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    Joan Norkot, morte en 1629, accéda à la gloire en se réveillant d’entre les morts pour désigner ses assassins et obtenir leur condamnation. En effet, on croyait encore dans l’Angleterre superstitieuse du XVIIe siècle que le corps d’une personne décédée de mort violente se mettait à saigner si l’assassin le touchait. La justice en faisait même un preuve définitive de culpabilité.

    L’affaire Norkot fut redécouverte en 1851 par le docteur Henry Sampson. Il la publia dans l’édition de juillet de The Gentleman’s Magazine and Historical Review (Le Magazine et le revue de l’honnête homme). La préface de cette revue, dont voici un extrait, illustre parfaitement l’esprit pragmatique et « scientifique » de l’ère victorienne :

    « L’extrait suivant raconte un cas singulier qui nous a été transmis par « the Old Serjeant » (huissier au Parlement), dont l’autorité ne peut être mise en doute. Ce dernier avait été membre du Long Parliament de Charles Ier et il vécut assez longtemps pour pouvoir féliciter le roi William lors de son accession au trône en 1688… Tant de superstition et d’insuffisance de preuve sérieuses sont à peine croyables…« 

    Le Old Serjeant était un certain Sir John Mainard, « un homme au courant de la loi et de grande réputation », qui avait transcrit sa version de l’affaire Norkot dans un manuscrit « écrit de sa main ». Ce document avait été retrouvé dans ses papiers personnels après sa mort, survenue en 1690 docteur Sampson.

    Joan Norkot vivait dans le Hertfordshire avec sa sœur Agnès, son beau-frère John Okeman et sa belle-mère Mary Norkot. De l’avis général, c’était une femme belle heureuse en mariage et bonne mère. Aussi, tous ses nombreux amis furent-ils horrifiés d’apprendre un matin qu’on l’avait trouvée égorgée, tenant encore son enfant entre ses bras. Les membres de la famille affirmèrent qu’elle s’était suicidée.

    S’agissait-il vraiment d’un suicide ? D’après Mary Norkot et le couple Okeman, le mari de Joan était absent le soir du crime. Il dinait chez des amis. Ils précisèrent, en outre, que depuis quelques temps Arthur et Joan ne s’entendaient plus très bien, et que, le soir de sa mort, la jeune femme semblait particulièrement triste et déprimée. Donc, peut-être que, dans un accès de désespoir, elle s’était ouvert la gorge.

    Cette version des faits fut loin de satisfaire les amis de Joan et les voisins. Dans les semaines qui suivirent l’enquête, le mécontentement ne fît que croitre et le verdict fut remis en question. Il semblait de plus en plus évident que Joan n’avait pas pu se tuer. Sous la pression de l’opinion publique, « le jury demanda au coroner de faire exhumer le corps. Ce dernier donna son assentiment et, trente jours après la mort, le corps de Joan Norkot fut exhumé en présence du jury et dans un grand nombre de témoins ».

    Selon le témoignage que fit plus tard le curé de l’église anglicane locale, c’est au cours de l’exhumation que l’on procéda à « l’épreuve du toucher ». Voici le récit de Sir John Mainard :

    « On ordonna aux quatre accusés présents de toucher le cadavre de la victime chacun à leur tour. La femme de Okeman s’agenouilla, suppliant Dieu de prouver leur innocences… Les accusés touchèrent le corps, c’est alors qu’apparut sur le front de la morte, qui était livide et d’une couleur de « charogne » (terme employé par le témoin lui-même), une sorte de rosée ou de sueur qui se mit à couler sur le visage. Le front semblait reprendre les couleurs de la vie. Puis, la morte ouvrit un œil et le referma. Ceci trois fois de suite. Elle enleva également son alliance trois fois et, de son annulaire, du sang coula sur l’herbe.« 

    Cette manifestation miraculeuse constituait en 1629 une preuve irréfutable d’homicide. Aussi, lorsque le calme fut revenu, le jury changea-t-il son verdict.

    Légalement, Joan Norkot avait été « assassinée par un inconnu ». Très vite, cependant, la rumeur publique accusa Arthur, Mary, Agnès et John. Ils furent jugés aux assises de Hertford et, tout d’abord, acquittés. Toutefois, tant de preuves pesaient contre eux que le juge Harvy déclara : « Il vaut mieux aller en appel que laisser un tel meurtre impuni. » C’est le fils de Joan Norkot qui fit appel contre son père, sa grand-mère, sa tante et son oncle.

    Commentaire de Sir John Mainard : « Ce cas était si étrange que je l’ai retranscrit en détail. »

    Le curé du village vint témoigner au procès de ce qu’il avait vu au cimetière. Le nom de ce ministère du culte ne nous est pas parvenu, le chroniqueur précise seulement que « c’était un homme digne de foi ».

    Le président du tribunal, le juge Nicholas Hyde, émit quelques réserves sur ce témoignage.

    « D’autres témoins ont-ils vu la scène ? demanda-t-il ?

    -Je ne jurerai pas que d’autres aient vu ce que j’ai vu moi-même, répondit le curé. Mais ce dont je suis certain, c’est que l’assistance était nombreuse et que si l’on avait su que mon témoignage serait mis en doute, beaucoup seraient venus témoigner. »

    Entre-temps, d’autres preuves moins fantastiques vinrent s’ajouter au dossier de l’accusation. Comment, par exemple, ne pas soupçonner la belle-mère de Joan et les Okeman d’être coupables si, comme ils le prétendaient, personne n’était venu au cottage entre le moment où Joan se retira pour la nuit et le moment où l’on retrouva son corps ? La jeune femme fut découverte gisant sur son lit, tenant son enfant entre les bras. Les draps n’avaient pas été déplacés. Ceci ne ressemblait guère à un suicide. Qui plus est, elle avait la gorge tranchée d’une oreille à l’autre et la nuque brisée. Comment aurait-elle pu, étendue sur le lit avec un enfant dans les bras, s’ouvrir la gorge puis se briser les vertèbres du cou, ou vice versa ?

    Il semblait donc évident que le corps avait été transporté et que l’assassin, ou les assassins, avaient maladroitement tenté de dissimuler le crime, un couteau encore tout sanglant, fermement fiché dans le plancher, à une bonne distance du lit. Or, il était absolument impossible que Joan Norkot, à l’agonie, ait pu jeter le couteau aussi loin, pointe en direction du lit. Enfin, il y avait cette étrange empreinte sanglante d’une main gauche sur la propre main gauche de la victime. Détail horrible que le juge Hyde refusa d’abord de considérer comme preuve, mais qu’il finit cependant par reconnaitre.

    La défense des quatre prisonniers sembla bien mince. Surtout lorsque Arthur Norkot révéla que, contrairement à ce qu’il avait prétendu, il n’avait pas quitté son domicile ce soir-là. Après délibération, le jury conclut à la culpabilité de Norkot, de sa mère et d’Agnès. Okeman fut acquitté. Les trois coupables clamèrent leur innocence, mais le jugement était rendu et ils furent pendus peu de temps après le procès, à l’exception cependant d’Agnès Norkot, qui était enceinte…

    Dans son livre publié en 1952, Enigmes policières, Valentine Dyall avance une explication possible de ce crime :

    « La cause même du meurtre reste obscure. Il semble qu’Arthur Norkot avait des doutes sur la fidélité de son épouse. Les deux autres femmes de la famille, jalouses de la beauté de Joan et de sa position de maitresse de maison, participèrent sans doute volontairement au crime. Quant à John Okeman, brave homme un peu simplet, on lui donna ordre de se taire. »

    S’il est relativement facile de proposer des explications logiques de l’assassinat, que penser en revanche de ce qui se passa lors de l’exhumation ? Joan était-elle encore vivante lorsqu’on la porta en terre ? Cela semble tout à fait improbable vu l’état de ses blessures. S’agit-il d’une réaction chimique du corps en voie de décomposition lorsqu’il se trouva exposé à l’ai libre ? Cela pourrait expliquer la « couleur fraîche » de son front, mais que dire des mouvements de son oeil et de ses doigts, ainsi que des gouttes de sang ?

    Après tout, s’agissait-il peut-être vraiment d’un miracle…

    Pour contenter les esprits sceptiques, il est possible d’avancer une autre explication. Après trente jours passés sous terre, les vers ont commencé à travailler le cadavre, en particulier les viscères et la tête. Il se peut alors que ce soit leur activité nécrophage qui ait fait bouger l’œil dans son orbite, le reste n’étant qu’extrapolations de témoins.


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  • Docteur Lang & Mister Lang

     

    Histoire extraordinaire du docteur Lang, mort en 1937 et qui continue à opérer de l'au-delà grâce au médium George Chapman.

    Pour ceux qui veulent voir la vidéo de cette page cliquez sur le lien ci-dessous : 

    "Docteur Lang & Mister Chapman"


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    Les Européens, tout au long de la conquête de l'Afrique, ont dû faire face à des phénomènes troublants. L'un des plus connus a été la très étrange affaire des hommes-léopards qui a ensanglanté le Congo.

    Hommes, femmes, enfants, vieillards, personne ne paraît devoir être épargné. Les victimes, toujours des indigènes, sont attaquées lâchement, alors qu'elles ne sont pas en mesure de se défendre, de nuit comme de jour, en quelques endroit qu'elles se trouvent, dans leur case, dans leur champ, et même sur un chemin fréquenté.

    Non seulement le crime est commis de sorte que mort s'ensuive, mais il s'accompagne souvent de quelque horrible mutilation.

    Ainsi, dans un village proche de Stanley-ville, une femme pygmée nommée Basay est découverte assassinée, avec trois blessures de chaque côté du cou et le sein gauche tranché. Il n'est pas rare non plus qu'on ne retrouve de la victime que la tête ou l'un de ses membres, le reste du corps ayant été dévoré... sur les quelque 200 meurtres "aniotiques" (comme les appelle P.E. Joset, le grand spécialiste de ces questions) ayant fait l'objet d'enquêtes entre 1918 et 1947 de la part du seul Parquet général de Brazzaville, on ne dénombre pas moins de 42 cas avérés d'anthropophagie, 20 de mutilations précédées de tortures.

    Viols et profanations de sépultures après assassinat sont également très fréquents. Encore ne s'agit-il là que de cas dûment établis. Ce qui revient à dire qu'on est loin du compte. Dans la crainte de représailles, et aussi pour ne pas mêler les Blanc à ces affaires qui ne concernent, pensent-elles, que les Africains, les familles des victimes gardent jalousement le secret sur les forfaits commis, ou imputent la mort de leurs proches à des accidents (de chasse par exemple)

    Mais rien ne vaut le document brut si l'on veut avoir une petite idée des atrocités dont se sont rendus coupables les hommes-léopards. Voici donc une partie du rapport de l'autopsie pratiquée sur le cadavre d'une dénommée Atobi.

    "La tête est nettement séparée du corps par une incision de la peau et du tissus cellulaire sous-cutané, tantôt à forme circulaire, tantôt à forme ondulatoire, mais partout à bords nets, et opérée avec un instrument piquant ou tranchant.

    "Toutes les parties externes et internes du cou et de la nuque manque (peau, muscles, vertèbres cervicales, organes du tube digestif, de l'appareil respiratoire, etc.)

    "La tête dans sa plus grande partie, n'existe plus qu'à l'état de crâne osseux, ayant conservé cependant une partie du cuir chevelu à la région de la voûte, et dépourvue partout ailleurs du restant du cuir chevelu ainsi que de la totalité de la peau.

    "Le globe de l'œil droit persiste dans son orbite, celui de l'œil gauche manque.

    "Les deux oreilles manquent; la langue manque.

    "Conclusion : dans le cas de la prénommée, toutes les plaies décrites sont des plaies à bords nets, opérées par un instrument tranchant et piquant dirigé par une main criminelle.

    "Il ne peut être question de plaies occasionnées par un fauve et notamment par un léopard, c'est-à-dire de plaies par arrachement et lambeaux."

     

    Pour les médecins légistes, l'affaire, par conséquent, est entendue : ce sont des êtres humains qui sont à l'origine des massacres. Tous les rapports d'autopsies concluent dans ce sens. Les Noirs, du reste, connaissent suffisamment le milieu dans lequel ils vivent, savane, brousse ou forêt, pour ne pas se laisser prendre par surprise, ils repèrent vite les animaux dangereux, et les accidents sont l'exception.

    Qui étaient les hommes-panthères, les hommes-lions, les hommes-léopards qui hantèrent la chronique judiciaire pendant près d'un demi-siècle en Afrique noire ? Etaient-ce des êtres humains ayant subi une métamorphose ? Etaient-ce des possédés , d'infâmes criminels doublés d'anthropophage, ou bien des affiliés à des sociétés secrètes ? Si les Européens restaient perplexes devant leur forfaits, c'est que les intéressés n'avaient de cesse qu'ils n'aient entretenu la confusion sur leur mobile la confusion sur leur mobiles, et aussi sur les moyens qu'ils utilisaient pour parvenir à leur fins.

    Certes, au vu du matériel découvert par les enquêteurs, beaucoup de juges et d'administrateurs blancs en sont assez vite arrivés à la conviction que les hommes-fauves usent de simulacres. Ainsi, dès 1924, dans un ouvrage publié à Anvers, le docteur J. Maes décrit l'attirail complet d'un homme-léopard. Cette singulière panoplie comprend, entre autres, une paire de griffes en fer forgé, terminées par cinq lamelles très tranchantes, et imitant les pattes de l'animal totem. Elle se compose aussi d'un masque teinté de façon adéquate et d'un grand manteau parsemé de taches noires. Sept costume complet d'aniota sont conservés au Musée colonial de Tervuren.

    De son côté, l'officier de police judiciaire Lannoy a établi, en date du 27 août 1932, le procès-verbal suivant, que l'ion pet examiner dans ce qui reste des archives du Parquet général de Léopoldville. Il s'agit de la déclaration d'un nommé Kugana, qui, mis en confiance par l'enquêteur, a bien voulu faire une déposition.

    "Question : Décrivez-moi l'aniota que vous avez vu et les hommes qui l'accompagnaient.

    "Réponse : L'aniota portait autour du corps, c'est-à-dire depuis le cou jusqu'aux reins, une peau de léopard par devant le corps. Une autre peau pendait dans le dos. Le tout était retenu par du fil de fer. L'homme portait sur les yeux un masque fait d'écorce teintée. Sur la tête, quelque chose de blanc comme de la poudre. Autour des reins, un pagne d'écorce d'arbre comme tout les hommes en portent. Au bout des doigts, des crochets de fer, quatre par main. Sous son bras, l'aniota portait un grand couteau babali, appelé "mbotia". Après avoir tué ma femme, l'aniota remit son couteau sous son bras. Quand aux autres hommes qui l'accompagnaient, ils étaient habillés comme des hommes ordinaires."

    Interrogé par le même officier de police, un prévenu corrobore quatre mois plus tard à peu de chose près, la déposition de Kagana. Les aniota, dit-il, portent des couteux et des griffes aux doigts. " Ce sont des gants fait avec de l'écorce d'arbre comme les vêtements indigènes. Il y a cinq griffes par mains. Aux pieds, ils mettent du caoutchouc, coupé en forêt : ceci pour bien sauter et ne pas laisser de traces.

    "Sur le corps, les aniotas portent un vêtement fait en écorce battue, tachetée de blanc comme la peau du léopard ; mais on emploie plus la peau de ce fauve " Précisons que les hommes-léopards (comme tous les autres hommes fauves) se fabriquent des espèces de sandales dont la semelle est taillée de telle sorte qu'elle laissent sur le sol des empreintes semblables à celle de l'animal.

    Mais il ne fait pas faire des meurtres commis par les hommes-léopards des crimes de droits commun? C'est bien au contraire une manifestation religieuse destinée à réunir le monde des dieux à celui des vivants.

    En bref, si les hommes-léopards tuent, ce n'est pas par sadisme ni par gloutonnerie. Ce pourrait être pour un motif analogue à celui qi animait les Aztèques, quand ils se croyaient contraint d'immoler d'innocentes victimes "afin, pensaient-ils, de subvenir aux besoins en énergie du Soleil, faute de quoi la Terre se serait refroidie et le monde eut cessé d'être.

    Au substrat magico-religieux - avec ses rites d'initiations, ses aspects culturels, ses croyances, l'importance accordée aux fétiches, etc, - s'ajoutent toutefois, dans le phénomène aniotique, d'autres éléments propres aux sociétés secrètes. Selon l'ethnologue Marcel Mauss, le pouvoir politique n'est pas, on le sait, l'apanage exclusif des chefs ou des dirigeants officiels. Il existe aussi, dans toute société quelle qu'elle soit , des "gouvernements invisibles", qui "doublent" en quelque sorte (ou qui tentent de doubler) l'organisation politique reconnue. Les sociétés secrètes, il s'en faut, ne sont pas toutes, ni toujours, des organisations criminelles ou subversives.

    Elles peuvent avoir également, pour citer Mauss, "une fonction régulière". Si, par leur fonctionnement intérieur, ajoute l'ethnologue, ces sociétés sont tenues en secret, afin que rien de leur organisation ne transpire sur le plan officiel, leur fonction, elle, est publique ; et les sociétés secrètes initiatiques jouent un rôle de tout premier plan dans la société globale."

    Tel était le cas des confréries d'hommes-lions, -panthères, etc, dans l'Afrique noire traditionnelle, au moins avant la colonisation. Une prise de succession à l'intérieur d'une chefferie éclatait-elle ? Les initiés se réunissaient à l'écart de la communauté : ils accomplissaient les rituels requis pour entrer en communication avec les ancêtres, par l'intermédiaire de l'animal totem (léopard, lion, panthère, ou quelque autre fauve symbolisant pour eux les forces de la vie et de la mort.

    Lorsque le litige était réglé, la succession assurée et la cohésion sociale rétablie, ce qui n'allait pas sans violence, parfois, les aniota reprenaient leur place au sein de la communauté, en cherchant de ne pas se distinguer du commun des mortels. Mais le fait est que le contrôle qu'ils exerçaient sur certaines chefferies était grand.

    Dans un article paru dans Paper of the Peabody Museum en 1941, G.W. Harley mentionne l'emprise considérable des sociétés secrètes "criminelles sur la vie publique : "pour faire cesser les querelles de village ; pour juger, condamner, punir et même exécuter les malfaiteurs ; pour intensifier la ferveur religieuse dans les grandes occasion ; pour assurer la fertilité des champs et augmenter les récoltes ; pour construire des ponts, des lieux de culte et propager les savoir-faire artisanaux..."

    Le rôle que jouaient les sociétés secrètes était donc loin d'être toujours négatif. C'est semble-t-il, avec l'arrivée des Européens que les choses se gâtent. Les aniota et autres initiés ne peuvent supporter que leur compatriotes se soumettent à l'autorité des blancs ni que les chefs traditionnels, qui autrefois prenaient conseil auprès d'eux, obéissent à des administrateurs étranger.

    Dès lors, ils sont de plus en plus enclins à solliciter l'injustifiable. Ils s'enfoncent dans le terrorisme et la criminalité. Ils veulent certes défendre les valeurs de leur civilisation, mais en agissant de la sorte, ils s'isolent de plus en plus de la grande masse des Noirs.

    Il convient donc de considérer les atrocités commises par les hommes-léopard et autres comme un sursaut désespéré contre un changement historique inéluctable. Le choc qui résulte de la rencontre de deux civilisations est toujours dur. L'atteste, par exemple, ce qu'il est advenu des cultures amérindiennes sous la pression des Espagnols.

    Heureusement pour l'Afrique, le heurt a été moins rude. Mais il n'a été que trop sanglant.


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  • Jacques Bergier disait : "Ce qui est important peut se trouver n'importe où... alors je lis tout". Il est vrai qu'il y a des trésors, des curiosité, des pépites littéraires qui passent régulièrement inaperçu. Livre audio - Lunes de Mars et naufrage du Titanic sont dans les livres avant leurs inventions, leurs découvertes ou catastrophe. Trois livres prophétiques ou hasard extraordinaire ?  

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    On nous apprend dans les livres scolaire que les hommes commencèrent à communiquer par écrit il y a seulement 5 000 ans et que les tablettes d'argile, gravées de signes cunéiformes expriment le premier alphabet de tous les temps. Or, d'autres glyphes et signes plus anciens, retrouvés sur d'autres continents, laissent présumer que la première écriture ne trouve pas son origine à Sumer. Les auteurs de ces symboles préhistoriques connaissaient parfaitement l'astronomie, la géométrie et le pouvoir des formes pour amplifier l'énergie. Ils pratiquaient différents rituels en utilisant des symboles géométriques. Ils construisaient des édifices de forme pyramidale en corrélation avec les lois de la Nature et des souterrains en forme de symbole.

    Qui sont nos lointains ancêtres qui ont gravé sur de nombreuses pierres ces mystérieux symboles restés, pour l'instant, indéchiffrables ? S'agit-il du premier alphabet créé il y a plus de 40 000 ans ? Un message important pour l'humanité se cacherait-il derrière ces inscriptions gravées ? En étudiant la question, on peut se demander si leur auteurs avaient un liens avec les légendaires continents disparus connu sous les noms d'Atlantide, d'Hyperborée, de Lémurie ou de Mu. Les signes géométriques anciens ont longtemps été considéré comme important et aucun chercheur en art rupestre ne les a négligés

     

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    En 2010, la paléoanthropologue canadienne Geneviève von Patzinger a mené une étude passionnante. Elle a en effet complété une base de données des signes géométriques de 146 grottes ornées de ces figures, en analysant leurs relations les unes aux autres. Trente-deux signes identiques constitués de triangle, de zigzags, de rectangles partagés, de cercles associés à d'autres motifs ont été répertoriés. On peut alors se demander si ces signes géométriques, datés entre - 30 000 et - 40 000, pourrait s'inscrire dans un premier pas vers le symbolisme... Des centaines de symboles géométriques ont été peints dans la grotte de Niaux, au pied des Pyrénées, dans un endroit inaccessible où le plafond s'est effondré. Ces signes, qui pourraient être un alphabet "des premiers temps", sont constitués de tirets, de barres, de lignes et de séries de points. C'est seulement à la suite de ces symboles peint en rouge ou noir avec le doigt ou à l'aide d'outils qu'apparaissent des figures d'animaux.

    En Ariège, une peinture datée de 11 000 ans av J.-C. représente un personnage orné de bois de cerf. Cet animal était omniprésent sur les peintures rupestres en Europes et dans la vallée de l'Indus. Pline l'Ancien, naturaliste du 1er siècle après J.-C., écrivait dans son Histoire Naturelle : "C'est par le souffle de ses naseaux que le cerf contraindra le serpent à sortir de son trou. Il appuie ses naseaux à l'orifice et souffle avec force ; bientôt son haleine oblige le reptile à sortir ; il le broie sous ses pieds et avec ses dents ; le sol est bientôt jonché de débris pantelants et palpitants." Pline souhaitait-il transmettre ici un message important à l'humanité symbolisé par les deux animaux ? Dans de nombreux rituels funèbres, des ramures de cerf ont été disposées autour des squelettes. En cherchant une explication au symbolisme du cerf, on peut regarder le ciel. Peut-être existait-il une constellation de ce nom qui peut nous aider à comprendre le sens caché de cet animal ! Eureka ! On a découvert que les anciens reconnaissaient la ramure étoilée du Grand Cerf dans la constellation du Verseau... La constellation de Pégase formait le corps de l'animal et sa queue représentait Andromède. Nos ancêtres souhaitaient-ils nous révéler des secrets concernant l'ère du Verseau ? Souhaitaient-ils nous prévenir d'une inversion cyclique des pôles, d'une invasion extraterrestre ou d'une libération tant attendue ?

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    Il est évident qu'une planète vieille de 4,5 milliard d'années à côtoyé d'autres hommes avant le paléolithique. De nombreuses civilisations ont, sans doute ont été frappées par différentes catastrophes. En gravant des symboles, elles ont, ainsi, souhaité transmettre un message qui perdure dans le temps. Une pluie d'astéroïdes dont les cratères ont été répertoriés sur des millions d'années, sur tous les continents, a frappé plusieurs fois la Terre. Les survivants ont alors, migré vers des terres plus accueillantes et laissé des traces de leur passage, soit par l'utilisation du feu, des salles souterraines ou des gravures rupestres. Il y a environ 10 000 ans la météorite d'Ahnighito, une masse de 34 tonnes de fer, frappa le Groenland. La fonte des glaces provoqua un raz-de-marée qui submergea plusieurs kilomètres de plaines américaines et européenne en engloutissant de nombreuses cités légendaires.

    Les descendants des Hyperboréens ou Atlantes ont-ils souhaité communiquer et prévenir les générations suivantes grâce à un langage universel ? Ces symboles singuliers et millénaires ont été identifiés sur tout les continents. Des croix encerclées, des spirales, des tridents, des cercles font parties des formes les plus souvent répertoriées. Ils ont été reconnu sur les parois rocheuses en Asie, Océanie, Amérique, Afrique et partout en Europe.

    Des formes géométriques connues sous le noms de runes ont été retrouvées gravée sur de nombreuses tablettes anciennes. "Runes", l'ancien alphabet du Nord, vient de runar, signifiant "écriture secrète". De plus, comrunos veut dire "l'initié" chez les gaulois et en breton, rin signifiait "secret", "sagesse". Il est évident que ces signes nous ont été transmis par un peuple ingénieux et non primitif... Les plus anciennes runes datées scientifiquement ont été gravées dans la pierre il y a 8 000 ans. mais beaucoup de chercheurs affirment que cette écriture, dite d'Hallristinger, est bien plus ancienne.

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    L'alphabet original, le futhark comportait 24 runes, tout comme les 24 planètes de la cosmologie Dogon ! Ces écritures sacrées ressemblaient à celles qui avaient été trouvées sur les tablettes de Vinca, en Roumanie, ainsi que dans les grottes de la mystérieuse forêt de Fontainebleau, et celles de Glozel. Ces signes géométriques étaient aussi identique à ceux qu'on avait remarqué en Ecosse et en Chine, en 1992, sur le site néolithique de Banpo près des pyramides de Xian. Tous ces symboles avaient donc un lien avec une civilisation disparue. On a également découvert l'existence d'une écriture géométrique sur les rochers de la petite ile de Hierro, à l'ouest de Tenerife, aux Canaries. Des signes qui ressemblent étrangement aux symboles du nord de l'Europe et à ceux retrouvés sur la pierre de Burrow, aux Etats-Unis. Une origine sacrée plane sur cette énigme.

    En effet, les anciens Guanches affirmaient être les naufragés d'un terrible cataclysme. Venaient-ils de l'Atlantide, immergée dans l'océan Atlantique ou étaient-ils descendus au Nord ? Qui était ce peuple étrange, de race blanche, blond aux yeux bleus et de grande taille, décrit dans les carnets de voyages des lointains explorateurs ? Dans une des grotte où reposaient des momies, la constellation de Canis Major était représentée. Aussi appelée Constellation du chien , il devient évident que les Guanches vénéraient Sirius. Peu de gens savent que le terme "Canarie" vient du latin "canis" qui veut dire "chien". Ces îles étaient connues dans l'Antiquités sous le nom d'Iles Fortunées (Pline l'Ancien qui changea le nom après les avoir visitées). Au 1er siècle après J-C, son neveu, Pline le Jeune expliqua que ce nom était un lien avec les nombreux chien qui y vivaient. Mais on peut penser que la véritable étymologie des Iles Canaries est liée à la constellation du Chien.

    Grâce a une des photographie de l'écrivain Robert Charroux, on réalise qu'un même signe unissait les Guanches et les Amérindiens. Il s'agissait du symbole du sablier que l'on retrouve chez les Berbères et dans un musée en Bulgarie. Dans le Montana, au nord-ouest des Etats-Unis, certains pictogrammes étaient repeints chaque année lors des cérémonies amérindiennes jusqu'à ce que cela devienne interdit au siècle dernier. Grace à Julie Ryders, une chercheuse américaine, on a découvert Leon Secatero, un chaman Navajo qui lui montra plusieurs pétroglyphe sur le Shaman Rock. Il lui expliqua que le symbole du sablier représentait le changement du monde. Ce même symbole fait partie aussi du message gravé les galets retrouvés dans la grotte de Burrow dans l'Illinois près de la pyramide de Cahokia. D'après le chaman, la langue originale a été transmise en touchant un glyphe et en recevant les informations une à une. C'est la raison pour laquelle ces glyphes semblent être dispersés sur toute la surface d'un rocher et non de manière linéaire. Ce ne sont pas de mots composés de lettres ou de sons individuels qui représentent une idée. Les permutations ultérieures de cette langue ont été gravées dans la pierre dans un style linéaire qui doit être interprété en commençant pas le bas et allant de haut en bas, de droite à gauche puis de gauche à droite. Julie nous apprend que ces symboles furent créées dans deux dimensions, souvent gravées dans la pierre pour être ensuite peintes puis emmaillées sur de l'argile. Chaque symbole contient de vastes connaissances transmises aux "Etres spirituels" sous forme de sons, de lumières, de connaissances tactiques, d'hologrammes visuels et de sensations somatiques. La conscience s'accorde, alors, avec le vaste champ quantique qui nous entoure et ces symboles fonctionnent comme un scanner avant de régler la fréquence exacte à "télécharger".

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    Présent sur tous les continents, dès le paléolithique, le plus connu des symboles ancien est celui du swastika. Il viendrait du sanskrit qui signifie "objet chanceux" mais sa véritable signification reste encore nébuleuse. Représente-t-il les quatre saisons de la Grande Ourse tournant autour de l'étoile polaire ? Où est-ce un glyphe magique ? La seule choses dont on est sûr c'est qu'il portait chance et qu'il s'inscrit comme le plus ancien symbole sacré de l'humanité. Il a été gravé sur les parois de nombreuses grotte préhistorique et, aussi, il y a 18 000 ans environ, sur une défense de mammouth retrouvée en Ukraine. Les premiers swastikas, dans le reste de l'Europe, ont été signalés sur des pierres runiques en Suède, au Danemark où elles ont été datées de 10 000 ans av J-C. Ce symbole mystique a également été retrouvé sur différentes poteries au Sud de l'Oural, à Sintahta. De nombreux swastikas, datant du début du néolithique entre 6 000 et 5000 avant J-C proviendraient de Bulgarie. Il a été retrouvé pratiquement aux mêmes dates en Iraq (6 000 à 4 800 av J-C), dans les cultures de Samarra et de Hassuna en Mésopotamie. Plusieurs explications donneraient lieu à croire en effet que le swastika a vu le jour près de la mer Noire. On le retrouve plus tard sur des poteries minoennes en Crète, datées entre 3 000 et 1 100 av J-C. Non seulement il est partout présent en Europe mais il décore aussi la vaisselles ou différent objets en Iran, en Arménie, en Israël, en Ethiopie, au Zimbabwe, en Corée, en Inde, au Japon et en Amérique.

    En effet, il était représenté, vers 2 250 av J-C, chez les Mayas, en Amérique précolombienne, chez les Navajos, les Kansas, les Hopis en Amérique du Nord. Près de Moab, dans l'Utah, aux Etats-Unis, le swastika était la "roue de prière". Il était utilisé pour la guérison et les prophéties par les chamans. C'est pourquoi, il n'est pas étrange de le retrouver peint au côté d'un maitre spirituel. Il est possible que ses racines se trouvent dans le chamanisme d'où provient aussi le Druidisme issue des connaissances Universelles. Les Indiens Hopis d'Arizona se considèrent comme le premier peuple de l'Amérique et d'après leu légende, ils feraient partie des Elus qui auraient survécu aux trois continents disparus, aux trois Mondes submergés. Dans le Finistère, une stèle en granits aux inscriptions mystérieuses a été excavée. Ses quatre faces étaient gravées de spirales, de cercles barrés et de formes géométriques dont l'un des rares swastikas retrouvé en Bretagne.

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    D'où provenait ce bétyle, cette pierre sacrée en forme de cône pyramidal ? Les Bétyles étaient doublement vénérés comme des pierres venues du ciel car nos ancêtres les assimilaient à des météorites. Ces dernières pouvaient annoncer des présages, bons ou mauvais selon les caprices de nos Créateurs. Ces pierres en formes de cône étaient surtout représentatives du culte du Dieu Mithra et adorée en Mésopotamie. Alors, comment ce bétyle avait-il pu se retrouver sur la côte finistérienne ? Ses quatre faces étaient gravée de motifs celtiques de tradition indo-européenne. Sur l'une d'entre elles, figurait un carré partagé en huit ligne. Le symbole du triple carré était connu dans l'Antiquité ailleurs que chez les Celtes. Cet indice prouvait encore que nous étions les héritiers de ce peuple venu de si loin !

    Ce carré divisé figurait dans la géométrie sacrée et semblait représenter l'Axe du Monde. Faut-il y voir le symbole de l'équilibre de la planète ? Ces divers motifs, chargés d'intentions et d'émotions, avaient-ils pour but d'éloigner le mauvais sort et les météorites ? Le swastika, qui avait certainement un lien avec le Divin, ouvrait-il la porte vers notre planète miroir dont seuls nos Ancêtres détenaient la clé ? On peut aussi voir dans le bétyle, l'Omphalos, le symbole de l' "Œuf du Monde". Dans l'Antiquité, sculpté dans une pierre de forme conique, comme la pierre noire de Cybèle, il représentait l'Axe du Monde. Le cône rappelait la montagne sacrée, symbole du "Pôle". Le bétyle de Kermaria, en Bretagne, intrigue donc toujours les historiens. Sur la partie inférieure une ligne sinueuse gravée semble être une forme stylisée du serpent et sur le sommet une grecque, un motif antique qui symboliserait l'infini. des signes identiques à celui de la figure à huit rayons, tracés sur un bouclier ovale, ont été, aussi, dessinés par des Templiers sur les graffitis du donjon de Chinon. Quel message ont-ils voulu nous transmettre avant d'être brûler sur le bucher ?

    adapté de Véronique Kerdranvat

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