enquêteurs de porter de vieux vêtements ou des vêtements de travail pour interroger des témoins fermiers et de ne pas s'identifier auprès de ces témoins. L'APRO considère que de telles tactiques manteau-et-poignard ne servent qu'à perpétuer le mythe de type MIB qui tend à empêcher une recherche ouverte et objective.
    Exemples de témoignages décrivant des MIB :
    Lyon, France en 1613
    Albert Bender en 1953
    Paul Miller en 1961
    James Templeton en 1964
    Woodrow Derenberger en 1966
    Rex Heflin en 1967
    Robert Richardson en 1967
    Herbert Hopkins en 1976
    Philip Spencer en 1987
     
    Et voici la suite...

    " Je suis allé au fond du fantastique et j'ai trouvé la réponse. "
    Pour Albert Bender, le directeur du "bureau international des ovnis, cette découverte aurait pu bouleverser l'humanité.
    Seulement juste après cette découverte, il a reçu la visite de trois sinistres personnages, tout de noir vêtus, qui l'ont averti qu'il devait " oublier ". Et il a été assez impressionné pour oublier, lui qui clamait déjà : "Je sais ce que sont les ovnis !"

    Son intention était de publier ses découvertes dans son magazine " Revue de l'Espace ".
    Il était allongé dans sa chambre, en train de somnoler, quand il a remarqué trois visages dans la pièce. Ils étaient habillés en noir, comme des prêtres. Une seule différence : ils portaient des chapeaux d'un genre démodé, qui masquaient en partie les traits de son visage.

    " Les yeux des trois hommes se mirent soudain à s'illuminer, écrit-il, comme des ampoules électriques, et les trois visages firent de même. Alors ils convergèrent tous vers moi. La douleur au-dessus de mes yeux devint presque insupportable. Ils semblaient brûler de l’intérieur. C'est à ce moment que je sentis qu'ils m'adressaient un message par voie télépathique."

    Ces étranges visiteurs lui ont alors confirmé que ses spéculations sur la vraie nature des ovnis étaient absolument juste. Ils lui ont même fourni des détails supplémentaires. Ils lui demandent finalement de ne révéler la vérité à personne et de le jurer sur son honneur de " citoyen des États-Unis ". Terrifié, il accepta.

    Cette histoire n'a été connue que bien des années plus tard. Elle est, malgré les apparences, d'un intérêt capital pour les enquêteurs sur le problème des ovnis. Car elle n'est pas la seule du genre !
     D'autres personnes ont ainsi été contactées par des Hommes en noir dans des pays aussi différents que les USA, l'Italie, la Suède, la G-B, ou le Mexique. Mais qui sont ces hommes en noir ?

    Men In Black

    Le témoignage classique sur la visite de ces Hommes en noir fait état d'un scénario relativement immuable. Peu de temps après avoir vu un ovni, le témoin reçoit leur visite et très peu de temps après l'apparition de l'ovni.

    En général ils sont trois et agissent comme de vrai policier. Ils semblent déjà au courant d'une quantité incroyable de détails.
    Les trois hommes semblent venir dans une grande voiture noire, presque toujours une Cadillac d'un modèle périmé mais parait curieusement neuve et parfaitement entretenue.

    Les MIB sont presque toujours des hommes et leur apparence est conforme à l’idée de l'imagination populaire des agents de la C.I.A. : complets noirs, cravates noires, chapeaux noirs, chaussures et chaussettes noires. Par contre leur chemise sont d'un blanc immaculé.
    On leur prête un vague air oriental, avec des yeux légèrement bridés. Leur peau a un teint plutôt mat et certains sont porteur d'une sorte de maquillage.

    Ces MIB ne sourient généralement pas et on des traits relativement inexpressifs et laissent percer une froideur sinistre.

    Men In Black

    Le contacte peut prendre la forme d'un simple interrogatoire et donnent souvent l'impression de bien connaitre ce dont ils parlent.
    Leur visite se termine invariablement par une mise en garde : celle de ne rien révéler de l'incident à qui que ce soit.

    Les Hommes en noir disparaissent aussi rapidement qu'ils sont venus.
    Ils existe bien d'autres détails troublant à propos de ces visites d'Hommes en noir.
    Voici quelques affaires concernant les visites de ces Hommes en noir.
     
    Nous allons évoquer trois affaires dont les noms ont été cité plus haut par notre ami Denis Devillier.
     
    Première affaire : Robert Richardson, de Toledo (Ohio), aux USA.

    Une nuit de juillet 1967, il entre en collision avec un objet inconnu qui lui barrait la route. Il avertit aussitôt la police et raconte sa mésaventure : Il roulait à faible vitesse quand il a vu dans ses phares, un étrange objet lui barrer la route. Incapable de s'arrêter à temps, il l'a percuté en plein fouet. L'objet, lui, a disparu aussitôt. La police ne relèvera que les traces de la voiture. Pourtant quelques jours plus tard, revenu seul sur les lieux, celui-ci trouvera un morceau de métal, qu'il estimera provenir d'un ovni..
    Tout commence alors. Le lendemain matin deux hommes se présente a son domicile et l'interroge pendant 10 min. Ils ne se présentent pas et repartent dans une Cadillac noire.
     

    Men In Black


    Une semaine plus tard, trois hommes se présentent encore au domicile de notre homme. Ils sont habillés en noir. Leur peau est également noire. La conversation s'engage dans un anglais teinté d'accent. Les trois hommes tentent de persuader Richardson qu'il n'a pas eu d'accident. Ils lui réclament ensuite le morceau de métal qu'il a retrouvé sur la route. Il leur répond qu'il est dans un laboratoire officiel pour analyse mais les trois hommes le menace aussitôt de s'en prendre à sa famille s'il ne rend pas le morceau.

    Normalement, personne n'était au courant de l'accident nocturne de Robert Richardson, hormis la police et l'organisme officiel de recherche sur les ovnis.
    Qui était ces deux groupes de visiteurs et pourquoi tenaient-ils tant à récupérer une " pièce à conviction "
     
    Deuxième affaire : Paul Miller

    Après une partie de chasse, un soir de 1961, Paul Miller et trois de ses amis reviennent chez eux. Ils aperçoivent soudain, dans un champ voisin, une sorte de " silo lumineux " en train d'atterrir. Ils s'approchent, croyant voir un avion en difficulté, et ils découvrent deux humanoïdes. Pris de panique, Paul Miller ajuste un d'eux et tire, blessant, semble-t-il, la créature, avant de s'enfuir...

    Les quatre amis décident de ne parler de l'incident à personne. Pourtant, le lendemain matin, trois hommes vêtus de noir se présentent au domicile de Miller, juste avant qu'il ne parte au travail. Ils se disent envoyé par un bureau gouvernemental et affirment être au courant par un " rapport ".
     

    Men In Black


    Apparemment ils connaissent tout de Miller : son travail, ses loisirs, ce qui s'est passé la veille. Ils posent les questions comme s'ils connaissaient les réponses. Mais ils ne disent rien de l'humanoïde blessé.
    L'incident laissera une telle impression de malaise au chasseur qu'il n'osera pas en parler avant plusieurs années.
    Mais n'était-ce pas le but ?
     
    Troisième affaire extraite de la liste de Denis Devilliers.

    Le docteur Herbert Hopkins est un médecin réputé. Âgé de 58 ans, il est en pleine possession de ses moyens. En 1976 alors qu'il travaille sur un cas d'apparition d'ovnis, dans le Maine aux USA, il reçoit un coup de téléphone. Un homme travaillant dans la recherche sur les ovnis demande à lui parler. Le docteur accepte.

    Pour guider son visiteur, il descend allumer les lumières extérieures de la maison. C'est alors qu'il voit un homme monter les marches. C'est celui qui vient de lui téléphoner.
    Premier mystère : aucune voiture n'est garée à l'extérieure. Comment a-t-il pu être si rapide ?

    L'homme est habillé en noir : costume, chapeau, cravate et soulier. Sa chemise est immaculée. Tout sur lui a l'air parfaitement propre et repassé. Deuxième étrangeté : quand il retire son chapeau, l'homme est complètement glabre; il n'a ni cheveux, ni sourcils, ni même des cils. De plus sa peau est très pâle, alors que ses lèvres sont rouge vif. Il s'apercevra qu'il s'agit d'un maquillage et que l'homme porte un rouge à lèvres !

    La conversation s'engage librement. On parle d'ovnis. Plus le temps passe plus l'intensité du discours de l'homme en noir diminuera. Il va finir par se lever et dira " Mon énergie diminue, je dois partir maintenant. Au revoir ".

    Men In Black


    Avant de partir, il affirmera au docteur que deux pièces de monnaie se trouvent dans ses poches. Il en fera disparaître une en affirmant " Ni vous ni quiconque ne reverra cette pièce sur cette planète".
    Il s'enfoncera dans l'obscurité en titubant légèrement. Le docteur apercevra une lueur vive mais on ne retrouvera aucune trace de l'engin.

    Comment expliquer ce genre de visite ? Intimidation ? Savoir l'état des connaissances du témoin sur les phénomènes liés aux ovnis ?
     
                                                                                                                                                      Extrait de " Inexpliqué " 1981
     
     
     

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    Stonehenge

    C’est dans la plaine de Salisbury que se dresse depuis 5 000 ans, le plus beau monument mégalithique d’Europe. Stonehenge fascine archéologues et astronomes.
    Stonehenge n’a pas encore livré tous ses secrets. Était-ce un temple, un monument funéraire ou un observatoire astronomique ?
    Les dernières découvertes laissent penser que Stonehenge était un lieu de sépulture depuis son origine.
    Les Celtes ont toujours voué un grand respect à Stonehenge. Mais, on sait qu’ils n’en sont pas les bâtisseurs.
    Stonehenge

    Il est certain que le site a été utilisé par les druides pour leurs cérémonies. Cependant, les lourds mégalithes étaient là bien avant l’arrivée des Celtes sur le sol britannique.
    Grâce aux techniques de datation au carbone, on sait que le site a été construit en quatre phases entre 3 100 et 1 600 avant notre ère, avec des pierres d’origines différentes.
    Il faut préciser que les experts penchèrent tout d’abord pour trois campagnes de construction mais aujourd’hui, ils penchent plutôt pour quatre phases bien distinctes.

    Certaines pierres proviennent d’Avebury, à une vingtaine de kilomètres, d’autres des monts Prescelly dans le pays de Galles à plus de 200 kilomètres, et de Milford Haven, à 250 kilomètres.Certains monolithes atteignent 50 tonnes !
    A ce jour, aucun scientifique n’a su vraiment expliquer comment ces pierres ont pu être déplacées sur de si longues distances.
    Le plus étonnant est que l'on peut voir des pierres levées à peu près partout dans le monde.
    Ces monuments, de la plus simple pierre au vaste ensemble couvrant des km se trouvent en Europe..., au Japon, et en Afrique comme en Amérique du Nord. En tout ils seraient plus de cent mille.
    Leurs origine est incertaines et remontent si loin dans le temps qu'il pourrait tout aussi bien s'agir de vestiges de passage sur notre planète d'une civilisation extra-terrestre. On a pu établir que l'origine des mégalithes remonte à 2 000 et même à 5 000 ans avant notre ère.

    Les premiers auteurs les attribuaient en général aux druides. Ceux-ci les auraient construits grâce à leurs pouvoirs magiques mais les celtes ne sont venu que bien plus tard et ne sont donc pour rien dans la construction des ensembles mégalithiques.
    La France en compte environ 6 700 réparti en deux groupes bien distincts : les menhirs (pierres levées isolées) et les dolmens (ensemble de pierre dressées soutenant un mégalithe posé dessus, formant ainsi une sorte de chambre primitive).
    Connaitre l'identité des bâtisseurs des monuments mégalithiques est une ambition démesurée. Cependant, sans avoir la certitude absolue, il est possible de s'en faire une idée.Ces hommes sont le produit d'un des plus grands bouleversements qu'ai connu l'humanité : la révolution néolithique.


    Stonehenge
    La Bretagne est la terre d'élection des pierres dressées en Europe. Les raisons de cette abondance de site est aujourd'hui connue. L'homme du néolithique a su trouver dans cette région des conditions idéales pour développer sa culture.
    Il y a près de 900 cercles de pierres connues dans le Royaume-Uni. L'étude réalisée par le professeur Alexandre Thorm a montré que ces pierres formaient diverses figures géométriques dont certaines suggèrent un haut degré d'évolution de la pensée mathématique.
    Le cercle baptisé "Des Hommes du Roi" et d'un diamètre de 30 m est en fait un nombre de pierre difficile à préciser. A chaque fois que le compte est fait, le total varie. Sans doute, pendant la nuit, des lutins apportent ou retirent des pierres pour la plus grande confusion des chercheurs.
      Stonehenge

    L'Irlande est aussi bien fournie en vestiges mégalithiques, elle compte plus de dix mille cairns (monticule de terre et de pierre élevé par des celtes) dont les plus connus sont ceux de la vallée de Boyne, ou les immenses tertres dominent... le paysage.

    Du point de vue archéologique, l'Afrique demeure un continent "ténébreux". Il existe un grand nombre de sites non étudiés. Dans le nord du Maroc, le cercle de pierre de Msoura, de 60 m de diamètre est comparable à n'importe lequel des grands cercles d'Europe. Plus de 800 cercles ont été découvert plus au sud, entre les grands fleuves Sénégal et Gambies. Presque autant qu'en G-B ! En outre on peut compter près de 2 000 menhirs.

    A la grande surprise des savants bien accroché à leurs idées préconçues, il existe aussi des monuments mégalithiques en Amérique du Nord qui sortent progressivement d'un long sommeil. Des sites comme South Woodstock et Calendar II troublent les chercheurs avec leur orientation astronomique précise et leur origine datée de 4 000 ans avant notre ère. Leurs constructeurs furent-ils les premiers indiens venus de l'ouest par le détroit de Bering ou d'autres populations en provenance d'Europe sur des barques de cuir ?
    Un grand objectif que se fixe tous les chercheurs est d'éclaircir les conditions de la fin de la civilisation néolithique des mégalithes.
    Ces pierres demeurent un témoignage impérissable d'une époque ou les hommes s'éveillaient au monde.
    Quelles ont été les motivations de ces hommes faibles et sans outillage pour réaliser de pareils exploits techniques ?
    Quel est le secret des constructeurs de mégalithes ?
    C'est ce que nous verrons bientôt.

                                                                                       Extrait de " Inexpliqué " 1981
     

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    La réincarnation

     

    L'idée de la réincarnation et les souvenirs d'existences antérieures ont de tout temps séduit les âmes imaginatives et les poètes.
    Il est évidemment difficile de s'en faire une idée "objective" et "scientifiques" mais il semble toutefois que des phénomènes troublants aient été observés à toutes les époques.
    Il serait intéressant d'étudier les cas des "possédés", qui se sont mis à parler des langues qu'ils n'avaient pas apprises...

    Au IXXè siècle, alors qu'on commence à étudier le phénomène de l'hypnotisme, on constate que les sujets en état de transe hypnotique sont capables de revivre des événements oubliés depuis longtemps et de retrouver des souvenirs profondément enfouis dans notre mémoire inconsciente.
    Cette "régression hypnotique" se poursuit jusqu'aux premières années, voire des premiers mois de leur vie. Pouvait-on pousser plus loin et même avant la naissance ?
    Un peu partout les expériences se multiplient, et bientôt des résultats stupéfiants sont proclamés.

    Si l'on écarte un taux raisonnable de supercheries et de trucages, nombre de ces expériences sont convaincantes et réellement inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances.
    La réincarnation

    Le "cas Bridey Murphy" est très intéressante.

    Donc nous sommes le 29 novembre 1952.
    Depuis quelques années, Morey Bernstein, un homme d'affaires américain, consacre ses loisirs à l'étude de l'hypnotisme. Il en a la parfaite maîtrise et soigne à l'occasion des personnes atteinte de trouble psycho-somatique. Fasciné par les mystères de la réincarnation de l'âme humaine et encouragé par les résultats de ses illustres prédécesseurs il décide enfin de tenter une expérience dans ce sens.

    " Essayer de retourner encore plus loin en arrière dans vos souvenir...Plus loin...Plus loin...jusqu'à ce que aussi étrange que cela vous paraisse, vous vous retrouviez dans un autre décors, en un autre lieu, en un autre temps..."
    Quelques instants passèrent qui parurent très long.
    "Et maintenant comment vous appelez vous ?
    - Bridey...Bridey Murphy.

    Il choisira pour cela Virginia Tighe, une femme de ses relations au caractère équilibré.
    Les séances aux nombres de six s’échelonnèrent de novembre 1952 à octobre 1953 et eurent toujours lieu en présence d'une demi douzaine de témoins, tandis qu'un magnétophone enregistrait les déclarations de Mr Tighe.

    - Où habitez vous ?
    - Je vis à Cork...Cork
    Morey Bernstein posa souvent les mêmes questions au cours des six séances.  Elle déclara donc être Bridey Murphy née en 1798 à Cork en Irlande.
    - Vous avez 15 ans et vous allez à l'école...
    - Oui et j’apprends à être une dame, rien que les choses du ménages...et ce qu'il convient de savoir...
    Elle parle avec un accent irlandais très marqué.

    Au cours des séances "Bridey Murphy" évoque différents âge de sa vie, décrit son enfance, le départ de sa famille pour Belfast, en voiture de poste à chevaux et son mariage avec un jeune avocat catholique (elle était protestante). Complètement ignorante des grands événements de son époque, elle décrivit par contre correctement les pièces de monnaie alors employées, et les menus quotidiens.
     
     
    La réincarnation
    La jeune femme décrivit également de manière exacte un des rites de l'époque : on embrassait la pierre de Blarney, au château du même nom afin d'obtenir le don d'éloquence, cher à tous les Irlandais. Elle a même affirmée être une très bonne danseuse de gigue. On lui suggéra alors qu'elle serait capable de danser cette gigue une fois réveillée. Lorsqu'elle se réveilla, Morey Bernstein lui demanda de danser la gigue. A sa profonde stupéfaction, ses pieds entrèrent d'eux-mêmes dans la danse.
    Ce cas fut soumis à une enquête minutieuse par le magazine "Empire".
    Pas d'état civil mais beaucoup de détails s'avérèrent exacts.
      
    Des cas comme celui de Bridey Murphy ne sont pas isolé. Ces cas sont d'autant plus troublants que, la plupart du temps, les sujets racontent des faits historiques peu connus, dont ils n'ont manifestement jamais entendu parler avant d'entrer en transe hypnotique. Il faut souvent de longues recherches aux historiens pour vérifier - ou non - leurs exactitudes.
    La réincarnation
    Ann Dowling : sujet de Joe Keeton, elle est devenue Sarah Williams, une orpheline misérable perdue dans un faubourg de Liverpool, vers 1850. Interrogée sur divers événements, elle mentionne le passage d'une chanteuse étrangère dont le nom avait un rapport avec un oiseau. Une étude minutieuse des gazettes de l'époque a permis de confirmer ces propos. En Août 1850, Jenny Lind, le "rossignol suédois" a chanté deux fois de suite au Philharmonique Hall de Liverpool...

    Autre cas inexpliqué, celui d'une femme hypnotisée par David Lowe a qui l'on demande d'épeler un certain mot qui contenait la lettre W.
    Au XVIIè siècle, on épelait la lettre d'une façon très particulière que la femme va reproduire fidèlement.

    Comme dans le cas de Bridey Murphy, certain sujet se trompent ou paraissent ignorer l'existence d'un personnage qui nous parait important pour une époque.
    A notre époque un sondage à montrer qu'un grand nombre de français étaient incapables de citer le nom du premier ministre...

    Un client du Dr Blanche Baker, de San Francisco, est le champion incontesté de la réincarnation : il affirme pouvoir remonter dans 47 vies antérieures - 23 en tant qu'homme et 24 en tant que femme ! Jamais les détails historiques fournis n'ont été mis en doute.
     
    ‎1969 Joane Maclver qui a régressé en Susan Ganier est probablement un des plus stupéfiants cas connus.

    Joanne est une Canadienne de Toronto. Elle aurait été entre 1853 et 1903, Susan Ganier, la femme d'un prêcheur de l'Ontario. Les détails de la régression étaient précis : naissance à Saint Vincent Towship, mariage avec Thomas Marrow, installation à Massie...
    Plus tard on a découvert, sur de très vieilles cartes des eaux et forêts de l'Ontario, une ferme Ganier et sur des cartes encore plus vieilles, le village oublié de Massie. La tombe de la meilleure amie de Susan, Miss Speedie, la postière est toujours visible à Annam, un village voisin de la ville de Massie.

    Mieux : on a retrouvé un vieil homme de 84 ans, Arthur Eagles, qui a connu Susan Ganier et sa famille et qui a confirmé l'existence des gens mentionnés par Joane. En se rendant sur le lieu, elle a spontanément reconnu un certain nombre de lieux. Elle a même retrouvé un puits dans un endroit où personne n'en n'avait jamais vu !.

    Certaines régression hypnotiques débouchent parfois sur des tragédies. Jane Evans a revécu une scène ou elle était Rebecca, une jeune juive massacrée en 1190 dans la crypte d'une église à Castelgate, près de York. Cette crypte oubliée ne sera découverte que cinq ans après le récit de Jane Evans.

    Dans une autre vie, Jane Evans aurait été Alison, une des servantes du Grand marchand Jacques Coeur. Jane Evans a pu décrire, avec un luxe de précision, avec un luxe inouï, le palais de Jacques Coeur et son train de vie, et répéter tous les ragots de sa maison.
    Dans de nombreux cas de régressions, les sujets se sont mis à parler des langues étrangères qu'ils n'avaient jamais lues ni entendues.

    En Inde, on a connu le cas d'une jeune femme "possédée" par une autre personnalité, celle d'une défunte du XIXè siècle et sans aucune séance d'hypnose. La jeune femme s'est soudainement mise à parler dans un dialecte indien qu'elle ne pouvait pas connaitre et à se comporter comme cela se faisait une centaine d'années auparavant.

    Même si peu de comptes rendus de vie antérieures sont exempts de toutes contradiction ou d'erreur historique, ce phénomène est un formidable défi aux lois communément admises de l'espace et du temps. La faillite des explication "normales" doit-elle nous pousser vers les hypothèses "paranormales" ?
    Le débat ne fait que commencer.
                                                                                                                                      Extrait de " Inexpliqué 1981"
     
     

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    Le secret des polisseurs de crânes

    En étudiant le passé de plus près, nous ne pouvons qu'être frappés par l'importance de certaines coutumes et de certains travaux qui nécessitent une énergie énorme. Des exemples frappants de semblables activités et coutumes ont été trouvés dans les forêts du Costa Rica, à même le sol !

    Lorsque le delta de la rivière Diquis fut défriché, dans les années trente, pour faire place à des plantations, la tâche des ouvriers fut gênée à mainte reprises par des centaines de pierres qui semblaient avoir été polies artificiellement et éparpillées sur le sol de la forêt. Les plus grandes faisaient environ 2,50 m de diamètre et formaient des sphères parfaites.

    Ces pierres étaient probablement grossières lorsqu'elles furent taillées dans des blocs de roches. Elles furent ensuite polies avec des pierres plus petites et avec du sable humide, utilisé comme abrasif. Leur forme a dû être vérifiée régulièrement à l'aide de gabarits appropriés. Sans doute le processus dans son ensemble, avait-il exigé un patient travail d'une quantité inouïe de gens.


    Ensuite, il avait fallu transporter les pierres dont certaines pesaient plus de 16 t de l'endroit où elles avaient été taillées ( certaines à 48 Km de là).
    Elles étaient souvent disposée en groupes, en lignes droites ou courbes. Certaines ont été retrouvées dans des tombes contenant des ossements humains.


    Mais le but de cet effort gigantesque nous est absolument inconnu. Pour certaines personnes, ces pierres symbolisaient le Soleil et la Lune. On a également suggéré qu'elles évoquaient d'autres corps célestes. Elles devaient être la représentation physique de la perfection. En fait, ces deux idées se rejoignent si, à l'instar de certains Grecs, les tailleurs considéraient les corps célestes comme parfaits.

    Il n'existe aucune technique permettant de déterminer la date à laquelle ces pierres ont été modelées. Ainsi nous ignorons qui furent ces tailleurs de pierre, de même que le but de leur activité. 
    Des vestiges associés à une boule donnent occasionnellement une piste, mais c'est plutôt rare. Ainsi, nous ignorons qui furent ces tailleurs de pierre, de même que le but de leur activité.

    Le secret des polisseurs de crânes
    Un polissage incroyablement patient fut également nécessaire pour sculpter les superbes traits du crâne en quartz grandeur nature découvert au Honduras britannique en 1927 par l'explorateur anglais Mitchell-Hedges. Il a décrit en détail ce travail :

    " Le Crâne du Jugement est en pur cristal de roche. D'après les connaisseurs, il a certainement fallu que, pendant 150 ans, des générations d'hommes travaillent chaque jour de leur vie, frottant et polissant avec du sable un énorme bloc pour obtenir ces crânes à la forme parfaite. On raconte que, lorsque le grand prêtre maya, voulant faire mourir quelqu'un, en appelait à ce crâne, la mort survenait inévitablement. On a dit aussi qu'il était l'incarnation du mal."


    Peut-être bon nombre de ces affirmations ont-elles été inventées par Mitchell-Hedges lui-même. On a même avancé l'hypothèse qu'il avait fait faire lui-même le Crâne du jugement... pour l'anniversaire de sa fille. C'est elle, en effet, qui le trouva sous l'autel, dans la cité maya de Lubaantun, au cours des fouilles effectuées par Mitchell-Hedges, le jour de ses 
    17 ans. Certains détails du crâne semblent effectivement trop modernes.

    Mais, même si ce spécimen en particulier semble douteux, il existe d'autres crânes en cristal, provenant d'autres endroits. Néanmoins, un seul d'entre eux est d'une grandeur équivalente : il se trouve à présent au musée de l'Humanité à Londres. Le polissage de ces objets modelés dans le quartz a nécessité un travail minutieux, fait avec dévotion. A moins que les Mayas n'aient connu des techniques dont nous ignorons tout !

    En fait, on avance souvent l'idée que les maçons d'autrefois possédaient certainement un plus grand nombre d'instruments de taille efficaces que les vestiges retrouvés nous le donnent à penser. Peut-être même disposaient-ils de liquides ramollissant la pierre, qui leur permettaient de modeler à volonté les pierres qui s'imbriquent d'une manière si complexe dans des cités comme Sacsayhuaman, au Pérou. C'est pourquoi il est possible que les sculpteurs travaillant à plus petite échelle n'aient, après tout, pas été condamnés aux années de polissage dont parle Mitchell-Hedges... 

    Le secret des polisseurs de crânes

    La fonction des crânes en cristal ne nous est pas connue. On a suggéré que, convenablement éclairés, ils servaient peut- être d'ornements pour un rituel sacré destiné à inspirer la crainte aux fidèles. Mais de telles explications ne servent qu'à masquer notre ignorance totale des motivations des artisans d'autrefois.

                                                                                                                                                                        Extrait de " Inexpliqué 1981"

      


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  • Nicolas Flamel

     

    Nicolas Flamel était écrivain-juré de l'université de Paris. En 1357, il avait acheté un très grand et très ancien manuscrit enrichi d'enluminures.

    "L'ouvrage, a-t-il écrit, était soigneusement relié et protégé par une épaisse couverture de cuivre repoussé, ornée de lettres et d'étranges dessins en relief. Il m'apparut que je ne saurais déchiffrer ces mots qui n'étaient ni latins ni grecs. Quant aux pages intérieures. Les signes m'en semblèrent avoir été gravés avec un stylet de métal sur de l'écorce..."
     
    Sur la première page était tracée une dédicace en lettres d'or suivie d'anathèmes proférés à l'encontre de quiconque ouvrirait ce livre sans être prêtre ou scribe.

    Flamel pouvait se considérer comme scribe, aussi s'enhardit-il à poursuivre sa lecture. L'auteur se proposait d'aider le peuple juif à s'acquitter des lourdes taxes exigées par les Romains en lui enseignant le secret de la transmutation des métaux en or.
    Les instructions à suivre, si elles étaient claires et précises, se référaient malheureusement toutes à l'ultime phase du processus. Mais impossible de déchiffrer ces figures à qui n'était pas versé dans la cabale.
     

    Nicolas Flamel

    Pendant plus de vingt ans, Nicolas Flamel essaiera en vain de trouver celui qui pourrait lui expliquer le sens des illustrations, son épouse, Dame Pernelle, lui suggéra enfin de se rendre en Espagne pour y consulter un juif réputé fort savant qui pourrait peut-être jeter quelque lumière sur cette énigme.


    Il se rend donc à la ville de Léon, dans le Nord de l'Espagne, où il a le bonheur de rencontrer un certain maître Canches, éminent et fort savant médecin juif. En apercevant lesdites gravures, ce dernier est transporté d'étonnement et de joie en reconnaissant là un fragment d'un livre qu'il croyait à jamais perdu.

    Il décide aussitôt de revenir en France avec Flamel afin de consulter l'ouvrage. Mais, à Orléans, terrassé par la maladie, vu son grand âge, il s'éteint rapidement. Après avoir mis en terre son nouvel ami, Flamel rentre seul à Paris. Il pouvait désormais accomplir le Magistère. Trois mois plus tard, Nicolas Flamel réussit sa première transmutation en or.


    Nicolas Flamel


    Maître Nicolas et Dame Pernelle sauront faire bon usage de la fortune qui leur échoit ainsi : "Quatorze hôpitaux, trois chapelles et sept églises, toutes sises en la ville de Paris, nouvellement bâties grâce à nos soins et dotées de magnifiques ornements et de revenus. Et nous avons fait à Boulogne presque autant qu'à Paris, sans parler des nombreuses aumônes que nous avons distribuées personnellement aux indigents, et principalement aux veuves et aux orphelins."


    Après la mort de Flamel en 1419, d'étranges rumeurs commencent à circuler
     : la pierre philosophale serait cachée dans l'une de ses anciennes demeures, que l'on se met à fouiller fébrilement.  A tel point que, de l'une d'elles, il ne reste bientôt plus qu'un tas de pierres ! On raconte aussi que Nicolas et Pernelle seraient toujours vivants. Elle se serait réfugiée en Suisse, tandis qu'une simple bûche aurait été placée dans son cercueil ; lui aurait pris les mêmes dispositions concernant ses propres funérailles. Et la légende persistera aux siècles suivants: Le riche alchimiste aurait conquis l'immortalité.


    Au XVIIe siècle, le grand voyageur Paul Lucah, qui visite l'Asie Mineure, rencontre un éminent philosophe turc qui lui révèle que les véritables philosophes détiendraient le pouvoir de prolonger la vie humaine d'un millier d'années.

     Nicolas Flamel

    " Je pris alors la liberté de citer l'illustre Flamel, qui possédait, dit-on, la pierre philosophale et qui n'en est pas moins mort. Mon interlocuteur sourit de ma naïveté et me dit d'un air ironique : Pouvez-vous réellement croire cela ? Non mon ami, Flamel est bien vivant. Ni lui ni son épouse n'ont connu la mort. Il n'y a pas plus de trois ans que je les ai vus pour la dernière fois en Inde ; c'est l'un de mes bons amis."

    En 1761, Flamel et Dame Pernelle auraient été vus à l'opéra de Paris. Plus tard des rumeurs analogues circuleront à propos du comte de Saint-Germain, supposé lui aussi avoir découvert l'élixir de longue vie. Mais l'alchimiste et son épouse n'ont pas fini de hanter les rues de leur ville. Au milieu du siècle dernier, ils rôdaient sur le boulevard du Temple du moins si l'on en croit Ninian Bres : " Vous vous demandez sans doute comment je peux être si sûr qu'il s'agissait bien de Nicolas Flamel ! Eh bien ! je vous répondrai que j'ai passé bien des heures à la Bibliothèque nationale, penché sur le livre d'Abraham le Juif. si vous regardez attentivement la cinquième page, tout en bas à droite, représenté parmi ceux qui cherchent l'or dans leur jardin, vous pourrez voir le visage qui me fixa ce soir-là sur le boulevard du Temple, et qui n'a pas cessé depuis de hanter mes nuits."
     

    Nicolas Flamel

    Ci-dessus - Portail de l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, financé en 1389 par Nicolas Flamel, et sur lequel il s'était fait représenter avec son épouse.

     
      
    ALLEGORIE
      
    Le voyage de Nicolas Flamel est en réalité une allégorie donnant encore une partie du "Modus Operandi" de l'oeuvre.
    Ce passage où pris d'un malaise en Calice il fait halte dans la ville de "Léon" et là sur les conseils d'un marchand de Bologne, il aurait consulté un médecin Juif : "Maître Canches " qui au cours de la conversation, aurait manifesté des connaissances en cabale Juive telle que Flamel lui aurait montré les figures de son livre, le médecin se serait alors exclamé qu'il s'agissait de l'œuvre perdue du "rabbin l'Ash Mesareph" qu'on pensait définitivement détruite et il aurait aussitôt proposé à Flamel de le raccompagner jusqu'à Paris, mais en cours de route, il serait mort, non sans avoir ouvert les yeux et les portes de la science à Flamel...
      
    " Cette allégorie est le récit à peine voilé de la mort de la matière première qui est le point de départ véritable du magister philosophal "
      
    Ce pèlerinage est sans doute cité par Flamel pour dire que l'œuvre ne peut se faire sans une initiation et il est fort probable qu'elle nous montre que Nicolas dans la réalité rechercha cette initiation et l'a reçu d'un autre alchimiste (sous les traits de Maître Canche)
     
                                                                                                                                                                                  Extrait de " Inexpliqué " 1981
      

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